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Édition Semaine n° 13 / Mars 2024

Interview Joe Vitale

et la loi de l’attraction

Quelle était votre histoire personnelle lorsque vous avez découvert la fameuse loi d’attraction ?

Joe Vitale : " J'étais ce que l’on appelle un sans-abri. Je vivais alors dans la bibliothèque publique de Dallas au Texas. J'ai toujours adoré lire et cela m’a permis de découvrir tous les livres sur la psychologie, le succès, la philosophie et la métaphysique. Il y avait de vieux livres du début des années 1900 qui parlaient de la loi de l'attraction. Je les ai lus pendant que je mourais de faim…

 

J'ai dès lors commencé à appliquer cette loi à ma vie. Cela m'a essentiellement appris que mon esprit créait ma réalité, à travers ma concentration, mes sentiments, mes actions et mes croyances.

Pouvez-vous nous donner quelques exemples ?

Joe Vitale : " Pour vous répondre, je vais vous relater quelques exemples éloquents que j’ai personnellement vécus. Après avoir découvert et appliqué les principes de la loi d’attraction, je suis sorti de ma condition d'itinérance et de vagabondage. J'ai été publié, J'ai rencontré ma femme, j’ai acquis une voiture, une maison et le succès…

 

Très rapidement, j’ai eu à cœur d’enseigner ce principe et de le partager avec le plus grand nombre. Beaucoup d’entre eux ont depuis également rencontré un succès incroyable !"



Certaines personnes sont sceptiques à ce sujet, surtout lorsqu'elles ont échoué après avoir tenté d'attirer de l'argent ou d’autres priorités pour leur vie.

Joe Vitale : " J'explique cela en détail dans mes livres comme « Attract Money Now » et « Money Loves Speed ». Un grand nombre de personnes pensent que l'argent est mauvais et diabolique, alors ils le repoussent. Ces mêmes personnes « affirment » pourtant qu'elles souhaitent rencontrer un succès financier, mais leur esprit est convaincu du contraire, donc elles ne l'attirent pas.

 

Il est indispensable de supprimer ses croyances limitantes pour attirer ce que l’on souhaite. Vous ne pourrez obtenir de résultats rapidement que si vous vous engagez à atteindre votre objectif, sans barrières psychologiques entravant cette attitude".

Comment voyez-vous la situation actuelle dans le monde alors que vous êtes personnellement impliqué dans des associations caritatives, comment pouvons-nous y faire face, en gardant à l'esprit la loi de l'attraction ?

Joe Vitale : " Je ne considère pas la situation mondiale en tant que telle comme une mauvaise chose. Ce que nous connaissons depuis plusieurs mois nous oblige à penser différemment, à agir différemment. C'est le moment idéal pour apprendre quelque chose de nouveau ou, pourquoi pas, créer une entreprise en ligne. On nous demande de rester à la maison, alors restez à la maison et utilisez le monde en ligne pour faire la différence !"

Votre dernier livre s'intitule « Miracle - six étapes vers l'illumination », pouvez-vous nous en dire quelques mots ?

Joe Vitale : " C'est l’aboutissement de mon travail, l’ouvrage le plus important. Ce livre a pour objet d’accompagner le lecteur à travers toutes les étapes de l'éveil, afin qu'il puisse « avoir », « faire » et « être » ce qu’il souhaite le plus. Le but est surtout d’être également plus heureux. Je suis fier de ce livre !"
 


La loi d’attraction en quelques lignes :


La loi d’attraction repose sur l’idée de croyance. Vous avez besoin de croire en ce que vous espérez, être convaincu que ces choses que l’on souhaite sont non seulement possibles mais peuvent être atteintes, sont à portée de main, déjà réalisées… La plupart du temps, Joe Vitale a constaté que lorsque l’on se trouve face à une situation ou un choix nouveau, des idées négatives s’impriment spontanément dans l’esprit du genre : « je n’y arriverai pas », « ce n’est pas pour moi », « je ne sais pas comment je pourrai faire »… Ces phrases intérieures qui expriment la peur sont limitantes et empêchent la loi d’attraction d’agir. Pourtant, ces pensées négatives ne nous définissent pas et il est possible d’inverser ce processus en les remplaçant par des affirmations positives nourries de ce qui compte le plus pour nous. Cette visualisation et répétition mentale d’un objectif ou d’une situation à atteindre sont pratiquées au quotidien avec le succès que l’on sait par les plus grands sportifs qui avant les compétitions se voient franchir les parcours et emporter la victoire. C’est même loi de l’abstraction que Joe Vitale nous encourage à mettre en œuvre dans notre vie au quotidien.

Les ouvrages de Joe Vitale sont disponibles sur son site Web :

www.mrfire.com

 

Interview Jean-Louis Servan-Schreiber

22/01/19 Paris

©Patrice Normand/Leextra


Jean-Louis Servan-Schreiber nous a quittés à l'âge de 83 ans. Nous l'avions interviewé à l'occasion de son dernier ouvrage "80 ans, un certain âge" afin de recueillir son témoignage sur la manière de penser nos journées au quotidien dans la perspective d'une vie vécue au sens plein du terme. Rencontre avec un philosophe du temps pour qui chaque journée a toujours été précieuse...

 

 

vec votre dernier livre, vous poursuivez votre quête du temps, une priorité aux multiples facettes dans votre vie.


Jean-Louis Servan-Schreiber : "Cette préoccupation du temps que vous évoquez fait en effet partie de mes obsessions personnelles, elle m’est venue très tôt, autour de 25 ans. J’ai pris conscience de ce qui pour moi est devenu central, à savoir la brièveté de l’existence et le fait qu’elle se raccourcit chaque jour. Certes, c’est une banalité écrasante mais que l’on oublie trop souvent. Le temps est juge de toute chose, c’est notre matière première de vie. Un flux qui s’en va et contre lequel nous ne pouvons absolument rien. Nous devons nous soumettre au temps et vivre en fonction de ce maître qui nous conditionne et nous domine tous".


Vous avez toujours fait vôtre ce jugement de Sénèque rappelant que notre vie n’est pas brève, mais que nous la gaspillons trop souvent à notre insu.


JLSS : "Sans s’en rendre compte, on utilise souvent des expressions qui ne veulent rien dire comme « je perds mon temps » ; or, on ne perd jamais son temps, on le possède, personne ne peut jamais vous l’enlever. En revanche, il est possible, même aisé, de le gâcher, d’en faire mauvais usage et ne pas jardiner ce terreau de manière consciente et si possible de la manière la plus fructueuse… Pour cela, avouez, que cela vaut vraiment la peine d’avoir cette prise de conscience, une fois pour toutes !"

 

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Je préfère maîtriser un peu mieux ma vie pour qu’elle prenne la pleine mesure du temps qui est le mien...

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Avez-vous l’impression après ces 80 années passées à estimer votre temps et celui des autres d’être arrivé à une certaine intimité avec lui ?


JLSS : "Absolument pas ! Je pense que le temps est totalement indifférent à mon existence. Nous avons seulement la grande chance d’en bénéficier. Intimité, cela signifierait que je puisse en retirer quelque chose d’inaccessible à mes yeux. Je préfère l’idée d’une soumission au temps : Être déterminé par le temps et essayer simplement de se conformer à la meilleure manière de vivre. Il est vrai que cela fait longtemps que je n’ai plus le désir d’une maîtrise du temps, chose totalement illusoire ; je préfère maîtriser un peu mieux ma vie pour qu’elle prenne la pleine mesure du temps qui est le mien. C’est en ce sens que j’essaye de persévérer et de progresser".
 

Quels conseils pourriez-vous donner non seulement aux octogénaires, mais à toutes les tranches de vie quelles qu’elles soient ?


JLSS : "Si ma vie a pu sembler longue à certains moments, mon sentiment général est plutôt celui de sa rapidité. J’ai toujours été le plus jeune là où j’étais ; Or, tout d’un coup, passé 80 ans, on se retrouve parmi les plus anciens… Ma principale leçon à cet égard, à l’égard du temps, maintenant, est qu’en raison de sa préciosité accrue due à mon âge, il faut être encore plus attentif à la manière dont on en fait l’usage, y compris - et peut-être surtout, pour des choses futiles".

 

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Il me semble qu’il y a une sorte de météo du rapport au temps, une variabilité qui dépend des circonstances et des états que l’on traverse...

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Vous soulignez l’importance de vivre « au quotidien », une attitude là encore proche de la philosophie stoïcienne ainsi que des philosophies extrême-orientales ?


JLSS : "Oui, c’est également celle rappelée par Montaigne qui souligne combien il faut vivre « à propos », ce qui revient à vivre au jour le jour, en fonction de ce qui se présente. Il me semble qu’il y a une sorte de météo du rapport au temps, une variabilité qui dépend des circonstances et des états que l’on traverse. Lorsque quelque chose vous travaille intérieurement ou qu’une maladie affecte votre état général. Vous vous rendez alors compte de cette météo intérieure que j’évoquais et de l’intensité du rapport au temps qui en découle.

 

 On apprend ainsi à composer avec ces éléments et, avec l’âge, on y devient nettement plus sensible, un certain rapport de souplesse au temps. Une sensibilité que l’on n’a rarement à 40 ans !"

 

La recherche de sens a toujours été pour vous une priorité. Comment est-ce possible aujourd’hui pour nos contemporains qui se perdent trop souvent dans la vacuité des réseaux sociaux ?


JLSS : "En se laissant absorbé par les réseaux sociaux, il me semble que l’on se met soi-même en péril, dans la mesure où l’on décide en quelque sorte d’habiter l’écume des choses et non plus la substance du réel. Une de mes convictions les plus fortes est qu’il n’y a pas du salut en dehors d’un rapport constant au réel, un rapport le plus étroit possible. Cela n’est certes pas facile, mais à défaut, tout vous pousse à vivre en dehors de ce réel et dès lors dans l’illusion ! Cela implique une volonté ferme qui doit être éprouvée chaque jour et articulée en fonction des événements que l’on vit. Il me semble qu’il faut toujours se poser la question : « est-ce ainsi que les choses sont ? » Ne pas demeurer dans les interprétations, voire les illusions, mais rester au plus près du réel demeure la principale leçon de vie à laquelle j’essaye de m’exercer chaque jour".

 

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Si j’estime ne pas pouvoir maîtriser le temps, je crois être, en revanche, parvenu à une conscience accrue et plus aiguisée par cette écriture quotidienne.

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Comment selon vous cette attitude peut-elle être encouragée et aiguisée ? Est-ce en redécouvrant la pensée des grands auteurs ?


JLSS : "Ce que je vais vous dire pourra apparaître extrêmement prétentieux bien que cela ne soit pas comme cela que je le vis : il arrive un moment de l’âge où l’on se rend compte que les grands penseurs ont pu nous livrer tout ce qu’ils avaient à nous enseigner. Sans enlever la curiosité que l’on peut toujours avoir à découvrir de nouveaux textes ou à relire une pensée ancienne, j’y prend moins d’intérêt. Je pense, et sans renier tout ce qu’ont pu m’apporter ces sources que vous évoquez, qu’il m’est plus précieux aujourd’hui de creuser une pensée personnelle qui motive mes écrits. C’est ce que j’ai appelé « la pensée nue » dans mon livre - « C’est la vie », dans lequel j’ai décidé de n’insérer aucune citation. Je ne souhaitais pas faire preuve de connaissances, mais de réflexion. Et quand ma pensée n’est pas originale, je suis au moins certain que c’est la mienne !

