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physique et entraînement, articles, livres & interviews
Bien-être, Running & marche sportive...
Le
monde du Bodybuilding, interviews, matériels
TERRAILLON
Le partenaire de la forme
L’histoire de la marque Terraillon débute en 1908 lorsque Lucien
Terraillon et Joseph Petijean décidèrent de racheter une manufacture
d’horlogerie qui, quelques décennies plus tard, allait donner naissance
aux premières balances de cuisine, puis en 1950 au premier pèse-personne.
Depuis cette époque, la célèbre enseigne Terraillon est devenue synonyme
de marque de référence, incontournable pour les balances, en une alliance
de qualité et durabilité, de tradition et modernité. La qualité est, en
effet, au cœur même des produits élaborés par Terraillon, ayant recours
aux meilleurs matériaux et aux tests les plus approfondis.
La tradition et une expérience de plus d’un siècle dans les mécanismes de
précision ont, en effet, su imposer une rigueur et un processus de
fabrication sans concessions à chacune des étapes de production. La
modernité n’est cependant pas en reste de l’approche de la marque,
Terraillon ayant toujours su également intégrer innovations et avancées
technologiques pour offrir des produits de haute technologie associée, qui
plus est, à une esthétique faisant appel aux meilleurs designers.
Plus d’un siècle après, l’évolution incontestable des pèse-personnes donne
le vertige si l’on songe que, désormais, c’est l’électronique qui se
trouve embarquée dans ces machines de la plus haute précision. Dorénavant,
le tout dernier né des pèse-personnes Terraillon se trouve en effet
connecté au WI-FI et Master Coach offre l’exemple même de la balance
impédancemètre la plus aboutie sur le marché.
Ainsi, Master Coach analyse le poids de la personne en ajoutant l’indice
IMC et la composition corporelle permettant de distinguer la masse grasse,
musculaire, hydrique et osseuse. Une rigueur technologique plus que
nécessaire lorsqu’on sait que le poids à proprement parler n’est à lui
seul en rien significatif, une forte masse musculaire ou une importante
masse osseuse pouvant intervenir dans le poids total de l’individu de
manière significative. Aujourd’hui, grâce à cette pesée « intelligente »,
tous ces paramètres indispensables se trouvent instantanément affichés sur
la balance Master Coach et peuvent être transmis également immédiatement
sur son smartphone via l’application MyHealth téléchargeable très
facilement.
Une progression fine et fidèle de son poids de forme peut ainsi être
consultée régulièrement afin de vérifier si sa nutrition et sa gestion des
entraînements portent leurs fruits sur la masse grasse. Plusieurs
personnes peuvent être enregistrées, chacune gardant ainsi ses données
personnelles. Nul besoin de se peser avec son smartphone à ses côtés, la
balance transmet automatiquement les données qui seront consultables
ultérieurement sur son téléphone après notification. Qui plus est, un
véritable et efficace Coaching minceur est même offert pendant 3 mois avec
conseils de nutritionnistes.
Enfin, l’esthétique des plus réussies de pèse-personnes Master Coach de
couleur anthracite ajoute au plaisir de la pesée avec son affichage grand
écran offrent une maxi lisibilité. 4 capteurs de poids haute-qualité
permettent de relever le poids avec une graduation de 100 g pour une
capacité maxi de 180 kg.
Ellesse
L’étendard du style italien
Leonordo Servadio, fondateur d’ellesse dans les années 60, eut la
judicieuse idée de faire de produits techniques destinés pour le ski une
marque fashion et tendance dont l’essor allait s’étendre à toutes les
disciplines sportives, peu de temps
après…
Le style avant-gardiste mis en avant par les meilleurs stylistes de
l’époque allait se matérialiser dans de superbes lignes aux couleurs
flash, des bandes sur le côté et le fameux logo emblématique de la marque
Ellesse, une demi-balle de tennis aux couleurs acidulées reconnaissable
parmi tant d’autres. C’est en hommage à ces origines qu’ellesse vient de
sortir une toute nouvelle gamme intitulée fort à propos « Héritage »
proposant des lignes de vêtements plus fashion que jamais inspirés de ces
années insouciantes et revisités au goût de notre époque.
De beaux pantalons, vestes, crop-tops, manteaux, polaires, survêtements
ellesse font ainsi revivre avec bonheur ces codes vestimentaires
sportswear et sportifs qui n’ont pas pris une ride ! Les codes couleur
sont également des plus attractifs avec des gammes déclinées en rose
tendre, argent, turquoise mentholé, bleu-gris, un look inimitable vintage
irrésistible.
La veste Mysal Oh Bleu Marine est taillée pour affronter les éléments.
100% nylon, elle s’enfile comme un pull-over afin de ne laisser aucune
prise au vent. Sa doublure intérieure en micropolaire assure une
protection maximale contre le froid, alors qu’une large capuche resserrée
par un cordon protégera des averses les plus fortes.
L’esthétique ellesse est également au rendez-vous pour cette veste Mysal
Oh Bleu Marine avec l’imprimé de la marque réfléchissant sur la large
poche ventrale, une poche plus que pratique pour y glisser directement
accessibles tous ses effets personnels.
Des poches latérales zippées, des fermetures éclair dissimulées afin de
pouvoir enfiler la veste aisément viennent, enfin, compléter cet ensemble
soigné, pratique et au design des plus réussis.
La veste Giovanna rose fausse fourrure joue, elle aussi, la carte vintage
avec son coloris rose tendre ! Douceur et chaleur sont au cœur de ce
blouson fausse fourrure polyester 100%. Doublée en satin de polyester,
cette veste à la douceur extrême offre une tenue tendance et esthétique
pour se protéger des frimas de l’hiver.
Les finitions de cette veste Giovanna ellesse viennent souligner le design
de ce beau modèle avec le logo tissé sur la poitrine, les languettes
tissées au poignet, une généreuse capuche à cordon de serrage en ruban
plat. Le blouson resserré à la taille est également équipé de poches
latérales et de poignets élastiqués. Un vêtement doux et confortable à
l’esthétique tendance pour ces temps d’hiver.
La Tanker Mid Peak ellesse est de retour ! Fruit d’une alliance entre
tennis et ski, les deux passions du fondateur de la marque Leonordo
Servadio, la Tanker Mid Peak s’inscrit à merveille dans cette esthétique
propre aux années 80 avec sa silhouette à deux bonnets. Une chaussure à la
ligne et au design retravaillé avec lambris offrant un confort absolu et
permettant de remonter agréablement le temps, un joli clin d’œil aux
randonneurs et aux vêtements de ski.
En nylon et tissus antidéchirures destructurés, ce modèle esthétique
présente de beaux détails soignés comme ces surpiqûres et des «
semi-pallas » aux couleurs de la saison. Un modèle inimitable qui séduira
jeunes et moins jeunes pour retrouver l’esprit années 80 et oublier 2020 !
Esprit vintage sur les collections ELLESSE
!
Les valeurs sûres n’ont jamais autant eu la cote ! Le Diveria Sweatshirt
Grey Marl d’Ellesse ne fait pas exception avec sa coupe classique et son
encolure et poignets en tricot. Le fondateur de la célèbre marque Leonardo
Servadio l’avait, il est vrai, toujours souhaité puisque ce dernier
n’avait eu de cesse d’affirmer : « faites le beau, et meilleur ! ».
Ce Diveria Sweatshirt, dernier-né de la marque Ellesse, va en effet droit
à l’essentiel avec cependant pour mieux se démarquer quelques belles et
élégantes touches design notamment sa taille resserrée et le logo Ellesse
placé sur la poitrine. Côté confort, c’est également une valeur optimale
qui a été recherchée avec une doublure intérieure polaire garantissant
chaleur et douceur maximales pour les entraînements d’extérieur.
L’esprit qui anima la célèbre marque à ses
débuts souffle indéniablement toujours sur les dernières créations Ellesse
en une belle alliance d’esthétique et de confort, gage des plus belles
victoires, tant sur les terrains, que dans sa vie quotidienne.
La marque Ellesse propose, enfin, dans cette même gamme Heritage de beaux
autres vêtements, tous inspirés de ces décennies vintage, survêtements aux
couleurs chatoyantes, parkas, vestes d’extérieur, t-shirt ; Des vêtements
tous plus élégants les uns que les autres à découvrir absolument pour
rester dans l’air du temps, sans renier le passé !
(Disponible en plusieurs coloris)
BABOLAT
Pure Drive 2021
Dernière-née de la célèbre marque Babolat, la Pure Drive jette
incontestablement son dévolu sur la puissance explosive ! Modèle iconique
de Babolat, la Pure Drive a depuis longtemps fait ses preuves en équipant
les plus grands champions de tennis tels que Lucas Pouille, Fabio Fognini,
Garbine Muguruza… La Babolat Pure Drive dernier modèle vient d’intégrer,
pour sa part, le fameux système HTR (High Torsional Rigidity).
Derrière ce terme un brin barbare se trouve une technologie redoutable,
véritable ressort qui augmente le retour d’énergie pour chaque frappe.
Cette force explosive, qui demande quelque peu à être maîtrisée, s’avérera
terriblement efficace sur le terrain dès les premiers échanges. La
puissance des coups droits frappés avec ce modèle est sans pareille, de
même que les services projetant la balle à toute vitesse.
Afin de pouvoir contrôler cette puissance à nulle autre pareille qui
pourrait être au détriment du toucher, Babolat a très judicieusement
équipé ce cadre du système SWX Pure Feel dont le nom laisse une petite
idée du résultat.
Grâce, en effet, à un système de contrôle des vibrations prévu dans le
cadre même, la souplesse du toucher associée à la puissance de la frappe
garantit un équilibre entre force et souplesse rarement atteint
jusqu’alors. Le plan de cordage ouvert 16X19 et les œillets en diamant
élargissent encore la zone de centrage avec cette interaction étroite
entre cadre et cordage pour une puissance accrue. La résistance du cadre
est également au rendez-vous avec la forme elliptique pour plus de
rigidité et une puissance une fois de plus optimale.
Adaptable, la Babolat Pure Drive dernier modèle séduira tout autant les
joueurs de club que les sportifs les mieux classés. Cette raquette en
graphite d’un poids de 300 g (non cordée) jouit, de surcroît, d’une
esthétique à la hauteur de ses exigences techniques. Avec une alternance
de bandes noir bleu métalliques du plus bel effet inscrivant son nom en
lettres design, la Babolat Pure Drive est assurément taillée pour gagner,
sans concession sur la puissance !
Babolat, c’est aussi et bien sûr toute une gamme d’accessoires pour la
pratique du tennis, les cordages, ADN premier de la marque, mais aussi des
balles de tennis Babolat Team de haute performance avec une pression pour
toute sorte de terrains alliant confort et durabilité, des balles
homologuées par l’ITF.
Nouveautés Running
PUMA
Les inconditionnelles de la marque PUMA seront ravies de découvrir les
nouvelles chaussures Zone XT Wns, ce grand classique revisité aujourd’hui
selon les dernières technologies. Destinées prioritairement aux séances
d’entraînement et au CrossFit, ces chaussures polyvalentes ont misé
assurément sur le confort et la souplesse du modèle. Mais, cette sensation
ne se fait nullement, cependant, au détriment du maintien du pied.
Celui-ci a, en effet, fait l’objet d’un soin particulier et est assuré
grâce à la cage en TPU , ainsi que par la coque au talon garantissant les
appuis. La respirabilité des chaussures Zone XT Wns a également été au
cœur des préoccupations de la marque, avec une empeigne en mesh.
Les nouveaux atouts de ce dernier modèle se situent également au niveau de
la semelle intermédiaire HYBRID FOAM composée de mousse Ignite et combinée
au procédé des perles NRGY. Cette conception associée à une tige unique
offrent à la fois amorti et absorption des chocs lors de l’impact du pied
au cours de la foulée ou des entraînements. La semelle extérieure en
caoutchouc a misé, quant à elle, sur la solidité et l’adhérence, pour une
chaussure résistante et taillée pour les entraînements intensifs.
Côté esthétique, le design de la dernière-née Zone XT Wns est, bien
entendu, au rendez-vous pour ce modèle d’un blanc immaculé avec cette
ligne élancée dont le profil d’une fréquence cardiaque se trouve
discrètement dessiné sur la semelle extérieure, sans oublier le célèbre
logo PUMA noir ajoutant à la réussite de ce modèle d’une élégance toute
féminine.
Les entraînements seront également sous le signe de l’élégance avec le
collant PUMA Train Pearl Full Tight. Ce collant long a fait l’objet de
tous les soins de la part des designers Puma ! Le motif perlé en
déclinaisons de roses, vif et saumoné, est en effet des plus réussi et
offre un design et une élégance rare à ce collant long.
Un vêtement élégant, mais également technique, spécialement taillé pour
les entraînements et les courses. Les tissus techniques retenus étant, en
effet, conçus spécialement pour éliminer l’humidité grâce à la technologie
DRYCELL. Enfin, sa coupe moulante et sa taille haute assureront une ligne
et une silhouette impeccables pour ce textile élégant doté d’une petite
poche au niveau arrière de la ceinture.
Avec les chaussures PUMA Speed 600 2 pour homme, priorité est donnée à la
légèreté. Ce modèle s’avère être, en effet, le plus léger que la marque
n’ait jamais créé avec un poids très sensiblement allégé sans que l’amorti
et la stabilité n’en soient pour autant altérés.
Cette chaussure aérienne au possible conjugue, en effet, l’amorti HYBRID (Ignite
Foam et perles NRGY) et la fameuse technologie ProFoam pour une semelle
intermédiaire ultralégère, assurant ainsi une réactivité exemplaire dès
les premières foulées. La mousse hybride insérée dans la semelle
intermédiaire offre, en effet, ce rare compromis de soutien du pied tout
en garantissant une foulée énergique. Légèreté et retour d’énergie
séduisent immédiatement dès les premiers entraînements, un plaisir de la
foulée augmenté par la parfaite ventilation de ce modèle très respirant,
même après de nombreux kilomètres.
La semelle extérieure a été conçue, pour sa part, en un mélange de
caoutchouc et de mousse SPEEDTRACTION pour garantir amorti et résistance à
l’abrasion au fil des kilomètres.
La ligne fuselée de la PUMA Speed 600 2 allie, enfin, la robustesse de
cette semelle extérieure avec des perles apparentes et la légèreté du Mesh
Textile pour une chaussure taillée pour les meilleures courses aériennes !
Textile également décliné sous le signe de la légèreté et de la
respirabilité pour le Top Puma Train evoKNIT SS Tee. Ce modèle en maille
confortable est, en effet, d’un poids plume avec sa coupe ajustée. Ce
matériau retenu est également des plus respirant grâce à la technologie
DRYCELL permettant d’évacuer la transpiration au cours même de
l’entraînement, sans que jamais la sensation de la sueur ne vienne gêner
le coureur. Le confort est garanti par des coutures plates afin d’éviter
tous risques de frottements. L’esthétique de ce Top Puma Train evoKNIT SS
Tee est, enfin, particulièrement réussie avec ce modèle aux lignes brisées
symétriques et ce motif nid d’abeille réparti en partie sur ce Top aux
finitions parfaites, superbe en bleu ou en gris !
Interview Mathieu Thomas
un champion témoigne sur le handisport
Quelle était votre perception du
monde du handicap avant que vous ne franchissiez cette barrière, la
plupart du temps incompréhensible pour les « valides » ?
Mathieu Thomas :
"J’étais
jeune et je n’étais pas confronté, avant ça, au handicap. C’était un monde
inconnu et c’est sans doute pour cela que j’ai mis du temps à l’accepter.
Le chemin a été plus long, car j’ai dû apprendre à dépasser ce regard.
Comprendre qu’être normal n’est pas le but recherché, mais qu’au contraire
nous devons puiser dans notre différence. Nous ne sommes pas assez
sensibilisés sur ces sujets, l’inclusion doit être plus présente dès
l’école, et aujourd’hui j’ai envie de faire passer ce message. Je
m'entraîne chaque jour avec des jeunes, je vais également dans les écoles
raconter mon parcours et montrer que mon handicap est ma force".
Votre handicap est survenu d’une
manière particulière à l’âge de 17 ans, souvent peu perceptible dites-vous
aux yeux des autres. Étiez-vous déjà sportif avant ce diagnostic ?
Mathieu Thomas :
"C’est
vrai que l’on n’est pas encore prêt à combattre une maladie comme le
cancer quand on est jeune, mais encore moins le handicap. J’étais sportif
et je pratiquais beaucoup le basket-ball avec mon petit frère. Le fait que
l’on m'ait coupé le nerf crural pour m’enlever ma tumeur a été un choc
pour moi. Combattre le cancer pouvait se concevoir, mais non de devenir
handicapé. Avec ce handicap, je n’arrivais plus à jouer comme avant. J’ai
eu beau poursuivre cette passion en arbitrant et en entraînant, le fait de
ne plus jouer comme avant était devenu trop dur pour moi. Je n’ai même pas
pu continuer le basket en handisport, car cela se joue en fauteuil et donc
ça voulait dire accepter le fait d’être handicapé. J’ai donc changé de
sport par la suite, cyclisme, natation, des sports conseillés pour m’aider
à me remuscler, mais surtout diminuer mes douleurs à la jambe. Ce n’est
qu'à 28 ans que j’ai découvert le badminton. Il n’est jamais trop tard
pour commencer un sport !"
Comment avez-vous vécu cette
situation à laquelle vous n’étiez pas préparé ? Où avez-vous puisé la
force morale qui vous a permis de surmonter cette épreuve ?
Mathieu Thomas :
"J’ai
vécu cette épreuve comme un grand défi. On n'est jamais préparé à vivre un
tel choc, mais heureusement ma famille a été présente pour me soutenir.
Ils m’ont surtout transmis les valeurs et l’éducation pour me donner la
force de me battre. Cette confiance en soi, le goût de l’effort et que
tout s’acquiert avec de la persévérance. Mes parents ont dû tout
construire, ils sont partis de zéro. C’est avec ces armes et leur amour
que j’ai puisé ma force, mais aussi grâce au sport. Le sport était mon
seul lien social durant mon cancer. J’ai dû arrêter ma terminale car
c’était trop de fatigue au quotidien. J’ai puisé ma force mentale grâce au
basket. Il m’arrivait de sortir d’une hospitalisation de 3 jours pour ma
chimio et d’aller le lendemain mettre mes baskets pour un match avec mon
frère. Cela m’a aidé à combattre la maladie".
Comment fait-on le
réapprentissage de son corps et du sport en situation de handicap ?
Mathieu Thomas :
"Cela
prend du temps et demande beaucoup d’effort, c’est comme une deuxième vie.
Je n’avais pas d’autres solutions que d’aller de l’avant et d'arrêter de
penser à la vie d’avant.
Mon médecin m’a averti que je ne pourrais plus courir et que je boiterais
un peu. Mais comme je suis têtu, et surtout face à une personne qui me
prévenait que je n’arriverais pas à quelque chose, j’ai voulu lui prouver
le contraire. C’est comme ça que je suis arrivé en centre de rééducation,
avec la volonté de marcher comme tout le monde et de réapprendre à courir.
Alors oui, pas comme avant, j’ai en effet dû m'adapter, mais aujourd’hui
j'y arrive, car je n’ai pas lâché !
Pour le sport, il est nécessaire de se diriger vers d'autres disciplines
plus à même d'aider à sa reconstruction. C’est pourquoi j’ai fait beaucoup
de vélo et de natation, cela soulageait mon genou".
Quel regard portez-vous sur le
handisport ?
Mathieu Thomas :
"Avant
toute chose je dirais que le sport est un élément indispensable pour être
en bonne santé. Avec un handicap, nous avons encore plus besoin de santé
et d’adaptabilité. Le handisport est un super moyen de se dépasser. Pour
moi, le handisport a changé ma vie, il a été le moyen d'accepter mon
handicap que j’avais caché de mes 17 à 30 ans. Ce n’est que lorsque j’ai
décidé de faire les jeux paralympiques, que j’ai enfin dévoilé au grand
jour cette réalité de mon corps".
Certains athlètes souhaiteraient
– à l’image des épreuves sportives pour hommes et pour femmes - que les
barrières soient levées et des pratiques communes, quelle est votre
position ?
Mathieu Thomas :
"Je
vois le sport comme un vrai vecteur d’inclusion. Pour moi, que l’on soit
en situation de handicap ou pas, on pratique les mêmes disciplines, nous
nous adaptons. Que ce soit en loisir ou à haut niveau, la pratique commune
est pour moi essentielle, car cela apporte une vraie richesse sur le plan
humain. Cela permet d’avoir une autre vision de la pratique de son sport.
Que ce soit dans mon club (Issy-les-Moulineaux) ou au pôle espoir IDF de
badminton, je suis le seul en situation de handicap. Nous nous soutenons
tous mutuellement et la seule chose qui soit importante, c’est de partager
la même passion du badminton et de la performance".
Quel message souhaitez-vous
adresser aux lecteurs qui pourraient se sentir gênés par une personne
handicapée ? Quelle attitude attendez-vous d’eux ?
Mathieu Thomas :
"Nous
sommes parfois gênés, car nous ne savons pas comment réagir face à
l'inconnu. Pour beaucoup cela vient de la peur de blesser l’autre. Mais ce
qu’il faut savoir c’est que notre handicap n’est pas ce qui nous
caractérise. Le handicap nous a permis de prendre conscience que nous
avons une force pour rebondir, d’aller de l’avant, de s’adapter, mais nous
restons des êtres humains comme tout le monde. J’attends des gens la même
attitude qu’avec des personnes normales, c’est-à-dire de la simplicité, du
respect, de la sincérité. Et surtout de la bienveillance !"
Quels sont vos objectifs pour les
mois à venir, sachant que tout est compliqué ces derniers mois ?
Mathieu Thomas :
"Il
est vrai que cette pandémie a changé ma façon de voir les choses. Sans
compétition, il est difficile pour moi de me fixer de réels objectifs. On
ne sait plus trop où l'on en est vis-à-vis de ses concurrents, c’est
pourquoi je me suis lancé dans une grosse préparation pour les jeux de
Paris 2024. J’ai 4 ans pour aller chercher l’or à la maison et pour mes
proches. Pour 2021, l’avenir est encore incertain, mais je me tiens prêt
dans un coin de ma tête pour aller performer sur ma dernière compétition
qualificative pour les jeux de Tokyo. En attendant que les compétitions
reprennent, je m’entraîne dur chaque jour, et je ne perds pas mes
objectifs de vue : les jeux paralympiques !"
FITBIT Versa 3
La montré connectée pour le sport
La marque Fitbit a acquis une solide réputation internationale sur le
marché des montres connectées et orientées sport et forme. Un nouveau
modèle vient juste de sortir ayant pour nom Fitbit Versa 3. Ses atouts ?
Légèreté, autonomie renforcée et une grande adaptabilité avec de nombreux
smartphones.
La toute nouvelle Fitbit Versa 3 offre jusqu’à 6 jours d’autonomie, une
nouveauté appréciable pour ces montres habituellement gourmandes en
énergie et devant être rechargées (par câble USB) au quotidien. Très
légère tout en étant d’une robustesse à toute épreuve avec son boîtier
aluminium, elle s’adapte à tous les poignets avec un nombre impressionnant
de bracelets interchangeables, plastique, cuir, métal, version sport ou
ville, pour un look irréprochable décliné au pluriel.
Sa prise en main est des plus simples, un temps de charge initiale,
quelques paramètres à indiquer et c’est tout un ordinateur de bord qui se
trouve embarqué à votre poignet. Fréquence cardiaque en continu, nombre de
pas effectués, résumé de séances de sport, et même suivi de qualité du
sommeil grâce à la technologie PurePulse. Fitbit Versa 3 pouvant même se
métamorphoser en véritable coach santé, avec conseils en prime.
Autre atout fort : Plus de 20 activités sportives sont proposées par cette
nouvelle Fitbit Versa 3 allant de la marche au vélo en passant par la
musculation, la natation (montre étanche jusqu’à 50 m) ou la randonnée
avec indication des minutes en zone active.
De nombreux encouragements afin de réaliser ses objectifs sportifs sont
intégrés sous forme de rappels. La saturation en oxygène (Sp02) permet
également de mieux connaître l’oxygénation du sang, un paramètre important
pour avoir suffisamment d’énergie lors des entraînements. La montre
embarque aussi un GPS intégré permettant de ne pas avoir avec soi son
smartphone, un précieux outil pour calculer la distance parcourue et
intégrer la carte du parcours suivi.
Fitbit Versa permet également de prendre connaissance de ses alertes,
appels téléphoniques, SMS, calendrier et applications smartphone
directement sur le cadran de qualité de sa montre, une manière discrète et
efficace de consulter ses informations sans avoir à sortir son téléphone.
La montre Fitbit Versa 3 peut aussi, autre atout encore, se transformer en
baladeur musical avec ses morceaux de musique préférés à partir de
playlists. Enfin, de multiples autres applications peuvent également être
téléchargées.
À noter un nouveau suivi de santé féminine intégré dans l’app. Fitbit
permettant de mieux prévoir ses rythmes dynamiques en fonction de ses
cycles menstruels. Fitbit Versa 3 joue assurément la carte variations
selon vos tenues et humeurs avec trois versions proposées : Bleu
nuit/aluminium or pâle ; Aluminium noir/noir ; Argile rose/aluminium or
pâle. À cette diversité de design de la montre elle-même viennent, qui
plus est, s’ajouter un vaste choix de bracelets interchangeables pour
changer de style sans changer de montre.
Phyto Research – Emaxan
5G+
Un plan coup de fouet pour la vitalité !
En ces temps de stress et de lutte immunitaire, la cure Emaxan 5G+ de
Phyto Research s’avère tout indiquée ! À base de plantes et de produits
naturels, c’est une approche globale qui est au cœur de la conception
Emaxan 5G+ afin d’augmenter la résistance tant face à la fatigue physique
que mentale. 6 extraits végétaux ont, en effet, été conjugués qui viennent
s’ajouter à la gelée royale et à des vitamines. Grâce à cette approche
naturelle, sans conservateurs, ni colorants, énergie et vitalité se
trouvent dès lors renforcées dès les premières ampoules.
Nul étonnement à cela lorsque l’on se penche sur le cocktail à la base d’Emaxan
5G+. Le concentré de fleurs d’Hibiscus ajouté au concentré de Guarana
riche en caféine, ainsi que l’extrait concentré d’Eleuthérocoque ou «
ginseng sibérien », améliorent la résistance à l’effort. Les bienfaits de
la Gelée Royale présente dans ces ampoules ne sont plus à rappeler,
véritable tonifiant naturel de l’organisme. La Grenade protège, pour sa
part, du stress oxydatif, alors que le Ginseng coréen vient atténuer la
fatigue mentale.
La formule élaborée par Phyto Research vise à conjuguer les interactions
entre ces différents extraits afin d’en multiplier tous les effets
bénéfiques. L’idéal étant de prendre Emaxan 5G+ en cure selon une
posologie d’une ampoule le matin de préférence avec un jus de fruit, et ce
sur 20 jours pouvant être renouvelés. En cas de fatigue ponctuelle, la
prise d’une ampoule au cas par cas pourra également aider à surmonter une
journée chargée, et ce, de manière naturelle !
À noter que le groupe Phyto Research propose également Cartidol, un gel
articulaire naturel à base d’huiles essentielles et d’extraits végétaux
retenus pour leur effet apaisant immédiat.
Sans prétendre soigner définitivement les douleurs aux causes
structurelles profondes, le gel Cartidol atténuera significativement la
douleur et procurera un effet apaisant instantané notamment grâce au
camphre et au menthol, offrant ainsi une impression immédiate de confort.
Cure santé
avec les compléments alimentaires New
Nordic
Acérola New Nordic met en avant pour ces temps hivernaux la Vitamine C
naturelle avec l’Acérola. L’acide ascorbique, communément appelé Vitamine
C, renforce les défenses immunitaires naturellement et réduit la fatigue.
Aidant également à lutter contre les radicaux libres, cette vitamine
s’avère essentielle notamment par les temps hivernaux en prévention des
rhumes et autres coups de froid. La vitamine C combat également les
méfaits de la pollution, l’exposition au tabac et l’accélération du
vieillissement des cellules.