Pour en revenir à votre question initiale, ce sont l’apprentissage de la simplicité et celui de la modestie au quotidien, de manière consciente, qui m’apparaissent compter le plus, en ce qui me concerne. Et c’est par l’écriture journalière que j’aiguise cette attitude en m’obligeant à énoncer avec des mots, des choses de la vie ordinaire. C’est une démarche qui m’anime depuis plus de 60 ans, et si j’estime ne pas pouvoir maîtriser le temps, je crois être, en revanche, parvenu à une conscience accrue et plus aiguisée par cette écriture quotidienne. En ayant recours aux mots, on réalise combien on ne pense jamais assez précisément. L’écriture permet d’être conscient de ses actes et d’en assumer les conséquences. J’évoque, ici, les choses toutes petites de la vie, ces petits riens qui sont ce qui nous fait et ce que nous sommes, et qui serait une erreur de mépriser".

Comment jugez-vous ce « mal-être » d’un grand nombre de personnes qui se manifeste par des mouvements sociaux inattendus bien que prévisibles ?


JLSS : "Ce mal-être révèle quelque chose, de plus en plus présent, qui est de l’ordre mondial, celui de l’accroissement bouleversant des inégalités entre les humains. Rien de nouveau sous le soleil à cet égard me direz-vous ! Cela a toujours été effectivement le cas et à l’époque de Sénèque n’avait-on pas des esclaves ? Mais aujourd’hui, ces inégalités sont exacerbées, notamment par les médias, en les exposant à la connaissance de tous. Elles sont sans cesse chiffrées, amplifiées, contribuant ainsi à leur donner une puissance plus grande encore. C’est la situation que nous connaissons et qui explique ce mécontentement latent et inexorable, et ce quelles que soient les décisions prises. Je ressens que nous sommes dans une sorte d’impasse désabusée générale".


Vous soulignez face à notre apathie généralisée, une de vos espérances pour « inventer un monde plus solidaire » ? Cela viendra-t-il, selon vous, des plus jeunes générations conscientes des limites du système libéral et du Veau d’or 2.0 comme vous le nommez ?


JLSS : "À toutes les époques, les jeunes apportent la nouveauté, c’est une donnée constante. Ces jeunes générations ont pour fonction de prendre le monde en main, ce qui est impossible à des personnes de ma génération qui ne peuvent plus imaginer l’avenir d’un monde dans lequel nous ne serons plus. Cette idée d’avenir est justement cette matière dans laquelle ces jeunes vont pouvoir puiser des idées, et mon optimisme vient en partie de là. C’est ainsi que cela a toujours fonctionné jusqu’à maintenant dans l’espèce humaine, parfois plus ou moins bien, mais en progressant tout de même d’une génération à l’autre. Je pense que la solidarité a beaucoup évolué. Songez qu’en France, le tiers des revenus en moyenne est le résultat d’une redistribution. Cela n’existait pas dans les années 20. Si une personne était privée de son emploi ou de sa santé c’était la misère assurée. Aujourd’hui, même chômeur, même en mauvaise santé, il est possible de survivre, certes mal… mais de survivre. La solidarité a progressé et elle continuera à le faire".

 

Propos recueillis par

Philippe-Emmanuel Krautter
© Interview exclusive Lexnews
Tous droits réservés
reproduction interdite sans autorisation

 

 

Interview Serge Marquis

Paris, 27/03/2017

 

Serge Marquis a pleinement adhéré au serment d'Hippocrate, soignant initialement les corps avant de s'attacher à l'âme, il n'a eu cesse durant toute sa riche carrière de jeter des ponts par dessus les gouffres et les affres de nos consciences. L'ego est son sujet non seulement d'étude mais aussi de thérapie. Découverte d'un homme généreux et passionnant à l'occasion de la parution de son dernier roman aux éditions de La Martinière (2017).

 

 

 


uel est le parcours qui vous a conduit à passer de médecin des corps à médecin de l’ego ?

 


Serge Marquis : A vrai dire, ce sont mes patients qui ont contribué à opérer ce changement. Lorsqu'ils entraient dans mon cabinet, ils présentaient un certain nombre de maux physiques, notamment des maux d’estomacs. Et la plupart du temps, ils savaient ou prétendaient savoir l'origine de ces dysfonctionnements physiques. Or, en écoutant leurs explications, j'ai réalisé combien il y avait, à chaque fois, une dimension pour chaque patient associée à une expérience de vie. C'était d'abord cela que j'ai cherché à analyser. Un pas supplémentaire a été franchi lorsqu'on m'a demandé de soigner une personne qui avait été suspendue dans ses fonctions parce qu'elle avait littéralement agressé sa collègue de travail, une enseignante, après une réunion pédagogique. Après avoir dans un premier temps refusé, m’estimant incompétent pour cela, face à l'insistance de mes interlocuteurs, j'ai finalement accepté à la condition qu'il y ait une supervision d'un psychologue. Et, cela s'est tellement bien passé que d'autres personnes ont de nouveau fait appel à mes services ! Cela m'a alors poussé à continuer et à me former dans cette voie. C'est de cette manière que je suis entré dans l'univers de l'ego. Cela fait maintenant 30 ans que je travaille avec des personnes qui ne peuvent plus s'insérer dans le monde du travail et qui m'expliquent ce qui les a amenés à se sentir épuisés. À chaque fois, les mots employés et les phrases sont récurrents : « je ne sais plus qui je suis », problème d’identité, « je ne sais plus où je vais », problème de sens. À les écouter, je me suis rendu compte que si l'on voulait vraiment comprendre la souffrance humaine, qu'elle soit psychique ou physique, il fallait s'inscrire dans le champ de l'ego. C'est pour moi une dimension non seulement fondamentale, mais également incontournable. C'est une question particulièrement difficile parce qu'en creusant, on réalise qu'il y a à la fois rien, et en même temps, tout ! On a bien sûr entendu des explications du genre : « c'est le moi », mais cela ne nous avance pas beaucoup, surtout lorsque l'on sait que certaines communautés sur la planète - en Orient par exemple - estiment que le moi n’existe pas, que c'est un concept, une création de l'esprit… Alors qu'en Occident, on le renforce et on lui donne encore plus de place et de caractère. Dès lors, je me suis interrogé : que répondrait-on à un enfant qui poserait des questions quant à la signification de l'ego ? Qu'est-ce que l'ego ?

 

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Je me suis rendu compte que si l'on voulait vraiment comprendre la souffrance humaine, qu'elle soit psychique ou physique, il fallait s'inscrire dans le champ de l'ego

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Pouvez-vous rappeler les méfaits engendrés par l’ego et nous dresser un tableau symptomatique ?


Serge Marquis : Il y a à mes yeux deux grandes catégories de méfaits. La première est liée à la souffrance humaine, celle que l'on s'inflige à soi-même. La principale caractéristique de l'ego, c'est la peur. Le philosophe Krisnamurti m'a beaucoup inspiré lorsqu'il disait que l'ego est apparu au cours de l'évolution et, qu'avec celle du cerveau, est également apparue la faculté de conceptualiser. Avec cette abstraction serait né le processus d'identification par lequel un individu s'associe à une possession ou un état. C'est ce que j'appelle des pelures identitaires, à l'image d'un oignon. La première pelure est l'identification de l'ego à ce que je possède et qui donnera des phrases du genre « c'est tout à fait vous ce vêtement-là ». Lorsque l'on se comporte de cette manière et que l'on s'identifie à un objet que l'on possède ou à une idée que l'on défend, la moindre critique est instantanément perçue par le cerveau comme une critique de ce que nous sommes. Des recherches scientifiques poussées ont réussi à montrer qu'aujourd'hui notre cerveau ne fait plus la différence entre la perception d'une menace pour la survie et la perception d'une menace pour l'ego. Il déclenche la même réaction de lutte ou de fuite. Biologiquement et instantanément, des hormones sont sécrétées en vue d'une réaction à l'agression, ce qui peut aller jusqu’aux coups, ce que l'on peut constater dans notre société tous les jours. Le deuxième grand champ des conséquences de l'activité « égoïque » est qu'elle nous empêche de profiter de la vie car elle occupe tout l'espace neurologique. Nous passons alors le temps à défendre nos pelures s'identitaires : Lui, Elle, Moi et bla-bla-bla… Et nous ne devenons plus présents à ce que la vie nous offre. Pour répondre très directement à votre question, quant aux symptômes, la perception de la menace de l'ego déclenche une réaction de stress ; Or cette réaction n’était autrefois déclenchée qu'à quelques moments de la vie lors d'une menace d'un prédateur par exemple. Aujourd'hui, la réaction de stress est constamment déclenchée au cours d'une journée. Le cerveau passe son temps à surveiller s'il n'y a pas une menace à notre image, à l’ego, et déclenche ainsi quasiment continuellement une réaction de stress. Or nous ne sommes pas faits pour que cela fonctionne ainsi sans arrêt ! Les hormones circulent alors constamment et abondamment, même la nuit pendant le repos. L'adrénaline, le cortisol, la noradrénaline sont libérés et agissent sur notre corps : accélération du rythme cardiaque, augmentation dans le sang du cholestérol, du sucre et de l’oxygène. Lorsque l'on est en présence d'un fauve à l’entrée de sa caverne, ces apports sont plus que nécessaires mais dans son salon ou son lit, avouez que c'est plus discutable ! Surtout que la tension artérielle s'élève, le cholestérol peut s'accumuler dans les parois des vaisseaux, le système immunitaire est neutralisé ce qui conduit à une diminution de nos défenses face aux virus, et même à ce que notre système ne reconnaisse plus les cellules anormales que notre corps fabrique tous les jours… C'est la porte ouverte au cancer, maladies auto immunes etc. Lorsque cela est provoqué plusieurs fois par jour et entretenu de nombreuses heures, le stress ne joue plus son rôle. Ce qui était censé être une protection devient une cause de nuisances. Oui, ce stress continu participe en effet à l’apparition de nos ennuis de santé.

 

Après le bestseller On est foutu, on pense trop, pourquoi avez-vous changé de forme et choisi celle du roman ?


Serge Marquis : Après ce premier livre, j'ai reçu un grand nombre de témoignages et de questions de mes lecteurs. J'ai tout de suite pris l'habitude de noter ces questions et rapidement je me suis dit qu'il fallait adopter une autre forme de récit et l'idée de roman s'est imposée pour passer de l'humour du premier livre à l'émotion adoptée pour ce dernier.  (...)

©Maude Chauvin


(...) Par le biais des tragédies évoquées, il est possible d'observer les activités de l'ego qui prive encore une fois les personnes d'avoir accès à ce qu'ils sont en profondeur, à leur identité véritable. Les films que j'ai souvent beaucoup aimés dans ma vie sont ceux qui m'ont fait pleurer. C'est cela qui m'a encouragé à cette forme de récit avec une question de base : si un enfant venait me demander ce qu'était l’ego, comment pourrait-on l'aider à trouver la réponse ? Et peut-être nous apporterait-il lui-même la réponse ? Nous savons aujourd'hui que de plus en plus d'enfants sont touchés par ces questions de l'ego dans les écoles et à l’extérieur. C'est pour toutes ces raisons que j'ai choisi la forme du roman, j'ai toujours aimé qu'on me raconte des histoires lorsque j'étais enfant ! Enfin, un témoignage personnel a fini par me convaincre de l'utilité d'une telle forme lorsque ma mère qui a 88 ans, et qui d'habitude ne m'appelle jamais en premier, m'a téléphoné pour me dire un matin qu’elle avait surpris mon père âgé de 91 ans dans le salon en train de lire mon livre avec de grosses larmes qui coulaient sur ses joues... Rien que pour ce témoignage, ce livre méritait d’être écrit, non ? ! D'une manière plus générale, je suis intimement persuadé qu'on peut très tôt dans la vie amorcer une réflexion sur l'ego, et que les enfants qui auront eu la chance d'entamer cette réflexion verront leur vie profondément modifiée, et pourront ainsi éviter des souffrances inutiles et profiter au maximum de la vie.

 

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L'alternative à l'activité de l'ego, c'est la présence, la présence avec cette capacité d’aimer, de savourer...

 

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N’avez-vous pas dans cette optique l’impression que les jeunes ont justement une aspiration à d’autres valeurs que celles que les générations précédentes leur ont léguées et notamment le pouvoir et la possession ?


Serge Marquis : Tout à fait ! L'alternative à l'activité de l'ego, c'est la présence, la présence avec cette capacité d’aimer, de savourer ; ce que Marie de Hennezel décrit comme étant ce qui, en nous, ne vieillit jamais. C'est en effet ce qu'un grand nombre de jeunes recherche aujourd'hui ; et effectivement, la vie, ce n'est pas forcément gagner une médaille d'or aux jeux olympiques - ce qui en soi n'est pas condamnable bien sûr mais dont la durée de satisfaction excède rarement deux mois d'après les études- mais bien plutôt la mesure du temps pendant lequel on a été présent aux autres et au monde. Les jeunes générations sont à la recherche de cela alors même qu'on ne cesse de leur présenter des réussites matérielles contradictoires.


Qui est cet étrange personnage central de votre dernier livre et qui semble relier tous les protagonistes de votre récit, pouvez-vous nous le présenter ?


Serge Marquis : C'est une quête d'enfants qui ont décidé un jour de dessiner l'ego ; vous savez que les enfants dessinent souvent pour se représenter le monde, une manière d’entrer en rapport avec le sens. Je suis parti donc de cette idée, d’une représentation de l'ego, et comme les enfants ont souvent également des super-héros, ils ont décidé de faire de l’ego l'un d'entre eux. Ce super héros change constamment d'identité pour ne pas mourir, et il ne protège que lui-même, ce qui le distingue des autres. Cela rejoint cette idée de pelures identitaires dont je vous parlais tout à l'heure. Plus les pelures s'ajoutent les unes aux autres, plus l’ego se protège. L’autre mouvement malheureusement le plus souvent retenu par l’ego est de ne pas perdre, et si cela survient, commence alors presque inévitablement le combat. En cherchant à représenter ce super-egoman, ces enfants réalisent qu'ils n'y parviennent pas. Toute cette quête finit par contaminer tout le monde, adultes comme enfants, y compris un psychiatre !


Le remède selon vous, c’est avant tout de prendre conscience de nos idées fixes et obsessions qui tournent continuellement comme un refrain dans nos têtes.


Serge Marquis : Je pense en effet que cela part de cette prise de conscience tout en sachant que cela ne finit jamais. À quelques rares exceptions près, de quelques personnes qui m'ont dit avoir été totalement libérées, il faut chaque jour travailler sur cela. J'ai eu la chance il y a quelques années d'aller dans un monastère bouddhiste où des moines m’ont avoué très humblement qu'ils ne se sentaient pas non plus totalement libérés. À la question qu’est-ce qu’être éveillé ? Le dalaï-lama avait pour habitude de répondre : « c'est le fait de pouvoir être en colère, mais que cela ne dure pas longtemps. » Je crois profondément qu'à la base de toutes les émotions réactives se trouve la peur primitive qui a permis à l'espèce humaine de survivre. Sur cette peur se sont construites différentes émotions : l'angoisse, la jalousie, l'envie, l'agressivité… Lorsqu'on apprend à observer cette activité « égoïque », on devient capable d'observer cette pensée qui passe, et les émotions qui en découlent, pour apaiser tout ce processus.

 

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Je crois intimement que lorsque l'ego se tait, nous sommes des êtres capables d'émerveillement, d’amour et surtout interdépendants.

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Vous allez plus loin avec ce récit poignant, et les notions de partage, de dialogue, d’émerveillement et d’amour apparaissent centrales pour sortir du cercle infernal de cette souffrance.


Serge Marquis : À travers toutes ces épreuves traversées par des adultes et des enfants, j'ai souhaité qu'un message lumineux transparaisse, un message de ce que nous sommes vraiment. Je crois intimement que lorsque l'ego se tait, nous sommes des êtres capables d'émerveillement, d’amour et surtout interdépendants. J'aime beaucoup ce que dit le philosophe montréalais Charles Taylor : « l'être humain est souvent aux prises avec une question, il ne sait plus où loger à l'intérieur de lui devant cette question qui compte à ses yeux, il ne peut évoluer que dans un dialogue quant à cette interrogation. » J'ai compris cette idée lorsqu'un samedi matin, alors que je lisais la presse, ma fille s'est approchée et a souhaité me poser une question. Spontanément m'est venue à l'esprit : « Mais ne voit-elle pas que je suis occupé ! » C'était le réflexe initial de l'ego, heureusement immédiatement suivi d'un rappel à l'ordre en ce qui me concernait : « Serge ! Présence ! » Je me suis retourné vers ma fille et lui ai demandé ce que je pouvais faire pour elle. Elle m'annonce alors - comme cela - qu’un de ses copains d'école s'était suicidé la veille, situation reprise dans mon livre. Elle avait bien évidemment besoin d'un espace de dialogue parce que ces interrogations ne pouvaient tenir à l'intérieur d'elle-même, c’est là qu'il y a l'interconnexion, un moyen de cheminement ensemble… À l'issue de cette conversation, elle m'a avoué qu'elle saurait quoi dire à ses copines le lundi matin. Alors que je n'avais apporté aucune réponse magique, elle a su découvrir par cette interconnexion le sens de ce qui s'était déroulé. C'est ce que j'ai essayé de développer dans mon livre, cette idée que l'ego sépare, nous éloigne de ce que nous sommes.

 

 

Propos recueillis par

Philippe-Emmanuel Krautter et L.B.K
© Interview exclusive Lexnews
Tous droits réservés
reproduction interdite sans autorisation

 

      

 

Interview Stephen R. Covey,

29 octobre 2007, Etats-Unis.

 

 

 

Stephen R. Covey a été reconnu par le magazine Times comme faisant partie des 25 personnes les plus influentes des Etats-Unis. Stephen R. Covey a dédié sa vie à démontrer que chaque personne peut véritablement guider sa destinée à l’aide de principes fondamentaux. Auteur de très nombreux bestsellers dont celui le plus connu «  Les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu’ils entreprennent » vendu à plus de 15 millions d’exemplaires dans 27 pays, Stephen Covey est diplômé de Harvard, docteur à l’Université Brigham Young et président du Covey Leadership Center. Il a été le conseiller du Président Clinton. Il a 9 enfants et 44 petits-enfants, ce qu’il considère être sa plus grande récompense.

"La réussite ne s'atteint pas avec des recettes d'un jour. Elle se construit peu à peu sur des principes justes et immuables"

Stephen R. Covey

 

 

 

Bibliographie :

 

Stephen R. Covey "Les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu'ils entreprennent" avec nouvelle préface et postface de l'auteur, FIRST EDITIONS, 2005.

Stephen R. Covey "La 8ème Habitude" FIRST EDITIONS, 2006.

 

 

Stephen R. Covey "L'étoffe des leaders" FIRST EDITIONS, 2005.

 

Stephen R. Covey "Priorité aux priorités" FIRST EDITIONS, 1995.

 

C'est avec une grande tristesse que nous apprenons la disparition de Stephen R. Covey ce 16 juillet 2012. En sa mémoire, nous republions ci-dessous l'interview accordée à notre revue.

 

LEXNEWS a eu le privilège d'interviewer le grand penseur Stephen R. Covey, privilège d'autant plus précieux que son emploi du temps est surchargé et qu'il n'accorde que rarement des interviews. C'est l'occasion pour les lecteurs français de découvrir un auteur exceptionnel dont ses nombreux bestsellers ont révolutionné la vie de millions de personnes dans le monde. Sa pensée est totalement libre, et s'il est un homme de convictions, les idées développées dans ses écrits demeurent totalement indépendantes de toute religion et autres confessions. Rencontre avec un auteur majeur à découvrir !

 

 

LEXNEWS : « L’importance de nos paradigmes, ou représentations du monde, semblent tels qu’ils sont la plupart du temps un obstacle dans la communication et la compréhension des individus. Quels sont les facteurs liés à notre époque expliquant ce flou des paradigmes que nous vivons aujourd’hui ? »
 

Stephen COVEY : « Un paradigme est comme une carte et si vous avez une mauvaise carte, mettons une carte de Londres au lieu de celle de Paris, vous ne vous interrogerez pas quant à savoir si votre attitude ou votre comportement est adéquat, vous serez tout simplement perdu ! Un paradigme est vraiment comme une carte et, en cela, est une donnée fondamentale. Tout est gouverné par cette carte, et si vous avez la bonne carte, votre attitude et vos actions vont devenir efficaces. La plupart des gens focalisent sur l’attitude et le comportement et travaillent sur des hypothèses de paradigmes qui sont souvent inadaptées. Et jusqu’à ce qu’ils changent leurs paradigmes afin qu’ils reflètent la réalité, il y aura très peu de progrès et de réalisations sur cette base. Vous savez, au Moyen-âge, les médecins tentaient de tout soigner avec des saignées. Le père fondateur de mon pays, Georges Washington, est mort de cela ! On a dit qu’il était mort d’une inflammation de la gorge mais, en fait, on lui a retiré tant de sang avec ces saignées qu’il en est mort. C’était manifestement une mauvaise carte. Toutes les grandes réalisations dans l’histoire de l’humanité ont été issues de meilleures cartes. Ce qui est vrai dans la science par exemple l’est également pour la vie ! Si vous avez un challenge à un certain niveau et une réponse au même stade, c’est le succès, mais si vous avez un nouveau challenge à conduire comme celui de la nouvelle économie aujourd’hui en ayant toujours recours à l’ensemble des cartes de l’ère industrielle, c'est-à-dire des paradigmes anciens, nous allons à l’échec. »

 

LEXNEWS : «Comment jugez vous nos cartes actuelles, ne les estimez vous pas trop vagues justement ? »

 

Stephen COVEY : « Je pense que nos cartes reposent essentiellement encore sur l’idée de pouvoir et de contrôle et cela a créé une force de travail qui est désemparée aujourd’hui. Les individus ont ainsi perdu leur énergie créatrice à défaut d’avoir été utilisée. Plus les individus au sommet de la hiérarchie ont recours au contrôle, plus les subordonnés restent dans une position passive. Nous assistons alors à une attitude qui consiste à justifier ses actions uniquement selon l’attente des responsables ce qui entraîne encore plus de contrôle de la part de ces derniers. Cela donne un cercle vicieux qui conduit à encore plus de passivité ! Je consacre toute mon énergie à enseigner une nouvelle carte. Le problème vient du fait que la plupart des gens n’interrogent pas leur propre paysage afin de réfléchir à leurs cartes. Ils prennent simplement la vie telle qu’elle s’impose à eux. Plus on s’applique à exercer cette vigilance sur soi, plus on parvient à corriger ses cartes. »

LEXNEWS : « La démonstration que vous faites de la proactivité ainsi que l’attitude gagnant/gagnant sont particulièrement séduisantes. Mais ces démarches dynamiques peuvent-elles encore jouer pleinement dans un univers où la réactivité est de plus en plus la norme ? Ne pensez vous pas qu’une action collective serait souhaitable pour y remédier face à l’impuissance de l’individu ?»
 