Pour toutes ces raisons, la vitamine C naturelle contenue dans chaque
comprimé d’Acérola New Nordic sera suffisante pour apporter le dosage
quotidien nécessaire, étant directement assimilée dans l’organisme
contrairement à bien d’autres formules chimiques. Afin de remédier aux
fatigues, amaigrissements et pertes d’appétit, un apport journalier de
vitamine C est recommandé, ce qu’apporte, à lui seul, chaque comprimé d’Acérola
avec 60 mg.
Apple Cider New Nordic offre une meilleure digestion et lutte contre la
rétention d’eau grâce aux bienfaits du vinaigre de cidre. Depuis des
siècles, les vertus du vinaigre de cidre de pomme sont, en effet, connues
pour ses multiples effets curatifs. Afin d’éviter une trop grande
rétention d’eau, cet extrait de vinaigre de cidre de pomme a été associé à
des extraits concentrés de pissenlit et d’artichaut pour leur effet
drainant.
Assurant ainsi une bonne digestion des graisses, c’est à la fois un atout
minceur et la garantie d’une meilleure digestion. Un produit naturel et
sain pour rétablir le fonctionnement de son métabolisme.
YouDraine New Nordic est une formule scandinave dépurative et détoxifiante
végétale. Un concentré d’extraits de plantes a été tout spécialement
étudié afin d’offrir une recette drainante et purifiante pour éliminer les
toxines de l’organisme. Assurant une meilleure digestion, les extraits de
chicorée, pissenlit, artichaut, thym, Chardon-Marie, etc. améliorent le
drainage et rétablissent la vitalité naturelle de l’organisme souvent
perturbée par le stress et les diverses pollutions modernes.
Lors de surcharges pondérales notamment, les toxines s’accumulent et
perturbent les organes dont le foie, les intestins, les reins… Une cure
quotidienne de YouDraine New Nordic facilitera le drainage et aidera ainsi
à la perte de poids.
Les vertus du Curcuma sont de plus en plus mises en avant ces dernières
années en occident. Les bienfaits de cette épice sont connus depuis
longtemps en Extrême-Orient notamment pour le confort articulaire, une
meilleure digestion, son action immunitaire… New Nordic Curcuma a conjugué
cette épice aux mille vertus au poivre noir, un duo gagnant pour ses
actions antioxydantes et digestives. L’association au poivre noir offre,
en effet, une meilleure assimilation du Curcuma qui à défaut se trouve
éliminé lorsqu’il est absorbé seul. En raison de sa forte concentration,
un seul comprimé de Curcuma par jour suffit.
Les baies de sureau sont également bien connues pour renforcer les
défenses immunitaires en phytothérapie. Grâce au concentré de baies de
sureau, les Gummies Sureau New Nordic contribueront à favoriser les
mécanismes de défense de l’organisme contre les agressions extérieures,
notamment sur le plan respiratoire. Ce sont les baies du sureau noir qui
ont été employées pour réaliser ces gommes à mâcher d’une saveur très
agréable. A prendre en milieu de repas, Gummies Sureau New Nordic offre
ainsi une formule naturelle et végétale facile à assimiler.
ASICS NOUVEAUTÉS
AUTOMNE-HIVER 2020
La célèbre marque ASICS a opté pour le confort en cet automne-hiver avec
des produits de haute technicité pour garantir des entraînements et
courses dans les meilleures conditions.
C’est notamment le cas du dernier modèle de la célèbre ASICS Gel-Cumulus
22 conçue pour les femmes. Pour les coureuses au pied neutre, la foulée se
déroulera, sur route comme chemins, dans un véritable chausson. La
technologie 3D a permis, en outre, de créer un modèle créé d’une seule
pièce et sans coutures, une garantie contre les frictions inopportunes et
un maintien accru du pied. Les épaisseurs prévues sur le col et la
languette, ainsi que la coque au talon viennent renforcer encore cette
impression de confort. Souplesse et flexibilité sont, en effet, au cœur de
la conception de ce dernier modèle parfaitement ajusté au pied. Cette
souplesse a encore été accrue par rapport au modèle précédent par une
remarquable semelle intermédiaire équipée de la technologie FLYTEFOAM™.
Autre point précieux à l’usage des entraînements, la zone du talon en
contact en premier avec le sol lors de la foulée a été repensée afin de
réduire les effets indésirables de l’impact. Ne lésinant pas sur les
moyens, les concepteurs de cette Gel-Cumulus 22 ont également intégré un
composé caoutchouc résistant AHAR™ afin d’avaler les kilomètres de courses
tout en limitant l’usure. La foulée se déroule souplement et sans
contraintes, une vraie réussite. Qui plus est, ce confort et cette
souplesse ne sont nullement au détriment du soutien de l’avant-pied grâce
à la Tige également imprimée en 3D. La chaussure bénéficie enfin d’une
excellente respirabilité avec son empeigne en Engineered Mesh.
Ce modèle dernier modèle de la célèbre Gel-Cumulus 22 pour femmes devrait
rencontrer un franc succès pour ce rapport idéal entre confort, souplesse
et haute technicité, offrant indéniablement une foulée dynamique et un
look des plus réussi !
Priorité à l’amorti avec la toute dernière ASICS GEL-KAYANO 27 ! Le modèle
mythique d’ASICS a, en effet, pour ce dernier modèle repensé l’empeigne
(partie supérieure allant du coup de pied jusqu’à la pointe) de la
chaussure pour garder le pied au frais tout en augmentant la flexibilité
de la semelle avec un déroulé au plus près du naturel de la foulée.
L’amortissement des chocs a aussi été l’une des priorités absolues de ce
tout dernier modèle, racé et taillé pour la course. Pour cela, de
nouvelles rainures flexibles ont-elles été ajoutées au talon afin de
réduire l’impact et favoriser l’impulsion.
Le soutien du pied a encore été pour ce modèle accentué avec la
technologie DYNAMIC DUOMAX™ chargée de réduire les effets des pieds
tournant trop vers l’intérieur (surpronation). Les premières foulées
rassurent immédiatement avec un sentiment de stabilité et d’amorti
véritablement impressionnant dû au travail accompli sur la semelle
intermédiaire réalisée avec la technologie SPACE TRUSSTIC™. L’avant-pied a
également fait l’objet d’améliorations avec des rainures de flexion plus
profondes pour accroître encore la stabilité tout en favorisant la foulée
naturelle du pied. Enfin, l’esthétique de cette toute dernière ASICS
GEL-KAYANO 27 n’est pas en reste puisqu’elle offre un modèle racé et
élégant dans sa livrée noire et blanche équipée de matériaux
réfléchissants à l’arrière-pied afin d’être mieux aperçu dans l’obscurité.
Textiles Asics
Asics propose également toute une gamme de textiles bénéficiant des
dernières avancées technologiques alliées à un look sans équivalent.
Ainsi, le legging ASICS KATAKANA TIGHT pour femme est un modèle du genre
en jersey avec sa taille haute élégante.
Tout a été pensé pour offrir un vêtement à la fois souple et sans
entraves. Le jersey procure immédiatement une sensation de légèreté et de
douceur, sans frictions sur la peau. Des poches à l’arrière équipent ce
vêtement afin d’avoir sur soi l’essentiel, alors que le logo ASICS
réfléchissant a été élaboré afin d’être visible dans la pénombre. Un
modèle séduisant, plébiscité dès les premiers kilomètres !
Cocooning également assuré dans l’effort avec le survêtement ASICS BIG
ASICS FZ HOODIE !
Ce top et le pantalon (disponibles séparément) ont été conçus en molleton,
pour un effet douceur et souplesse immédiat.
La ligne générale dynamique le destine aux entraînements d’hiver, le sweat
étant équipé d’une capuche avec cordon de serrage.
Des poches avant et un large logo ASICS au niveau de la poitrine
complètent ce modèle alliant confort et une esthétique des plus réussies !
Les gants Harbinger
l’assurance de l’excellence
Depuis 32 ans déjà, la célèbre marque Harbinger contribue à élever les
conditions d’entraînement dans les sports de force. Gants, ceintures et
autres accessoires font, en effet, continuellement l’objet de recherches
poussées afin d’offrir des produits de toute première qualité et de niveau
professionnel au plus grand nombre.
Ce n’est pas un hasard si Harbinger
est devenu depuis synonyme de gants d’haltérophilie et de musculation, une
reconnaissance gagnée par les champions tout autant que les amateurs
anonymes ayant fait confiance à cette marque créée en 1988 par David
McCrane. Une haute valeur mise en avant notamment par le légendaire
bodybuilder Lee Haney qui s’associa à cette aventure en devenant
conseiller technique de la marque, un gage de sérieux lorsque l’on sait la
force et la passion dont ce sportif a toujours fait preuve.
Depuis, Harbinger ne s’est jamais reposé sur ses lauriers, et pas une
année ne passe sans que de nouveaux produits techniques de haute qualité
ne voient le jour. Aujourd’hui Harbinger a rejoint le groupe Implus LLC.,
groupe connu dans le monde entier pour le fitness et la santé.
Trois catégories de gammes de gants sont aujourd’hui proposées par
Harbinger pour une protection de qualité et de confort des mains selon
l’usage souhaité. Les gammes Fitness, Lifting et Heavy Lifting offrent
ainsi un vaste choix de gants conçus pour des usages en toute sécurité
bien spécifiques.
La gamme Fitness propose ainsi des gants conçus pour une pratique du
fitness allant du cardio à une musculation d’entretien. Les gants FlexFit
offrent plus d’un atout, élaborés avec la technologie BioFlex placée au
cœur de la paume pour une flexion naturelle lors de la prise alors que la
technologie TechGel amortit les points tensions portant sur la main pour
plus de protection. Ces gants à la fois souples et résistants en cuir
naturel sont lavables et séchables en machine, tout en gardant
parfaitement leur forme. Un choix idéal pour les pratiquants occasionnels
ou réguliers des salles de sport et de fitness.
Dans la gamme Lifting, les gants Women’s Pro sont taillés pour les sports
de force. Avec une paume cuir véritable, ces gants sont équipés de bandes
en stretch aéré qui assurent un confort immédiat par la souplesse obtenue.
Le cuir doublé et des coutures de qualité garantissent, de surcroît, une
utilisation intensive de ces gants à la fois esthétiques dans leur version
rose et noir et de la plus haute résistance. Ces gants sont réglables au
poignet par velcro.
Avec la gamme Heavy Lifting, on entre dans l’univers pro des sports de
force. Powerlifting, haltérophilie et musculation intensive seront le lot
quotidien de ces gants exceptionnels de haute résistance et de tenue. Les
gants Training Grip intègrent une bande de protection en gel réglable en
velcro afin d’assurer le maintien de la prise lors des entraînements
intensifs. Tout a été réuni pour faire de ces gants une extension de la
main garantissant protection et sécurité, souplesse, articulation et
aération. La paume en cuir véritable articulée assure une prise sans
faille des barres les plus lourdes alors que le TechGel amortit les points
de pression, une précaution utile lors des entraînements lourds répétés.
CASIO G-SQUAD HR
Première G-SHOCK Fréquence Cardiaque avec
GPS
2023 marquera le 40e anniversaire de la célèbre montre G-SHOCK de la non
moins notoire marque Casio. Cette montre aujourd’hui indétrônable est née
du projet de l’ingénieur japonais Kikuo Ibe qui après avoir fait tomber et
briser la montre offerte par son père eut l’idée de créer un modèle
indestructible…
Afin de mieux préparer cet évènement, une version inédite, qui ne pourra
que ravir les amateurs de cardio, vient de faire son entrée avec la
G-SQUAD HR, première G-SHOCK avec capteur de fréquence cardiaque taillée
pour la pratique sportive.
Réputées traditionnellement pour leur solidité à toute épreuve, les
G-SHOCK viennent ainsi d’intégrer un capteur de fréquence cardiaque
comptant plus précisément – comme la célèbre marque japonaise ne fait pas
les choses à moitié – pas moins de 5 capteurs !
Ainsi, en plus du désormais traditionnel capteur optique mesurant la
fréquence cardiaque par flux sanguin, ce tout dernier modèle se trouve
dorénavant équipé de quatre autres capteurs ayant pour fonction de mesurer
l’accélération (selon comptage des pas, la direction (boussole), la
pression (altimètre et baromètre), sans oublier la température
(thermomètre).
La fonction GPS est, bien entendu, également intégrée à cette montre
décidément conçue selon les dernières technologies de pointe avec des
fonctions de repérage complétées par une liaison avec deux satellites
GLONASS et Michibiki afin de parfaire encore la précision.
Cette montre peut donc mesurer très exactement la distance parcourue, la
vitesse, le rythme, ainsi qu’un grand nombre de données dont la fameuse
VO2max, précieuse pour les amateurs de cardio car plus cette dernière est
élevée, plus le sportif est à même d’aller vite à une intensité donnée
d’effort, un peu à l’image de la cylindrée d’un moteur…
Tous ces paramètres importants pour mieux conduire et analyser ses
entraînements sont réunis et traités par une application spécifique à
installer sur son smartphone, en quelques secondes les distances
parcourues, les calories brûlées, et divers autres paramètres, peuvent
ainsi s’afficher pour surveiller sa forme.
Côté esthétique, cette version particulièrement réussie, si elle conserve
« l’inspiration » initiale G-SHOCK, adopte une allure résolument sportive
qui devrait séduire un grand nombre de pratiquants. Tout a en effet été
pensé afin de faciliter son utilisation dans un contexte sportif avec son
bracelet uréthane souple, adapté et confortable, un cadran
particulièrement lisible, une utilisation aisée par des boutons larges et
antidérapants sans avoir à regarder sa montre. Le fond du boîtier est
légèrement incurvé pour un confort accru. Conçue, enfin, pour une
utilisation écoresponsable, cette montre se charge au choix par capteur
solaire ou par USB.
Casio réussit assurément avec la G-SQUAD HR une belle alliance entre
tradition et innovation, l’esprit de la G-SHOCK se trouvant sublimé par un
concentré de technologies orientées sport de premier plan ! La fameuse
G-SHOCK ne cesse d’innover et de nous surprendre.
ASICS
FUJITRABUCO™ Lyte
Parmi les chaussures de Trail plébiscitées, la toute nouvelle Fuji Trabuco
Lyte de la marque Asics figurera sans aucun doute en excellente place.
Forte d’une riche expérience en la matière avec sa gamme FujiLyte, la
célèbre marque japonaise s’inscrit avec cette toute dernière-née dans la
continuité d’une chaussure taillée pour les trails exigeants offrant
dynamisme, légèreté et impulsion. L’esthétique particulièrement réussie de
ce dernier modèle annonce la couleur – et les couleurs ! – avec une forme
effilée privilégiant la rapidité et la légèreté sans oublier son poids
plume de 250g pour le modèle homme grâce à la nouvelle semelle
intermédiaire légère FLYTEFOAM™.
Taillée pour le hors-piste avec un abaissement du talon de 4 mm, la Fuji
Trabuco Lyte Asics a fait également de l’adhérence l’une de ses priorités
sur les terrains difficiles ; Une adhérence exceptionnelle autorisée par
la technologie ASICSGRIP™ prévue pour la semelle extérieure. Grâce à ce
procédé, la chaussure se comporte avec une adhérence étonnante même sur
rochers mouillés malgré son extrême légèreté, le pied restant au maximum
au contact du sol pour plus de stabilité et sécurité ; Une sensation et
adhésion maximale renforcée grâce aux rainures flexibles à l’avant-pied
permettant une meilleure adaptation aux différents terrains rencontrés.
Surtout, ces caractéristiques qui en font une chaussure de Trail de
premier choix n’ont pas été conçues au détriment du confort de la Fuji
Trabuco Lyte Asics, loin de là ! Avec son empeigne douce qui accueille
généreusement le pied alors que des renforts, pour leur part, offrir une
des meilleures protections. Il ne faut pas oublier, non plus, ces autres
détails qui à la longue n’en sont pas, telle cette languette au niveau du
talon qui permet d’enfiler et retirer plus facilement la chaussure ou
encore cette petite pochette au sommet de la languette afin de ranger les
extrémités de ses lacets pour éviter toute accroche…
Performance et légèreté sont assurément au cœur de ce nouveau modèle - la
Fuji Trabuco Lyte Asics, une chaussure Trail à l’esthétique des plus
réussies qui séduira, à n’en pas douter, tous les amateurs de chaussures
taillées pour la compétition et les entraînements exigeants.
Surface : Hors-piste
Abaissement du talon : 4 mm
Poids : 249 g/8.8 oz
Soutien : Neutre
Amorti : Extra
ATX® - Athletic Training Xtreme
La méthode d'entraînement Kettlebells
Interview Dr. Johannes Lierfeld
Comment avez-vous découvert le
sport ? Très tôt, vous vous êtes tourné vers les sports de force et les
arts martiaux, quel regard portez-vous sur votre entraînement ?
Johannes Lierfeld :
"Au commencement, je me suis entraîné pour
pratiquer l'haltérophilie. Quelques années plus tard, j'ai débuté la «
Luta Livre », un sport de combat de préhension reposant sur des
projections et des mises au sol, une lutte libre venant du Brésil. C’est
alors que j'ai découvert les Kettlebells Sport / Girevoy Sport à travers
ma formation de grappling. Si la forme physique générale ne m'a jamais
vraiment passionné en tant que telle, j'ai cependant été attiré par les
capacités réelles de la pratique des Kettlebells, ces dernières offrant à
la fois un important travail cardiovasculaire et un entraînement très
efficace de force, de préhension et d’endurance. J’ai vraiment été
immédiatement séduit la première fois que j'ai saisi une Kettlebell !
N’étant pas familier avec cet entraînement bien particulier, je me
souviens d’avoir utilisé de lourdes Kettlebells en fonte pour des
mouvements de balancement en répétitions longues, des presses lourdes, des
Renegade Rows (tirage dos à partir d’une position de pompes sur
Kettlebells ndlr)… J’ai participé à des compétitions, notamment le « Beast
Challenge » en Californie en 2009 qui imposait des squats à une jambe (pistol
squat), des press et pull-up à une main avec une Kettlebell de 48 kg. J’ai
malheureusement échoué sur le pull-up après avoir réussi toutes les autres
épreuves. En 2010, je me suis tourné vers les compétitions Girevoy de
Kettlebells, ce qui me permet d’affirmer avec fierté que je suis un
vétéran dans cette discipline en Allemagne, après avoir été un des
premiers champions nationaux (2010-2012). Cependant, les niveaux de
performance ont tellement augmenté depuis, que chaque compétition
aujourd’hui équivaut à un niveau international, et je ne suis pas près de
redevenir champion de sitôt ! (rires…)".
Pouvez-vous nous parler de votre
expérience avec l'entraînement Kettlebell ?
Johannes Lierfeld :
"Au début, j'utilisais principalement des
méthodes «Hard Style» inspirées du grand spécialiste russe Pavel
Tsatsouline (coach sportif de haut niveau et ancien instructeur des
Spetsnaz - Forces Spéciales de l’Armée Rouge). Alors que mon intérêt pour
ce sport grandissait, j'ai entrepris un voyage pour apprendre des célèbres
maîtres russes de la discipline. J’ai alors pu rencontrer des champions du
monde et détenteurs de records comme Anton Anasenko, Fedor Fuglev, Oleh
Ilika, Valentyn Berbenychuk, Thierry Sanchez... J'ai beaucoup aimé
participer à ce sport en plein développement. L'échange avec ces grands
athlètes et la participation aux compétitions internationales comptent
beaucoup dans cette riche et précieuse expérience.
Quelle différence faites-vous entre l'entraînement Kettlebell et
l'entraînement conventionnel aux poids et haltères ?
La formation aux Kettlebells met l'accent sur une condition physique
rigoureuse, ainsi que sur une technique efficace et sans faille. La
musculation conventionnelle (entendue pour l’haltérophilie) nécessite
également une technique irréprochable, mais repose sur une gamme de
répétitions totalement différente, puisque ce qui compte dans cette
dernière discipline, c’est une unique répétition. Par conséquent, la
différence majeure de l'entraînement aux Kettlebells tient essentiellement
à la respiration. Alors que la manœuvre de Valsalva (respiration retenue
d’une certaine manière pendant le mouvement ndlr) aide grandement à
stabiliser la colonne vertébrale pendant le levage de charges lourdes pour
l’haltérophilie, la respiration dans les sports de Kettlebells doit être
fluide, rythmique, ce qui évite ainsi beaucoup de pression dans le corps.
Un sportif de Kettlebells essaie de garder ses muscles aussi détendus que
possible pour pouvoir continuer à travailler pendant un maximum de temps.
Il faut ainsi «désapprendre» presque tout ce que l'on a appris en
haltérophilie conventionnelle".
Vous avez plus de quarante ans, comment envisagez-vous votre
entraînement à ce stade ? Quels conseils pouvez-vous donner aux praticiens
de plus de 40 et 50 ans qui souhaitent se maintenir en forme tout en
évitant les erreurs ? Et la diététique ?
Johannes Lierfeld :
"À mon âge, je suis heureux de tout
concours auquel je peux encore participer. Au fil des ans, j'ai vu
tellement de personnes aller et venir dans ces sports que je suis ravi de
pouvoir encore être toujours là, présent. Maintenant, je me concentre
davantage sur la force de préhension et les entraînements strongman et
powerlifting. Pour moi, il est devenu plus important de pouvoir concourir
et d'être compétitif que de gagner des trophées. Mon adversaire le plus
redoutable est moi-même ! Mon objectif est donc de toujours obtenir un
record personnel et je ne m'inquiète pas trop du classement réel. Je crois
vraiment que le fait le plus important est de continuer à faire ce que
l’on aime. Nous n'arrêtons pas de jouer parce que nous vieillissons - nous
vieillissons parce que nous arrêtons de jouer ! Toute disposition qui a
été acquise dans ces disciplines tendra à disparaître si nous ne
travaillons pas à la maintenir. C'est aussi simple que ça. À côté de cela,
la récupération est un autre facteur majeur. Il y a vingt ans, je
m'entraînais le lendemain d’une compétition, alors qu’aujourd’hui, j'ai
l'impression d'avoir été heurté par un camion ! Aussi, je prends la
récupération très au sérieux. Les facteurs principaux d’une bonne
récupération sont un bon sommeil, une marche dans la nature, un sauna, et
bien sûr des aliments de haute qualité. Pour ces derniers, sans être trop
radical, je m'assure d'éviter les produits transformés industriellement,
et mon alimentation repose sur des aliments solides, principalement sains
et non transformés. Soyez bienveillant et à l’écoute de votre corps avec
l’âge, et vous pourrez alors briser des records personnels même après 50
ans !".
Vous travaillez pour la société ATX (Athletic Training Xtreme), quelle
est l'activité de cette société qui propose ses services à l'international
via Internet ?
Johannes Lierfeld :
"ATX (Athletic Training Xtreme) propose
exactement ce que son nom indique : un équipement d'entraînement qui
convient aux athlètes de haut niveau, mais qui est abordable pour le
pratiquant lambda. Nos barres, disques, racks et RIG sont conçus pour
durer des décennies, voire toute une vie. Nous avons des champions
olympiques, et de toutes sortes de sports de force et d'athlétisme, qui
optent pour nos produits en raison de leur qualité inégalée et des prix
imbattables que nous offrons. Grâce à nos réseaux de distributeurs, nous
sommes très actifs sur le marché international avec une forte présence sur
de nombreuses compétitions. Enfin, je suis particulièrement fier qu'ATX
soutienne autant les épreuves de force d’athlètes handicapés ! Ces
derniers sont des sportifs incroyables qui représentant la quintessence de
la volonté !".
En plus du sport, vous avez reçu
une formation scientifique avancée qui vous a conduit aux sciences
appliquées, pouvez-vous nous en dire plus ?
Johannes Lierfeld :
"En tant que « late bloomer» (non précoce),
non seulement dans le sport, mais aussi dans la voie scientifique, j'ai
obtenu mon doctorat à l'âge de 37 ans ! Depuis lors, je me suis plongé
dans les implications de l'intelligence artificielle et ai écrit deux
ouvrages, tout en m'engageant également en tant que conférencier. Au cours
de mes recherches, j'ai été choqué de voir à quel point la discussion sur
l'IA (Intelligence Artificielle) était déséquilibrée ; vous avez soit des
optimistes, soit des alarmistes, sans positions intermédiaires. De mon
point de vue, la vérité se situe entre ces deux pôles. Je pense que nous
ne pourrons trouver des solutions à ce que nous réserve le futur qu’en
considérant non seulement ces deux alternatives, mais surtout tout ce qui
se trouve entre ces bornes. Mon objectif est de contribuer à une vision
plus complète du sujet".
LES KETTLEBELLS COMPÉTITION
ATX® - Athletic Training Xtreme
La marque ATX® est synonyme d'équipement professionnel, en force
fonctionnelle de haute qualité, conçu en Allemagne. Née d’une véritable
recherche afin de proposer les meilleurs produits possible, cette société
dynamique s’est rapidement imposée grâce à l’innovation et au
développement permanents de cette marque décidément très active.
Fonctionnalité, sécurité et professionnalisme sont les trois qualités qui
caractérisent les produits ATX et qui ont contribué à leur notoriété non
seulement auprès des pros (salles, institutions,…) mais également des
particuliers de plus en plus nombreux attirés par cette excellence
accessible.
Grâce aux toutes dernières technologies de découpe et soudage laser,
chaque produit bénéficie d’une qualité professionnelle maximale dont les
finitions parfaites sont conformes à toutes les certifications les plus
exigeantes, un gage de sécurité accru à l’heure du commerce international.
Cette qualité de robustesse « fait en Allemagne » confère, ainsi, à chaque
produit ATX une résistance aux épreuves des chocs et manipulations
forcément intenses notamment pour les Kettlebells, une des spécialités de
la marque. Avec ATX, ce sont, en effet, les fameux et réputés Kettlebells,
russes d'origine, et de compétition qui arriveront dans votre club ou
votre salle personnelle de sport.
Ces Kettlebells forcent l’admiration au premier coup d’œil avec leur fonte
à pores fins et denses, une haute qualité immédiatement perceptible dès
les premiers entraînements avec ce son lourd et mat si reconnaissable et
gage de cette densité incomparable. Aucunes bavures, ni de bordures afin
de permettre une utilisation en toute sécurité et dans toute l’amplitude
des différents mouvements pouvant être exécutés avec ces poids. La poignée
lisse, non peinte et d’un diamètre suffisant, garantit, pour sa part, une
prise en main rassurante et ferme pour toutes les évolutions des
différents mouvements réalisés.
La qualité de la fonte conçue pour un usage pro en compétition est telle
que ces poids s’avèrent incassables (dans les limites bien entendu d’une
utilisation raisonnable). Le logo en relief Original Russian Kettlebell,
ainsi qu’un code couleur international des poids allant de 8 kg à 48 kg
font de chaque Kettlebell un poids esthétique et sûr dans sa finition en
fonte couleur noir mat.
Chaque Kettlebell dispose, enfin, d’un fonds aplati afin de pouvoir
facilement les utiliser et les ranger. Un matériel de pro, conçu pour la
haute compétition, accessible aujourd’hui aux particuliers, sans oublier
leur haute qualité pour une durée à vie !
«
Kettlebell Simple et Sinistre » par Pavel Tsatsouline, Amphora, 2020.
Sous ce titre, il faut l’avouer, peu engageant, l’auteur Pavel Tsatsouline
bien connu pour la promotion des kettlebells en occident a décidé de
proposer un programme de choc à ses lecteurs ! Contrairement à ce que l’on
pourrait croire, les kettlebells ne sont pas une nouveauté dans le monde de
la musculation, et ces haltères à poignet existaient déjà au
temps de nos
aïeux, lorsque les machines n’avaient pas encore envahi tous les espaces
de nos salles de sport… Leur prise bien particulière permet une
approche sensiblement différente des mouvements traditionnels avec
haltères droits, ce qui a pour conséquence de solliciter le muscle sous
des angles différents, voire inhabituels (gare à ne pas trop forcer la 1re
fois…).
Dans ce dernier ouvrage, Pavel Tsatsouline propose à ses lecteurs un
programme minimaliste afin de renforcer ses chaînes musculaires, mais aussi
de gagner en souplesse et en résistance selon les angles et rythme
d’entraînement exposés dans ces pages particulièrement bien conçues et mises
en page. Ancien entraîneur pour les forces spéciales soviétiques, Pavel
Tsatsouline est le spécialiste de ces poids en fonte d’une simplicité
confondante et dont les origines remontent notamment en Russie au XVIIIe
siècle sous le nom de girya. S&S, simple et sinistre ne fait pas dans la
dentelle et ne retient que ce qui est efficace, la finalité martiale n’étant
jamais loin. Si les mouvements semblent simples, cela ne signifie pas, tant
s’en faut, qu’ils soient faciles ! Soulevés de terre, Swings, Relevés
n’auront plus de secrets pour vous après avoir lu cet ouvrage exigeant, mais
ô combien stimulant.
La marque Millet a très tôt été synonyme de sacs à dos et de produits
techniques d’excellence destinés à la montagne. Marque française de
notoriété internationale, elle n’a cessé de renforcer son image tant
auprès des sportifs et passionnés de montagne que d’un public de plus en
plus large, en raison de la technicité éprouvée et du design réussi de ses
produits. Les conseils techniques des professionnels de la montagne ont
par-dessus tout garanti l’excellence des gammes de produits Millet, sans
cesse remis en question, collections après collections. Que de chemin – de
haute montagne – parcouru depuis les premiers sacs à provisions d’origine
des années vingt, suivis de près par des sacs à dos adaptés aux ascensions
d’altitude, pour atteindre en 1950 le premier « 8000 » avec Louis Lachenal
et Maurice Herzog emportant avec eux le fameux sac « Annapurna 50 » !
Depuis, produits et lignes au design étudié n’ont cessé d’équiper
alpinistes chevronnés ou simples randonneurs, faisant de Millet la marque
phare française incontournable de vêtements, chaussures et accessoires de
montagne.
Chaque année voit de nouvelles collections étudiées et choisies proposant
des produits bénéficiant des dernières avancées technologiques, sans pour
autant renier l’esprit de tradition et de sécurité à l’origine de la
marque. Millet est particulièrement engagé ces dernières années dans une
politique environnementale active avec la certification Low Impact
garantissant la plus faible incidence possible des produits Millet sur la
nature et l’environnement.
Parmi les nouveautés en chaussures trekking, deux modèles retiennent
l’attention et sont assurément à recommander pour les marches de cette
saison en montagne ou en campagne :
Chaussures Gore-Tex - Femme - HIGH ROUTE GTX W
Le modèle High Route GTX W pour femme a été élaboré tout spécialement pour
résister aux marches rapides en condition extrême. Une chaussure aussi à
l’aise sur les terrains plats que ceux en dénivelés grâce à une adhérence
renforcée par une Semelle extérieure Vibram® WRINKLER EVO. Une Semelle
intermédiaire EVA bidensité vient, qui plus est, assurer un contact
maximal avec les sols même les plus instables.
D’un poids de 530g, cette chaussure au style classique offre tout confort
avec sa membrane Gore-Tex imperméable, même après de longues heures de
marche intensive. Pour autant, ce confort n’est pas au détriment de la
résistance, la surface en cuir nubuck WR garantissant résistance aux chocs
et frictions des sols rocailleux. Enfin, le haut du pied se trouve protégé
par des guêtres en Néoprène afin d’isoler de l’eau ou de la neige lors des
marches.
Tout a été prévu pour garantir à la fois l’adhérence, le confort, mais
aussi et surtout la sécurité du pied avec des protections malléoles, des
parepierres caoutchouc et un serrage rigoureux avec un laçage hybride
(œillets sangle), tout en offrant une sensation immédiate de confort et de
souplesse dès les premiers kilomètres.
Enfin, détail non négligeable, l’esthétique de ce modèle s’avère des plus
réussies avec cette association de couleurs bleu-vert / noir et gris et
bande rouge sur la semelle pour un design sobre et des plus dynamiques.
MATIÈRES :
Matière principale : Cuir pleine fleur déperlant
Matière secondaire : 3D mesh polyester
Matière secondaire : Renforts PU
Membrane : Membrane GoreTex®
Semelle extérieure : Semelle Vibram® WRINKLER EVO
Semelle intermédiaire : Semelle intermédiaire EVA bidensité
POIDS
530g
MILLET - Chaussures Gore-Tex - Homme - HIGH
ROUTE GTX M
Millet a également développé pour le trekking des chaussures de haute
excellence plus particulièrement recommandées pour les marches rapides en
dénivellation. Des chaussures plus que prisées associant confort et
adhérence renforcée.
La tige haute en cuir nubuck et la Semelle Vibram® WRINKLER EVO ont fait
l’objet des soins les plus poussés afin d’offrir un rapport
adhérence/stabilité/légèreté, idéal pour un poids de chaussure de 635 gr.
Le classicisme se trouve au cœur de cette chaussure en cuir nubuck traitée
hydrophobe et imperméable. Le confort est immédiat grâce à la membrane
Gore-Tex qui garantit à la fois l’imperméabilité et la respiration de la
chaussure, une garantie non négligeable après des heures de marche avec
traversée de ruisseaux ou de zones neigeuses.
La protection du pied est au cœur des priorités de ce nouveau modèle qui
bénéficie lui aussi d’une protection maximale avec malléoles, de guêtres
en Néoprène pour isoler le haut du pied de l’eau.
Même après des journées de marche, la stabilité et l’adhérence de ce
modèle de haute technicité emporte l’adhésion avec cette sensation
rassurante de sécurité et de confort, même dans les conditions les plus
extrêmes. Offrant toujours une esthétique et un design prisé et
reconnaissable entre tous, elles sont disponible en noir ou en kaki.
Une chaussure technique offrant une adhérence et résistance optimales,
particulièrement adaptée aux différentes conditions de terrain lors de ses
trekkings.
MATIÈRES
Matière principale : Cuir pleine fleur déperlant
Matière secondaire : 3D mesh polyester
Matière secondaire : Renforts PU
Membrane : Membrane GoreTex®
Semelle extérieure : Semelle Vibram® WRINKLER EVO
Semelle intermédiaire : Semelle intermédiaire EVA bidensité
POIDS
635g
Interview Lionel Hugonnier
1er juin 2020
Vous avez été un sportif de haute compétition mondiale dans deux
disciplines, l’une, connue, le judo, l’autre plus confidentielle, le
ju-jitsu. Comment vous êtes-vous dirigé vers ces deux arts martiaux
japonais ?
Lionel Hugonnier :
"Mon père qui était judoka ne
m’a pas vraiment laissé le choix à l’âge de cinq ans ! (rires) Mon
attirance pour le ju-jitsu est venue du fait que j’ai toujours aimé les
sports pieds-poings. Je me souviens m’être régulièrement entraîné avec des
copains, j’avais un sac de frappe que j’utilisais quotidiennement. Lorsque
je suis arrivé à l’INSEP à l’âge de 19 ans, je n’étais pas encore en
équipe de France de judo, et j’ai alors remarqué qu’il y avait des tests
de sélection de ju-jitsu. Cela m’a tout de suite beaucoup séduit alors
même que je ne connaissais que très peu cette discipline, car elle alliait
le judo que je connaissais depuis une quinzaine d’années et ajoutait tout
ce qui était techniques d’atemi. À partir de là, tout a été très rapide,
j’ai commencé à m’entraîner pour être finalement sélectionné pour les
championnats du monde en 1994. Le ju-jitsu est une méthode de combat des
samouraïs qui remontent à l’époque d’Edo et de cette discipline ont été
extraites les techniques de projections et combat au sol qui ont donné le
judo, les techniques d’atemi qui ont été à l’origine du karaté, et une
dernière partie qui a donné naissance à l’aïkido".
Quelle expérience, avec le recul,
tirez-vous de cet univers de la haute compétition ? Quelles valeurs cet
univers vous a-t-il transmises ?
Lionel Hugonnier :
"Un grand nombre de valeurs ont,
en effet, découlé de cette pratique du sport à haut niveau et ont
contribué à façonner ce que je suis aujourd’hui. Je retiens de cette
expérience l’idée selon laquelle la moindre erreur pouvait vous faire
perdre en quelques secondes une compétition dans la journée et même
remettre en question une année entière après des années de longue
préparation. Cette intransigeance du haut niveau vous impose d’être au
top, sans erreurs. L’importance de tous les détails compte également pour
beaucoup dans cette expérience avec des compétiteurs qui sont dans
l’ensemble tous d’un niveau homogène. C’est ce souci de la précision et du
travail bien fait que j’ai gardé par la suite dans les affaires".
Et quel regard portez-vous sur
cette expérience comparée à l’esprit qui pouvait animer ces disciplines à
leur origine au Japon ?
Lionel Hugonnier :
"C’est, en effet, une approche
que l’on découvre un peu plus tard avec l’âge. Lorsque l’on est jeune et
que l’on a un peu « la tête dans le guidon » avec les compétitions, on ne
voit juste que la partie sportive, même si cette philosophie de la
discipline reste en nous, inconsciemment. Or, en effet, des choses
essentielles dans les arts martiaux japonais comme se présenter propre sur
un tapis, saluer ce même tapis, ainsi que son adversaire, l’arbitre - même
lorsque l’on perd - toutes ces choses participent de l’esprit de ces
disciplines. J’avais d’ailleurs été très choqué les premières fois que
j’ai vu des amis jouer au foot par le comportement de certaines personnes
qui s’insultaient, notamment dans les gradins…"
Suivez-vous encore ces sports ?
Et quel est votre jugement quant à leur évolution ?
Lionel Hugonnier :
"J’aime beaucoup le MMA (Mixed
Martial Arts), la boxe anglaise, et bien sûr, le judo qui reste ma
discipline préférée, même s’il y a eu néanmoins, selon mon avis, beaucoup
trop de changements de règles ces derniers temps. Avec ces
transformations, je ne m’y retrouve plus vraiment, plus comme avant ;
Toutes les techniques issues de l’Europe de l’Est - telles que le
ramassement de jambes, le corps à corps qui correspondaient à mon style -
ont été retirées. Je trouve que c’est un peu comme si vous passiez de la
lutte libre à la lutte gréco-romaine, c’est dommage car nous avons perdu
dans cette discipline cette variété de styles selon les régions pour une
uniformisation internationale, uniformité que l’on retrouve d’ailleurs
dans de nombreux sports".
Après une blessure qui a interrompu votre parcours de haute
compétition, vous vous êtes reconverti dans le monde des affaires,
notamment celui du matériel de sport avec Mosaik Creation. Vous êtes mieux
placé que quiconque pour connaître l’importance d’un sol de qualité dans
de nombreuses disciplines.
Lionel Hugonnier :
"Ma première société a été le
fruit d’une coïncidence avec quatre copains de l’équipe de judo qui
avaient déjà monté leur propre société pour proposer, pour la première
fois à l’époque, des kimonos et du matériel de sport des arts martiaux sur
Internet en 2003. Je me suis retrouvé seul à gérer cette société jusqu’en
2013 avec une augmentation de capital lors de l’arrivée de Teddy Riner
dans la société. Avec Teddy, nous avons travaillé ensemble pendant deux
années avant que je ne revende la société en 2015. Après avoir travaillé à
Hong-Kong, ce qui m’a donné une expérience de l’international, j’ai
découvert ce produit des dalles de pvc emboitable qui m’a donné l’idée de
proposer ce produit avec la société Mosaik Creation, une société qui a
dépassé ses objectifs de résultats chaque année".
Quels sont les défis auxquels
vous êtes confronté à l’heure de la mondialisation et quelles réponses
souhaitez-vous apporter sur le marché français ?
Lionel Hugonnier :
"Notre marché est
essentiellement en France à 90 %, contrairement à ma société précédente.
Installé à Lyon, ma région d’origine, c’est un potentiel très important
qui m’a poussé à me reconcentrer sur le marché national, et plus
précisément local avec la région Rhône-Alpes Auvergne. Mes produits sont
tous fabriqués en Europe, République tchèque, Irlande et Suède, ce qui est
beaucoup plus facile qu’avec la Chine. La crise de la pandémie n’a pu que
me justifier dans ces choix. Pour l’instant, nous ne sommes que
distributeurs de produits manufacturés, mais nous travaillons actuellement
sur un projet de création de nos propres dalles destinées aux terrasses et
garages, avec un concept vraiment novateur avec des dalles clipsables, une
nouveauté qui devrait sortir cet automne 2020".
Quels conseils pouvez-vous donner
à nos lecteurs qui souhaiteraient installer une salle de gym à domicile ?
Lionel Hugonnier :
"Mosaik Creation a développé un
concept auquel je crois beaucoup le Do it Yourself. C’est le fil
conducteur de pratiquement toutes nos gammes de dalles clipsables ; des
dalles qui peuvent se clipser facilement et ne nécessitant qu’une bonne
surface plane de départ. Elles peuvent être très aisément installées
soi-même, sans l’aide de professionnels de la pose. Il est possible
d’ajouter une esthétique avec des motifs pour un résultat réussi. Je pense
qu’il est essentiel pour réussir le projet d’une salle à domicile de
réserver un espace à part, propre à cette fonction. Un lieu où à la fois
il est possible d’entretenir son corps et de se faire plaisir comme l’a
montré la récente crise épidémique et le confinement. C’est une manière de
se protéger de l’univers professionnel pour créer un lieu consacré à soi,
à se retrouver en faisant des étirements, un peu de musculation, etc.
Personnellement, je travaille avec des Kettlebells, sans pour autant
charger les poids afin de préserver les articulations et éviter les
blessures. Ce travail aux Kettlebells favorise l’amplitude des mouvements
et sollicite toute la chaine musculaire, ce qui n’est pas sans me rappeler
mes entraînements d’autrefois au judo. C’est idéal pour un entretien
physique. Je me suis beaucoup servi des sangles lorsque j’étais en équipe
de France, notamment en rééducation avec une moindre violence au plan
musculaire".
Pour conclure, vous cultivez un
jardin secret en tant qu’artiste-peintre, est-ce une manière de prouver
s’il en était besoin que les disciplines dans lesquelles vous avez excellé
cultivent une dimension complète de l’individu ?
Lionel Hugonnier :
"C’est une question
intéressante, je pense qu’un moment donné il y a peut-être eu, en effet,
une fusion entre mes deux passions. La peinture et le judo ont été, très
tôt, deux passions que j’ai menées de front. J’ai suivi une école d’art
jusqu’à l’âge de 19 ans avant de partir en équipe de France, ce qui m’a
permis d’avoir de bonnes bases avec 20 heures d’art, dont trois heures
d’histoire de l’art hebdomadaire. Cela m’a également permis d’acquérir un
académisme que je n’avais pas du tout auparavant, la proportion, l’analyse
d’un tableau, la lumière, etc. Je crois beaucoup à cette maxime latine
Mens sana in corpore sano, essentielle pour moi !"
Mosaik Floor
Sol de Fitness à domicile
Prévoir un sol de qualité et de haute performance pour son entraînement à
domicile, c’est non seulement l’assurance d’une séance dans un confort
maximal, mais également la condition sine qua non pour protéger le
revêtement initial des coups et atteintes entraînés par l’utilisation
régulière de poids, haltères et machines. Les Dalles PVC Clipsables
Mosaik-Floor sont assurément la solution professionnelle idéale offrant
une valeur sûre et une qualité optimale adaptées à tous les supports.
Point fort, ces dernières ont bénéficié de l’expertise du grand champion
de judo Lionel Hugonnier.
Aussi, n’est-il pas étonnant que tout sol réalisé avec les dalles Mosaik
Floor offre à l’utilisateur une performance et haute qualité chaque jour
appréciée.
Chaque dalle est très aisément assemblable par clip les unes aux autres,
aucune marque de césure, et ce, sans colle, ni intervention d’un poseur
professionnel. Autre avantage, celui de pouvoir aussi facilement être
déclipsé en cas de modification ou déménagement.
Avec une résistance de 50 Tonnes au m², c’est l’assurance d’un sol de
qualité professionnelle à domicile pour aménager tout spécialement une
pièce à soi pour son entraînement et entretien physique.
Esthétiques avec leurs différentes finitions lisses, diamant ou pastillée,
les dalles PVC Mosaik Floor Clipsables sont disponibles dans un éventail
de 10 couleurs et en 2 épaisseurs (4 ou 7 mm). L’entretien se fait avec
une simple serpillière ou une auto laveuse, pour un sol assurant non
seulement une isolation thermique (2 degrés au sol) mais également
phonique de 15 Décibels, ce qui est loin d’être négligeable avec le bruit
occasionné par les poids et haltères.
Enfin, imperméable et antidérapant, ce sol Mosaik Floor, garanti 10 ans,
offrira dans le confort et l’esthétique de nombreuses années
d’entraînement dans les conditions optimales d’une vraie salle pro.
La GEL KAYANO d’ASICS est un grand classique haut de gamme de la chaussure
de running.
Ce modèle GEL-KAYANO™ 26 MX, bien connu et plus que plébiscité des
amateurs de belles chaussures, intègre la technologie GEL ayant donné son
nom à la quasi-totalité des modèles ASICS et qui bénéficie, ici, d’une
nouvelle empeigne contemporaine pour un confort maximal sur les longues
distances. Cette technologie révolutionnaire mise au point en 1986 permet,
en effet, de transformer l'onde de choc issue lors de l'impact de la
foulée au sol en énergie positive.
Autre point fort, la semelle DUOMAX™, un procédé breveté par ASICS à base
d'un nouveau co-polymère, offrant une légèreté exceptionnelle à la semelle
tout en lui préservant son dynamisme et sa résistance pour un contrôle
maximal de la surpronation (pieds se tournant trop à l’intérieur après
l’impulsion).
Au final, cette technologie allège le poids total de la chaussure grâce à
la combinaison des mousses de la semelle intermédiaire sans oublier la
technologie GUIDANCE TRUSSTIC™ pour aider à guider le pied pour une foulée
plus efficace.
Ce modèle - ASICS GEL-KAYANO™ 26 MX - est non seulement une référence en
matière d'amorti, mais également un modèle du genre incomparable en
matière de stabilité.
Ces caractéristiques technologiques font indéniablement de la dernière
KAYANO une valeur sûre pour les coureurs au pied universel et pronateur
pour les compétitions et entraînements toutes distances.
Une chaussure performante avec, qui plus est, au look esthétique des plus
réussis !
- La nouvelle construction de la tige
- Largeur standard
- Technologie FLYTEFOAM™ Propel
- Semelle intermédiaire DUOMAX™
- Semelle extérieure moulée AHAR™
- Technologie GUIDANCE TRUSSTIC SYSTEM™
- Contrefort extérieur
- Technologie GEL™ à l'arrière et à l'avant du pied
- Semelle ORTHOLITE™
- Semelle intérieure en EVA
- Système de maintien du talon
- Détails réfléchissants
Excellerator,
travail musculaire
aux bandes élastiques 100 % made in France
!
La société Excellerator, créée en 1982, s’est spécialisée dans les
accessoires de Fitness fabriqués en France et à faible impact écologique,
ce qui à l’heure des achats responsables mérite d’être souligné. Basée à
Sète, cette société dynamique dirigée par Jean-Marc Bruno peut
s’enorgueillir en effet de proposer notamment des bandes élastiques de
qualité supérieure, composées pour l’essentiel de latex naturel, de
colorants également naturels et présentant un faible taux de phtalates,
caractéristiques qui les distingue des modèles concurrents où les
ingrédients chimiques sont en plus grande proportion. À ces atouts,
s’ajoutent souplesse et résistance, des qualités essentielles retenues
pour chaque bande élastique Excellerator grâce à cette matière première
naturelle à faible impact écologique et 100 % made in France.
En alternative ou complément aux poids libres et machines de musculation,
l’exercice aux bandes élastiques tend à connaître un succès croissant en
raison du faible encombrement de ce matériel discret et pouvant être
transporté partout avec soi, à domicile, comme à l’extérieur, et jusqu’à
son lieu de vacances.
L’un des autres grands avantages des bandes élastiques Excellerator est
d’offrir une résistance progressive contrairement aux poids et haltères.
La contraction musculaire est en effet croissante au fur et à mesure de
l’étirement de la bande en latex naturel, évitant ainsi bien des
contractures et blessures. De plus, l’extrême variété de mouvements
autorisés par le faible encombrement évite le raccourcissement du muscle
pour au contraire favoriser son étirement, et ce toute en sécurité. Les
blessures sont ainsi limitées et la souplesse des articulations accrue
pour une musculation pratiquée dans tous les sens des fibres musculaires.
Ces points forts expliquent que cette approche, commencée il y a plus d’un
siècle par le grand Eugen Sandow, connaisse actuellement un regain
d’intérêt même chez les sportifs de haut niveau en raison des gains de
force, vitesse et puissance qu’elle autorise.
L’offre des bandes en latex Excellerator s’avère par ailleurs plus que
complète avec un packaging des plus attractifs, chaque paquet indiquant
clairement grâce à un code couleur la force de résistance exprimée en kg
ainsi qu’une sélection indicative d’exercices illustrés.
Ainsi, les Bandes de musculation Power Band sont-elles disponibles en
trois résistances : jaune (3/16 kg), rouge (4/25 kg) et verte (20/40 kg)
pour une longueur de 208 cm, autorisant une réelle variété d’exercices.
C’est, en effet, un large éventail de possibilités que découvrira
l’utilisateur lui permettant de travailler toutes les parties du corps, et
ce, de manière dynamique. Véritable substitut de la fonte, les Bandes de
musculation Power Band offrent une sécurité optimale grâce à leur qualité
irréprochable.
Les bandes Multi Loops sont également à retenir pour leur extrême légèreté
permettant, qui plus est, un entraînement sans contrainte du fait de leur
très faible encombrement (elles peuvent sans problème être glissées dans
un sac à main ou une sacoche pour un entraînement à la pause déjeuner).
Plusieurs usages des plus efficaces peuvent en être faits, allant du
simple échauffement avant une pratique sportive ou un entraînement
musculaire jusqu’à une séance complète à part entière selon les
différentes résistances proposées : du rouge (4-7 kg) au vert (9-15 kg) en
passant par le bleu (7-11 kg) pour une longueur de 88 cm.
Les bandes élastiques en Latex naturel pour une longueur de 2,50 m et 3
degrés d’intensité (2,3 - 4 - 5,4 kg) offrent, pour leur part, un vaste
choix d’exercices d’assouplissement musculaire comme un travail intensif
plus explosif de type plyométrique selon les mouvements retenus.
Enfin, les Loops Latex Resistance par leur faible longueur (245 mm) seront
destinées au travail de renforcement des cuisses, adducteurs et fessiers
grâce aux différents exercices proposés sur le packaging, chaque paquet
incluant trois bandes selon 3 degrés de difficultés : rouge, bleu et vert,
et un sac de transport a même été inclus pour les emporter partout avec
soi ! Les produits Excellerator sont disponibles sur les réseaux de vente
d’articles de sport, magasins physiques et directement sur le site de la
société.
Interview Jérôme BIANCHI
Jérôme Bianchi est un kinésithérapeute bien connu du
monde sportif. Physiothérapeute de l’équipe de France de Tennis qui a gagné
la coupe Davis trois fois, conseiller de nombreuses championnes et champions
(Amélie Mauresmo entre autre), et ancien rugbyman de haut niveau (il a même
endossé le maillot de l’équipe de France de rugby), il connaît les exigences
du sport de l’intérieur.
En exclusivité pour LEXNEWS, il nous livre ses
convictions sur les bénéfices de l’électrostimulation dans la préparation et
la récupération des sportifs.
LEXNEWS : " Pouvez vous nous rappeler l'origine du
concept même d’électrostimulation ? "
Jérôme BIANCHI : « La technique de l’électrostimulation existe depuis
de nombreuses années. On s’est aperçu qu’un courant de basse fréquence et
certains courants de basse polarité pouvaient permettre de soigner et d’agir
sur les phénomènes d’origine douloureux.
Il a été également constaté, après
études, que le corps induisait des stimulations musculaires sensiblement
identiques à celles obtenues par l’électrostimulation. Il est possible de
manière artificielle en ayant recours aux mêmes stimulations d’obtenir une
réponse musculaire qui correspondait à celle de la réalité. »
LEXNEWS : " Que peut offrir l’électrostimulation au quotidien pour le
sportif, sur le plan de la récupération et de la musculation ? "
Jérôme BIANCHI : « C’est une donnée très importante de nos jours pour
le physique du sportif, qu’il soit de haut niveau ou seulement sportif du
week-end. Nous arrivons de manière relativement simple, avec des conseils de
son kinésithérapeute au départ, à optimiser le renforcement musculaire, et
ce pour n’importe quel groupe musculaire.
Nous pouvons
également agir de manière très efficace sur la récupération avec
l’équivalent d’un massage qui n’est pas toujours accessible au terme d’une
longue séance de travail ou course éprouvante en montagne. Nous obtenons des
résultats significatifs y compris sur le plan de la musculation.
Nous optimisons le
renforcement musculaire, notamment après des périodes d’immobilisation en
rééducation. Nous arrivons après une opération par exemple à obtenir un gain
de 30% de la force musculaire ce qui nous offre un gain d’un mois sur trois
mois de rééducation tout en préservant les chaînes articulaires de trop
fortes contraintes. »
LEXNEWS : " Quels sont les mauvais emplois et
éventuellement les dangers de l’électrostimulation ? "
Jérôme BIANCHI : « Le risque majeur est d’utiliser l’intensité du
courant de façon trop importante. Si l’utilisateur utilise une intensité
trop forte, cela peut occasionner des microtraumatismes au niveau
musculaire. J’ai déjà fait l’expérience de quelques personnes qui, derrière
mon dos, avaient trop augmenté l’intensité et avaient eu des courbatures
pendant trois jours au point de ne plus pouvoir marcher !
Il faut vraiment
faire très attention car l’on peut abîmer la fibre musculaire au même titre
qu’une activité physique mal dirigée. Cela est d’ailleurs très logique
puisqu’il s’agit de la même physiologie : l’électrostimulation reproduit la
contraction musculaire naturelle.
Il faut savoir qu’avec
l’electrostimulation il est possible d’atteindre jusqu’à 120% des fibres
musculaires travaillées, c'est-à-dire que l’on va au-delà des fibres
musculaires que l’on peut utiliser lorsque l’on pratique une musculation
classique. »
LEXNEWS : " Il ne faut donc pas
forcer à l’extrême au même titre que pour l’entraînement classique ? "
Jérôme BIANCHI : « Exactement, l’activité sportive est
malheureusement mauvaise dans deux cas : lorsque l’on n’en fait pas assez,
ou bien lorsqu’on en fait trop ! Il faut trouver un équilibre, mais le seul
problème vient du fait que l’homme est ainsi fait qu’il veut toujours
dépasser ce qu’il a obtenu et repousser ses limites, et c’est là que vient
le danger. Quant au placement des électrodes, cela ne représente pas de
grands risques car si l’on n'est pas sur les points moteurs permettant de
mettre en œuvre les contractions musculaires de façon optimale, les
résultats seront seulement plus réduits. Il est évident que lorsque l’on
connaît bien l’anatomie, l’efficacité est meilleure, d’où l’intérêt d’être
conseillé au départ par un professionnel. »
LEXNEWS : " Quels seraient les conseils que vous pourriez donner à nos
lecteurs qui souhaiteraient améliorer leur préparation physique grâce à
l’électrostimulation et existe-t-il des ouvrages sur ce thème ? "
Jérôme BIANCHI : «Je pense que le premier conseil que je pourrai
donner aux utilisateurs de l’électrostimulation serait de commencer par
demander à son kiné un encadrement sur son appareil pour débuter. Les kinés
connaissent parfaitement ces machines avec lesquelles ils travaillent depuis
de nombreuses années. Ces conseils seront ainsi très personnalisés et
pointus par rapport à la personne : cela inclura une planification et un
programme en fonction des objectifs poursuivis. Il y a de plus en plus de
matériels d’électrostimulation où le potentiomètre (permettant la variation
de l’intensité) se règle automatiquement en fonction du groupe musculaire
qui travaille. C’est une fonction intéressante car cela permet d’éviter les
excès d’intensité. Il ne faut pas que la stimulation électrique soit
insupportable, même si pour le renforcement musculaire cette stimulation est
plus forte. Mais la marge est toujours étroite. »
LEXNEWS : " L’électrostimulation
peut elle être utilisée en cas de blessures, et si oui de quelle manière ?