Stephen COVEY : « Je crois que tous ceux qui ont encore leur carte de l’ère industrielle répondraient oui à votre question parce qu’ils agissent toujours ainsi. Mais dans la nouvelle économie de la connaissance je répondrais non à cette question. Il est bien meilleur pour tous d’être proactif. Cela ne signifie surtout pas que chacun va en faire à sa tête et décider seul de tout car, si chaque individu est impliqué dans l’élaboration de la mission, des valeurs et des objectifs à rechercher, alors tout le monde se trouve sur la même longueur d’onde pour déterminer ce qui est vraiment important. Il ne s’agit pas alors de favoriser une proactivité sauvage mais bien au contraire d’encourager une action concertée liée par une vision et des valeurs communes. C’est pourquoi les personnes qui ont à traiter des demandes des consommateurs par exemple doivent avoir la possibilité d’un très large éventail de réponses créatrices, ce qui exige un très haut niveau de proactivité. Chacun dans son cercle d’influence a réellement besoin d’être proactif afin de pouvoir être compétitif au plus haut niveau de la compétition mondiale. »

LEXNEWS : « la synergie ne peut naître que de l’acceptation des perceptions personnelles du monde de chacun. Quelles sont les limites entre accepter ce qui peut être riche parce que différent, et rejeter ce qui est nuisible car représentant une menace réelle pour soi ? »

Stephen COVEY : « Je crois que cela exige beaucoup d’humilité et de courage ! L’humilité est essentielle car vous savez que les principes gouvernent les conséquences du comportement et non les valeurs. Il faut bien prendre conscience que seuls les principes gouvernent notre vie et cela exige en effet beaucoup d’humilité d’accepter une carte correcte et d’agir selon ses principes. Cela implique également du courage car si vous n’avez pas une force intérieure suffisante vous aurez du mal à nager contre les courants contraires qui s’opposeront à votre démarche. Je crois que le fruit de l’humilité et du courage est l’intégrité. Vous agissez ainsi avec intégrité dans le cadre de ces principes. Et lorsque les gens autour de vous savent qui vous êtes, ils croient en vous. Cette confiance s’étend alors à tous les autres aspects de la vie. »

 

LEXNEWS : « Cela implique un travail quotidien afin de prendre conscience de nos représentations et d’y apporter les modifications nécessaires.»

 

Stephen COVEY : « Vous avez parfaitement raison, c’est un travail quotidien de réflexion sur ses cartes et cela impose également d’être très ouvert sur les personnes qui voient les choses différemment. Dans cette dernière optique, vous devez ainsi réfléchir également à partir des normes de références des autres personnes et non pas seulement selon les vôtres. Vous savez, je suis entrain de travailler en ce moment sur la façon de construire de meilleures relations entre notre pays et les pays de l’économie mondiale. Lorsque les Juifs, les Arabes, les Chrétiens ainsi que les personnes athées réfléchissent à une telle problématique, la plupart du temps chacun va regarder le reste du monde à travers sa propre lunette. Ils ne créent pas une vision du monde. Ainsi, la Communauté européenne voit les Etats-Unis comme un pays égoïste, violent, capable de trahisons,… Mais les Américains vont également avancer les mêmes arguments pour le monde arabe ! Vous n’avez pas ainsi l’humilité nécessaire pour que toutes les parties puissent engager une écoute faite de respect pour l’autre. Vous imaginez alors les solutions qui sortent de ce genre de comportement : c’est ce que j’appelle des solutions alternatives de troisième ordre qui ne tiennent compte d’aucun point de vue. »

LEXNEWS : « Toutes ces questions ne peuvent trouver réponse que dans un processus incontournable : ce que vous nommez les victoires intérieures, or, très souvent, c’est à l’extérieur que nous recherchons la réponse à nos problèmes. »
 

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Stephen COVEY : « Oui c’est en effet un point très important. Si vous n’avez pas à l’intérieur de vous une force de caractère suffisante, vous ne pouvez pas avoir suffisamment de confiance pour regarder à l’extérieur, dans l’optique de gagner le respect des autres ainsi que la compréhension des autres et de leurs propres perceptions.

C’est pourquoi les fondations du caractère constituent la base de toute compétence de communication. Si vous ne les avez pas, il y a trop d’aléas : vous n’allez pas prendre de risques et vous allez vous reposer sur des stéréotypes. Il n’y aura plus de communication possible car personne n’écoute plus l’autre. »

 

LEXNEWS : « C’est pour cela que vous insistez tant sur la troisième hypothèse de la 1ère Habitude : de l’intérieur vers l’extérieur. »

 

Stephen COVEY : « C’est exactement cela ! J’ai trouvé que les personnes ayant rencontrées le succès dans mon pays se sont toujours écartés de l’éthique de la personnalité pour l’éthique du caractère, des compétences,… Les efforts fournis avec les 7 Habitudes consistent en effet à restaurer l’éthique du caractère. »

 

LEXNEWS : « Vous avez souligné l’importance du témoignage laissé par Viktor Frankl sur son expérience des camps de concentration avec une leçon de vie qu’il faut sans cesse rappeler ».

 

Stephen COVEY : « Oui c’est un livre essentiel. Vous savez j’ai eu le privilège de pouvoir parler avec lui au  téléphone alors qu’il était hospitalisé aux urgences en Autriche. Je l’avais justement appelé pour cette extraordinaire contribution et il m’a dit : « Stephen vous me parlez comme si c’était la fin mais vous savez j’ai deux projets très importants à  terminer. » Il était aveugle à l’époque, et sa femme lui faisait la lecture 5 heures par jour ! L’un de ses projets s’appelait “when life calls out to us” ce qui représentait le thème essentiel de ses réflexions et ce qui est devenu depuis son livre autobiographique. A l’origine de cette interrogation se trouvait la question première qu’il s’était posé dans les camps de concentration : Pourquoi ai-je à souffrir des mains des nazis. En fait, il a par la suite changé cette question en une plus générale : Quand la vie nous appelle. Il a ainsi écouté sa conscience et s’est interrogé : qu’est ce que la vie est en train de me demander maintenant. Alors qu’il avait aperçu un homme entrain de mourir de faim dans le camp, il lui avait donné la moitié de sa maigre ration. Il a alors pris conscience que non seulement il avait sauvé cet homme mais qu’il s’était également sauvé parce qu’il venait de découvrir que le but de la vie est le sens. Si une personne peut comprendre le pourquoi, il peut supporter n’importe quoi. Pour revenir à votre question, lorsque j’étais à Hawaï durant mon congé sabbatique, j’ai lu ces phrases essentielles du livre de Frankl selon lesquelles entre le stimulus et la réponse il y a un espace et  dans cet espace repose votre liberté et la puissance de vos réponses possibles. Et de ces réponses peuvent dépendre votre joie. Cela a eu un énorme impact sur moi et, dans une certaine mesure, similaire à ce que cela avait été pour Viktor Frankl dans les camps de la mort. J’ai commencé à réaliser que vous n’êtes pas le produit de votre histoire ni des autres personnes et de la manière dont ils vous traitent, nous ne sommes pas non plus le résultat de notre culture. Nous sommes le résultat de nos réponses à ces éléments et il faut bien comprendre que l’on ne peut jamais vous enlever cela, Viktor Frankl l’a bien compris dans l’horreur absolu des camps nazis. Aucun garde n’a pu lui enlever cette liberté de réaction et de réponse aux actes commis. Les animaux ne peuvent pas faire cela. C’est le fondement de la 1ère  Habitude que j’ai systématisée dans mon premier livre. »

 

LEXNEWS : “Pouvez vous nous parler du dernier état de vos recherches concernant la 8ième habitude ?”

 

Stephen COVEY : « Les études les plus récentes démontrent que seule la moitié des cadres dans des postes clés des entreprises était satisfaite du travail accompli à la fin de leur semaine. En dépit des progrès des technologies, de la communication, la plupart des individus ne se réalisent pas dans leur organisation. Ils n’ont pas un sentiment de réalisation et d’accomplissement. Ils ne discernent pas clairement quelles sont les priorités, manquent de passion, se sentent souvent inutiles et distraits. Il y a ainsi un véritable besoin de réalisation et ce besoin exige de trouver sa propre voie et d’aider les autres à trouver la leur. Si la 7ième Habitude traite des interactions entre la dimension personnelle et interpersonnelle, la 8ième Habitude s’attache aux questions organisationnelles et du leadership. Si vous ne tenez pas compte de cette dimension vous ne pouvez pas pleinement profiter du système qui donne corps aux principes de la 7ième Habitude. Vous devez avoir cette dimension à l’esprit afin d’institutionnaliser ces principes. Si vous prenez par exemple le cas de mon pays : la Constitution institutionnalise les principes de la Déclaration d’Indépendance. Cela touche le leadership parce que vous avez à traiter toutes les questions qui en découlent dans le processus de nos organisations. Cela exige une autorité morale, et cette autorité provient des 7 premières habitudes. Les personnes qui vivent selon ces principes acquièrent ainsi suffisamment d’autorité morale pour diriger les organisations et agir sur les structures du système en question. Ainsi, dans un certain sens, élaborer cette 8ième Habitude était une étape nécessaire parce que nous sommes confrontés aujourd’hui plus que jamais aux organisations, aux structures et pas seulement aux dimensions personnelles et interpersonnelles. Cette dimension est d’autant plus importante que nous sommes passés à l’ère du travail fondé sur la connaissance. L’économie globale connaît en effet un changement radical dont la plupart des organisations ne sont pas encore conscientes. Il y a encore 20 ans, le travail manuel représentait 70 à 80 % à la valeur ajoutée aux biens et services. Aujourd’hui, c’est la connaissance qui représente ce pourcentage alors que le travail manuel occupe le restant. Cela s’est fait tellement rapidement que cela imposait une réflexion apportée par ce dernier livre. »

 

LEXNEWS : « Merci Stephen Covey pour ces lignes inspirantes qui donneront à n'en pas douter l'envie à tout nos lecteurs de découvrir votre pensée !"

 

LES NOTIONS CLES :

 

Distinguer principe et valeur : les principes sont des lois naturelles qui nous sont externes et contrôlent les conséquences de nos actes. Ces principes sont universels et se retrouvent dans toutes les grandes religions. Les valeurs sont internes et subjectives et représentent nos convictions les plus profondes, celles qui guident notre comportement. Chacun de nous a des valeurs, même les gangs armés. Les valeurs gouvernent notre comportement mais les principes gouvernent les conséquences de ces comportements.

Les 7 principes peuvent se résumer ainsi : Promettre et tenir ses promesses. Puis intéresser les autres au problème et chercher à le résoudre ensemble.

 

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LEXNEWS tient à remercier Grégory Lavallé

pour son aide précieuse dans la traduction de l'interview.

(gregory.lavalle@hotmail.fr)

Un message tout spécialement rédigé pour les lecteurs de Lexnews par Stephen R. Covey !

 

Interview Peter Siegel

 

 

« Building Super Confidence: Cultivating Incredible Self Believe and Inner Power, So you start boldly engaging your Life ! Peter SIEGEL, R.H. 2005. (en anglais)

 

 

 

 

A toutes celles et ceux qui croiraient encore que l’hypnose relève de la magie et autres artifices plus démonstratifs qu’efficaces, ce programme best-seller de Peter Siegel apportera une réponse lumineuse. Il est, en effet, possible de revenir en arrière sur les acquis de la plus petite enfance pour retrouver une confiance en soi ignorée depuis le début ou effritée au fil des épreuves des années. Il s’agit d’une démarche très pragmatique et concrète qui repose sur différentes étapes parfaitement détaillée dans ce programme phare du grand coach de Californie et hypnothérapeute de réputation mondiale. Il suffit, avant même de se plonger dans l’ouvrage, de lire les témoignages des plus grands sportifs pour réaliser que Pete Siegel obtient des résultats conformes à la devise de son site web.