"
Jérôme BIANCHI : « Oui, bien sûr, son utilisation est conseillée pour
des pathologies qui ne sont pas très graves comme des crampes ou des
contractures. Il existe des courants pour soulager la douleur sur toutes les
machines sérieuses du marché. Là encore, il est important d’être conseillé
si ces douleurs sont trop importantes ou récurrentes. Le kinésithérapeute va
également avoir un rôle important dans ce domaine car il faut savoir que de
nombreuses machines d’électrostimulation peuvent comprendre jusqu’à 80
courants différents selon les utilisations recherchées. »
LEXNEWS : " Comment les sportifs de haut niveau que vous encadrez
perçoivent ils ce procédé et quelle place l’électrostimulation a-t-elle dans
votre quotidien en tant que thérapeute ? "
Jérôme BIANCHI : « Les sportifs de haut niveau ont été les premiers à
intégrer cette pratique dans leur quotidien. Cela leur a permis de se
prendre en charge, d’agir sur certaines douleurs, récupérer après des
matches… J’ai pas mal de sportives et de sportifs qui utilisent cet appareil
et qui, lorsqu’ils sont au bout du monde, me passent un coup de fil en me
disant j’ai mal au coude, est ce que je peux utiliser tel ou tel programme ?
A partir de là, je peux leur recommander d’utiliser telle fonction pour
soulager cette douleur ou tel autre programme pour la récupération le
lendemain. C’est une donnée qui est complètement intégrée dans leur façon
d’agir et ils s’en servent régulièrement. Ils ont besoin d’un résultat
immédiat et rapide, et pour cela, l’encadrement d’un thérapeute est
essentiel. »
LEXNEWS : " Jérôme Bianchi, merci pour
ces précieux conseils que pourront suivre nos lecteurs afin de bénéficier au
mieux des avantages de l'électrostimulation dans leur préparation physique !
"
Les trésors
des Huiles essentielles
Les huiles essentielles prennent une
place croissante dans nos maisons, qu’elles servent à l’entretien de nos
intérieurs, ou à soigner avec « l’aromathérapie », leur usage est vieux
comme le monde. Découverte d’un univers bien particulier, avec les
précautions d’usage qui s’imposent, une plante n’étant jamais anodine,
surtout à un tel degré de concentration.
En effet, le procédé permettant d’obtenir des huiles essentielles consiste
à distiller à la vapeur d’eau un poids particulièrement important de
plantes pour en extraire un extrait, véritable concentré de la plante.
Pour la plupart, dès lors, une ou quelques gouttes seulement suffiront à
leur usage, dans tous les cas elles ne sauront remplacer un traitement
médical. Se soigner par des arômes est donc un acte médical à part entière
et qui ne saurait être que le fait d’un médecin aromathérapeute suite à
une spécialisation dans cette branche bien particulière. L’idéal étant de
consulter un professionnel compétent avant d’utiliser une huile
essentielle, surtout s’il s’agit d’une utilisation interne au corps.
L’éventail des usages des huiles
essentielles demeure très large, qu’il s’agisse de la prévention ou dans
une optique curative, de remédier à un mal ou de favoriser une atmosphère
propice à la détente et à la sérénité. Ainsi, les huiles essentielles
peuvent aussi servir par leur diffusion dans l’air à créer une ambiance
olfactive propice à influencer les caractères selon ce qui est recherché :
dynamisme, apaisement, fraîcheur, purification… Dans tous les cas, il vaut
mieux favoriser les huiles essentielles bio, et de marques réputées comme
celles présentées dans la suite de ce dossier.
La société voshuiles.com s’est spécialisée dans la production d’Huiles
Essentielles BIO certifiées par l'organisme de certification ECOCERT en
agriculture biologique FR-BIO 01. En garantissant la qualité de ses huiles
et en en assurant la traçabilité, 100% pures et naturelles, voshuiles.com
offre le gage de produits qui ne sont pas nocifs pour l’organisme humain,
ni pour la nature.
Le site internet de voshuiles.com présente
un choix particulièrement large d’huiles bio disponibles, et ce en
différents contenants notamment pour les classiques Arbre à thé (Tea tree),
Citron, Orange douce, Citronnelle, Menthe poivrée, Lavande officinale,
Basilic, Gaulthérie couchée,…
Mais, voshuiles.com, c’est aussi des huiles végétales de qualité comme
l’huile d’amande douce tout particulièrement reconnue pour nourrir la peau
en laissant un film protecteur après application.
L’huile végétale BIO de Rose musquée est,
elle aussi, réputée pour ces acides gras et vitamines protecteurs de la
peau, ralentissant le vieillissement cutanée grâce à ses actions notamment
cicatrisante et antioxydante. À adopter assurément.
À noter que la société voshuiles.com est particulièrement réactive avec un
envoi le jour même de chaque commande passée avant 15h et livrée sous 48h
à domicile, l’équipe répondant à toute question posée dans les 24h en
semaine.
Le laboratoire Puressentiel a été fondé en 2005 par Isabelle et Marco
Pacchioni, deux passionnés précurseurs d’aromathérapie et amoureux de la
nature qui ont voué toute leur énergie à recueillir ces précieux bienfaits
pour les proposer sous la forme la plus pure et écoresponsable, une
manière de rendre à la nature ce qu’elle a su offrir jusqu’à aujourd’hui…
Pour ces raisons, seules des huiles 100 % bio et 100 % purs et naturelles
sont proposées par Puressentiel, des produits testés en permanence pour
les proposer en toute sécurité à toute la famille.
À cet effet, Puressentiel s’est entouré de spécialistes ingénieurs,
experts, médecins, pharmaciens et botanistes pour formuler des produits
efficaces et pratiques, dont le mode et précaution d’emploi clair
accompagne chaque produit dans une notice papier détaillée jointe.
Le site de Pureessentiel particulièrement bien réalisé propose un large
éventail d’huiles indispensables et incontournables telles le Géranium, la
Lavande vraie, le Tea tree, le Cèdre de l’Atlas, Lemongrass ou encore le
Basilic. Le site propose également un grand nombre de fiches et dossiers
pédagogiques pour mieux comprendre les multiples usages des huiles
essentielles. Toute commande passée avant 12h est adressée le jour même et
livrée selon les options retenues en 24h ouvrées, ou dans les 2-3 jours
ouvrés.
Aroma-Zone propose depuis 1999 une offre particulièrement complète sur les
huiles essentielles. Vingt années qui ont vu une évolution impressionnante
depuis le site d’information initial au développement complet d’un site
marchand online. Cette progression vaudra à Aroma-Zone le ralliement d’un
grand nombre de producteurs venus du monde entier et intéressés par cette
approche sans concessions sur la qualité et la diversité des huiles
proposées.
Installé
en Provence au pied du mont Ventoux, lieu inspirant pour ses senteurs de
thym, lavandes et autres sarriettes, Aroma-Zone n’a de cesse de proposer à
sa clientèle des recettes de cosmétique et même des idées pour créer
soi-même ses propres produits ! Fourmillant d’infos pratiques et de
conseils selon l’inspiration initiale de cette belle aventure Aroma-Zone
possède dans son riche catalogue des offres intéressantes de coffret
d’huiles essentielles Bio de première qualité tel le coffret « Les
Essentielles Bio » comprenant cinq flacons dont eucalyptus citronné,
lavande vraie, menthe poivrée, Ravintsara et Tea Tree. Cinq produits
indispensables et à toujours avoir à portée de main pour les soins et
petits maux du quotidien, un livret explicatif accompagne ce coffret ; une
idée cadeau assurée !
Pour les grincheux ou pour une idée-cadeau
pleine d’humour, le coffret « Bonne Humeur » réunit, lui, un trio tourné
vers le soleil : pamplemousse, Litsée citronnée, Ylang-Ylang. Ces huiles
peuvent être diffusées ou utilisées en massage pour écarter les nuages du
quotidien !
'Les informations contenues dans ce document sont fournies à titre
indicatif et pour un usage strictement familial.)
INTERVIEW
FRANCO COLUMBU
Hommage
07/08/1941 - 30/08/2019
Le grand
bodybuilder Franco Columbu vient de nous quitter à l'âge de 78 ans, en
hommage, avec beaucoup de tristesse, nous republions l'interview qu'il avait
bien voulu nous accorder.
LEXNEWS a eu le plaisir d’avoir une
interview exclusive de Franco COLUMBU pour nos lecteurs. Grand champion
d’haltérophilie puis de bodybuilding, ce natif de Sardaigne, émigré en
Californie avec son ami, un certain Arnold Schwarzenegger, a conquis une à
une les marches du succès pour terminer comme thérapeute réputé en
chiropractie avec le titre de docteur et un Ph.D. en nutrition, acteur de
cinéma et de TV... Ses conseils avisés sont un témoignage intéressant dans
l’univers sportif actuel, où très souvent les informations contradictoires
s’opposent. Découvrons avec ce champion humble et plein d’humour les arcanes
du corps humain et le moyen d’en tirer le meilleur parti !
LEXNEWS : « Quel
était votre premier objectif quand vous avez commencé à soulever des poids
en Sardaigne, et pensiez vous à cette époque que cela allait devenir votre
future activité professionnelle ainsi que votre vie ?”
Franco COLUMBU:
« En fait, tout cela a été très surprenant : Quand j’avais
entre 14 et 16 ans, en Sardaigne, nous avions pris l’habitude avec des
camarades de soulever des rochers en granit ! Nous les soulevions au dessus
de la tête et je faisais ainsi des compétitions avec les autres enfants.
Comme je parvenais déjà à soulever des rochers assez lourds, les autres
essayaient toujours d’aller plus loin, et bien sûr, je relevais tout le
temps les défis…Un peu plus tard, après ces challenges locaux, j’allais à un
endroit en Sardaigne du nom de Nuoro où ils recherchaient de nouveaux
talents, de jeunes haltérophiles qui ne s’étaient jamais entraînés
sérieusement auparavant. Je décidais alors de me lancer dans l’aventure ce
qui m’a valu mon premier article dans un journal : C’était en effet la
première fois que je participais à un tel évènement et que je gagnais dans
cette ville ! »
LEXNEWS : “C’était
ainsi votre première victoire dans une compétition ?”
Franco COLUMBU:
« Oui, tout à fait ! C’était ma toute première compétition parmi des
inconnus… Avec le recul, je réalise que je soulevais ces poids avec une
mauvaise technique mais j’avais néanmoins remporté la victoire et c’est cela
qui m’importait ! J’étais parvenu à soulever 90 kg au dessus de la tête pour
la première fois. Je réalisais alors qu’une nouvelle voie s’ouvrait à moi :
Etre le plus fort et gagner !
J’ai parallèlement appris la boxe et je
suis parti alors en Allemagne. J’avais 18 ans lorsque je me suis mis à
pratiquer régulièrement l’haltérophilie à Munich. Je pratiquais alors les
mouvements olympiques de base en haltérophilie. Je suis alors devenu
rapidement l’un des plus forts dans cette discipline. Un soir, j’ai gagné un
championnat d’haltérophilie à Stuttgart, et cette même soirée un certain
Arnold Schwarzenegger allait gagner la compétition de bodybuilding Mr Europe
sur la même scène !
LEXNEWS : “ Ce fut
votre première rencontre ?”
Franco COLUMBU:
« Oui, j’ai reçu mon trophée sur la scène et je lui ai alors demandé : Qui
est tu ? Je connais pourtant tout le monde en Allemagne et il m’a répondu :
Non, non, je suis d’Autriche ! Jusqu’alors, je pratiquais un peu le
bodybuilding mais pas pour la compétition puisque je concourrai en
haltérophilie. Mais lorsqu’il revint à Munich quelques mois plus tard, nous
avons commencé à nous entraîner ensemble. Dés lors, nous avons fait des
compétitions dans les deux disciplines, et de 1966 à 1968, nous avons gagné
les championnats d’haltérophilie en Europe et j’ai débuté alors en
bodybuilding. Arnold était bien sûr au dessus de moi pendant ces années.
Mais en 1968, j’ai participé et remporté ma première compétition de
bodybuilding avec le titre de Mr Italie. C’est finalement ce qui m’a poussé
à continuer dans le bodybuilding parce que je ne m’attendais pour ma
première compétition qu’à une dixième place et je terminais en remportant la
victoire ! J’étais totalement excité par tout ce qui m’arrivait : Quelques
mois plus tard, en septembre de la même année, je participais et remportais
Mr Europe à Bruxelles. En octobre, j’allais à Londres et je parvenais à me
classer second pour la compétition Mr Universe. Ces résultats arrivaient si
rapidement que je ne pouvais pas faire autrement que poursuivre dans cette
voie. Comme j’avais remporté tous les titres d’haltérophilie d’Europe que je
pouvais gagner, je décidais alors d’abandonner la compétition et de ne plus
me consacrer qu’au bodybuilding, ce qui me passionnait alors ! En 1970, j’ai
remporté le titre de Mr Universe à Belgrade. Et je vais vous raconter une
histoire inédite dont je n’ai encore jamais parlée ! Et vous allez être
surpris…En 1971, il y avait une compétition Mr Universe à Paris. J’y
participais et remportais le titre. Mais un juge avait appris que je vendais
par correspondance des fascicules d’entraînement à la musculation que
j’écrivais. Il estima alors que je devais être disqualifié puisque la
compétition était destinée aux amateurs. Et c’est ce qui m’est arrivé ! Ils
m’ont disqualifié uniquement parce que je faisais un peu d’argent avec ces
fascicules. L’un des organisateurs était Serge Nubret, le grand champion
français. Je lui ai dit : Eh ! Regarde ce qu’ils sont entrain de me faire !
Mais il ne put rien faire car il ne faisait qu’organiser la compétition et
n’avait pas d’action sur les juges. Il se sentit très embêté de ce qui
arrivait parce que nous étions amis et que nous avions l’habitude de nous
entraîner ensembles. Et en plus, il avait honte que cela se passe dans son
propre pays. C’est à partir de ce triste évènement que je décidais de passer
professionnel. D’une certaine manière, cette mauvaise expérience a accéléré
ma carrière et m’a permis dés lors de vendre plus de livres et de gagner
plus d’argent ! C’est pour cela que je vous raconte tout cela pour la
première fois parce que votre Revue est française et cela m’a rappelé tous
ces souvenirs ! En 1975, j’ai gagné le titre de Mr Olympia et j’ai toujours
pensé que si j’étais resté plus longtemps en amateur, je n’aurai peut être
jamais gagné ces compétitions majeures dans notre sport ! »
LEXNEWS : “ Merci
pour ce scoop Franco, ne regrettons pas en effet cette décision d’un juge
qui vous a finalement rendu service sans le vouloir ! Quelle est pour vous
la qualité majeure que vous observez dans le bodybuilding et qu’est ce que
cela vous a apporté ?”
Franco COLUMBU:
« J’ai toujours été un peu différent des autres bodybuilders. Très souvent,
la majeure partie d’entre eux recherchaient seulement la symétrie ou le fait
d’avoir une partie du corps la plus développée. En ce qui me concernait, je
n’ai jamais eu une approche unitaire. En fait, j’avais toujours cinq choses
présentes à l’esprit : Tout d’abord, vous devez avoir une apparence la plus
agréable face au public. Je vois souvent lors des poses des têtes
grimaçantes d’effort et cela n’est pas du tout indispensable, loin s’en
faut. Cela ne vous fait pas avoir un corps plus musclé ! La deuxième chose
importante est l’apparence de votre peau. Trop de personnes ne prêtent pas
assez attention à cela et n’ont pas une peau saine et bronzée naturellement.
En 1981, quand j’ai gagné Mr Olympia, j’avais pris l’habitude de sortir
dehors et de me mettre au soleil afin d’obtenir un hâle naturel. Tout le
monde me demandait quelle lotion j’utilisais alors que c’était seulement le
soleil ! La peau doit véritablement apparaître saine, c’est la première
chose que l’on voit d’une personne. Le troisième critère essentiel pour moi
est la proportion : Parvenir à ce que tous les muscles soient développés de
manière harmonieuse. Je ne voulais pas avoir le haut du corps surdéveloppé
et ne pas avoir de mollets par exemple. Avec cela à l’esprit, je décidais
tout de même de développer une partie de mon corps jusqu’à une certaine
limite, (celle de la proportion), afin d’être le meilleur. Dans le fameux
film « Pumping Iron », vous pouvez me voir avec mes fameux muscles dorsaux
qui faisaient dire à Dany Padilla : Il pourrait voler !
Mais j’insiste sur ce point pour vos
lecteurs, il ne s’agit pas d’apparaître horrible avec un corps déséquilibré,
mais de rechercher cet équilibre difficile à atteindre.
Je pense qu’il y a une chose importante
que les lecteurs européens peuvent apprendre de ma propre expérience.
En 1976, j’ai gagné le titre de Mr Olympia, mais mes bras n’étaient pas les
meilleurs, parce que vous savez, dans cette compétition, je me trouvais avec
des gabarits de 120 kg alors que je ne faisais moi-même que 95 kg. J’ai
remporté cette compétition mais certains soulignèrent que d’autres avaient
des plus gros bras que les miens. Ainsi, en 1981, 5 années plus tard, je me
suis souvenu de ce problème des bras alors même que les juges pour cette
nouvelle compétition étaient quasiment les mêmes qu’en 1976 ! Quelques uns
d’entre eux ne m’appréciaient pas et je me suis dit : tu ferais mieux
d’améliorer la qualité de tes bras ! C’est ce que j’ai fait, et c’est de
cela que vos lecteurs peuvent tirer profit ! Je n’ai entraîné que mes bras
pendant deux mois en oubliant tout le reste du corps. J’arrivais alors à
concentrer toute mon énergie et mon sang seulement dans ces bras et cela m’a
permis de gagner 1.5 inch (3.8 cm) en deux mois seulement ! Et cette façon
de m’entraîner m’a permis de rendre mes bras compétitifs avec mes pectoraux
et mes dorsaux. »
LEXNEWS : “C’était
une sorte d’entraînement prioritaire ?”
Franco COLUMBU:
« Oui, absolument ! C’était un entraînement prioritaire de mes faiblesses.
C’est quelque chose de très important. Et à partir de là, pour les trois ou
quatre mois restant jusqu’à la compétition, j’ai réentrainé tout le reste du
corps et mes bras sont restés épais. Le jour de la compétition, certains
juges ont décidé de me présenter parmi des gros monstres avec des bras
énormes. Alors que j’allais sur le côté de la scène, ils ont décidé de me
placer au milieu ! Je regardais autour de moi et je me disais : Oh mon
Dieu ! Il y a tous ces gars avec les meilleurs bras du monde autour de moi…
Au dernier moment, il y eut une pose (double biceps pose) et lorsque je
m’appliquais à la réaliser je me rendis compte que tous me regardaient en se
demandant ce qui se passait, y compris les gros compétiteurs autour de moi.
En fait, tout ce travail avait fini par payer, c’était le résultat de ces
deux mois de dur travail. L’un des juges a été tellement furieux qu’il a
décidé de ne pas me faire revenir sur scène ! Je pense qu’il s’agit là d’un
enseignement plus général dont tout le monde peut tirer profit : Tout le
monde sait comment faire des séances d’entraînement et des curls pour ses
bras, mais il y a une chose importante : Prendre conscience et tirer profit
des enseignements et erreurs passés.
Une autre qualité importante est d’avoir une bonne routine de poses. Cela
permet de montrer très efficacement les différents groupes musculaires. Si
vous prenez Ed Corney par exemple, il était réputé pour sa routine de pose.
Mais j’avoue que j’ai un point de vue différent sur la question : Pour moi,
il n’était pas aussi bon qu’il ne le prétendait. Tout le monde me disait que
j’étais fou de dire cela. En fait, si sa routine était bonne, cela lui
permettait de faire croire à un corps plus musclé qu’il n’avait en réalité.
S’il était resté immobile, cela aurait souligné ses faiblesses de volume.
Cela lui a permis bien sûr de faire une bonne carrière, mais cela ne lui a
pas permis de gagner les titres majeurs de la discipline.
La dernière chose importante est le système d’entraînement. Cela ne veut
surtout pas dire qu’il faille s’entraîner le plus possible. Le corps n’a pas
assez d’énergie pour se surentraîner sans risque. La meilleure chose à
faire est d’être sur que lorsque vous vous entraînez vous faites le choix
des meilleurs exercices pour votre corps et que vous ne perdez pas votre
temps à des exercices qui n’ont aucun effet sur votre corps. Sinon, cela
vous fera gâcher cette précieuse énergie indispensable à votre
développement. »
LEXNEWS : “ Pouvez
vous nous expliquer les avantages de la chiropractie pour le sportif
aujourd’hui ?”
Franco COLUMBU:
« Je vais prendre un exemple pour répondre à votre intéressante question. EN
1976, quand j’ai remporté la compétition Olympia, j’avais l’habitude de
m’entraîner 3 heures le matin et 1 heure le soir afin de remporter la
victoire. Cela fait près de 4 heures quotidiennes ! J’ai alors appris la
chiropractie et le métabolisme du corps. En 1981, je ne me suis entraîné que
deux heures et demi pour remporter la compétition Mr Olympia grâce à ce que
m’avait appris la chiropractie sur l’anatomie humaine. Et je dois avouer que
ces heures réduites m’ont permis d’être en meilleure forme qu’auparavant !
La raison est que lorsque vous apprenez la chiropractie, vous apprenez
l’importance de l’anatomie bien sûr, mais aussi celle de la nutrition et des
aliments. J’ai réalisé combien d’erreurs j’avais pu alors commettre par le
passé et certains exercices que je n’aurais jamais du faire ! »
LEXNEWS : “Vous vous
êtes rendu compte que certains exercices pouvaient être dangereux ? »
Franco COLUMBU:
« Absolument ! Dangereux ou inutiles.
Je vais
vous donner un exemple. La majeure partie des personnes font des flexions
des bras (curls) avec une barre et leurs mains se trouvent placées les
paumes en avant. Et lorsque vous étendez vos mains pour réaliser la flexion,
le coude se trouve dans une position rectiligne, tourné vers l’avant, ce qui
n’est pas sa position naturelle ! La position naturelle du coude se trouve
être de chaque côté du corps, les paumes de la main se faisant face lorsque
l’on marche. Et grâce aux connaissances obtenues par la chiropractie, j’ai
pu faire le même exercice avec des haltères. Je débute le mouvement avec les
paumes de la main face à face le long du corps comme lors de la marche, dans
une position naturelle, je saisis les poids sans les tourner vers l’avant et
je les soulève en respectant une trajectoire naturelle sans contrainte
jusqu’à ce qu’ils se dirigent vers la poitrine en les tournant vers
l’intérieur. Et ce mouvement devient alors beaucoup plus naturel tout en
éliminant les douleurs de coude ! Je vous donne un autre exemple : Prenez le
squat par exemple (flexion des cuisses avec une barre chargée). Le genou est
conçu seulement pour se fléchir. Il est ainsi fait pour marcher droit et se
pencher uniquement en avant. Eh bien lors d’un squat, n’oubliez pas que la
plupart des personnes, y compris les haltérophiles, exécutent cet exercice
avec leurs jambes très écartées. C’est une catastrophe qui détruit le
genou ! Ce n’est tout simplement pas un mouvement naturel. Au lieu de cela,
il faut se placer de la même façon que l’on marche, les pieds légèrement
écartés (la largeur d’un pied environ), fléchir les jambes et sentir le
mouvement qui vous est le plus naturel. La chose la plus importante à
comprendre est de ne pas pratiquer des exercices faisant intervenir un
mouvement qui n’est pas naturel au corps et aux muscles.
C’est exactement le même problème que l’on retrouve pour le yoga. Vous vous
asseyez, et vous étirez une jambe en face de vous alors que l’autre se
trouve repliée sous vos fesses. Et vous vous mettez à pousser sur vos genoux
vers les côtés et vers le sol et cela peut entraîner très souvent des
douleurs aux genoux. Le ligament externe du genou se trouve alors trop
étiré. Je recommande alors à mes patients : Faites votre yoga avec les deux
jambes en face de vous, dans une position droite. Les genoux ne sont pas
faits pour être tordus vers le coté. Je crois qu’il est fondamental de bien
comprendre l’anatomie. »
LEXNEWS : “ Pouvez
vous nous parler de l’importance de l’alimentation et de la nourriture
aujourd’hui ?”
Franco COLUMBU:
« Si vous prenez le cas d’une personne avec un bon métabolisme, comme celui
que j’avais lorsque je faisais des compétitions, je donnerai un critère
d’importance de 40% à l’alimentation et 60% à l’entraînement. Pour des
individus ayant un moins bon métabolisme, cela sera plutôt de l’ordre de 50%
– 50%. Ainsi, même si vous avez un très bon métabolisme, et que vous vous
entraînez dur, la nourriture que vous mangez
compte pour 40% dans votre réussite. Prenons
un exemple, un grand nombre de personnes pratique des régimes très stricts
et ces régimes ne marchent pas parce que le corps devient très vite choqué.
Par ailleurs, un grand nombre de bodybuilders mange trop de protéines et pas
assez de glucides. Et cela ne marche pas plus ! Voici ce que j’ai appris
grâce à mon expérience : Quand vous vous entraînez pour gagner du muscle,
vous devez consommer des protéines. Les muscles sont en effet construits
grâce aux protéines. Ainsi vous n’avez plus qu’à prendre des protéines en
plus, ce qui parait très simple. Mais quand vous allez à la salle afin de
vous entraîner et d’avoir suffisamment d’énergie, vous devez manger des
glucides. Si vous prenez Frank Zane, il était toujours entrain de faire des
régimes, je lui en faisais souvent la critique d’ailleurs en lui disant :
Oublie les régimes et va à la salle ! En fait, ma stratégie était d’avoir
suffisamment de protéines pour construire du muscle, tout en sachant que
l’apport de ces protéines doit être continu sur la période de 24 heures.
Autrement dit, vous avez besoin d’un apport 4 fois et peut être même 5 fois
par jour selon les cas. Mais vous devez absolument manger des glucides avant
d’aller à la salle. Ainsi, si vous décidez de vous entraîner entre 15 et 18
heures, il est alors idéal de consommer suffisamment de glucides vers 13
heures. Vous pouvez manger des pâtes, du riz, des pommes de terre et pas
trop de protéines parce qu’elles sont lourdes à digérer dans l’estomac.
Quand vous avez votre séance d’entraînement, et que vous ne vous entraînez
plus le soir, alors mangez des protéines et pas de glucides. C’est en effet
le soir que le corps construit le muscle grâce aux protéines, même pendant
votre sommeil. Et si vous mangez des glucides, cela ne vous aidera pas à
vous entraîner et cela sera transformé en réserve et en graisse. »
LEXNEWS : “ Ne pensez
vous pas qu’un trop grand apport de protéines peut être dangereux pour la
santé ? »
Franco COLUMBU:
« J’ai étudié la biochimie pendant 3 ans afin de résoudre cette question. Et
voici ce que j’ai trouvé : Prenez une personne de 100 kg. Avec ce poids,
cette personne a décidé de s’entraîner un peu afin de conserver sa
silhouette sans chercher à gagner du muscle supplémentaire. Et bien dans ce
cas, l’apport total de protéines par jour devrait être de l’ordre de 100g
sur la base d’1g de protéine par kilogramme de poids de corps. Cela vous
donne un ordre d’idée idéal. Si je décide de m’entraîner disons 3 heures par
jour et que je décide de gagner le maximum de muscles possible, je prendrai
alors, toujours pour ce poids corps de 100kg, les 100g de base + 25g. Ces
25g en plus de protéines ne sont à prendre que si vous décidez de vous
entraînez 2 à 3 heures par jour, sinon oubliez ! Avec cela vous gagnerez du
muscle. Mais, il y a cependant un
autre problème ! Ces protéines supplémentaires ont en effet besoin d’être
transformées en muscle et pour cela vous avez donc besoin de plus de
vitamines B6 ! Qui plus est, lorsque vous prenez plus de protéines, votre
métabolisme perd plus de cartinine et vous devez donc prévoir des
suppléments ! Ainsi si vous dites : Eh bien je vais prendre plus de
protéines afin d’être plus musclé, cela ne marche pas comme cela parce que
tout cela est bien plus compliqué qu’il n’y parait. Une autre chose encore :
Le corps ne produit pas suffisamment d’acide hydrochlorique et d’enzymes
pour ces 25gr de protéines supplémentaires, de ce fait vous n’avez plus qu’à
en prévoir également en suppléments. Ainsi, si vous prenez trop de
protéines, mettons 50g voire plus, vous perdez tout simplement le bénéfice
de ces protéines et en plus vous obtiendrez une putréfaction de la choline
et finirez avec de la graisse supplémentaire dans le corps. Tout cela n’est
bien sûr pas bon du tout. Vous ne devez manger que ce dont vous avez besoin
pour vous entraîner et qui est utilisé par votre métabolisme. En fait, tout
cela est très précis et il ne s’agit pas d’approximations. Il faut bien se
rendre compte que si ces apports de protéines sont trop élevés par rapport à
l’entraînement, cela ne sera pas bénéfique et ne donnera pas des muscles en
plus. A l’arrivée, cet excès de protéines va stresser les organes.
Il faut donc faire ainsi : découvrir pour
chaque individu l’apport maximal de protéines à effectuer selon
l’entraînement suivi. Par exemple, si vous vous entraînez 1 heure cela
pourra être 10g, pour 2 heures : 20g et pour 3 heures : 25g, mais vous ne
devez certainement pas atteindre des chiffres de 50g, 100g, voire plus.
Il faut aussi tenir compte de la nature de
ces protéines : Quelle sorte de protéines ? Il faut absolument obtenir les
meilleures sources de protéines, cela est plus important que leur quantité.
Les meilleures protéines peuvent être obtenues dans les œufs, le poisson, et
la viande. Il faut bien réaliser que les protéines en poudre ne sont pas
aussi bonnes que celles naturelles. »
LEXNEWS : “ Quelles
sont les pathologies que vous constatez le plus dans votre cabinet de
chiropractie ? »
Franco COLUMBU:
« J’observe beaucoup de blessures des épaules chez mes patients qui viennent
consulter dans mon cabinet. Très souvent, je constate que ces blessures sont
dues à un déséquilibre des masses musculaires et je leur recommande des
exercices ainsi que des traitements afin de rétablir ces équilibres. Je
pense qu’un certain nombre d’exercices peuvent être dangereux s’ils sont mal
exécutés, ce qui est le cas par exemple des élévations de barre au dessus de
la tête. Je crois que c’est un des exercices qui agresse le plus le cou et
les trapèzes. J’ai d’ailleurs comme projet d’écrire un livre sur ce sujet et
le moyen d’offrir une rééducation efficace. »
LEXNEWS : “ Vous
entraînez vous toujours ? »
Franco COLUMBU:
« Oui, j’ai toujours plaisir à m’entraîner même si je le fais plus
doucement qu’autrefois. J’essaye toujours de varier mes séances
d’entraînement. Je me concentre plus sur la pratique de certains sports
comme le tennis, le football, et je joue aussi au billard ! »
LEXNEWS : “ Merci
Franco pour tous ces précieux conseils que nos lecteurs apprécieront à n’en
pas douter ! La musculation n’est pas une discipline qui se pratique de
manière improvisée, vos remarques sont là pour venir nous le rappeler. »
Vous pourrez trouver d’innombrables conseils
sur l’entraînement, la diététique, la prévention des blessures ainsi que de
nombreuses séances d’entraînements pour débutants, intermédiaires et
confirmés dans le livre incontournable « Franco Columbu’s complete book
of bodybuilding » que vous pouvez commander directement sur le site Web
du grand champion (en anglais mais facile à lire !) :
LEXNEWS a pu converser longtemps avec l'une des icônes de
l'âge d'or du Bodybuilding, Bill Grant. Ce grand champion est en effet
insatiable lorsqu'il s'agit de parler de son sport de prédilection, de
sa passion bref de sa vie ! Bill Grant est non seulement un sportif de
haut niveau réputé par sa symétrie mais également un pédagogue
extraordinaire. A 61 ans, il possède un physique qui peut faire pâlir
d'envie plus d'un jeune homme ! (voir photo ci-dessus). Il jette un
regard très lucide sur la discipline et propose une approche qui devrait
inspirer les plus jeunes tout autant que les moins jeunes pratiquants.
LEXNEWS: “Vous souvenez-vous à quelle époque vous avez soulevé vos
premières haltères ?”
Bill
GRANT :
“C’est une grande question car en effet tout a toujours trait aux
premiers débuts ! J’avais environ dans les 9 ans lorsque j’ai saisi ma
première barre ; j’étais d’ailleurs trop jeune pour débuter cela. En
fait, j’ai réellement commencé à m’entraîner dés l’âge de 12 ans et même
là, c’était encore trop tôt. J’ai été introduit dans l’univers du
bodybuilding par un de mes amis. A cette époque, à la fin des années 50,
cet ami avait des poids dans sa cour. Il m’a montré comment soulever ces
poids et c’est ainsi que tout a réellement commencé. A cette époque, il
n’y a avait aucun endroit où s’entraîner contrairement à aujourd’hui
avec les salles que nous avons partout. Vous deviez vous entraîner dans
une cave ou dans une pièce de votre maison. Je suis allé dans différents
endroits, et je m’entraînais également dans ma chambre. En fait je
m’entraînais où je pouvais. En 1960 j’ai pris les choses au sérieux,
j’avais alors 14 ans. Je suis allé au YMCA. C’est vraiment à
partir de là, en effet, que tout a commencé sérieusement. C’est un
endroit très sombre dans un sous-sol avec de la poussière mais c’était
tout de même un endroit merveilleux ! Il n’y avait pas de machines
sophistiquées, seulement des barres, des haltères, et une cage de squat…
La seule machine que nous avions était une presse pour les jambes faite
en bois ! Nous utilisions même des pièces de camion qui faisaient
fonction de poids de 20 ou 25 kg. Nous n’avions vraiment pas cet
équipement de luxe que les salles possèdent aujourd’hui. Je pesais alors
110 pound et je mesurais 4”9.
LEXNEWS: “Vous vouliez donc gagner du poids ?”
Bill
GRANT :
“ Oui, j’étais alors toujours harcelé, battu par tous et même par les
filles ! J’avais deux sœurs et il arrivait qu’elle me frappe également.
J’en ai eu assez d’être battu comme cela tout le temps. J’aimais
beaucoup le football (américain) mais j’étais trop petit. J’ai fait ma
première compétition quand j’avais 17 ans dans ma senior high school.
J’avais pris plus de 20 kilos en 4 ans et je devenais de plus en plus
fort. Cette compétition s’appelait “Mr High School New Jersey”. J’ai eu
la 5ième place et ce fut mon tout premier classement dans une
compétition. Je lisais alors tous les magazines religieusement et
consciencieusement. J’admirais dans ces pages Serge Nubret, Sergio
Oliva, Reg Park,…
LEXNEWS: “Malheureusement, comme vous le savez, Reg Park est décédé
récemment. Le connaissiez-vous et pouvez-vous nous dire quel témoignage
vous souhaiteriez laisser sur ce grand personnage du bodybuilding ?”
Bill
GRANT
: “ J’ai rencontré Reg pour la première fois sur le tournage du film
“Pumping Iron” en Afrique du Sud en 1975. D’ailleurs Serge Nubret était
également là à cette époque. J’avais du faire une escale de Los Angeles
à Paris avant d’arriver à Johannesburg. Reg Park était un homme
merveilleux ; il était non seulement un grand champion mais également un
homme de valeur. Il est venu me chercher personnellement à l’aéroport ce
qui fut un choc pour moi ! N’oubliez pas qu’à cette époque l’apartheid
était à son apogée en Afrique du Sud. Je lui ai alors dit que j’avais
besoin d’aller aux toilettes et il me répondit qu’il fallait mieux que
je patiente car il pensait que je ne souhaiterais pas aller dans les
toilettes réservées aux Noirs car elles étaient souvent sales et que
c’était inacceptable. Il m’a alors dit : Si tu peux attendre, tu pourras
venir chez moi et utiliser ses propres toilettes.
Cela m’a vraiment surpris. Il m’a présenté son fils Jon Jon avec qui je
suis encore ami aujourd’hui. Reg
a vraiment été très gentil avec moi. Il m’a invité dans sa maison
pendant une semaine. Il m’a même emmené à l’un de ses restaurants
préférés en ville. Alors que j’entrais dans le restaurant, je me
souviens des personnes qui me regardaient, vous savez Reg était très
connu déjà à cette époque en Afrique du Sud en raison de ses films. Il y
avait des Noirs qui regardaient par les vitres et qui étaient totalement
abasourdi de me voir assis là avec Reg ! Cela vous montre le caractère
de Reg, fait de gentillesse, d’amour et d’attention pour les autres.
LEXNEWS : “ C’était également très courageux de sa part d’agir ainsi ?”
Bill
GRANT
: “ Tout à fait, ce sont même les mots que j’ai utilisé dans mon hommage
à sa mémoire dans un article rédigé pour IronAge. C’était un grand homme
et il venait toujours à la compétition Arnold Classic. Il prenait
l’avion chaque année pour y venir. J’ai été invité à sa table avec son
fils lors de cette compétition il y a quelques années, et je me souviens
avoir passé des moments formidables. Il était tout ce que j’avais admiré
lorsque je l’avais découvert dans les magazines. Lorsque vous le
connaissiez réellement, vous vous rendiez compte que tout cela était
vrai. Je suis persuadé que c’est une grande perte pour le bodybuilding
et nous avons perdu un grand bodybuilder. Il aimait réellement le sport
et il était un grand porte-parole de notre propre sport. Les Noirs
venaient s’entraîner dans sa propre salle sans que cela le dérange.
C’était en effet une grande preuve de courage parce que cela aurait pu
avoir des conséquences fâcheuses sur ses affaires et dans sa vie à cette
époque. Un chic type ! »
LEXNEWS: “ Vous faites partie de l’âge d’or du bodybuilding. Quels sont
vos souvenirs de cette époque et quelle différence faites vous avec
aujourd’hui ? »
Bill
GRANT
: “ Premièrement, ce dont je me souviens le plus, c’est lorsque j’ai
remporté le titre de Mr America en 1972 et que j’ai battu Lou Ferrigno
lors de cet évènement. En 1974, j’ai également remporté le titre de Mr
World au Madison Square Garden. C’était également un grand évènement car
tous les copains du Gold’s Gym s’entraînaient pour cela : Arnold
remporta le titre de Mr Olympia, de même que Franco. Mon troisième
souvenir important remonte à il y a quelques années lorsque j’ai reçu le
Muscle Beach Hall of Fame et cette année j’ai également reçu le Muscle
Walk of Fame Award. C’est un peu la même chose que le Walk of Fame
d’Hollywood. C’est vraiment magnifique de voir tous vos titres inscrits
dans le sol et d’être ainsi gravé pour toujours dans la mémoire du
bodybuilding. Je crois que c’est ce qui pouvait arriver de plus beau
pour moi dans ma carrière.
Je suis très heureux de cela.
La
deuxième partie de votre question est plus difficile car j’aime toujours
autant le bodybuilding aujourd’hui et je n’aime pas donner des leçons et
être un moralisateur. Mais il me semble qu’à mon époque, il y avait un
peu plus de respect et d’honneur. Les gens pouvaient regarder et admirer
les bodybuilders à la télévision, dans les magazines et dans certains
films comme « Pumping Iron ». Cela permettait une bonne image de la
discipline dans le monde entier. Lorsque vous alliez en Europe, vous
aviez des milliers de fans qui venaient assister aux manifestations de
bodybuilding. C’est toujours un grand sport aujourd’hui mais un bon
physique exige de la symétrie, de la muscularité, une attirance,… A
l’époque, quand les gens nous regardaient, nous étions pour eux comme
des statues et cela les inspirait réellement. Aujourd’hui, la première
chose que vous entendez des personnes venant assister à ces
manifestations est combien de drogues prenez vous pour avoir cette
apparence ? C’est très frustrant car cela nous ramène loin en arrière et
ce n’est pas un progrès. Une nouvelle fois, j’adore tous ces gars mais
je crois que nous devons réellement rebrousser chemin et repartir où
nous étions. Ce n’est pas que je sois jaloux ou envieux du développement
atteint par les gars aujourd’hui mais je crois que nous devons revenir à
la symétrie, à une esthétique qui pourrait inspirer le public qui peut
s’identifier à cela. Les gens sont aujourd’hui terrifiés par l’apparence
des bodybuilders contemporains. Je ne sais pas ce qui va nous permettre
ce retour en arrière mais ce sera une démarche certainement très
lente. »
LEXNEWS : “ Selon vous, le problème vient de l’argent, du business et
des drogues comme les stéroïdes ?”
Bill
GRANT :
“ Exactement, comme dans les autres sports. Nous devons satisfaire les
fans et les fans en veulent plus. Quand vous jouez au football, le
public veut plus de buts, des moments plus spectaculaires, c’est la même
chose au basket, au baseball,… C’est toujours très dur de faire mieux en
sport en évitant les excès. Les médias ne cessent de vous inciter à
devenir plus gros, de voir plus de masse… C’est impossible de faire cela
de manière régulière, vous devez alors prendre la voie des produits
chimiques. Ainsi nous ne pouvons pas condamner les bodybuilders
directement, nous devons plus tôt nous sentir tous responsables de cette
situation parce que nous voulons toujours plus. Je pense une nouvelle
fois qu’il faut repartir en arrière et reprendre un bon départ à partir
de là ».
LEXNEWS : “ Pensez-vous que cela soit possible de faire sans l’aide des
stéroïdes, de dire stop aux drogues ? »
Bill
GRANT :
“ Ecoutez, j’ai vu un grand nombre de bodybuilders naturels qui avaient
un look fantastique. Mais je crois que le réel problème est que nous
sommes tellement habitués à voir ces bodybuilders énormes que cela
sera difficile de revenir en arrière. Aux Jeux Olympiques, il y a
énormément de contrôles antidopages, mais nous savons bien qu’il y a
toujours un grand nombre de nouvelles drogues qui ne sont pas détectées
par ces tests. Il est impossible de faire le grand nettoyage mais il est
possible dans notre sport de revenir à cette époque où nous avions une
taille fine, de larges épaules et que nous avions l’air de statues avec
de belles lignes. Aujourd’hui les gars ont une taille épaisse,
volumineuse et cela n’offre pas un physique agréable à regarder pour la
plupart des gens. Bien entendu, j’entends souvent les jeunes aimer voir
ces athlètes être en compétition sur scène mais je les entends souvent
dire aussi : je n’aimerais pas leur ressembler ! Je ne sais réellement
pas ce qui pourrait être fait aujourd’hui. Je pense qu’il faut initier
un mouvement reposant sur l’idée de santé des athlètes. Nous entendons
de plus en plus souvent le décès de jeunes bodybuilders en raison de
leur utilisation de drogues de toutes sortes et cela n’est vraiment pas
une bonne chose pour le sport, c’est très effrayant. »
LEXNEWS : “On entend souvent dans les salles des jeunes dire qu’ils ont
besoin de prendre ces stéroïdes car il n’est pas possible de faire
autrement. »
Bill
GRANT :
“Je sais, c’est une attitude mentale qui n’est pas bonne. Les jeunes qui
ont 14 ou 15 ans me disent souvent qu’ils ont besoin de prendre des
stéroïdes. Je leur réponds qu’ils doivent laisser leur corps faire le
travail et leur permettre de se construire. A cet âge, leur corps n’a
pas besoin de ces drogues et le problème est que lorsqu’ils commencent à
en prendre, cela a pour effet de stopper leur métabolisme et leur propre
corps ne produit plus des hormones naturelles ce qui est absolument
dangereux. Je crois que la meilleure chose à faire, et je répète tout le
temps cela, c’est l’éducation. Il faut leur dire ce qui va arriver avec
l’emploi de ces stéroïdes. Je crois que les anciens bodybuilders ne
doivent pas avoir peur de dire : nous avons tous pris ces stéroïdes et
nous pouvons vous dire combien elles sont mauvaises et ce qu’elles vont
vous faire comme mal si vous les utilisez. Si c’était à refaire, nous
aurions préféré ne jamais en prendre. C’est cela que l’on doit se poser
comme question : le risque en vaut-il la peine ? Je ne crois pas et je
suis persuadé que nous avons une grande responsabilité en tant que grand
athlète de témoigner en ce sens. Les jeunes nous écouteront
peut-être ! Les magazines sont très puissants et ont un important impact
sur ce qui se passe. Je crois ainsi que tous les magazines doivent
écrire ensembles sur les stéroïdes et expliquer pour quelles raisons il
faut s’en préserver. Nous devons parler aux docteurs, aux athlètes qui y
ont eu recours. Je ne peux pas dire à quelqu’un de ne pas en prendre
mais je peux lui dire ce qui peut lui arriver s’il en prend. Ce sera
alors son choix.»
LEXNEWS: “Vous êtes réputé pour votre physique parfaitement équilibré.
Comment cela est-il possible d’avoir soi-même une image claire de son
propre équilibre ? Il y a-t-il une taille standard classique pour chaque
partie du corps comme l’entendait à son époque Steve Reeves ? »
Bill
GRANT :
“Steve Reeves avait en effet un physique parfait. Je crois qu’un
physique doit être très équilibré avec chaque partie du corps en
symétrie avec les autres et Steve Reeves avait en effet un standard sur
la façon dont cela devait être et il avait atteint cette perfection.
C’était quelqu’un qui dès qu’une personne le regardait, homme ou femme,
s’écriait immédiatement « waouh ! ».
C’est ce à quoi j’aime ressembler. Il reste toujours le modèle de ce à
quoi un bodybuilder doit avoir l’air. Bien entendu, aujourd’hui, le standard a
augmenté en raison de la nourriture qui est meilleure, des progrès de la
science mais le corps ne peut pas être plus symétrique que le sien. Il y
a également un autre athlète qui a cette symétrie parfaite, il
s’appelait Bob Paris. Il avait un look parfait, ce genre de look qui est
apprécié du public. C’est en effet pour lui une apparence qui reste
raisonnable et qu’il est possible d’espérer atteindre. Je crois que
c’est le standard que l’on peut avoir pour démarrer. Il y a également un
nouveau venu, Dennis Wolff, qui entre sur la scène du bodybuilding
professionnel. Il a ce genre de physique. Il est bien entendu bien plus
gros que les personnes dont nous venons de parler mais il a conservé une
taille très fine, de belles lignes et une bonne symétrie. Il n’est pas
trop volumineux et il a une bonne allure à notre époque. Je pense que
c’est le type de bodybuilder que l’on peut garder à l’esprit. Je crois
réellement que Denis Wolff sera Mr Olympia. »
LEXNEWS : “Nous savons que vous êtes trop modeste pour le dire mais vous
aviez un physique très esthétique et symétrique avec une taille
particulièrement fine ! Comment aviez vous cette représentation de votre
propre physique ? »
Bill
GRANT :
“Arnold a dit un jour : une bonne génétique est toujours le critère qui
vient en premier. Quand j’ai commencé pour la première fois, j’étais
très maigre mais j’avais une bonne charpente et une bonne génétique,
j’ai juste construit sur cette base. C’était la même chose pour Frank
Zane, il avait une excellente génétique. Il n’était pas énorme mais il
avait un corps dont toutes les parties allaient parfaitement ensembles.
Il n’avait pas d’énormes pectoraux ou des bras gigantesques mais il
avait « juste » une symétrie parfaite de son corps. Je crois que vous
devez travailler dans le cadre de votre génétique, je veux dire par là
avec ce que vous avez. Nous voulons tous ressembler à quelqu’un que nous
admirons et trop souvent cela n’arrive pas parce que l’on oublie ce dont
on a hérité. Je crois qu’il est donc important de travailler avec ce que
l’on a et de rechercher le physique le plus symétrique possible. Gardez
à l’esprit une belle ligne de base qui vous permette de ressembler à une
statue, c’est cela que je me suis efforcé de poursuivre quand j’ai
débuté et par bonheur, j’y suis arrivé. »
LEXNEWS : “Avez vous pour cela suivi le standard classique élaboré par
Steve Reeves dans le passé ?”
Bill
GRANT :
“Oui, les lignes du corps doivent être symétriques. Le cou doit être
symétrique, la taille,… Oui je crois en cette approche et un grand
nombre de gars à mon époque voulaient réaliser cela et je crois que
nombre d’entre eux y sont parvenus. Je crois qu’Arnold avait cette
approche, de même que Frank Zane, Serge Nubret, nous recherchions tous
cela. Steve Reeves était le modèle absolu de nous tous, en fait entre
lui et Reg Park. Bien entendu, nous étions un peu plus gros et musclés
que Steve Reeves ne l’était mais nous avions le même look alors
qu’aujourd’hui tout cela est à l’eau. Mais je crois que nous
parviendrons un jour à remédier à cela mais ce sera un long processus.
Je souhaite que chacun dans ce sport réalisera que l’abus de ces drogues
est vraiment néfaste et dangereux à la fin. Je peux en parler ainsi car
je m’en suis servi moi-même. Je peux parler en connaissance de cause de
la direction où nous allons. Ce n’est plus une approche saine du sport
comme ce fut le cas. »
LEXNEWS: “Vous êtes très concerné par la nutrition aujourd’hui avec
votre société Bill Grant Nutrition. Pouvez vous expliquer à nos lecteurs
l’importance d’une diététique équilibrée et comment il est possible
d’aborder ce thème de la diététique qui semble souvent complexe ? »
Bill
GRANT :
“C’est une bonne question parce que la nutrition est réellement la clé.
Si vous n’avez pas la bonne nutrition, rien ne pourra se produire. Vous
devez savoir exactement ce que vous voulez faire de votre corps et vous
devez suivre une diététique en conséquence. Un grand nombre de personnes
estiment que si vous vous affamez, vous allez perdre du poids mais c’est
seulement le contraire qui se passe ! Si vous ne mangez pas, votre corps
va envoyer un message : stockez les graisses et brûlez les protéines, en
l’espèce les muscles ! La seule manière d’agir est de faire en sorte que
le corps brûle les graisses, et cela paraît toujours bizarre lorsque je
dis cela mais il faut prendre plus de petits repas dans la journée. Les
gens disent : quoi ? en me regardant comme si j’avais deux têtes ! Vous
devez tromper votre corps d’autant plus que c’est un organisme complexe,
ce n’est pas une simple machine. C’est incroyable ce qu’il peut endurer,
combien de stress vous pouvez lui faire supporter et il récupère malgré
tout. Il faut avoir une bonne diététique équilibrée composée de
protéines, de glucides,… Il ne faut pas exagérer sur les protéines. Il y
a des années, on nous disait que nous avions besoin de 200 ou 300 gr de
protéines par jour. Je me souviens que Bill Pearl estimait à l’époque
que 175 gr suffisaient et je pensais qu’il était devenu fou et que ce
n’était pas assez. Il avait raison, et si vous prenez trop de protéines,
votre corps ne pourra pas les assimiler et ce qui ne sera pas utilisé
sera stocké dans votre foie et transformé en graisses. Encore une fois,
à l’image de l’équilibre du corps, tout doit être équilibré dans une
diététique. C’est la même chose quand aux suppléments. Nous savons tous
qu’il y a un grand nombre de suppléments sur le marché aujourd’hui.
Nombre d’entre eux ne sont pas très bons voire même pas bons du tout.
Certains suppléments sont importants parce que la façon dont les
aliments sont conditionnés, la manière dont ils poussent dans de mauvais
sols font qu’ils ne sont pas d’aussi bonne qualité qu’autrefois. Si vous
tenez compte en plus de tous les produits chimiques qu’ils administrent
aux animaux… Vous savez c’est toujours quelque chose qui me surprend :
on dit que les stéroïdes sont illégales pour les humains et que vous ne
devez pas en prendre mais on en donne aux animaux que nous allons
manger ! C’est quelque chose que je n’arrive pas à comprendre… »
LEXNEWS : “Prenez vous de la nourriture biologique ? »
Bill
GRANT :
“J’essaye de prendre de la nourriture biologique quand je le peux car
toute la nourriture que nous mangeons aujourd’hui sont des calories
vides. C’est pourquoi je pense qu’une bonne supplémentation est
importante, surtout pour les personnes qui ont un emploi du temps très
chargé. Vous n’avez pas besoin de 50 suppléments mais vous devez prendre
des protéines, des minéraux, de la vitamine B12 car cela permet de
transformer la nourriture en énergie, des acides aminés car le corps en
absorbent 70% grâce à eux et seulement 30 ou 40% sans. Il est donc très
important d’avoir une bonne supplémentation et c’est pourquoi j’ai créé
un produit qui s’appelle « Creatine Cocktail ». Ce n’est pas un produit
miracle qui vous promet d’être énorme en deux mois. Je ne fais pas ce
genre d’offres avec mes produits ! La récupération est également très
importante afin de bâtir votre corps. Si vous ne récupérez pas assez,
vous n’allez non seulement pas faire de progrès mais vous allez vous
blesser. C’est vraiment une approche scientifique et si vous n’avez pas
cela en tête, rien de ce que vous espérez gagner ne se réalisera.
Certaines personnes ont une génétique telle qu’ils peuvent faire ce
qu’ils veulent, manger à leur guise, et ils parviendront tout de même à
progresser. Mais la plupart des personnes ne sont pas ainsi. Vous devez
prendre cela de manière très scientifique. Vous devez étudier, lire et
savoir ce qui est bon pour vous. Un grand nombre de personnes prennent
des choses seulement parce qu’ils l’ont lu mais je leur recommande de
vérifier qu’il y a bien eu des recherches sérieuses sur ces produits.
Chaque élément dans mes produits a fait l’objet de recherches et tous
les éléments fonctionnent ensembles en synergie. »
LEXNEWS: “Vous venez d’aborder le thème de la récupération. Quelles sont
les erreurs les plus courantes que vous voyez dans une salle et combien
de fois par semaine est-il souhaitable de nous nous entraîner ? »
Bill
GRANT :
“ C’est également une question importante et j’insiste toujours sur ce
point. Autrefois, quand je m’entraînais pour la compétition, je faisais
un maximum de quatre séances par semaine. Cela me correspondait mais
chaque individu a une période de récupération spécifique. Arnold était
dans une toute autre situation : il pouvait s’entraîner six jours par
semaine et ce deux fois par jour ! Je ne pouvais pas récupérer d’un tel
entraînement. J’ai essayé cette façon pendant une semaine et j’ai perdu
immédiatement plus de 2 kg cette même semaine… Mon corps ne pouvait pas
tout simplement récupérer d’une telle intensité. Je suis revenu à mes 4
séances par semaine. Je m’entraîne les lundi, mardi, jeudi et vendredi
et je garde 3 jours de repos.
Mon corps réagit parfaitement à cela. Il y a également des différences à
noter.
Quand vous êtes jeune, vous êtes capable de récupérer très rapidement.
Voici, en effet, également une chose importante à noter : quand vous
prenez de l’âge, mettons après 40 ans, le corps ne va pas récupérer
aussi vite qu’auparavant quoique vous preniez. Aussi faut-il faire moins
de séances par semaine. Aujourd’hui, je fais deux séances par semaine ;
je fais le haut du corps une séance, et le bas l’autre séance.
Fondamentalement, j’ai besoin seulement d’un jour et le reste est
consacré à la récupération et vous pouvez continuer à avoir des gains
ainsi. Les blessures arrivent la plupart du temps lorsque nous nous
entraînons comme nous le faisions quand nous avions 20 ans, il ne faut
vraiment pas faire cela ! Il faut ainsi modifier son entraînement,
alléger et savoir que moins va produire mieux. Et depuis que je suis ces
deux séances par semaine, je me sens bien avec cet entraînement. Donc
pour des hommes ayant la quarantaine, je n’irai pas au—delà de 3 séances
par semaine. Vous savez les gens sont très surpris par mon look avec mes
deux seules séances par semaine, vous pouvez regarder mes photos sur mon
site : j’ai 61 ans ! Mes suppléments m’aident également, j’utilise
toujours pour moi-même les produits que je vends. Je ne pourrai jamais
vendre des produits que je n’oserai pas donner à mon enfant. »
LEXNEWS: “Quels sont vos conseils pour une partie du corps qui résiste à
l’entraînement et ne veut pas se développer ?”