Après une introduction expliquant ce que l’on entend couramment par confiance en soi et comment cela se traduit dans la vie de tous les jours, l’auteur nous montre comment cette confiance existe en notre fort intérieur et pour quelles raisons elle est souvent masquée, paralysée par toute une série d’autolimitations. La progression du système développé par Pete Siegel est très rigoureuse : le lecteur est invité à lire chaque chapitre et à le vivre pleinement avant de passer aux suivants. Il s’agit de s’imprégner de ce qui va constituer une autosuggestion indispensable pour arriver progressivement aux marches de son inconscient. C’est donc à une participation active du lecteur qu’invite l’auteur avec l’aide d’exercices pratiques renforcés par le CD audio qui accompagne le programme. L’objectif est en effet de parvenir à se connecter avec cette puissance que nous possédons tous et trop souvent bridée par nos chaînes émotionnelles intérieures. Ce qu’il y a de captivant dans la démarche de l’auteur, c’est cette propension à inviter le lecteur à toujours aller plus loin dans cette recherche d’une meilleure adéquation entre son désir d’une meilleure confiance en soi et les réflexes inconscients inscrits dans notre cerveau. Cela se fait par des phrases très simples, des visualisations répétées, et le travail assidu des 7 facteurs que Peter Siegel développe dans son livre afin d’aider le lecteur à se créer de nouvelles structures de pensée.

Peter Siegel ne sous-estime pas la force de l’inconscient et la possibilité de résistances à tout changement, c’est pour cela que son Chapitre 9 fournit des conseils permettant d’aller plus loin dans le renforcement de la transformation positive. Une multitude de phrases et d’attitudes permettant une plus grande confiance en soi est proposée dans ce chapitre important qui démontre une fois de plus que le changement est possible avec une démarche rigoureuse qui ne laisse aucune place au hasard ou stipulations hypothétiques.

 

Le programme « Building Super Confidence » mériterait une traduction française tant son contenu que sa forme constituent une source d’inspiration immédiate, avant même de plonger dans cet univers passionnant !

 

 

Retrouvez ce programme sur le site de l'auteur :

www.incrediblechange.com

 

 

 

« Living Invicibly Positive ! In your Thoughts, Feelings, And Actions, Strategies to reap The Incredible Prosperity and Personal Success awaiting you through Total Optimism ! » Peter SIEGEL, R.H., 2001.(en anglais)

 

 

 

 

Combien de fois ne se dit-on pas : pourquoi je pense de cette manière ? Pour quelles raisons j’introduis des négations et autres images négatives dans mon discours ? Certaines journées (pour certains, le lundi par exemple…) semblent marquées du sceau de la fatalité négative. Existe-t-il un remède à cela ou bien devons nous l’accepter comme une donnée incontournable de notre quotidien ? Il semble évident que Peter Siegel a décidé depuis longtemps de répondre par l’affirmative à la première question, ce dernier programme étant la synthèse de cette réponse. Pour l’auteur, nos pensées forment l’essence même de notre puissance et de notre vie, on imagine alors aisément ce que ces pensées peuvent construire ou au contraire détruire selon les cas.

Ce programme part du constat suivant : De quel côté vous situez vous de la barrière et placez vous votre vie ? Cette première interrogation est désopilante mais vaut le détour ! Etes vous souvent adepte du verre à moitié vide dans vos jugements ou, de manière plus profonde, avez-vous souvent l’impression que la vie est contre vous ? Connaissez vous ces phrases : « Rien ne marche pour moi », «  A quoi bon, cela sera toujours la même chose ! » etc… Si ces phrases résonnent dans votre cerveau, il est grand temps d’entreprendre un travail sur soi à l’aide de ce programme spécialement conçu pour cela.

L’auteur défend ardemment l’idée selon laquelle la vie relève de vos choix, une attitude d’esprit que l’on peut constater d’ailleurs chez tous les gagnants quelque soit le domaine considéré : sport, media, arts, politique,…

Comment faire ? Peter Siegel offre aux lecteurs de son Programme « Living Invicibly Positive » une démarche très concrète pour aborder une nouvelle façon de penser en termes positifs. Il décrit par étapes l’essence même de l’optimisme, comment élaborer des prophéties sur ses propres actions futures. La section 8 développe une véritable stratégie afin de construire et d’alimenter un optimisme indestructible. Que faire lorsque vous pensez que vous ne pouvez pas accomplir quelque chose ? L’opposition entre « je souhaite » et « je veux » reflète l’état d’esprit et donc les actions futures de ceux qui pensent ainsi. Il est possible d’opérer des changements flagrants, immédiatement opérationnels en suivant les conseils donnés par l’auteur.

La lecture de ce programme démontre que l’optimisme et la pensée positive n’est pas un don de la nature, dont certains hériteraient et d’autres non, les évènements de notre vie, les expériences vécues peuvent plus facilement faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre de la barrière. Si, au détour d’un chemin, nous nous rendons compte que nous sommes du mauvais côté : pas d’hésitation, avec ce programme, prenons notre élan et franchissons là allégrement !

 

 

Retrouvez ce programme sur le site de l'auteur :

www.incrediblechange.com

 

Peter Siegel est l’un des hypnothérapeutes les plus connus outre-atlantique. Particulièrement apprécié du monde sportif dont il est issu, il a gagné une notoriété indiscutée depuis 27 ans parmi les athlètes de haut niveau qu’il a encadrés et dont il a contribué à régler les problèmes souvent importants qui freinaient leur progression vers le succès. Simple, pragmatique, accessible, son approche n’a rien de mystique ou de magique, Peter Siegel nous invite à regarder ce qui se passe en notre fort intérieur afin de mieux comprendre nos réactions, nos limites, nos angoisses et y apporter une réponse efficace et définitive. Peter Siegel a eu la gentillesse d’accorder cette interview exclusive pour les lecteurs de LEXNEWS, un voyage passionnant dans les méandres de notre inconscient !

 

 

LEXNEWS « Comment êtes-vous arrivé à l’hypnose et qu’est ce qui vous a décidé à en faire votre vie ? »

 

Pete Siegel: « J’ai commencé à étudier l’hypnose parce qu’étant athlète, j’étais un très bon joueur de football pendant mes études secondaires et supérieures, mais j’étais toujours très nerveux avant les parties sans jamais parvenir à comprendre pourquoi. Vous savez j’étais vraiment nerveux, avec ce sentiment d’anxiété marqué. Mais, dés que j’avais marqué un but, ou avait fait une bonne action, ma personnalité toute entière changeait alors. Je devenais dés lors de manière étonnante un joueur à la fois tout puissant, confiant en soi et plein d’énergie ! Je ne parvenais pas à comprendre pourquoi je pouvais devenir si nerveux systématiquement avant chaque partie. Je savais qu’il y avait quelque chose qui se passait en mon fort intérieur, dans ma façon de penser et de ressentir les choses, et je me doutais bien être la cause de cet état de nervosité. J’ai ainsi commencé à étudier ce qui avait trait à l’esprit, espérant, par là même, me relaxer et me sentir confiant avant les parties. Vous savez, je pense que j’étais confronté à ce que de très nombreux joueurs sont également confrontés dans de nombreux autres sports.
J’ai ainsi commencé, à l’âge de 16 ans, à lire des ouvrages sur l’autohypnose parce que la psychologie sportive n’était pas du tout développée à cette époque, il n’y avait réellement pas d’information sur ce sujet. L’équipe de mon école était classée sur le plan national, et j’ai également joué dans l’équipe de mon college au Brockport State, puis dans l’équipe de championnat de division 3 de la NCAA, et c’est à ce moment que j’ai su que quelque chose était entrain de se passer. Je voulais alors développer en moi plus de force et une plus grande efficacité. C’était ainsi un moyen de m’aider à devenir plus concentré et confiant dans des situations de tension. Alors que j’étudiais ce qui existait alors, j’ai remarqué que l’hypnose m’offrait un moyen d’atteindre mon subconscient, c'est-à-dire le niveau de mon esprit où les informations responsables de ma nervosité étaient inscrites. J’étais dès lors capable, d’une manière très rudimentaire si je me reporte à cette époque, de me donner des autosuggestions en termes de succès, ces dernières étant de nouvelles idées que votre esprit intègre. Votre subconscient possède alors une nouvelle façon de voir et de penser les évènements. C’est alors que j’ai commencé à étudier sérieusement l’hypnose. »

 

LEXNEWS : « Et vous avez fait cela tout seul ? »

 

Pete Siegel : « Oui, j’ai lu plusieurs livres sur le sujet, et à cette époque je faisais également de la méditation transcendantale, de la méditation mantra. C’était lorsque je faisais mes études, mon père la pratiquait également afin de trouver le calme après le stress qu’il éprouvait au travail. Quel changement de pouvoir me relaxer et de me calmer ainsi ! Si j’avais su ce que je connais maintenant, j’aurais pu utiliser cet état d’esprit pour réaliser encore de plus grands changements positifs. Mais la possibilité de me relaxer profondément était déjà quelque chose de très important à l’époque. Je n’avais pas encore le souhait de devenir un hypnothérapeute, je ne savais même pas que cela pouvait être un métier ! Puis, j’ai déménagé de New York vers la Californie, parce que j’étais devenu un bodybuilder faisant des compétitions. Je me suis rendu à Los Angeles afin de m’entraîner au Gold’s Gym, et j’ai vu tous ces palmiers, ces filles en bikini en plein mois de janvier et ce soleil au dessus de l’océan !

Mon premier travail à Los Angeles fut au Gymnase Nautilus. J’avais alors 24 ans, et en haut de la rue où je travaillais, ce trouvait l’Hypnotism Training Institute. Je m’y suis rendu car je sentais que quelque chose en moi m’y poussait ! Et j’ai alors fait la connaissance du formateur, qui à cette époque, était le meilleur hypnothérapeute au monde. Je ne sais pas si vous avez déjà eu cette expérience au cours de laquelle vous rencontrez quelqu’un que vous ne connaissiez pas jusqu’alors et que vous pensez pourtant avoir toujours connu ! J’ai eu alors le sentiment très profond que c’était ce que je devais faire. J’ai commencé à étudier alors l’hypnothérapie dans cet institut tout en sachant que je souhaitais travailler avec des athlètes, en premier des bodybuilders, afin de pouvoir appliquer ce que j’apprenais à cet environnement sportif. Après le premier jour de formation, je savais que c’était ce que je devais faire. C’était une conviction incroyable et très puissante.

Vous savez, cela prend des années et des années pour devenir un bon thérapeute, et cela prend encore plus d’années pour devenir un grand thérapeute, et cela prend encore plus que cela pour devenir un Pete Siegel !!!

Je me suis mis à étudier avec ardeur. Et chaque jour, après la formation, j’allais au Gold’s Gym, non pas pour m’entraîner mais pour hypnotiser des champions Mr America, Mr Universe ou Mr Olympia qui étaient mes compagnons d’entraînement. Et je faisais des applications pratiques de ce que j’avais appris avec ces champions. Comment leur donner une force émotionnelle, comment leur fournir des suggestions en termes de succès, comment renforcer leur confiance. A chaque fois que j’apprenais quelque chose de nouveau, je m’y rendais et je l’appliquais immédiatement. Et je n’étais même pas encore diplômé ! J’apprenais si vite que le responsable de la formation me prit sous son aile. J’ai pu avoir alors accès directement au plus grand hypnothérapeute du monde et il m’a formé individuellement ! J’ai aussi commencé à écrire des articles pour les magazines de Joe Weider et il devint un ami très proche. J’étais très excité à l’idée de pouvoir faire partager mes idées dans le monde entier par ces articles. J’obtenais des résultats, je produisais des effets tangibles, je parvenais à établir des sentiments de force et de confiance en soi qui permettaient à chacun d’aller toujours plus loin, et d’aller bien au-delà de l’ordinaire… Les champions que j’aidais gagnaient des compétitions majeures, et ainsi les personnes se disaient : il faut que je suive le training mental de Pete Siegel.

Tout en poursuivant avec les sportifs avec lesquels je travaillais jusqu’alors, je me suis mis également à travailler avec des athlètes professionnels de diverses disciplines sportives. Des joueurs de baseball, de hockey, de football étaient très intéressés par cela.

J’ai alors également étudié la PNL (Programmation Neuro Linguistique). »

 

LEXNEWS : « En quoi consiste l’hypnose dans votre activité de tous les jours ? »

 

Pete Siegel : «  L’hypnothérapie vous permet de surmonter un problème avec lequel vous vivez depuis toujours. Un sentiment de faiblesse, une sensation de peur, l’impression d’être inutile et qui vous tient enfermé. Je ne veux pas dire par là que vous êtes né avec cela. Ces tendances se développent toutes et s’acquièrent selon la façon dont vous avez été considéré par vos parents et les situations ou idées auxquelles vous avez été exposé alors que vous étiez enfant. Imaginez par exemple comment un enfant qui a reçu de l’amour et de la tendresse peut se développer en comparaison avec un enfant qui a été constamment rabroué et violenté. Vous devez bien comprendre que vos parents sont vos premiers professeurs, ils produisent la première impression dans votre subconscient. Et dans la plupart des cas, c’est à l’âge de 11 ans que votre caractère adulte est formé, et à partir de là, vous vivez essentiellement le reste de votre vie sur cette base que vos parents, grands parents, et premiers enseignants vous ont inculquée. Tout ce qu’ils vous ont dit sur ce que vous étiez, qui vous êtes, ce que vous pouvez faire ou ne pas faire… et la façon dont vous avez été jugé ou critiqué, et les idées auxquelles vous avez été confronté.

Et très souvent, on ne pense pas à s’interroger par la suite sur sa propre façon de penser et on se persuade alors que l’on est incapable de faire des choses que l’on pourrait pourtant faire ! Ces personnes pensent qu’elles ne sont pas assez douées pour réussir, alors qu’en fait, en vérité elles le sont ! On pense très souvent que l’on n’est pas assez compétitif alors même que nous ne savons pas activer les ressources que nous avons à l’intérieur de nous-mêmes et qui nous permettraient d’être plus efficace. Ces personnes ont l’illusion de ne pas être assez à la hauteur, de ne pas être aussi bon que son collègue et qu’il leur est possible d’atteindre un certain niveau sans pouvoir aller au-delà. Tout cela n’a pas de sens ! Si vous ne commencez pas par vous dire à vous-même : « Je peux faire de telles choses » ou « Je suis capable de cela », alors vous réagissez essentiellement à des idées et des suggestions qui ont été projetées sur vous lorsque vous étiez un petit enfant et que vous ne connaissiez pas autre chose de mieux.

Un petit enfant, par exemple, croit au Père Noël et à la petite souris parce qu’il n’a pas d’autre référence. Avec l’âge adulte, vous ne croyez plus à ces choses parce que votre esprit est plus attentif et que vous savez que cela n’existe pas. Ainsi, la démarche à entreprendre pour toute personne est de commencer à analyser sa manière de penser, et les idées et croyances considérées comme acquises. Pourquoi ? Parce que si vous rencontrez un problème dans votre vie, si vous ressentez des blocages, si vous ne gagnez pas l’argent que vous espérez, si vous n’avez pas le corps dont vous rêvez, si vous n’avez pas le travail que vous souhaitez, si vous n’êtes pas satisfait par la vie que vous menez, ce n’est pas que cette vie est contre vous. Non ! C’est parce que, inconsciemment, la nature des informations de votre subconscient crée cette situation d’une vie dont vous ne voulez pas ! Ainsi, vous devez allez à l’intérieur de vous-même et faire les changements nécessaires afin de se détacher des idées négatives que l’on a intégrées dans son enfance. Vous devez créer de nouvelles décisions et provoquer des idées et impressions nouvelles dans votre subconscient, des idées qui vous appartiennent et qui  vont dans la direction que vous souhaitez. Et à partir de là vous pouvez commencer à croire à ces choses ! »

 

LEXNEWS : « Quelle est la différence entre l’hypnose et l’autosuggestion ? »

 

Pete Siegel : « C’est la même chose ! Je vais vous expliquer quelque chose. L’hypnose et l’hypnothérapie vous aident à surmonter une difficulté que vous avez rencontrée. Prenons un exemple : l’équipe nationale française de football est plutôt toujours bonne. Vos joueurs ont gagné la coupe du monde il y a quelques années. Parfois, un gardien de but va se mettre à penser à la renommée de celui qui arrive en face de lui, au lieu de penser : « Peu importe, j’arrête ce tir ! ». Imaginez que Ronaldo arrive en face de vous. Si le gardien de but pense à la réputation de ce joueur, il laissera passer le tir. Ce gardien de but doit tout d’abord se visualiser d’une certaine manière et décider pleinement : « Rien ne parviendra à passer à travers moi – Je suis affûté, je suis rapide, quoiqu’ils fassent et quelque soit l’endroit où ils envoient leur tir, je vais dans cette direction et j’attrape cette balle. » C’est ainsi que le gardien de but doit se voir. Il doit se définir lui-même. Si cela pose problème, alors l’hypnose peut l’aider à surmonter les raisons pour lesquelles il pense d’une façon qui le fait plus échouer que réussir.

L’autosuggestion est principalement le fait de communiquer de nouvelles idées en soi qui sont en accord avec ce que vous voulez réaliser. Si, par exemple, une personne est timide et mal à l’aise avec les femmes, l’autosuggestion pourra être utilisée pour intégrer de nouvelles idées telles que : « je suis détendu, relaxé et à l’aise quand je parle à des femmes -  Je crois en moi, je suis intéressant et je sais bien communiquer de manière efficace -  Je commence et soutiens des conversations facilement et en douceur. Je m’exprime avec fierté et ardeur qui pousse la personne avec laquelle je parle à poursuivre cette conversation avec moi. Puis, nous allons naturellement aborder un dialogue plus captivant parce que mon style de conversation est intéressant et attire l’attention. » Vous voyez, c’est cela l’autosuggestion : projeter de nouvelles idées qui sont positives et bien plus différentes que : « Je ne veux pas avoir peur quand je parle aux femmes » ou « Je ne veux pas être un perdant ». L’autosuggestion intègre et renforce de nouvelles structures d’idées désirées. Vous voyez, vous réagissez la plupart du temps de manière inconsciente, sans même y penser, en se comportant selon un schéma de programmation mental qui très souvent peut vous poussez à l’échec ou vous empêchez d’avancer. Cette programmation mentale négative est ce qui pousse à l’échec notre gardien de but de tout à l’heure ou notre homme qui a peur de converser avec des femmes. Ce sont ces idées inconscientes qui ont forgé ce type de réponses émotionnelles et comportementales dans certaines situations. L’hypnose vous permet d’atteindre votre subconscient et de modifier les croyances, les présomptions et suppositions qui sont là et qui dirigent la façon dont vous pensez, ce que vous ressentez et ce que vous faites.

 

 

 

 

L’autosuggestion est le fait de communiquer de nouvelles idées afin de les intégrer dans votre subconscient. Mais si vous n’y croyez pas et n’agissez pas pleinement dans ce sens, il ne s’agit alors que d’une compréhension et non d’une intégration dans l’inconscient. Par exemple : combien de fumeurs comprennent selon vous que le fait de fumer est mauvais ? »

 

LEXNEWS : « La plupart d’entre eux !»

 

Pete SIEGEL : « Bien ! Mais alors pourquoi continuent-ils alors à fumer ? »

 

LEXNEWS : « Ils disent souvent : je ne peux pas m’arrêter parce que c’est trop difficile !»

 

Pete SIEGEL : « Exactement ! Vous voyez, l’autosuggestion, c’est exactement cela ! Vous renforcez des idées qui vont influencer la façon dont vous pensez, ressentez et agissez. Mais le fait est que des millions de personnes ont arrêté de fumer grâce à l’hypnose ! Ce n’est pas impossible, difficile ou « si dur » ! »

 

LEXNEWS : « Donc avec l’autosuggestion, vous avez recours à de nouveaux mots et idées afin de vous dire “Je suis cela” ou “Je ne suis plus comme je l’étais auparavant” ?

 

Pete SIEGEL : « Non, non ! Vous ne devez pas dire ce que vous ne voulez plus être, vous communiquez à vous-même strictement en termes de ce que vous voulez être. L’autosuggestion est utilisée afin de structurer de nouvelles idées et possibilités à l’intérieur de votre processus de pensée. Vous ne devez pas dire ce que vous ne voulez pas, vous dites ce que vous voulez ! Si vous envisagez ce que idéalement vous pourriez être, comment cela serait ; Que ressentiriez vous ? Que feriez vous ?

En fait vous décidez de nouvelles actions positives et pleines de promesses grâce à de nouvelles idées, de nouveaux mots et de nouvelles suggestions que dans un autre contexte vous ne parviendrez pas à entreprendre. Avec l’autosuggestion, ces idées vont atteindre votre subconscient afin qu’une transformation positive puisse intervenir. Ainsi, lors d’une séance d’autohypnose, vous écrivez tout d’abord une charte personnelle en termes de réussite, vous couchez pas écrit les nouvelles idées que vous voulez intégrer. Puis, vous établissez un profond état de transe interne. Cela vous permet d’atteindre votre subconscient où vous pourrez ensuite introduire et renforcer vos nouvelles images de succès. Comme par exemple : « J’ai la possibilité de gagner un million de dollars, je suis brillant, je suis créatif, j’ai de la discipline, j’ai de nouvelles idées merveilleuses, je peux et je veux développer un produit ou un service qu’un grand nombre de personnes souhaite…et achète ! »… Cela doit atteindre le niveau subconscient de votre cerveau où cela prend vie et commence à se traduire en faits. Cela devient une croyance qui dirige alors les actions physiques en parfait accord avec ces nouvelles idées programmées par soi. Si, inconsciemment, vous avez le sentiment de n’être pas bon ou pas assez important, impression fondée par ce que vos parents ont pu vous suggérer auparavant, vous réaliserez que votre vie entière reflète ces idées ! Et c’est bien en cela que l’hypnothérapie est si puissante ; Cela vous aide à changer ces idées, et vous permet de vous connecter avec des capacités, des possibilités, des aptitudes de réussite que vous possédez réellement, dés maintenant !

Si nous revenons à la distinction entre l’autosuggestion et l’autohypnose, l’autosuggestion, ou autoprogrammation, doit atteindre votre subconscient ou sinon ce ne sera qu’une « compréhension » et non un changement profond. Il n’y aura pas alors de transformation appréciable tant que ces idées ne sont pas logées profondément dans votre subconscient !

 

LEXNEWS : « Pete, vous avez utilisé un mot qui est important : « transe », pouvez vous nous l’expliquer ? »

 

Pete SIEGEL : « La transe est l’état d’être profondément et totalement concentré sur ses pensées et ses sensations. Vos yeux sont fermés, cela ressemble à un état de sommeil, mais vous n’êtes pas endormi, vous êtes profondément et entièrement focalisé à l’intérieur de vous-même. »

 

LEXNEWS : « Comme dans une méditation ? »

 

Pete SIEGEL : « Oui, tout à fait. Dans la méditation transcendantale ou la méditation mantra, vous répétez un mantra, c'est-à-dire un mot clé, qui vous amène dans un état de transe qui vous permet d’atteindre votre subconscient. La transe est un état de l’esprit auquel vous accédez et dans lequel vous allez pouvoir avoir accès à l’inconscient.