Bill
GRANT :
“ Nous avons tous des parties du corps en retrait. En fait, dans cette
situation, il faut moins entraîner les parties du corps en avance sur
les autres et à l’inverse donner un peu plus à ces muscles qui sont en
retard. Mettons que vos pectoraux ne soient pas comme vous le
souhaitiez. Dans ce cas, entraînez plus ces pecs et moins le dos et les
épaules. Il ne faut pas interrompre ces autres groupes musculaires mais
simplement lever le pied de façon à ce que les pectoraux puissent
rattraper le retard et après cela, vous pouvez reprendre votre
entraînement normal. J’avais un gros problème par le passé car mes bras
se développaient si rapidement qu’ils continuaient à prendre même
lorsque je faisais des tractions à la barre fixe (chins) ! J’ai alors
stoppé tout entraînement direct des bras jusqu’à ce que le retard soit
rattrapé et cela a marché. Souvenez vous, la plupart des groupes
musculaires, surtout les épaules et les bras, sont impliqués dans les
séances où l’on fait des soulevés notamment dans le développé couché et
dans les mouvements de développé pour les épaules. Les triceps sont
toujours sollicités dans ces exercices. A l’inverse, dés que vous faites
des tractions vers votre corps, tirage vertical ou horizontal, vos
biceps travaillent directement. C’est pour cette raison que la plupart
des personnes ont du mal à développer leurs bras parce qu’ils les
surentraînent. En fait, n’oubliez pas qu’il est très facile de faire du
surentraînement ! Il est plus difficile de se sous-entraîner. Il faut
faire très attention à cela. Prenons un exemple : je fais actuellement
pour mes bras 9 à 10 séries. Je choisis 2 à 3 exercices pour les biceps
et pour les triceps et fais 2 séries pour chaque. Je les entraîne en
superset (une série de biceps enchaînée sans pause par une série de
triceps suivi d’un repos et ainsi de suite. Ndlr) et ça, c’est
vraiment le point important. J’entraîne ainsi ces muscles ensembles. Et
chaque personne suivant ces conseils me dit toujours : waouh, mes
bras se développent ! Ce sont pour ces raisons que j’ai développé mes
vidéos sur mon site web ainsi qu’un DVD. C’est ce que j’appelle
l’entraînement de la vieille école. Les vidéos d’aujourd’hui ne sont pas
instructives, vous ne voyez que des personnes s’entraîner. C’est bien de
regarder une personne s’entraîner mais qu’est ce que cela va m’apporter
s’il n’y a pas d’explications ? Vous devez expliquer ce qu’il faut faire
et pourquoi il faut faire ainsi, c’est pour cela que je donne beaucoup
d’explications dans mes vidéos. C’est ainsi que je vais continuer à
pratiquer : je vais développer plus de vidéos du fait parce que j’adore
ce sport qu’est le bodybuilding et parce que j’aime aussi beaucoup aider
les autres. C’est vraiment très agréable de voir quelqu’un atteindre ses
objectifs grâce à vos connaissances. L’entraînement personnel est une
grande tâche, je me sens comme un sculpteur, à l’image de Léonard de
Vinci, sculptant un physique. J’adore parler de mon sport et de ma
passion ! »
LEXNEWS : “Merci beaucoup Bill Grant, votre passion vous habite en effet
! Elle devrait inspirer tous nos lecteurs qui découvriront à n'en pas
douter ce beau témoignage de sincérité et de générosité.
Old School Training Series – Bill Grant, Mr. World
– Mr. America, “Total Body Training” DVD, Bill Grant Nutrition, 2008.
www.billgrant.net
Voici enfin réunis tous les conseils du grand champion et athlète à la
ligne extraordinaire. A 61 ans, Bill Grant affiche un physique
époustouflant à faire pâlir d’envie un jeune homme de 20 ans ! Ces
résultats sont le fruit d’une réflexion de plus de 40 ans acquise par
l’expérience de la haute compétition. Bill n’est pas avare de son savoir
et cela s’entend ! Il prodigue tout au long du DVD de nombreux conseils
sur la façon de s’entraîner, les stratégies gagnantes et les pièges à
éviter. A l’inverse de nombreux DVD d’entraînement, Bill est aux
commandes. A 61 ans, il démontre lui-même les exercices et au regard des
charges utilisées, ce n’est pas du cinéma… Avec une approche pleine de
bon sens alliée à un humour particulièrement communicatif, Bill Grant
démontre qu’il est toujours possible de développer un excellent physique
quel que soit son âge. Plusieurs programmes sont proposés en détail avec
la liste des exercices, la manière de les réaliser, le nombre de séries
et le nombre de séances par semaine.
Bref, avec ce coach exceptionnel qui vous rappelle à l’ordre à
l’occasion dans ses vidéos, il ne sera plus question de trouver une
excuse pour ne pas s’entraîner ou se sur-entraîner !
(en
langue anglaise parfaitement compréhensible, les vidéos pouvant même
être regardées pour elles-mêmes en raison de leur clarté).
LEXNEWS a la tristesse
d'annoncer la disparition (22 novembre 2007) du grand champion Reg PARK.
Notre Revue et ses lecteurs s'associent à la famille de Reg (Mareon,
Jeunesse, Jon Jon, Frik, Michelle, Jhana, Kaya, Tamarac, Travis, Trent,
Savanah, Johnny, Bonny, Taryn, Nicole, Chelsea, Kyle, Douw et Garth) pour
partager ces instants de tristesse. Nous avions eu le plaisir et l'honneur
de l'interviewer il y a trois ans, époque où il continuait à faire partager
sa passion autour de lui. C'est un grand nom non seulement du bodybuilding
qui disparaît mais également une icône de l'âge d'or du péplum ayant inspiré
des générations de sportifs pour la musculation. Pour rendre hommage à sa
mémoire, nous redonnons l'interview qu'il avait accordée à nos lecteurs
ainsi que les témoignages de ses proches, Jeunesse, sa fille et Kaya, son
petit-fils. (A venir dans une prochaine édition : l'interview de Jon Jon,
son fils).
Reg et son épouse Mareon
BIOGRAPHIE :
Reg Park a démarré très tôt une carrière sportive. Il fit partie de l’équipe
de football Leeds United pendant plusieurs années jusqu’à se consacrer dés
1946 à la passion principale de sa vie : le bodybuilding. Il se plaça alors
juste derrière le vainqueur de l’année, Steve Reeves, pour le titre de Mr
Univers en 1950. Il remporta ce titre de Mr Univers l’année suivante en
1951, puis en 1958 et en 1965, et continuera la compétition jusqu’en 1973
donnant ainsi un bel exemple de longévité sportive !
Reg Park était aussi fort que son corps était développé, il fut en effet le
premier bodybuilder à atteindre 500 lbs au développé couché. Après s’être
marié avec Mareon native d’Afrique du Sud en 1952 à Johannesburg, la famille
Park s’installa définitivement en Afrique du Sud où Reg développa une chaîne
de salles de fitness. Dés décembre 1960, il fut invité à Rome pour jouer le
rôle d’Hercule dans deux péplums, Ercole alla conquista di Atlantide(1961)
suivi immédiatement de Ercole al centro della terra (1961). En raison de la
notoriété des réalisateurs de ces deux films, Vittorio Cottafavi et Mario
Bava, Reg Park devint très rapidement l’acteur incontournable des films
épiques, réputation qui n’a pas cessé depuis. Il tournera encore trois
autres péplums dont Maciste nelle miniere di re Salomone (1964) qui fut
tourné en Afrique du Sud. Après sa carrière filmographique, Reg Park
continua à se consacrer à la musculation et au coaching en entraînant de
nombreuses personnes sur un plan professionnel (il sera la grande source
d’inspiration d’Arnold Schwarzenegger) ou privé jusqu’à ses derniers jours.
Interview Jeunesse et Kaya Park, samedi 9 février 2008 (Sandown,
Afrique du Sud)
LEXNEWS : « Quels étaient les souvenirs de Reg quant à sa jeunesse ? »
Jeunesse Park : « Reg
avait une mémoire incroyable et il se souvenait quasiment de tout de sa vie.
Alors qu’il était très jeune, la situation économique était très dure au
nord de l’Angleterre lieu où il vivait. Lors de la grande crise de 1929 qui
toucha le monde entier, ses parents ne pouvaient pas le garder avec eux pour
l’élever, il devait avoir 4 ou 5 ans. Alors qu’il était né à Leeds dans le
Yorkshire, Il a été envoyé chez son grand-père dans une toute petite ville
minière. Cela a été le début d’une relation très profonde avec son
grand-père et sa grand-mère. Il appelait d’ailleurs son grand-père « petit
père ». Son grand-père était un mineur et était très pauvre. Mais ce fut son
grand-père qui a eu l’influence la plus grande dans son éveil au sport et
rapidement dans cet amour des activités sportives. Il se souvenait que sur
le mur de la maison de son grand-père, il y avait une peinture d’un dieu
grec avec un corps parfait et il se rappelait que très jeune alors, il avait
réalisé en voyant cette peinture qu’il aurait lui-même un jour un corps
comme celui-là. Ses premières années avec son grand-père ont eu ainsi une
importance essentielle sur sa vie et il vouait un amour si fort pour lui
qu’il parla de lui jusqu’à ses derniers jours. Il était convaincu avec
raison que son grand-père avait été essentiel dans ce qu’il était devenu. »
LEXNEWS
: “Quel élément a été le plus déterminant pour consacrer toute sa vie
au bodybuilding et à la santé ?”
Jeunesse Park : «Je
pense que cette énergie dédiée au sport lui vient justement de ses premières
années que nous venons d’évoquer car il a été un très bon sportif très tôt
dans sa jeunesse. Il a été en effet très tôt un athlète complet et un joueur
talentueux de football. Lorsqu’il a été appelé sous les drapeaux, aux
alentours de ses 18 ans, il a été envoyé en Malaisie pour y avoir la
fonction de responsable de l’éducation physique des militaires.
Parallèlement, Reg avait découvert John Grimek qui a été une source
d’inspiration très importante dans sa carrière de bodybuilding. Je crois que
c’est lui ainsi que Steve Reeves qui l’ont littéralement inspiré à dévouer
sa vie au bodybuilding. Reg a toujours été le type d’homme à vouloir être le
meilleur de ce qu’il pouvait être. Quand il a décidé de faire du
bodybuilding sa vie, il est resté totalement concentré sur cette tâche
jusqu’à ses derniers jours. En fait Reg était du genre à ne jamais lâcher ce
qu’il avait entrepris, il était réputé pour cette détermination incroyable.
Le corps incroyable qu’il a construit naturellement est dû entièrement à
cette détermination et cette concentration. »
LEXNEWS
: « Pensez vous que cette détermination infaillible lui venait de ses
premières années difficiles que vous évoquiez ? »
Jeunesse Park : «C’est
difficile à dire mais je sais que Reg avait entrepris l’écriture d’un livre
autobiographique dans lequel il raconte en effet ces années difficiles où il
aidait ses grands-parents à traire les vaches, à faire le potager,… Il
travaillait très dur pour son âge car il avait conscience de la situation
difficile dans laquelle il vivait. Je pense qu’en effet cette situation a
certainement dû avoir une influence dans cette détermination d’être le
meilleur dans ce qu’il entreprendrait. Je ne sais pas si c’est quelque chose
avec laquelle on naît ou bien si c’est un trait de caractère qui vient avec
les années mais je sais que très tôt il a eu ce caractère. »
LEXNEWS
: “Reg est réputé pour son incroyable compassion et fidélité en amitiés.
Quel souvenir avez-vous de ces qualités ? »
Jeunesse Park : «Tout
le monde le voyait dans les premières années de sa célébrité comme un homme
au sommet de sa gloire et de sa discipline. Mais nous, ses enfants, l’avons
connu avant tout comme un père extraordinaire malgré cette célébrité. Alors
même qu’il était très occupé par toutes ses activités, sa famille venait
toujours en premier, c’était la chose la plus importante dans sa vie.
C’était même plus important que sa passion de toujours le bodybuilding ! Il
a été également un grand-père très aimé »
Kaya
Park : «
Je suis tout à fait d’accord avec cela ! Il y a eu récemment après sa
disparition un hommage à sa mémoire à Los Angeles organisé par Arnold
Schwarzenegger. Toutes les célébrités présentes dans cette manifestation ont
pu témoigner que Reg était quelqu’un de très humble et de disponible pour
ses amis. Il ne faisait aucune distinction de race, de religion, sexe,… Pour
Reg, un homme est un homme et il traitait chacun sur le même plan. »
Jeunesse Park : «Nous
avons grandi avec beaucoup de personnes venant dans notre maison en Afrique
du Sud. Des personnes comme Arnold Schwarzenegger, Larry Scott, Bill Pearl,
Bill Grant, Chris Dickerson et bien d’autres encore restaient vivre avec
nous pendant quelques temps. Reg s’est en effet très vite démarqué de
l’apartheid en organisant des shows de bodybuilding à Soweto. Je crois que
sa compassion et sa sympathie pour les autres étaient sans limites. Nous
sommes d’ailleurs toujours étonnés de voir tous ces témoignages qui
s’ajoutent jour après jour sur le site web de Reg et qui tous témoignent de
cela, que cela vienne de personnes qui étaient très proches de lui ou même
de personnes qui ne l’avaient même pas rencontré ! Il inspirait visiblement
en retour beaucoup d’humanité et de compassion chez les gens. Je pense qu’il
était un vrai héros pour beaucoup. Alors même qu’il était très âgé et proche
de sa fin, un grand nombre de personnes venait lui rendre visite. Il ne
parlait pas alors de lui mais posait toujours des questions sur leur
famille, sur leur vie et leurs affaires, toujours dans cet esprit d’empathie
dont nous parlions tout à l’heure. Par contre il était sans pitié pour les
personnes qui venaient le voir exclusivement par intérêt. Et d’ailleurs
quand il n’aimait pas quelqu’un, cette personne le savait très rapidement.
C’était sa manière directe de relations franches avec les autres. Je me
souviens d’une personne dans la salle de sport qui lui avait dit un jour
« Pour quelles raisons tu accueilles tout le monde chaleureusement mais pas
en ce qui me concerne ? » et Reg lui tourna le dos et lui fit cette
réponse : « Non, je ne t’apprécie pas ! » Il était comme cela… Il savait
très bien à qui il avait à faire. »
Reg et sa fille Jeunesse
LEXNEWS:
“A quoi Reg occupait son temps en dehors du bodybuilding et de la forme ?”
Kaya
Park : «Reg
avait une grande passion pour tous les sports et toutes les activités
physiques. Quand il était jeune, il jouait pour l’équipe de football
de Leeds United.
Chaque week-end, il appréciait de regarder les matchs quelque soit l’équipe.
Il adorait également l’athlétisme, le rugby,… Je crois qu’il appréciait dans
toutes ces disciplines le challenge que représentait le sport en général. Je
crois que cette passion qu’il avait pour les sports était cette même passion
qu’il avait pour la vie en tant que telle. Reg était du genre à regarder par
la fenêtre et à admirer la beauté que la nature lui présentait de son propre
jardin. »
Jeunesse Park : «Je
peux en effet témoigner que Reg passait beaucoup de temps avec Kaya à
regarder des matchs à la télévision. Il connaissait par cœur les noms des
joueurs quelque soit le sport. Reg aimait également la bonne cuisine, ma
mère, Mareon, est une très bonne cuisinière ! Il adorait également la
musique, Frank Sinatra, Tony Bennett, Nat King Cole,… »
Kaya
Park : «Oui,
c’est vrai et il adorait également chanter. Il avait une voix bien
particulière et c’était une joie que de l’écouter chanter dans nos repas de
famille. Cette voix était si unique que cela nous touchait toujours droit au
cœur que de l’écouter ainsi réunis en famille. C’étaient des instants
précieux… »
Jeunesse Park : «Il
avait en effet également l'habitude de chanter pour ma mère chaque soirée. »
Kaya
Park : «Je
me souviens d’une nuit, il devait 2 ou 3 heures du matin et je révisais mes
examens. J’ai entendu Reg et Mareon parler alors qu’ils étaient mariés
depuis plus de 50 ans, on aurait dit de jeunes amoureux ! C’était surprenant
de voir qu’ils avaient l’habitude chaque nuit de parler ainsi aussi
longtemps et avec une telle complicité. Il l’adorait et de manière générale
Reg était quelqu’un rempli d’amour pour les autres. Je crois que c’est la
raison pour laquelle nous avons tous été tant touchés par sa disparition. »
Reg et Mareon à Hawaï
LEXNEWS : “Quelle
était la journée type de Reg ? »
Kaya
Park : « Pendant
la semaine, il se levait entre 4h30 et 5 heures du matin, il allait très tôt
à la salle pour entraîner ses clients, il rentrait vers les 8h à la maison
et prenait son petit-déjeuner que Mareon lui avait déjà préparé puis
repartait à la salle jusqu’à midi. Il revenait déjeuner à la maison et
passait le début de l’après-midi avec Mareon jusqu’à 3 heures. Il profitait
également de cette période pour écrire ces leçons d’entraînement et à 15
heures il retournait à la salle entraîner ses clients jusqu’au début de la
soirée. Il dînait à la maison et regardait souvent le sport à la télévision
lorsqu’il ne rédigeait pas d’autres papiers pour la salle. Vous savez Reg
était quelqu’un de si animé par ce qu’il faisait que pour lui ce n’était pas
du travail. »
Jeunesse Park : «Il
m’a souvent avoué que lorsqu’il entraînait les autres ou lui-même pendant de
si longues heures c’était pour lui comme une méditation. C’est quelque chose
de très important que j’ai appris de lui : vivre pleinement chaque instant
de sa vie, ne pas se tracasser du passé et de ne pas se soucier trop du
futur. Pour lui, le plus important était d’être sûr d’apprécier chaque
instant de la vie. Il était très positif au quotidien. Si l’on venait le
voir en parlant de choses négatives, il tournait souvent les choses en
faisant remarquer combien la journée était belle. Il insistait toujours sur
l’aspect positif des choses même lorsqu’il a été très malade dans ses
dernières semaines. »
LEXNEWS
: “ Vous souvenez vous de sa carrière d’acteur et quels étaient ses
sentiments à ce sujet ? »
Jeunesse Park : « Je
devais avoir 5 ou 6 ans lorsqu’il a débuté sa carrière d’acteur. Je m’en
souviens bien car il avait l’habitude de m’emmener avec lui sur les plateaux
où se déroulaient les scènes à Cinnecita en Italie. Je crois que cela a
été une période très joyeuse dans sa vie car il adorait l’Italie et la
nourriture italienne ! Il appréciait beaucoup de travailler dans ce domaine
même si cela n’a pas été une activité qui a pris une grande place dans sa
carrière sur le long terme. Je dois vous avouer que nous n’avons même pas de
copies de ses films à la maison. Il y a encore quelques affiches que des
personnes lui ont donné au cours des années mais Reg était de manière
général très discret à son égard, il parlait d’ailleurs rarement de son
propre physique qui était pourtant exceptionnel. Je crois qu’il a beaucoup
aimé cette expérience, il avait beaucoup apprécié la culture italienne, il
avait même fait l’apprentissage de la langue de ce pays qu’il a parlé
régulièrement jusqu’à ses derniers jours, mais je crois que ce n’était pas
quelque chose qui avait autant d’importance que sa passion pour la pratique
physique. Cela lui a permis de gagner beaucoup d’argent et d’ouvrir ses
salles de sports en Afrique du Sud. Je crois qu’il n’a jamais réalisé
combien il pouvait être célèbre. Il savait qu’il était connu mais il n’y
prêtait pas attention. Lorsqu’il est tombé malade et que les courriers n’ont
pas cessé d’affluer chaque jour, nous avions l’habitude de les lui lire et
il a en pleuré car il n’avait pas encore réalisé à ce point combien il
pouvait être dans le souvenir des gens. Il s’interrogeait souvent en disant
« comment se fait-il que toutes ces personnes se souviennent de moi ? ». Il
ne savait pas combien de personnes avaient pu profiter de son exemple, nous
nous en rendons compte seulement maintenant avec tous ces témoignages. Il
vivait vraiment dans l’instant présent comme nous le disions tout à l’heure.
Pour lui, ce qui était important c’était d’apprécier la vie, faire de son
mieux au quotidien, aider les autres à réaliser leurs objectifs, aimer les
autres, tout cela était important pour lui et non la renommée. »
LEXNEWS
: “Quelle était le souhait le plus important de Reg lorsqu’il a appris qu’il
était gravement malade et que souhaitait-il laissé pour les futures
générations ? »
Kaya
Park : « Je crois
que pour Reg ce qui était le plus important c’était notre bonheur. Je me
souviens que la nuit qui a précédé son départ, toute la famille était dans
sa chambre. Il a dit à ma petite amie « Occupes toi bien de lui » et il a
dit la même chose à chacun de nous. Je crois que c’était ce qui était le
plus important pour lui. Je crois qu’il souhaitait que cette joie de vivre
qui avait été la sienne soit également la notre. Pour moi, c’est son
principal héritage que je retiens. Il nous a vraiment éduqué à nous aimer
les uns les autres, nous aider, être en forme,… Il savait que la vie ne
devait pas être gâchée d’autant plus que comme vous le releviez tout à
l’heure dans votre question il savait que la vie n’était pas toujours
facile. Il savait ce qui était important et ce qui ne l’était pas. La
gloire, la fortune,… tout cela n’était pas important à ses yeux. »
Jeunesse Park : « C’était
très difficile pour lui de voir son corps se dégrader avec la maladie. Cela
ne l’a pas empêché d’être très courageux et nous n’avons pas réalisé combien
il a pu souffrir car il n’a pas voulu nous le montrer. Il ne s’est jamais
plaint alors même que toute sa vie a terriblement changé avec ses derniers
mois. Il était incroyablement calme et positif même dans ces instants
dramatiques. La dernière chose que j’ai pu lui dire 45 minutes avant qu’il
ne parte fut « à bientôt » en français car il avait horreur qu’on lui dise
au revoir. Il savait que notre famille était forte et que mon frère et
moi-même allions veiller sur notre mère. Dans ses derniers instants, j’ai
posé ma main sur sa poitrine et je lui ai dis « nous nous occuperons
d’elle » et il est mort après… »
LEXNEWS
: “Croyait-il en une religion ?”
Jeunesse Park : « Il
était très sensible à la spiritualité même s’il ne pratiquait aucune
religion. Il ne pensait pas qu’il était important d’aller à la synagogue ou
à l’église pour bien agir. Il croyait que Dieu était dans chacun de nous,
dans la nature et dans toute chose. C’est ainsi qu’il voyait la religion, en
fait cela tenait plus de la spiritualité, le fait de savoir ce qui était
bien ou mauvais en soi. Il avait ainsi une spiritualité profonde qui ne
suivait aucune foi en particulier, c’est ainsi que nous avons été tous
élevés. »
LEXNEWS
: “Quels vont être les initiatives pour perpétuer son souvenir et qu’en
est-il de la Reg Park Legacy Foundation ?”
Jeunesse
Park : «
Reg avait écrit un livre sur sa vie ces derniers moise et nous sommes
entrain de saisir le manuscrit avant de pouvoir trouver un éditeur. C’est
quelque chose d’important que nous souhaitons mener rapidement à terme.
Concernant la Reg Park Legacy Foundation, Arnold Schwarzenegger m’a dit
récemment que Reg n’avait jamais reconnu sa propre grandeur alors même qu’il
encourageait les autres à la trouver. Je me suis impliquée depuis 19 ans
dans une Fondation environnementale et il y a quelques années j’avais parlé
à Reg de créer une fondation pour aider les jeunes désavantagés pour avoir
accès au fitness et au sport sans laquelle ils leur seraient impossibles
d’avoir accès. C’est un très gros problème ici en Afrique du Sud où de
nombreux jeunes ne peuvent pas pratiquer ces sports en raison de la
pauvreté. Nous sommes levons ainsi des fonds pour venir en aide à ces
jeunes. »
Kaya
Park : «C’est
en effet quelque chose de très important car Reg avait l’habitude d’aider de
nombreuses personnes qui étaient handicapées après des accidents de voitures
ou d’autres accidents de la vie. Je me souviens d’une personne de 81 ans qui
avait eu un accident et qu’il entraînait 3 fois par semaine et qui lui avait
dit « C’est grâce à vous que je n’ai pas eu à rouler dans une chaise
roulante pour le reste de ma vie car vous m’avez gardé en vie et concentrée
sur cet objectif ». Je crois que c’est en effet quelque chose de très
important pour sa mémoire. »
LEXNEWS : « Pouvez vous nous parler de votre Fondation Foods and Trees for
Africa qui d’une certaine manière perpétue également la mémoire votre père
dans son amour pour la nature et la planète ? »
Jeunesse Park : «J’ai
commencé cette organisation il y a 19 ans quand je suis revenue vivre en
Afrique du Sud. Notre objectif était, et est toujours, d’aider les plus
pauvres à pouvoir profiter de la nature et de ses bienfaits. Cette
organisation est devenue une institution nationale depuis qui aide à
produire des aliments biologiques et à assurer la plantation d’arbres. Nous
avons ainsi planté plus de 3 millions d’arbres dans les banlieues pauvres
d’Afrique du Sud. Nous avons également réalisé un très grand nombre de
programmes pour apprendre aux démunis comment maintenir un environnement
sain et cultiver des produits. Il est vrai que d’une certaine manière nous
poursuivons le même souci qui animait mon père, lui travaillait sur le
corps, nous sur la nature. C’est une activité qui m’a toujours occupée et
qui est devenue ces dernières années une question d’actualité mondiale avec
le réchauffement de la planète ainsi que sa pollution. C’est très gratifiant
pour moi et Reg était très fier de ce que j’avais entrepris. »
LEXNEWS : «Merci
pour ce très beau message afin de garder la mémoire de Reg vivante, nul
doute que tous nos lecteurs retiendront cette belle leçon de vie ! "
Le site
de l'organisation Foods and Trees for Africa de Jeunesse Park :
www.trees.co.za
CARRIERE SPORTIVE
1946
Mr
Britain, 4th
1949
Mr
Britain, Winner
1950
Best
Developed Athlete in America - IFBB, Tall, 1st
Best Developed Athlete in America - IFBB, Overall Winner Mr Europe
Overall Winner Mr Universe - NABBA, Tall, 2nd
1958
Universe - Pro - NABBA, Tall, 1st Universe - Pro - NABBA, Overall Winner
1965
Universe - Pro - NABBA, Tall, 1st Universe - Pro - NABBA, Overall Winner
1970
Universe - Pro - NABBA, Tall, 2nd
1971
Universe - Pro - NABBA, Tall, 3rd
1973 Universe
- Pro - NABBA, Tall, 2nd
FILMOGRAPHIE :
1961 :
Hercule à la conquête de l’Atlantide (Ercole alla conquista di Atlantide) de
Vittorio Cottafavi
1961 :
Hercule contre les vampires (Ercole al centro della terra) de Mario Bava
1964 :
Maciste dans les mines du roi Salomon (Maciste nelle miniere di re Salomone)
de Piero Regnoli
1964 :
La terreur des Kirghiz (Ursus, il terrore dei Kirghisi ) d’Antonio
Margheriti et de Ruggero Deodato
1965 :
Le défi des géants (La sfida dei giganti) de Maurizio Lucidi
INTERVIEW EXCLUSIVE DE REG PARK
27/09/2005
ENTRAINEZ VOUS AVEC UNE LEGENDE !
La version numérique
(e-books) des célèbres publications de Reg Park est dorénavant disponible à
l’achat sur le site Web du grand champion. Sources inépuisables de conseils
éprouvés par le temps, ces opuscules se divisent en 2 catégories.
1) Un programme intitulé
« Original 1956 Courses » qui se divise en 4 parties :
1. Build You
Body with Barbells.
A Beginners course of
bodybuilding.
Comme son
nom l’indique, cette première partie concerne les pratiquants débutants.
Comment forger son corps à l’aide des haltères ? Même si l’époque moderne ne
jure plus que par les machines les plus sophistiquées, il parait
indispensable, pour obtenir des résultats durables et complets, de revenir
aux fondamentaux si bien présentés par Reg Park. 6 exercices de base sont
expliqués par le grand champion dans le détail avec, à la clé, une table
illustration, le représentant entrain d’exécuter ces exercices !
2. An
Intermediate Course of Bodybuilding
Specifically for you if you have
been training for at least 12 months
L’auteur
offre un plan d’entraînement pour les personnes s’étant entraînées au moins
pendant un an. D’une durée de 2 heures, la séance est complète et insiste
sur des parties du corps qui n’étaient pas travaillées dans le premier
numéro.
3. An Advanced
Course for Body Builders
This advanced course is intended
for you if you have been training for at least 3 years
Destinés aux
pratiquants chevronnés (plus de 3 ans de pratique), ce nouveau numéro
insiste sur des techniques plus avancées, dans l’optique de développer
certaines parties du corps à l’aide de 16 exercices faisant l’objet
d’explications et d’illustrations de la part de Reg Park en personne.