Les hypnothérapeutes travaillent sur le plan de l’inconscient (contrairement aux psychologues qui sont des thérapeutes de la “parole”, c’est à dire qui travaillent sur le niveau de la conscience). Nous vous donnons des techniques et des stratégies qui vous permettent de changer positivement vos pensées et vos croyances… Ainsi vous vous tournez alors vous-même vers une action de réussite. Il n’est plus question d’essayer de ne « pas » fumer, vous êtes un « non fumeur » dés maintenant ! Il ne s’agit plus de ne « pas » s’inquiéter, vous avez confiance en vous maintenant ! Il ne s’agit plus de ne « pas » être un perdant dans la vie, vous êtes fort, confiant en vous-même, une personne capable et motivée ! Il est très important de comprendre combien est puissante l’hypnose pour vous aider à prendre de nouvelles idées et désirs, positifs et profondément ancrés, et faire d’eux des réalisations de votre vie ! »

 

LEXNEWS : « Devez-vous connaître profondément la personnalité de la personne avec laquelle vous travaillez ? »

 

Pete Siegel : « Absolument, je dois savoir exactement ce sur quoi je dois travailler avec vous. En d’autres mots, j’établis un questionnaire très détaillé et ainsi j’obtiens les informations dont j’ai besoin. Je demande à mes clients (habituellement des sportifs professionnels, des hommes d’affaires et des personnalités du monde du spectacle) de m’adresser par e-mail ce que j’appelle une « feuille d’idées négatives ». Je peux alors voir la structure exacte, le modèle négatif qui est le leur, ce qui permet de savoir exactement ce qui les touche. A partir de là, j’élabore ma session et mon approche, comment je vais faire avec cette situation et comment je vais pouvoir les aider à passer à travers cela, à dépasser cela… pour toujours ! »

 

LEXNEWS : « Ainsi, si vous avez un personne timide, vous allez tout d’abord rechercher pour quelles raisons elle est timide et pas seulement lui faire répéter un phrase du genre : « je ne suis pas timide ! » ? »

 

Pete Siegel : « Voyons, je vais vous dire une phrase : « ne pensez pas à des éléphants roses ! ». A quoi pensez vous alors ? »

 

LEXNEWS : « Un éléphant rose ! »

 

Pete Siegel : « Vous voyez, cela renforce et dirige votre subconscient. Ne dites pas à quelqu’un ce qu’il ne veut pas. La timidité est le résultat de quelque chose, je dois trouver la cause de cela. C’est un peu comme la suralimentation, l’obésité est l’effet de quelque chose, être nerveux pour converser avec une femme est également l’effet de quelque chose. Pour les athlètes qui ont des contre-performances répétées, c’est la même chose. Je dois rechercher quel en est la cause puis nous changeons cette cause inconsciente. NE dites pas « Je ne suis pas timide » mais commencez plutôt par dire : « Je suis confiant en moi et à l’aise. »

Grâce à l’hypnothérapie, je vais trouver ce qui est responsable de ce sentiment de timidité, et alors, je pourrai aider la personne à se détacher de ce sentiment, et permettre ainsi à son caractère adulte de mener sa vie, de prendre le contrôle et d’être en charge de ce qu’il pense et ressent. La part adulte de cette personne n’est pas « timide », c’est la part de l’enfant qui est en lui qui développe cette tendance. Ainsi, même si vous avez 40 ans à l’état civil, émotionnellement vous êtes le même que celui que vous étiez lorsque vous aviez 6 ou 7 ans ! Vous n’avez pas changé cet état, et ce type de situation est ce à quoi la plupart des personnes sont confrontées.

Vous apprenez, grâce à l’hypnose, à vous transformer à un niveau beaucoup fort et fertile de capacité. Vous savez, les gens disent souvent : « je sais que je peux faire mieux », et je dis alors : « Ok, pourquoi ne le faites vous pas dés maintenant ! ». Avec le travail que je fais, j’aide les personnes à se libérer de ces chaînes émotionnelles du passé, ces connexions émotionnelles de votre passé. Et alors vous pouvez constater cette puissance, cette confiance qui se déroule et qui vous fait dire : « Maintenant, je suis prêt à entrer dans la vie avec force, je peux avancer et pleinement réussir ma vie… oui – un succès ! ». Je vois tout cela se réaliser en face de moi, chaque jour, c’est incroyablement passionnant !

Je suis persuadé que vous devez être mentalement fort pour avoir une vie pleine de réussites et l’hypnose est un instrument très puissant qui peut vous aider à devenir ce type de personne. »

 

LEXNEWS : « Pouvez-vous nous expliquer en quoi vos programmes présents sur votre site vont pouvoir aider les personnes qui rencontrent ces difficultés dont nous avons parlées ? »

 

Pete SIEGEL : « la première chose que vous devez faire, c’est d’avoir une idée claire de ce que vous souhaitez régler. La première étape est de dire par exemple : « j’ai besoin de développer une plus grande confiance en moi » ou «  je veux gagner plus d’argent » ou « je veux respecter mon régime…jusqu’à la réalisation de mon objectif ». J’ai conçu un grand nombre de programmes très puissants pour cela, des programmes d’aide qui sont présents sur mon site Web (www.incrediblechange.com). Vous savez des personnes de 50 pays différents dans le monde ont recours à mes programmes aujourd’hui, et même des pays qui ne sont pas anglophones, cela me surprend toujours ! Les personnes qui sont motivées et intéressées, a priori tous ceux qui lisent cette interview, peuvent se rendre sur mon site Web et regarder les programmes PowerMind© que j’ai développés. Ils peuvent les commander en ligne avec leur adresse complète et les informations de paiement, et nous leur envoyons très rapidement les livres et CD des programmes qu’ils ont choisis. Chaque programme est très détaillé et facile d’accès, avec des instructions qui vous expliquent exactement ce qu’il faut faire, comment et quand le faire. Vous suivez la progression du livre, chapitre après chapitre (et vous utilisez également le CD d’accompagnement pour les instructions). Cela vous permettra rapidement de développer une nouvelle relation avec vous-même et vos vraies capacités, une relation pleine de force. Cela vous permet alors de vous déconnecter totalement de vos réflexes négatifs qui vous paralysaient jusqu’à présent, et vous pouvez ainsi commencer à aller de l’avant en construisant une réussite et un développement personnel décisifs !

Puis vous programmerez vos comportements d’excellence, cela signifie que vous allez développer de nouvelles réponses aux sollicitations dans votre subconscient, si vous prenez l’exemple dont nous parlions tout à l’heure, cette personne qui était nerveux à l’idée de parler aux femmes, il développe une confiance en soi, des sentiments d’être à l’aise, des espérances positives,…

Grâce à mes programmes PowerMind©, reconnus dans le monde entier, vous créez de nouvelles tendances positives et pleines de succès dans votre subconscient qui se traduisent ensuite en changements tangibles dans votre vie. Chaque programme vous aide en fonction du problème que vous souhaitez régler. Confiance en soi, développer votre corps, avoir plus de réussite, gagner plus d’argent,… »

 

LEXNEWS : « Ainsi, les personnes peuvent travailler seules où qu’elles se trouvent sur la planète, mais qu’en est il si elles rencontrent un problème trop difficile à résoudre ? »

 

Pete Siegel : « Parfois, en fonction de la difficulté que vous rencontrez, il est préférable de consulter un professionnel qui puisse vous aider. Dans d’autres cas, vous pouvez travailler sur votre question par vous-mêmes (si vous avez de bons guides comme les miens !). Si vous ne parvenez pas à résoudre une difficulté qui renvoie elle-même à un processus négatif de longue date et ce malgré de nombreuses lectures de livres de développement personnel, alors il est grand temps de demander l’aide d’un professionnel. »

 

LEXNEWS : « Est il possible de vous contacter dans ce cas ? »

 

Pete Siegel : « J’ai des appels du monde entier, et même des personnes qui prennent l’avion pour venir à Los Angeles travailler avec moi. Vous verrez sur mon site Web un lien sur les informations quand aux sessions individuelles. Je fais en sorte d’être disponible et vous savez déjà les résultats que j’ai pu obtenir avec les sportifs de haut niveau. Je produis des résultats incroyables et qui sont attestés par les différents témoignages de sportifs. Ils sont très souvent devenus très riches grâce à des performances qui ont littéralement explosées !

Les personnes qui pensent avoir une difficulté importante peuvent m’appeler à mon bureau (le numéro est sur le site Web). 97% des personnes qui m’appellent pour une information sont devenues des clients ! Au lieu de prendre des années comme avec un psychologue, cela me prend souvent moins de 2 heures pour régler définitivement les problèmes de ceux qui ont recours à moi ! C’est ma marque de fabrique depuis 27 ans déjà. Grâce à l’aide de la PLN et de l’hypnothérapie, vous pouvez rapidement régler un problème et ce de manière complète et vous mettre en connexion avec votre mental afin d’y établir des facteurs de puissance qui vous permettront de devenir le meilleur de ce que vous savez être et devez être ! »

Je parviens toujours à régler les problèmes rencontrés par les personnes avec lesquelles je travaille, à chaque fois. Et c’est pourquoi tant de personnes viennent travailler avec moi, du fait de cette réputation d’être quelqu’un qui peut vous aider à changer, surmonter des problèmes, faire l’expérience du succès à des niveaux que vous n’auriez jamais cru possible ! »

 

LEXNEWS : « Merci Pete pour votre générosité dans cette interview ! Nul doute que vos propos susciteront un grand intérêt parmi nos lecteurs. »

 

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INTERVIEW EXCLUSIVE DE DAN MILLMAN

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Le Guerrier Pacifique" Collection Aventure Secrète, EDITIONS J'AI LU.

 

 

 

 

 

 

"Le Voyage sacré du Guerrier Pacifique" Collection Aventure Secrète, EDITIONS J'AI LU.

 

 

 

 

 

 

"Votre chemin de vie, une méthode pour en découvrir le but",  Editions du Roseau (Editions DANGLES - distribution en France).

 

 

 

 

 

"Les Lois de l'Esprit", Editions du Roseau (Editions DANGLES - distribution en France).

 

 

 

 

 

 

"Les Cartes Exercices du Guerrier Pacifique", Editions du Roseau (Editions DANGLES - distribution en France).

 

 

 

 

 

"L'athlète intérieur" Editions VIVEZ SOLEIL.

 

 

Dan Millman est un ancien champion du monde de trampoline. Ce gymnaste consacré est également un entraîneur et un professeur d'Université dont les qualités sont unanimement saluées. Dan Millman a su par le biais de ses nombreux livres et conférences transmettre un enseignement de développement personnel à la fois simple et profond, souvent teinté d'humour. Ses ouvrages sont traduits en plus de vingt langues, ses écrits, en commençant par Le Guerrier Pacifique,ont su toucher et inspirer des millions de lecteurs à travers le monde.

Dan Millman vit actuellement avec sa famille dans le nord de la Californie. Le célèbre auteur a accordé une interview exclusive pour les lecteurs de LEXNEWS : une découverte de vie !

***

LEXNEWS : « Pourquoi avoir choisi l’intitulé de Guerrier Pacifique (Peaceful Warrior) à l’interprète des idées développées dans vos livres ? »

Dan MILLMAN : «  Je suis convaincu que chacun d’entre nous doit appréhender l’apparente dualité de l’Est et de l’Ouest, de la chair et de l’esprit, du yin et du yang, l’élément masculin et féminin, de la sagesse ancienne et de la technologie moderne, de la science et du mysticisme, du courage et de l’amour,… Ainsi, il ne suffit pas d’être « pacifique » ou « guerrier », mais c’est à nous de vivre avec un cœur plein de paix, mais avec un esprit guerrier. De ce fait, l’homme que je nomme Socrates, dont la vie est décrite dans mon dernier livre (« The Journeys of Socrates »), représente cet équilibre. Il était un guerrier qui trouva la paix. Chacun de nous doit être également un guerrier – un guerrier pacifique – dans notre vie quotidienne. »

 

LEXNEWS : « D’où vous viennent ces qualités et cette envie de  pédagogie et êtes vous d’accord avec cette idée de partage de tout enseignement ? ».