4. Power
Course for Weightlifters and Bodybuilders
Part 4 of The Reg Park Journal
1956 bodybuilding course
Ce sont les
fondamentaux de la puissance qui se trouvent détaillés dans ce dernier
opuscule de la série. Parce que la musculation n’est pas complète sans la
force qui doit l’accompagner, Reg Park a toujours insisté sur les mouvements
de force dans les plans d’entraînements qu’il suivait et qu’il recommande
également dans ses leçons.
******
NOUVEAU !
Reg PARK, votre coach particulier !
Reg Park
reste l’une des personnalités phares dans le monde de la fitness, à la fois
pionnier et vedette reconnue pour son investissement personnel dans
l’univers de la forme physique.
Reg Park
met dorénavant tout son savoir à votre portée en proposant un coaching
individualisé par correspondance pour progresser dans la musculation. Reg se
chargera de concevoir le meilleur programme quelque soit les objectifs
poursuivis (préparation sportive, force athlétique, masse,…).
Celui qui
inspira le fameux Arnold Schwarzenegger peut ainsi devenir votre coach
particulier.
Chaque
prise en charge comprend un programme personnalisé en fonction des objectifs
recherchés, un programme nutritionnel, une analyse complète et la
possibilité de poser des questions par e-mail à Reg pendant la durée du
programme, + un abonnement gratuit au Reg Park e-Journal pendant 1 an et une
photo de Reg avec son autographe !
Dés
l’inscription, un formulaire détaillé sera à remplir et à adresser à Reg
Park accompagné de 3 photos récentes pour élaborer un programme
individualisé.
Reg Park est né le 7 Juin 1928 dans le Yorkshire, en Angleterre. Sa
fascination pour le corps humain a été très précoce et c'est après guerre
qu'il s'est dédié à la pratique du bodybuilding avec le succès que l'on sait
(Reg Park a littéralement gagné toutes les compétitions de son époque).
Longtemps en compétition avec son rival, Steve Reeves, Reg Park a également
laissé son nom dans l'univers cinématographique des péplums, avec le fameux
rôle d'Hercule qui le rendra célèbre à jamais pour le grand public des
années 60. Enfin, homme d'affaires accompli, Reg Park a pu mettre à profit
sa vaste connaissance de l'univers du fitness en créant de nombreuses salles
de musculation, des marques d'équipements, ainsi que de nombreuses
publications, dont le fameux Reg PARK Journal, atteignant le chiffre
exceptionnel de 60 000 exemplaires vendus par mois. Reg Park vit aujourd'hui
en Afrique du Sud et continue de mener une vie active au service de la
forme.
En exclusivité pour LEXNEWS, Reg Park a bien voulu répondre à nos questions
!
LEXNEWS : « Vous avez été une source d’inspiration pour
de nombreux bodybuilders et sportifs de manière générale, quelle a été votre
propre motivation pour devenir l’un des meilleurs dans votre sport ? »
Reg
PARK : « J’ai été très tôt fasciné par la beauté du corps humain
alors même que j’étais encore un jeune homme et en particulier par des
modèles comme celui d’Hercule ou le David de Michel Ange. C’est ainsi qu’à
l’âge de 16 ans, j’ai décidé de commencer le bodybuilding. De 1946 à 1948,
j’ai fait mon service militaire dans l’armée anglaise. Je suis alors devenu
sergent dans le Corps d’Entraînement Physique à Singapour où j’étais
responsable de l’entraînement physique des jeunes recrues des toutes
nouvelles troupes de l’Armée Malaisienne. Une semaine après mon retour en
Angleterre à la fin de mon service, j’ai pu assister en tant que spectateur
à la compétition de Mr. Universe qui se tenait à Londres. Lors de cet
évènement, John Grimek, mais aussi Steve Reeves, tous deux américains, ainsi
qu’André Drapp, français, se trouvaient sur la scène pour cette compétition.
Jeune et un peu écervelé, j’ai alors déclaré que, moi aussi, je gagnerai ce
titre de Mr. Universe un jour... ce qui se réalisa en 1951; Après avoir
gagné en 1949 le titre de Mr Britain, j'ai gagné celui de Mr. Europe en
1950, ainsi que le titre de Mr America la même année ».
LEXNEWS : « Quelles sont les principales qualités nécessaires
à cette pratique ? Pouvez vous nous expliquer la part du mental dans
cette préparation dans votre vie quotidienne ? »
Reg
PARK : « Je pense que lorsqu’il s’agit de réaliser un succès dans
n’importe quel domaine de la vie, il est essentiel d’exprimer un désir
intense, un dévouement sans faille dans ce que l’on entreprend, ainsi qu’une
analyse constante de sa progression. »
LEXNEWS : « Comment jugez vous l’expérience des grands films
que vous avez interprétés, et qui restent gravés dans la mémoire de nombreux
cinéphiles ? Et quelles ont été vos relations avec le réalisateur Vittorio
Cottafavi dans la grande fresque « Hercule à la conquête de l’Atlantide »
?
Reg
PARK : « J’ai particulièrement apprécié l’expérience d’avoir
participé en tant qu’acteur à 5 films réalisés en Italie. Je garde en effet
un très bon souvenir de Vittorio Cottafavi qui a été, sans conteste, le
réalisateur le plus encourageant. Il m’a été d’une grande aide alors que
j’étais un jeune acteur sans expérience ! »
LEXNEWS : « Quel est votre sentiment sur l’omniprésence des
produits et suppléments dans le domaine du sport aujourd’hui et quel regard
portez vous sur leur emploi quant à l’hygiène du corps sur le long terme ? »
Reg
PARK : « Je trouve dramatique et triste la situation actuelle où
des personnes acceptent volontairement de se détruire physiquement, mais
également physiologiquement et mentalement pour parvenir au succès. Le poète
romain Juvénal a écrit : “Mens sana in corpore sano”- “Un esprit sain
dans un corps sain” Cette idée a toujours été l’une de mes convictions
profondes.
LEXNEWS : « Arnold Schwarzenegger a été l’un de vos plus
fervents admirateurs, quel regard portez vous sur l’homme atteignant les
plus hautes sphères politiques aux Etats-Unis ? »
Reg
PARK : « J’ai rencontré Arnold pour la première fois lors d’un
show à Londres en 1967, où nous réalisions une exhibition. Et nous sommes
restés amis depuis ce temps, malgré une différence d’âge de 20 ans. Je pense
que la réussite d’Arnold devrait être une source d’inspiration pour tous les
jeunes hommes. Il est arrivé à New York avec 10 $ en poche et est parvenu à
gagner les titres de Mr. Universe et de Mr. Olympia de nombreuses fois ! Il
a débuté en tant qu’acteur pour finir avec le record d’être l’acteur le
mieux payé par film (30 millions de dollars pour un film !). Maintenant, il
est Gouverneur de la Californie, et je pense qu’il peut très certainement
devenir un jour le Président des Etats-Unis. »
LEXNEWS : « Quelles sont vos activités aujourd’hui et pouvez
vous nous indiquer la place qu’occupe la pratique de la musculation dans
votre emploi du temps quotidien ? »
Reg
PARK : « Je suis aujourd’hui un coach dans un gymnasium proche de
chez moi. J’entraîne non seulement des bodybuilders enthousiastes, mais
également des femmes pour leur condition physique, ainsi que des patients
avec lesquels je réalise une gymnastique corrective ».
"I wish you great success with Revue
Lexnews! Regards, "
Reg Park
LEXNEWS : « Reg, merci pour votre témoignage qui inspirera de
nombreux jeunes adeptes de la musculation et réjouira les plus âgés en leur
rappelant le souvenir de ces belles années !"
Retrouvez Reg dans un de ses films les plus mémorables :
2) Une étude détaillée des
différentes parties du corps intitulée « Know Your Muscles » :
1. TRAPEZIUS
and SKELETAL STRUCTURE
1956 course
dealing with trapezius and skeletal structure.
Véritable
encyclopédie anatomique, ces leçons de Reg Park composent un savoir
indispensable à toute pratique intelligente de la musculation. Cette
première partie s’attache tout d’abord aux grands principes de l’anatomie du
corps humain avec une synthèse précieuse sur l’association des muscles au
squelette qui les supporte. La deuxième partie de cet opuscule détaille les
exercices sollicitant les muscles du cou et les trapèzes. Ce numéro est
agrémenté d’une planche anatomique détaillée ainsi que de nombreuses photos
des exercices proposés.
2. DELTOIDS
Know your
muscles and how to develop them. Part 2 – Deltoids
Cette deuxième partie s’attache aux muscles de
l’épaule ou “deltoides”. Prônant
un développement complet des trois têtes composant l’épaule, Reg Park offre
avec cette deuxième partie une étude complète des exercices permettant le
travail approfondi des muscles de l’épaule avec des barres et des haltères.
3. BICEPS AND
TRICEPS
Developing
your Biceps and Triceps. Know your muscles and how to develop them part 3.
Les bras du
grand champion étaient tout simplement phénoménaux au regard des standards
de l’époque. Celui qui inspira le jeune Arnold dans son Autriche natale,
offre dans ce troisième numéro sa méthode pour un développement musculaire
optimal des bras. Une planche illustrée résume les différents exercices
proposés dans le texte pour les biceps et les triceps.
4. FOREARM
Know your muscles and how to
develop them Part 4. The Forearm.
Partie du
corps souvent ignorée, les avant-bras font l'objet d'un travail spécifique
dans ce numéro spécial. Indispensable pour la pratique du sport et pour un
développement musculaire harmonieux, l'entraînement des avant-bras grâce à 5
exercices est au coeur de ce programme développé par Reg Park.
5. THE CHEST
Know Your Muscles and How to
develop them Part 5. The Chest.
Ce numéro
s'attache au travail des pectoraux. Reg entre dans le détail de l'anatomie
de ce groupe musculaire si important pour la respiration et la pratique de
nombreuses activités sportives. Pas moins de 9 exercices sont ici détaillés
afin de travailler ces muscles dans toute leur amplitude.
6. THE
MIDSECTION
Know your muscles and how to
develop them Part 6. The Midsection.
Les
abdominaux ont toujours été au coeur de l'inspiration des bodybuilders des
années après-guerre. Inspiré par la statuaire grecque, Reg Park n'a pas fait
exception et a toujours veillé au développement harmonieux de sa ceinture
abdominale. Voici livrer ici les secrets d'un ventre plat et musclé !
7. THE BACK
Know your muscles and how to
develop them Part 7. The Back.
Partie du
corps souvent négligée, le dos demeure cependant un groupe musculaire vital,
non seulement pour la pratique sportive, mais aussi dans la vie quotidienne.
Les secrets du grand champion sont ici dévoilés pour se forger un dos digne
d'Hercule !
8.
HIP AND THIGH
Know your muscles and how to
develop them Part 8. Hip and Thigh.
Les muscles
des jambes et fessiers sont essentiels pour la mobilité du corps et la
puissance de ses appuis. Cette dernière livraison s'attache au développement
complet de ces muscles avec l'aide d'une planche détaillant chacun des 8
exercices proposés.
Le nom de Larry Scott raisonne avec le panthéon de l'âge
d'or du bodybuilding. Véritable figure emblématique de cette époque, il
est le digne héritier de la génération précédente aux noms célèbres tels
Steve Reeves, Clancy Ross ou encore Reg Park. Parfait exemple de ce que
la détermination et la ténacité peuvent faire, Larry Scott a inscrit son
nom en lettres d'or dans la discipline. Rencontre avec un grand monsieur
du bodybuilding et du sport en général qui porte un regard nuancé sur
l'époque actuelle sans pour autant rester campé dans le passé !
LEXNEWS: “Quel élément dans votre vie a déterminé votre vocation pour le
bodybuilding ?”
Larry SCOTT : « En
fait, je suis tombé un jour sur un magazine Weider et je l’ai pris car
il y avait une personne qui faisait une flexion de son bras et un
message était écrit sous la photo : « vous aussi, vous pouvez avoir un
bras comme cela en 30 jours ! » Je suis rentré à la maison et j’ai
commencé à faire ces exercices chez moi. Il faut savoir que j’étais un
jeune garçon de petite taille, plus petit que la moyenne à l’école. J’ai
ainsi voulu gagner en masse musculaire afin de compenser cette taille.
Et le fait de me mettre à réaliser les exercices de ce magazine a
rapidement augmenté mon volume musculaire et mon corps s’est mis à se
développer. Cela s’est fait à un tel point que mes camarades de l’école
en sont venus à me demander ce que je faisais pour avoir tant changer ma
physionomie ! Cela a été évidemment très important pour moi car cela a
contribué à renforcer l’image que je pouvais avoir de moi-même ainsi que
ma confiance en moi vis-à-vis des autres. Le fait que mes camarades de
classe puissent soudainement s’intéresser à moi et me demander des
conseils a été très important dans ma détermination à devenir plus tard
Mr America. A partir de là, je n’ai eu de cesse de m’entraîner, de ne
jamais manquer une séance et d’aller toujours plus loin. »
LEXNEWS : “Quelles étaient vos sources d’inspiration à cette époque et
pouvez vous nous parler de Vince Gironda qui a eu une grande influence
dans votre parcours ?”
Larry SCOTT : « Steve
Reeves a été incontestablement ma plus grande source d’inspiration. J’ai
même eu la chance de pouvoir le voir et d’échanger quelques mots lors
d’une exhibition à laquelle il était invité lorsque je me suis rendu en
Californie. Il m’a donné alors quelques conseils et je dois reconnaître
que c’était l’un de mes héros lorsque j’étais jeune. La première fois
que je suis parti en Californie, je me suis rendu à la salle tenue par
Vince Gironda. J’ai fait sa connaissance et vous savez c’était quelqu’un
qui avait une très forte personnalité ! Il avait sa propre conception
sur la façon de faire les choses et il tenait à ce qu’elles soient
faites ainsi dans sa salle. Mais il connaissait énormément de choses sur
la façon de s’entraîner et les exercices à pratiquer. En fait, il était
très en avance sur son temps dans la science de l’entraînement. J’ai
ainsi commencé à m’entraîner dans sa salle et sous sa direction. Je lui
dois énormément même si cela n’était pas facile tout les jours, vous
savez vous aviez intérêt à faire très attention à ce que vous disiez
avec Vince ! J’ai également eu la chance de pouvoir profiter des
nombreux conseils de Rheo H. Blair qui était également présent dans la
salle de Vince. C’était un des meilleurs nutritionnistes, et il m’a
donné des conseils sur la façon de me nourrir qui ont été également
essentiels pour ma réussite.»
LEXNEWS: « Vous êtes réputé pour le développement de vos épaules ainsi
que la taille incroyable de vos bras, mais au début de votre carrière,
ces parties de votre corps étaient plutôt des points faibles. Comment
avez-vous surmonté ces difficultés ? ”
Larry SCOTT : « Je
me suis rendu compte que mes bras se développaient très rapidement.
C’était une partie de mon corps qui répondait le mieux à mon
entraînement intensif. Par contre, mes épaules étaient véritablement ma
partie la plus faible. Je me suis ainsi concentré sur les exercices pour
les épaules que je pouvais trouver dans les magazines mais cela ne
suffisait pas pour pouvoir rivaliser avec les concurrents que je voyais
dans ces mêmes magazines. J’ai beaucoup réfléchi sur la manière de
m’entraîner et j’ai du chercher de nouvelles techniques pour développer
ces épaules d’une autre manière qui puisse leur permettre de répondre à
l’entraînement. Vince m’a donné beaucoup de conseils dans cette tâche.
Nous avons fait de nombreuses expériences en direct dans sa salle afin
de trouver des solutions. Et d’une manière surprenante, c’est lorsque je
me suis mis à utiliser des haltères plus que des barres que mes épaules
se sont mises à se développer. A un tel point que mes épaules sont
devenues par la suite mon point fort alors même qu’elles étaient mon
point faible jusqu’alors ! En fait, nous avons tellement spécialisé
l’entraînement sur cette partie du corps qu’elle a réussi à répondre
plus que je ne l’espérais. »
LEXNEWS: “ Vous êtes le premier bodybuilder à avoir gagné la compétition
de Mr Olympia (en1965 et 1966), comment voyez vous rétrospectivement
cette compétition aujourd’hui?”
Larry SCOTT : « A
cette époque, les stéroïdes n’avaient pas l’importance qu’elles ont
maintenant. La masse n’était pas le seul critère et la façon dont je
m’entraînais avec Vince donnait la priorité à l’esthétique et à
l’équilibre du développement musculaire. Et je suivais ses conseils à
chaque fois que je développais une partie de mon corps, ce n’était pas
qu’une question de volume et de masse. Ce souci de l’esthétique
prédominait à l’époque y compris dans les compétitions. Ce n’est plus
vraiment le cas aujourd’hui si vous regardez les compétitions modernes.
Je crois que c’est la différence notoire. »
LEXNEWS: “Justement, quel est votre sentiment sur les compétitions
d’aujourd’hui et la taille incroyable de développement atteinte par les
compétiteurs actuels ? ”
Larry SCOTT : « Je
suis bien entendu très impressionné par la taille et le développement
auxquels parviennent les compétiteurs actuels. Mais malheureusement, les
drogues prennent une part de plus en plus importante dans l’entraînement
aujourd’hui et bien entendu si j’étais un compétiteur aujourd’hui je
serais bien obligé de prendre les mêmes substances pour atteindre ce
niveau de masse musculaire. Il ne s’agit pas bien sûr de dire que
j’étais meilleur à mon époque, c’était quelque chose de différent. Il
est clair qu’aujourd’hui il est très difficile de dire à des jeunes ne
prenez pas ces produits car ils n’ont que cela comme référence. Il y a
bien entendu de nombreux inconvénients à prendre des stéroïdes mais,
outre les effets secondaires très néfastes sur la santé, un jeune qui
prend ce genre de produits très tôt dans son entraînement n’apprend pas
à ressentir la façon dont son corps répond à son entraînement. En fait,
dans cette optique, vous dépendez d’un facteur extérieur à votre corps
et cela vous empêche d’apprendre et de sentir toutes ces choses qui vous
permettent de sculpter votre corps. Bien sûr ces arguments ne sont pas
entendus par les jeunes d’aujourd’hui, ils ne les écoutent même pas !
Ils veulent le moyen le plus facile. Le problème est que l’on ne peut
pas prendre ces drogues longtemps inopinément. Vous imaginez la
déception dés qu’ils arrêtent, tout ce qu’ils ont gagné disparaît
presque aussi vite ! On constate alors de nombreuses dépressions
nerveuses accompagnées de douleurs articulaires et organiques.
Il s’agit vraiment de drogues ! ».
LEXNEWS: “Vous êtes également connu pour avoir donné la priorité aux
questions touchant la nutrition dans l’entraînement. Pouvez vous nous
expliquer pour quelles raisons et quels sont vos conseils en la
matière ? ”
Larry SCOTT : « C’est
une question en effet essentielle. On me demande très souvent comment se
développer de plus en plus tout en réduisant son tour de taille ! En
fait, c’est une grosse erreur. Vous ne pouvez pas faire les deux dans la
même période. Tout dépend de ce que vous souhaitez faire. Je recommande
aux clients que j’entraîne de réserver la période hivernale pour prendre
quelques kilos de masse car c’est la période idéale pour cela : il fait
froid, cette graisse supplémentaire vous tient plus chaud,… Et lorsque
le printemps arrive, vous changez alors toute la façon de vous entraîner
et de vous nourrir. Votre but est d’alors de brûler beaucoup plus de
calories et de perdre la graisse en excès de l’hiver. C’est vraiment la
seule façon de pratiquer. Cela correspond d’ailleurs au rythme naturel
du corps et cela donne des résultats. »
LEXNEWS: “ Est-il possible de s’entraîner correctement sans prendre des
suppléments protéinés ? ».
Larry SCOTT : « Je
crois que c’est beaucoup plus difficile de s’entraîner sans ces
protéines supplémentaires mais cela peut bien sûr se faire. En fait, ce
qu’il faut bien comprendre c’est que vous devez changer les rapports de
ce que vous ingérez en fonction de vos objectifs. J’entends par là les
proportions des protéines, des glucides et des lipides selon que vous
voulez gagner du volume musculaire ou au contraire perdre de la graisse.
Mettons que vous soyez au printemps et que vous vouliez perdre de la
graisse, il va falloir augmenter votre ration de protéines et c’est
alors plus difficile de le faire sans l’aide des suppléments de
protéine. Si vous voulez l’équivalent en aliments frais, il va falloir
ingurgiter des volumes énormes de poulet et de thon pour trouver ce
qu’il faut à votre corps. Les progrès seront beaucoup plus rapides avec
des suppléments protéinés équilibrés. Pour moi, 80 % des progrès en
bodybuilding sont dus à la nutrition. L’équilibre entre les protéines,
les glucides et les lipides est essentiel à comprendre en fonction de la
période à laquelle vous vous entraînez. Lorsque l’on s’entraîne pour une
compétition, on apprend ces choses là car elles sont essentielles pour
arriver affûté. Hors compétition, vous mangez plus de glucides afin
d’avoir plus d’énergie pour l’entraînement, à l’inverse, à l’approche
des compétitions, vous réduisez ces glucides et les lipides pour
éliminer la graisse de votre corps.»
LEXNEWS : “Vous êtes connu pour avoir donné votre nom à un appareil et à
un exercice désormais classique, le Scott Bench, quelle est l’origine de
cette création ?”
Larry SCOTT : « Mon
premier magazine dont je vous parlais tout à l’heure donnait une séance
d’entraînement des triceps. J’ai ainsi commencé à m’entraîner au
triceps ! J’aimais beaucoup travailler mes triceps et d’ailleurs ils ont
rapidement surpassé mes biceps. En fait, je n’aimais vraiment pas
travailler les biceps et un jour quelqu’un m’a fait remarquer que ces
muscles pourraient être très bons si je les travaillais plus. J’ai alors
demandé à Vince comment mieux les entraîner. Il m’a dit : tiens prends
ce banc là (le fameux Preacher Bench)! J’ai ainsi commencé à
l’utiliser et curieusement mes biceps ont réagi très vite à ce nouvel
exercice. Je me suis alors spécialisé dans cet exercice. Mais c’est à
Vince que l’on doit cet exercice ! »
LEXNEWS : “ Comment expliquez vous l’efficacité de cet exercice, est-ce
dû à l’isolation du muscle qu’il autorise ? »
Larry SCOTT :
« Complètement !
Il isole totalement le biceps et en plus vous pouvez ainsi travailler la
partie basse de ce muscle et si vous avez grâce à une bonne génétique
une bonne attache de votre tendon avec votre avant-bras, vous pouvez
vous bâtir de sacrés bras avec cet exercice ! »
LEXNEWS : “ Pouvez vous nous donner des conseils pour nos lecteurs qui
ont plus de 40 ans et qui souhaitent s’entraîner sans pour autant faire
des séances aussi fortes que dans leur adolescence ?”
Larry SCOTT : « Le
souci des personnes qui ont plus de 40 ans est la plupart du temps de
réduire le tour de taille. Je constate cela souvent chez mes clients.
Lorsque je demande à une quinzaine de personnes de plus de 40 ans ce
qu’ils souhaitent faire le plus dans leur entraînement, j’obtiens comme
réponde : affiner le tour de taille. Or, avec l’âge, les hormones de
croissance naturelles de notre corps diminuent d’année en année. Il faut
ainsi, avec des exercices répétés, essayer de réduire ces pertes tout en
faisant très attention à sa diététique. Il faut veiller aux proportions
dont je vous parlais tout à l’heure entre protéines, glucides et
lipides. Et je ne sais pas ce qu’il en est en France, mais ici, aux
Etats-Unis, lorsque vous allez dans les supermarchés, vous avez toujours
des publicités pour des produits avec peu de graisse, mais ce n’est pas
le seul problème : les glucides jouent un rôle essentiel dans ces
aliments trop riches. Votre corps stocke tous ces glucides autour de
votre taille même lorsque ces aliments sont à faible teneur en lipides.
Vous devez donc faire très attention à ce que la nourriture que vous
prenez soit à faible teneur également en glucides raffinés. Si vous
ajoutez à cela un exercice que j’ai conçu qui s’appelle le « Ring of
Fire » et qui est très efficace pour réduire le tour de taille, vous
aurez ainsi une bonne méthode pour lutter contre ces kilos mal placés.
C’est en effet le souci de la plupart des seniors comme je le vous
disais tout à l’heure ainsi que de bons bras ! »
LEXNEWS :« Merci beaucoup Larry pour ces conseils ! Nul doute que pour aller
plus loin, nos lecteurs pourront avec profit lire votre livre « Loaded
Guns » une véritable mine d’or de conseils, synthèse de toute votre
expérience dans l’univers du bodybuilding. »
« Loaded Guns » by Larry Scott, The First Person to Win All Three Mr.
America, Mr Universe, Mr Olympia, Ed. Larry Scott & Associates.
Véritable traité sur la musculation et la
pratique du bodybuilding, “Loaded guns”, littéralement, revolver
chargés, offre en effet une batterie de conseils digne d’abattre tous
les obstacles sur la route du pratiquant. Synthèse d’années de travail
et de sueur dans les salles de gym, cet ouvrage permettra en effet
d’éviter toutes les erreurs auxquelles est confronté inévitablement le
pratiquant de la musculation comme le rappelle Larry. L’auteur attache
une grande importance à la science de l’entraînement. L’interview qu’il
a accordée à notre revue insiste sur l’importance de bonnes techniques
réfléchies et toujours adaptées à l’individu. N’oublions pas en effet
que de nombreuses personnes avaient prédit à Larry qu’il ne parviendrait
jamais à atteindre le niveau d’une compétition locale en raison de ses
épaules étroites. Non seulement le grand champion a gagné toutes les
compétitions internationales disponibles mais qui plus est, il est entré
dans l’histoire du bodybuilding pour avoir eu en son temps les épaules
et les bras les plus massifs jamais développés ! Une belle leçon de
ténacité qui devrait servir d’inspiration aux jeunes et aux moins jeunes
générations pour leur entraînement quotidien et dans leur vie de manière
générale…
"Larry...You amaze me
how you can continue to come up with better ideas about training...This
book is a treasure chest of bodybuilding pearls."
Arnold Schwarzenegger
Seven-Time Mr. Olympia
Cet
ouvrage peut être commandé sur le site de Larry Scott et expédié en
France :
www.larryscott.com
Pour
compléter ce dossier, nos lecteurs pourront voir avec profit le DVD
« The Classic Collection # 2 » de la série « The golden era of
Bodybuilding » des Editions GMV basées en Australie dirigées par
Wayne R. Gallasch. Ce deuxième volume de cette série dorénavant
classique consacrée aux stars du bodybuilding de l’âge d’or des années
40, 50 et 60, offre des vidéos introuvables par ailleurs de Larry Scott
et notamment sa célèbre victoire de 1965 au Mr Olympia. Le posing de
Larry est superbe et en avance sur son temps, on voit bien là
l’influence de son célèbre mentor, Vince Gironda. Ce volume peut être
commandé directement auprès de GMV Productions :
www.gmv.com.au
Détails de l’édition :
THE CLASSIC COLLECTION VOL.
2 - NOW ON DVD
ALL NEW! Presenting the physique stars of the 40s, 50s and 60s in this
classic extravaganza of old time bodybuilders. From our film
archives, we present an even greater number of stars from our old 16mm
and 8mm films. Three quarters of this tape is in black and white
with colour for those filmed in the late 60s. Music has been
added.
FRONT
COVER PHOTO OF LARRY SCOTT BY IRVIN JOHNSON
The quality varies from
mostly good to fair, usually depending on the stage lighting or age of
the film. Some clips such as Chuck Sipes and Rick Wayne are very
brief, while segments of Grimek performing muscle control and Larry
Scott posing are superb.
* Available in NTSC and PAL (region free) * Also Available on VHS by request, use special comments area
when ordering.
Take a trip back in time to the Golden Days of
the iron game. See the greatest legends in our sport, posing
in all their glory: Reeves, Grimek, Pearl, Park and many more!
Un message de Larry adressé tout
spécialement à nos lecteurs !
INTERVIEW, Sergio OLIVA, The Myth, Chicago,
13/07/2007
Nous apprenons avec tristesse la disparition du grand
athlète Sergio Oliva survenue le 12 novembre 2012, champion que nous
avions interviewé en 2007. En mémoire de ce sportif exceptionnel, nous
republions l'entretien qu'il avait accordé à notre revue.