 

Dan MILLMAN : « J’ai découvert l’intérêt d’enseigner en partageant ce que j’avais appris et avais vécu dans le domaine de la gymnastique. Mais, j’ai réalisé un jour que mon aptitude à faire de l’acrobatie ne m’avait pas aidé pour mon mariage, pour assurer l’éducation de mes enfants, régler des problèmes financiers ou mener à bien des challenges professionnels. J’ai ainsi cherché, au-delà des qualités et des dons  dans un sport, les qualités et une manière de vivre qui pouvaient contribuer à une meilleure approche de la vie. Dans cette optique, et en dehors de mon désir de partager ce que j’avais appris à partir de mes propres expériences et voyages autour du monde, j’ai pratiqué la puissance de l’écriture et du dialogue. »

 

LEXNEWS : « Votre enseignement surprend par son côté à la fois très pragmatique et en même temps très spirituel, vous êtes vous dans cette démarche, comme la Sage (woman sage )du livre « Les Lois de l’Esprit »,  inspiré des sagesses traditionnelles qui très souvent alternent ces deux aspects et pour quelles raisons ? »

 

Dan MILLMAN : « Chacun de mes livres est différent des autres. Je n’aime pas me répéter et chaque livre doit pouvoir se justifier en tant que tel à mes yeux et offrir de nouvelles idées et une matière nouvelle. Certains de mes livres me semblent avoir une dimension plus « spirituelle » alors que d’autres tendent plus vers un aspect pratique. Je pense qu’il est important de ne pas dissocier les idées spirituelles et pragmatiques, et ce tant  dans ma vie que dans mes écrits. Quant à mon inspiration ? Et bien, je pense qu’il suffit de regarder autour de soi, de marcher dans un jardin ou dans les bois, et même dans les villes où leurs habitants connaissent à la fois la joie et la peine, pour trouver ce qui permettra d’atténuer les douleurs, offrir des moyens pour s’élever spirituellement, pour aider à une certaine illumination, une clarification et une inspiration. » 

 

LEXNEWS : « Vos livres ont été édités dans plusieurs pays, dont notamment le Canada et la France, Quels sont les problèmes que cela peut poser ? »

 

Dan MILLMAN : « Heureusement, ou malheureusement ! Je ne suis pas capable de vérifier personnellement les traductions de mon travail. Mes ouvrages sont en effet traduits en 29 langues. Je peux seulement espérer que mes traducteurs ont suffisamment d’expérience pour faire de leur mieux pour comprendre et rendre avec la meilleure traduction les principes et dimensions  de mes écrits. En un sens, nous « traduisons » tous le monde à travers un filtre résultant de nos propres convictions, ainsi la vie est un processus de traduction. »

LEXNEWS : « On note en France un nombre incroyable de dépression, plus important qu’aux USA, avez-vous une grille d’explication à cet état de fait ? »

 

Dan MILLMAN : « Je pense que nous avons également notre propre lot de dépressions en Amérique, je ne crois pas que cela soit une caractéristique de la France. En fait, je pense que les hommes souffrent partout, même ceux qui possèdent des biens et ont de l’argent. Les personnes pauvres souffrent d’un manque de nourriture et d’abris. Gandhi disait : « pour un homme affamé, Dieu est du pain ». Ceux parmi nous qui possèdent tous ces biens de premières nécessités (abri, nourriture, vêtements,…) souffrent d’une autre manière, sur un plan émotionnel, dans leurs relations, dans leurs anxiétés et leurs désirs inassouvis. Comme il ne m’est pas possible de nourrir le monde avec du pain, je m’efforce de faire de mon mieux pour offrir une certaine nourriture spirituelle sous forme de pensées pratiques quant à la réalité de notre condition d’être humain, nos aptitudes, notre potentiel et nos promesses. Je pense que tout cela est bien exprimé dans un extrait de l’un de mes livres « Les Lois de l’esprit » quand la femme  sage fait ses adieux en ces termes : « Voici ce que je souhaite qu’il t’arrive tous les jours de ta vie : puisses-tu trouver la grâce en t’abandonnant à la vie. Puisses-tu également trouver la félicité en arrêtant de la chercher. Puisses-tu aussi en venir à faire confiance à ces lois et hériter de la sagesse de la Terre. Puisses-tu rétablir le lien avec l’essence même de la nature et bénéficier des bienfaits de l’Esprit. Les défis de la vie quotidienne persisteront et tu auras tendance à oublier ce que je t’ai enseigné. Cependant, une partie profonde de toi se souviendra, et  à ce moment-là, les problèmes ne pèseront pas plus lourd que des bulles de savon. S’ouvrira devant toi le sentier où autrefois ne poussaient que les mauvaises herbes de la confusion. Ton avenir, ainsi que celui de l’humanité entière, est un sentier qui mène vers la Lumière et qui conduit de plus en plus vers la réalisation de l’Unité avec le créateur et la création. Et ce qu’il y a au-delà ne peut se décrire. Même lorsque le ciel est noir d’encre, sache que le soleil jette à jamais ses rayons sur toi, que l’amour t’entoure et que la Lumière en toi guide tes pas pour que tu retrouves le chemin qui te ramène chez toi. Fais confiance au déroulement de ta vie et sache avec certitude que, malgré les hauts et les bas que tu connais en chemin, ton âme est toujours sous la protection de l’Esprit. »

 

LEXNEWS : « La famille donne de plus en plus lieu à un éclatement et à des recompositions fréquentes, quelle est votre position quant aux secrets de famille, doivent ils être révélés et avec quelles conséquences ? »

 

Dan MILLMAN : «Les liens entre personnes, tels ceux résultant du mariage, constituent  un apprentissage intense dans lequel nous grandissons, évoluons ou périssons. L’ego ne doit pas prendre le dessus,  hommes et femmes doivent ainsi prendre le temps de comprendre les besoins de l’autre. Même si certains conflits peuvent intervenir naturellement lorsque deux individus apprennent à vivre ensemble avec leurs différences. La meilleure relation possible sera celle où ils seront de véritables amis, s’aidant mutuellement à évoluer. A défaut, ces relations relèveront d’un ring de boxe, où chaque partenaire tirera la couverture à soi. Ainsi, les ressentiments auront tendance à se développer. Puis, les secrets de famille peuvent survenir. Il me semble évident que l’honnêteté et l’ouverture d’esprit sont à prôner, et je ne suis pas ici pour faire des jugements de moral sur l’infidélité et tout le reste. Mais je pense que si quelqu’un garde en lui un de ces secrets, dans certains cas, il sera utile de le révéler. Dans d’autres cas, à l’inverse, il sera préférable de le laisser là où il se trouve et de ne pas causer de la peine à ses proches avec une telle révélation. Il s’agira alors de se résoudre à vivre différemment. »

 

LEXNEWS : « Vous avez très certainement rencontré un grand nombre de personnes ayant expérimentées votre approche : quels sont les exemples de réussite totale qui vous viennent à l’esprit et à l’inverse les cas d’échecs insolubles ? »

 

Dan MILLMAN : «Un grand nombre de personnes m’ont écrit ou fait part de leurs témoignages sur comment leur vie avait pu changer après avoir lu le Guerrier Pacifique ou d’autres titres de mes ouvrages. Je pense que mon travail a aidé à fournir un sens plus élevé et plus profond quant aux grandes représentations de la vie et aux possibilités de tendre vers une certaine transcendance. Nous recherchons pour la plupart d’entre nous, et parfois même plus que le bonheur personnel, une certaine compréhension des choses, des objectifs de vie et des rapports entre les hommes. D’une façon ou d’une autre, mes livres peuvent aider à fournir ces éléments, parallèlement à une certaine ouverture vers de nouveaux horizons.

Je pense qu’en effet certaines personnes ne veulent pas changer leur manière de vivre ou de penser, et qu’ils ne lisent pas ce genre de livres. C’est ainsi ! J’écrits seulement sur ce qui a pu m’être d’une grande aide. Mon rôle n’est pas d’imposer ma façon de voir, mais plutôt d’expliquer et de m’exprimer clairement afin que les lecteurs puissent faire leurs propres choix. »

 

LEXNEWS : « Il y a t il des positions ou points à l’égard desquelles vous avez radicalement ou du moins fortement changé d’avis ? Comment l’avez-vous éventuellement exprimé dans vos écrits ? Et dans le même ordre d’idée, quel ordre de lecture conseillez vous aux lecteurs français abordant votre œuvre ? »

 

Dan MILLMAN : «La plupart des travaux que j’ai écrits, et même le « Guerrier Pacifique » d’il y a 25 ans, restent valides valables aujourd’hui. Mais avec le temps, je pense que mon travail, tel que cela ressort de mes derniers ouvrages: « Chaque jour L’Illumination - Accomplir sa mission et  The Journeys of Socrate », est encore plus accompli, pratique et réaliste. Les traditions religieuses et spirituelles contiennent un grand nombre de notions idéalistes et de concepts tels que « la pensée positive » ou « l’amour sans conditions ». Les idéaux sont ce vers quoi nous tendons ; la réalité est : comment agissons- nous et qui sommes- nous à l’instant présent ? Ces deux dimensions doivent être prises en compte. Quant au meilleur ordre pour lire mes ouvrages, je pense que cela n’a pas d’importance. Beaucoup commence avec le « Guerrier Pacifique ». Certains aiment les histoires, d’autres préfèrent des guides pratiques qui ne sont pas de la fiction et s’attachent à des expériences vécues. Je n’écris pas pour que l’on croie en moi, mais pour aider chacun à croire en lui-même. Un livre qui inspire une personne, peut ne pas accrocher quelqu’un d’autre. Il n’y a pas de meilleurs livres ou de meilleurs professeurs en absolu. Cela dépend de chacun à un moment donné. Je recommande de se rendre sur mon site Web où sur la page d’accueil se trouve un lien vers la traduction française. Il sera alors possible pour chacun de découvrir tous mes livres et voir ceux qui attirent le plus. Je voudrai insister sur un point : J’ai écrit le Guerrier Pacifique et le Voyage sacré du Guerrier Pacifique pour rappeler aux lecteurs les idées essentielles de la vie et inciter à un développement plus élevé. Ces livres n’ont pas été écrits pour constituer des guides de vie pratique. Dans cette dernière optique, je recommande plutôt mes ouvrages tels : Les Lois de l’Esprit,  Accomplir sa mission, Votre chemin de vie, Chaque jour l’Illumination,… Chacun de ces livres est différent des autres, et nous transmet une partie de la carte du territoire de la vie quotidienne.

LEXNEWS : « Quels sont les objets de votre recherche actuelle que vous allez aborder dans vos prochains livres ? »

 

Dan MILLMAN : «Deux petits livres chuchotent à mes oreilles en ce moment, une peu à la manière d’un enfant à naître pourrait chuchoter à ses futurs parents… Mais je pense qu’il n’est pas encore temps pour moi d’en  parler en détail aujourd’hui, je ne sais même pas encore lequel sortira en premier. L’un est un ouvrage sur ma vie et les maîtres inhabituels que j’ai rencontrés, l’autre est une histoire d’amour inspirante et une promesse…

Nous verrons biens comment tout cela va se passer ! »

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http://www.danmillman.com/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Chaque jour l'illumination", Editions du Roseau (Editions DANGLES - distribution en France).

 

 

 

 

 

 

"Le Journal de Chaque jour l'illumination", Editions du Roseau (Editions DANGLES - distribution en France).

 

 

 

 

 

 

 

"Divines Interventions", Editions du Roseau (Editions DANGLES - distribution en France).

 

 

 

 

 

 

"Accomplir sa mission", GUY TREDANIEL EDITEUR.

 

 

 

 

 

 

 

"La quête du Château de Cristal", Editions du Roseau (Editions DANGLES - distribution en France).

 

 

 

 

 

 

"Le secret du Guerrier Pacifique", Editions du Roseau (Editions DANGLES - distribution en France).

 

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