Haltérophile talentueux s'échappant de Cuba sous
Castro, Sergio OLIVA a trouvé asile à Chicago, ville à partir de
laquelle il a su développer des talents physiques exceptionnels et qui
ont fait de lui l'un des bodybuilders les plus fameux de l'histoire du
sport. La perfection de son corps lui a valu d'être nommé par ses pairs
le "Mythe" ! LEXNEWS a eu le plaisir de l'interviewer dans sa ville de
Chicago. Rencontre avec un personnage extraordinaire dont l'humour n'a
d'égal que sa joie de vivre !
LEXNEWS : « On vous surnomme le Mythe. Si l’on regarde votre passé,
votre parcours semble en effet être une vraie légende : Vous êtes né
dans un pays pauvre, Cuba, sous un régime communiste contraignant, vous
vous êtes échappé de votre pays et Fidel Castro vous a même menacé
longtemps pour cela. Pouvez vous nous rappeler pour quelles raisons vous
avez fait ce choix, et d’où vous viennent cette volonté et cette
puissance hors du commun ? ”.
Sergio OLIVA :
« Tout cela vient d’un héritage reçu de ma mère et de mon père. Ils
avaient l’habitude de travailler comme des animaux. J’ai été élevé à
Cuba et j’ai quitté l’école pour faire toute sorte de sports à l’âge de
12 ans : de la course, du baseball, de la boxe,… J’ai voulu très tôt
m’échapper de Cuba et partir vers les Etats-Unis, mais j’ai du attendre
patiemment car je ne voulais pas le faire dans un bateau de fortune et
finir dans la gueule d’un requin !
Un jour, alors que j’étais allongé sur la
plage, un monsieur est venu vers moi et m’a demandé si je voulais faire
de l’haltérophilie. J’ai été assez maigre mais en même temps j’étais
très fort et plein d’énergie. Je lui ai dit ok et le jour suivant, je
suis allé à la salle du gymnase d’haltérophilie. J’ai fait très
rapidement des progrès dans cette discipline à un tel point que je
battais tous mes concurrents à Cuba. Mes entraîneurs m’ont alors
envoyé en Russie. Là-bas j’ai pu suivre un stage afin d’apprendre de
meilleures techniques car les Russes étaient les meilleurs en
haltérophilie à cette époque. J’ai appris très vite d’autant plus que
j’ai toujours eu des facilités dans les soulevés. J’ai commencé par un
total de 900 kg pour finir là-bas avec un total de 1300 kg incluant les
trois mouvements classiques. Pour toutes ces raisons, les dirigeants
estimaient que j’avais de grandes chances de rafler des médailles d’or.
Ils m’ont alors traité avec le plus grand soin à Cuba en me donnant tout
ce que je souhaitais : de la nourriture, de l’argent, une voiture mais
ma famille, elle, n’avait rien à manger ! Je ne pouvais même pas leur
donner une part de ce que je recevais sous peine d’aller en prison. Ils
n’étaient intéressés que par ma personne et seulement pour les résultats
que je pouvais apporter. Cela m’a littéralement déprimé et j’étais
vraiment malade de cette situation.
Nous devions participer aux jeux
Panaméricains à la Jamaïque ainsi notre équipe fut envoyée là-bas.
J’avais bien entendu toujours l’intention de m’échapper mais je devais
être prudent car la police secrète nous surveillait nuit et jour. J’ai
cherché où se trouvait l’Ambassade des Etats-Unis tout en étant effrayé
par les risques que je prenais. Un jour, je suis allé au centre ville
pour la trouver sans succès, ce qui m’a profondément découragé. Alors
que je revenais vers le bâtiment où était réunie toute l’équipe cubaine,
quelqu’un m’informa que je devais rentrer à Cuba ! Je n’avais ni
chaussures, ni chemise, et je me suis mis à courir. Un grand
nombre de personnes de l’équipe souhaitaient faire la même chose depuis
un certain temps mais sans en parler car ils étaient également effrayés.
Ils me disaient souvent : « Sergio, que penses-tu du gouvernement ? » et
je leur répondais que je n’en pensais rien. Ils me regardaient tout le
temps car ils avaient deviné que j’allais tenter quelque chose de même
que je me doutais qu’ils allaient essayer eux aussi de faire quelque
chose. En fait, on se regardait pour savoir qui allait faire le premier
pas et, bien entendu, ce fut moi !
J’ai commencé à courir de plus en plus
vite. J’entendais la police secrète me demander ce que je faisais et je
leur répondais : « Je vais m’échauffer ! ». Alors que je me retournais
tout en courant je pensais apercevoir la police me poursuivre mais en
fait j’ai alors aperçu une grosse foule qui courait derrière moi.
C’était tout le reste de l’équipe qui courrait derrière mes pas ! Nous
avons ainsi dévalé vers le centre à Kensington et nous sommes tombés
heureusement sur l’Ambassade américaine. Quand les Marines ont vu cette
foule débouler, ils ont ouvert les portes pour nous faire entrer alors
que la police secrète était à nos trousses. Mais c’était trop tard pour
eux ! Alors que nous étions dans l’enceinte de l’Ambassade, nous nous
sommes tous mis à pleurer, à crier et à danser…Nous n’arrêtions pas de
crier : « Nous sommes libres ! Nous sommes libres ! ». Les Marines
ne savaient pas trop quoi faire de nous et ils ont alors appeler
Washington qui leur a dit : ils veulent s’échapper du régime cubain,
amenez les à Miami. Ainsi, en deux heures, on nous a transporté à Miami
en hélicoptère ».
LEXNEWS : “C’était sûrement mieux que dans
un bateau de fortune !”
Sergio OLIVA :
“Oh
ça oui ! Bien mieux et surtout sans les requins ! Vous savez, tout cela
s’est passé tellement vite. Je ne pensais pas m’échapper aussi vite
parce que j’étais sensé avoir mes trois ou quatre médailles olympiques
là-bas comme j’étais le plus fort. Mais je peux vous dire que j’ai
préféré perdre toutes mes chances de remporter ces médailles et de
gagner ma liberté aux Etats-Unis ! »
LEXNEWS : “Vous avez commencé une nouvelle vie en arrivant aux
Etats-Unis”
Sergio OLIVA :
“
Lorsque nous sommes arrivés en Floride, nous avons été très bien
accueillis. Ils nous ont trouvé du travail et tout ce qu’il fallait mais
je ne souhaitais pas rester à Miami car c’était trop proche de Cuba. Il
faut savoir que Fidel Castro était très en colère après moi car il
estimait que j’avais embrigadé toute la délégation cubaine dans cette
fuite ce qui n’était pas vrai. J’avais juste commencé à courir, seul, ce
qui avait donné le signal aux autres de faire la même chose de leur
côté. Je voulais donc m’éloigner le plus possible de Cuba. J’en ai fait
part à l’un des agents du F.B.I qui m’a répondu que cela ne posait pas
de problèmes et m’a demandé où je souhaitais aller. Je lui ai répondu
Chicago. Il a paru très étonné par ma réponse et m’a répondu : « Vous
n’allez tout de même pas vous rendre à Chicago alors que vous venez de
Cuba, un endroit de plage et de soleil alors que Chicago est plein de
neige et de vent ! Je lui ai confirmé que je souhaitais tout de même
aller à Chicago car, tout petit déjà, j’avais toujours aimé le nom de
cette ville même si je ne l’avais jamais vue à la télévision !
Tout le reste de l’équipe s’est
éparpillé : certains sont partis en Californie, d’autres à New York et
certains restèrent à Miami. C’est comme cela que je suis arrivé à
Chicago ! Le jour même de mon arrivée, il s’est mis à neiger. Je suis
sorti de l’avion et j’ai reçu des flocons de neige sur ma main et j’ai
alors dit : « Jésus Christ ! ». Les autres passagers étonnés m’ont
demandé d’où je venais, et je leur ai répondu : de Cuba. Ils ont alors
compris et m’ont dit que pendant la nuit, la température allait
descendre en dessous de zéro et que je ferai bien de mettre un manteau
doublé si je ne voulais pas geler sur place !
C’est ainsi que je suis arrivé à
Chicago, je me suis habitué à ce temps et maintenant vous savez j’ai
même appris à l’adorer et je n’aime plus du tout la chaleur ! J’ai
également eu tout de suite un bon contact avec les habitants de cette
ville qui m’ont accueilli gentiment alors même que je ne parlais pas un
mot d’anglais à mon arrivée. Ils avaient trouvé quelqu’un pour traduire
les mots que je ne parvenais pas à comprendre. Le jour qui a suivi mon
arrivée, j’ai commencé à travailler à l’usine. »
LEXNEWS : “Sergio, si vous le voulez bien, venons en à votre
entraînement. Vous êtes réputé pour l’intensité de vos séances
d’entraînements. Vous aviez des séances très intensives après 10 à 12
heures de travail pénible dans une fonderie !”.
Sergio OLIVA : “C’était en
effet très dur. Je n’étais pas au début concerné par le bodybuilding. Je
travaillais comme un animal.
Quand
il faisait 35° à l’extérieur de la fonderie, l’intérieur pouvait
atteindre 200° !
Il faisait très chaud là-dedans. Mais comme je venais de Cuba, c’était
plus facile pour moi. Il n’y avait
pas à l’époque de temps de travail limité ; Vous travailliez autant
d’heures que vous pouviez pour gagner plus d’argent. Ainsi, je
travaillais 9, 10 ou même parfois 12 heures chaque jour. Quand j’avais
finis mon travail, j’allais directement au YMCA (Young Men’s Christian
Association, association chrétienne aux Etats-Unis offrant, entre autre,
des possibilités d’entraînements sportifs Ndlr) afin de faire ma
séance d’entraînement au poids. Je ne connaissais rien à l’époque aux
séances de travail de bodybuilding proprement dites. Je prenais les
magazines et comme je n’y comprenais pas un mot, je regardais les photos
et m’entraînais à partir de cela… A cette époque John Grimek était en
couverture des magazines. C’était mon favori parce qu’il avait un beau
physique et qu’il était également fort et puissant. Il y avait également
Steve Reeves, un autre de mes modèles en raison de son visage magnifique
et de son physique extraordinaire. J’ai ainsi combiné ces deux modèles
et ajouté un peu de moi afin d’établir une séance d’entraînement qui me
corresponde. En fait, je vais vous dire quelque chose : c’est toujours
la même séance que je fais encore aujourd’hui ! Je n’ai pas changé cette
séance depuis 40 ans. Cela m’a tellement bien correspondu que je n’ai vu
aucune raison d’en changer. Je n’avais demandé de renseignements à
quiconque sur la façon de s’entraîner, de poser ou toute autre chose
tout simplement parce que je n’en avais pas envie et surtout parce que
je n’aurais pas pu le faire en raison de la barrière de la langue.
Je
travaillais ainsi au YMCA pendant trois à trois heures et demi et, à
peine terminé, j’attrapais un sandwich avant de me rendre directement à
un cours du soir à 21 heures pour apprendre l’anglais pendant 2 heures !
Après cela, il était temps de manger un autre sandwich et d’aller au lit
car il fallait que je sois debout le lendemain matin à 5 heures pour une
nouvelle journée…
En fait, j’ai
toujours été actif. Je faisais de la course, de la natation, je
m’entraînais même pour une demi-heure. Tout cela est un cadeau de Dieu.
Au début, je n’avais pas en tête de faire de la compétition en
bodybuilding. Je pensais plutôt à l’haltérophilie. Mais quelqu’un à la
salle m’a fait remarquer que je pouvais très bien faire les deux et j’ai
ainsi dit : pourquoi pas ! Je me suis inscrit à ma première compétition
d’haltérophilie et j’ai remporté le titre. Le même jour, j’ai été dans
les coulisses pour me changer et mettre un maillot de pose. Je me suis
échauffé puis j’ai grimpé sur la scène et concouru pour le titre de Mr
Chicago Junior. Je ne savais rien à rien, le juge me disait de tourner à
gauche et je tournais à droite, puis indiquait de se tourner à droite et
je me mettais de dos ! Alors qu’il demandait une pose double-biceps, je
commençais à fléchir mes jambes ! Mais j’ai tout de même gagné à ma
façon parce que j’étais tout simplement le plus développé et le mieux
défini de tous les compétiteurs. Vous savez ce n’était pas une
compétition de celui qui parlait le mieux anglais ! Les seuls mots que
je pouvais dire alors qu’ils me tendaient le trophée c’était :
« Merci ». C’est ainsi que tout a commencé ! Je ne pensais pas concourir
seulement en bodybuilding à cette époque car je tenais à faire encore
des compétitions d’haltérophilie pendant quelques années encore. Et un
jour, quand j’ai vu ces photos de Steve Reeves et de John Grimek, je me
suis dit : je vais devenir un bodybuilder professionnel. Un des gars à
la salle qui était jaloux me dit alors que je ne pourrai jamais devenir
l’un d’entre eux puisque je ne parlais pas un mot d’anglais. Je lui ai
répondu que j’avais bien remporté le titre de Mr Chicago Junior sans
connaître un seul mot d’anglais. Ma détermination était ferme. J’ai
ainsi arrêté l’haltérophilie car cela faisait trop avec le travail à la
fonderie. Et je me suis mis à me développer, de plus en plus… »
LEXNEWS “Quelle était votre attitude mentale pour faire tout cela ?”
Sergio OLIVA : “Quand
les années ont passé, j’ai pu apprendre toutes ces techniques mentales
dont on parle souvent aujourd’hui. Mais vous savez quand vous allez à la
salle et que vous passez votre temps à parler, vous n’allez nulle part !
Bien entendu, vous pouvez parler un peu, mais votre concentration doit
être dans votre entraînement. Vous devez être très fort également dans
votre mental. En fait, je me concentrais sur l’ensemble de mon corps
pendant mes séances. Je ne pensais qu’à garder une proportion entre les
différentes parties de mon corps tout en me concentrant sur la partie à
travailler. C’est pour cela que j’ai réussi, en établissant un équilibre
entre toutes les parties de mon corps et cette symétrie m’a rendu
célèbre. »
LEXNEWS : “La question des stéroïdes et autres produits dopants sont
souvent un débat récurrent dans le bodybuilding. Quelle était votre
position à l’égard de ces produits à l’époque où vous étiez en
compétition et qu’en pensez vous aujourd’hui pour nos jeunes athlètes ?”
Sergio OLIVA : “A
l’époque des années cinquante, il n’y avait pas tous les stéroïdes qui
existent aujourd’hui. Bien entendu, nous en avons tous pris mais ce
n’était pas les mêmes que ceux de nos jours. Aujourd’hui, c’est une
folie totale ! A l’époque, je savais à l’intérieur de moi-même que ce
n’était pas bon, c’est d’ailleurs ce qui m’a fait cesser d’en prendre et
qui plus est j’ai continué à me développer même en leur absence. C’est
pour cela que j’aimerai dire aux jeunes athlètes d’aujourd’hui de rester
à l’écart de tout cela ! C’est vraiment quelque chose de nocif et nous
savons aussi qu’un grand nombre de bodybuilders en sont morts. Votre
foie, vos reins sont touchés par la nocivité de ces produits. Un grand
nombre de crises cardiaques sont également causées par l’usage de ces
produits. Aujourd’hui, je fais le tour du monde et je dis toujours aux
jeunes : Ne prenez pas ces stéroïdes, laissez votre corps se développer
de lui-même. Ensuite, lorsque vous deviendrez un professionnel, ce sera
à vous de décider de les prendre ou non, mais ce qu’il y a de sûr c’est
qu’il faut être accompagné d’un docteur dans ce cas pour vous aider. Il
est très dangereux de pratiquer une automédication avec les stéroïdes.
Il faut savoir que vous devez faire un contrôle médical touts les 30
jours avec un prise de sang. Qui plus est, le danger est de toujours
vouloir augmenter la dose de ces stéroïdes pour grossir de plus en plus.
Mais si vous faites ainsi, la plupart du temps vous ne vous entourez
plus alors des conseils d’un médecin car celui-ci réaliserait vite qu'à
l'évidence que vous ne suivez plus ses conseils.
Pour moi, les
stéroïdes et autres substances dopantes sont un réel danger et elles
peuvent vous tuer ! »
LEXNEWS : “Vous
insistez souvent sur le fait que la diététique et le récupération sont
les deux éléments majeurs pour la croissance musculaire. Il est souvent
difficile de comprendre ce qu’est une diététique équilibrée. »
Sergio OLIVA : “Pour moi la
diététique n’est pas un réel problème, vous devez utiliser tout
simplement votre tête ! Vous devez sentir quelle diététique vous
réussit. J’ai essayé différentes diététiques par le passé mais je ne
suis pas très bon sur ce sujet car j’adore manger ! Et quand je
travaillais à la fonderie, je n’avais pas à me soucier de diététique
parce que je dépensais toutes les calories que je mangeais. J’avais par
ailleurs une séance de musculation tellement intense après ma journée de
travail et j’étais tellement concentré dans ma pratique du bodybuilding
que je n’avais pas vraiment à me soucier de diététique. Bien entendu, et
je remercie Dieu pour cela, j’avais assez de chance pour ne faire qu’un
régime trois semaines avant le concours et cela suffisait ! Je faisais
bien entendu attention à ce que je mangeais mais je ne pratiquais pas
une diététique stricte. J’ai appris quelque chose de très simple et de
très important : Vous ne pouvez pas faire ce que je fais, et je ne peux
pas faire ce que vous faites ! J’ai eu à trouver ce qui fonctionnait
pour mon métabolisme tout simplement parce que nous sommes tous
différents. Si vous regardez des bodybuilders sur une scène, vous
réalisez que leurs corps sont tous différents. J’ai même essayé à une
époque le régime de Frank Zane et j’ai été malade pendant un mois ! Mon
corps l’a rejeté parce qu’il ne pouvait tout simplement pas faire ce que
celui de Frank pouvait faire. Ainsi je devais apprendre ce qui était bon
pour Sergio. Il est très important de comprendre son propre métabolisme,
certains brûlent tout ce qu’ils mangent alors que d’autres vont stocker
toutes ces calories. Vous devez devenir comme un docteur et voir ce qui
est bon pour vous. Je crois qu’il est très important pour les jeunes
athlètes de comprendre cela et de ne pas copier aveuglément les diètes
et les entraînements de leurs champions favoris. C’est même la pire
chose à faire ! Vous devez tester pendant une période de 6 mois par
exemple différentes démarches et étudier et apprendre par votre propre
expérience. C’est ainsi que je suis devenu ce que tout le monde a pris
coutume d’appeler un « mythe » parce qu’avec de bonnes dispositions
génétiques, j’ai eu recours à une façon de m’entraîner très fondée sur
les sens, c'est-à-dire ce que je ressentais par l’expérience. C’est
ainsi que j’ai atteint cette perfection de la symétrie, de la
proportion, de la taille, etc. »
LEXNEWS : “Quelle est votre position sur la prise de protéines et son
éventuelle surdosage ?”
Sergio OLIVA : “Je n’ai
jamais pris des protéines en surdose. J’en prenais bien sûr avec des
acides aminés mais vous savez vous ne pouvez pas vous asseoir et vous
dire que les protéines vont faire le travail pour vous. Je vais vous
faire la même recommandation que tout à l’heure : apprenez à observer ce
qui est bon pour vous. En ce qui me concerne, prendre trop de protéines
ne m’a jamais réussi. Quand j’en prenais trop, j’allais à la salle et je
me sentais trop lourd pour réaliser mes séances intensives. Je préférais
dés lors en prendre moins que trop. »
LEXNEWS : “Vous avez connu la plupart des grands bodybuilders de l’âge
d’or : pouvez vous nous rappeler quelques souvenirs de certains d’entre
eux ? »
Sergio OLIVA : “Steve
Reeves était extraordinaire. C’était un vrai gentleman et il avait un
physique impressionnant. Nous avons voyagé ensemble à travers le monde
et nous sommes même venus dans votre pays en France ! John Grimek, Steve
Reeves et moi-même avons fait une grande tournée en Europe et ce fut
fantastique. Nous avons souvent conversé ensemble et Steve était
quelqu’un de vraiment gentil, il ne se prenait pas pour un dieu ! John
Grimek était également très sympathique et avait un physique superbe.
J’ai beaucoup appris d’eux. Je me souviens d’une compétition pour le
titre de Mr Univers. J’étais très
malade après avoir mangé quelque chose de mauvais. Et John Grimek
accompagné de Serge Nubret sont venus me voir et m’ont dit : Allez ! Tu
n’as rien à faire, mets toi juste un peu d’huile et échauffes toi un
petit peu et tout sera ok ! C’est ce que j’ai alors fait : j’ai fait
seulement 3 poses et je suis devenu Mr Univers ! Grâce à eux, j’ai pu
concourir et gagner ce concours. Serge Nubret est un de mes amis
personnels. Nous avons le même prénom ! Le haut de son corps est si
magnifique. Si Serge avait eu de très grosses cuisses et mollets, il
aurait battu tout le monde sur la planète. Il avait une telle
proportion, une ligne superbe et en plus il avait une fière allure.
C’est vraiment quelqu’un très très sympathique. Arnold Schwarzenegger
est également un de mes amis. Nous avons été opposé l’un à l’autre dans
les compétitions. Je me souviens d’une compétition que je n’ai pas
gagnée en 1972 à Essen. En fait, les juges ont littéralement donné le
titre à Arnold parce qu’à cette époque je n’étais plus en bons termes
avec Joe Weider. Et Arnold a admis qu’il ne méritait pas de gagner parce
qu’il savait qu’à cette époque personne ne pouvait me battre. J e savais
que j’étais à mon meilleur même si je savais qu’ils n’allaient pas me
donner le trophée. Cela ne m’empêche pas de voir chaque année Arnold et
nous parlons ensemble avec grand plaisir. Il est devenu quelqu’un
d’important et en plus il représente de manière idéale notre sport ! »
LEXNEWS : “ Quel est votre entraînement aujourd’hui ?”
Sergio OLIVA : “Je
m’entraîne exactement de la même manière que dans les années cinquante !
Bien entendu, je n’utilise pas autant de poids et je ne fais plus 3
heures d’entraînement, mais je continue à travailler du lundi au
vendredi, à raison d’une séance d’1,5 ou 2 heures. Mais je fais toujours
la même séance avec des poids plus légers. Vous savez j’ai eu dans ma
vie 18 blessures dans tout mon corps (coiffe des rotateurs, jambes
cassées,…) mais je continue à travailler en sachant ce que je peux
encore faire et ce que je ne peux plus faire. Je ne force jamais sur une
blessure. »
« Merci Sergio pour ce beau témoignage d’une vie dédiée à votre passion,
d’une vie trépidante qui devrait nous faire un peu relativiser ce que
nous estimons être une vie stressante de nos jours ! Notre Revue et tous
ses lecteurs vous souhaitent encore de très longues séances
d’entraînement ! »
Un
message de Sergio pour nos lecteurs :
“Read, take your time, find a good routine, stay away from steroids,
find what kind of metabolism you’ve got.
Put it together and see how far you can go between you and God!”*
*(Lisez,
prenez votre temps, trouvez la bonne manière de vous entraînez, restez
éloignés des stéroïdes et trouvez quel métabolisme vous avez. Assemblez
tout cela et vous verrez jusqu’où vous pourrez aller entre vous et
Dieu !)
INTERVIEW
EXCLUSIVE DE FRANK ZANE
Est il encore besoin de
présenter une légende vivante du bodybuilding et de la forme en la personne
de Frank Zane ? Celui qui a gagné tous les titres majeurs de cette
discipline (Mr. America, Mr. World, Mr. Universe, et 3 fois Mr. Olympia), et
même battu Arnold Schwarzenegger en personne, est littéralement entré dans
le panthéon des athlètes les plus accomplis.
Il est une caractéristique qui
touche directement Frank Zane : celle d’un physique harmonieux quoique
développé à l’extrême sans rien enlever à la symétrie, à l’esthétique
générale du corps et sans sombrer dans l’hypertrophie trop souvent excessive
de nombreux adeptes.
Indépendamment des étapes du développement du physique
de Frank Zane, et ce même la soixantaine dépassée, l’équilibre est au cœur
même de la démarche de l’athlète. Adepte d’une approche psychologique
originale dans ce sport, Frank Zane accorde une importance extrême à
l’esprit en relation avec le corps.
Rencontre avec un athlète
digne des plus belles statues des sculpteurs antiques !
ôôôôôô
LEXNEWS :
« Quelle a été votre première inspiration pour construire un corps si
proche des plus belles sculptures grecques classiques ? »
Frank Zane :
« Ma source d’inspiration première a été incontestablement le physique de
Steve Reeves au début des années 60. J’ai été également fortement inspiré
par les physiques des bodybuilders que je pouvais découvrir dans les pages
des magazines de Joe Weider alors que je réalisais mes études supérieures.
Plus tard, j’ai été fortement influencé par l’athlète Larry Scott dont les
épaules et les bras m’impressionnèrent également. Je ne peux pas, bien sûr,
omettre la formidable source d’inspiration qui a été celle d’avoir été un
compagnon d’entraînement d’Arnold Schwarzenegger. »
LEXNEWS : « Vous
êtes réputé pour votre fort investissement personnel quant à l’approche
psychologique dans la vie quotidienne et, bien entendu, en sport. Pouvez
vous nous dire quelles sont les relations que vous avez pu expérimentées
entre l’esprit et le corps ? »
Frank Zane :
« J’ai un diplôme d’étude supérieur (master degree) en psychologie
expérimentale. A partir de cette formation initiale, j’ai pratiqué la
méditation régulièrement tout au long de mon parcours. Cela m’a d’ailleurs
conduit à enregistrer des CD Audio comprenant des processus d’hypnose afin
de faciliter la relaxation et fournir une motivation accrue pour ses
utilisateurs. J’ai également élaboré un procédé qui s’appelle la Mind Muscle
Machine qui a recours au processus de la méditation afin d’induire un état
de conscience ou au contraire un assoupissement en fonction des programmes.
Un état de relaxation est obtenu en réponse d’un entraînement grâce aux
fréquences hautes ou basses en fonction des résultats souhaités. J’ai
d’abord élaboré ce procédé unique pour mes propres besoins puis je l’ai
adapté pour mes clients. Vos lecteurs qui seraient intéressés par cette
machine exceptionnelle pourront trouver des informations sur mon site web.
LEXNEWS : « En
relation avec la question précédente, comment jugez vous la tendance
actuelle d’un ego surdimensionné en sport comme dans la vie de tous les
jours ? »
Frank Zane :
« Je crois qu’il s’agit là d’une tendance naturelle de l’homme qui cherche à
satisfaire son ego. Cela est particulièrement vrai jusqu’à un certain âge.
Les bodybuilders expriment souvent cela par le biais des compétitions. Mais
après cela, il faut avoir comme objectif plus général d’intégrer ce
développement dans une dimension plus élargie. En ce qui me concerne, cela
m’a conduit à enseigner et à être un exemple pour les autres »
LEXNEWS :
« Quelles sont vos activités quotidiennes aujourd’hui ? »
Frank Zane :
« J’ai 63 ans, ce qui ne m’empêche pas de m’entraîner toujours sur une base
régulière de 3 jours sur 5. Je réalise un programme dans ma salle privée à
San Diego qui s’appelle « The Zane Experience ». J’enseigne à mes clients
tous ce dont ils ont besoin de savoir pour obtenir les résultats maximum de
leur entraînement. »
LEXNEWS : « Quel
serait le premier et principal conseil que vous pourriez donner à nos
lecteurs qui souhaiteraient débuter ou poursuivre un entraînement de
bodybuilding ? »
Frank Zane :
«Premièrement, je pense que le bodybuilding doit rester avant tout un hobby.
Il est difficile d’envisager de faire sa vie avec ce sport, très peu
parviennent à en vivre d’ailleurs. Cette pratique doit être abordée comme un
plaisir afin de se développer et d’être satisfait des résultats obtenus. La
dimension matérielle doit passer au second plan, très peu de personnes sont
capables d’avoir un physique d’athlète leur permettant d’en vivre. »
The
Train with Zane Video DVD (Nouveau) En anglais
Entraînez
vous avec un champion comptant parmi les plus grands de toute l’histoire du
bodybuilding ! Avec ce dernier DVD de Frank Zane, c’est en effet la bible de
la forme qui entre à votre domicile sur votre écran de télévision. Dans un
style direct et chaleureux, Frank vous propose de vous mettre en forme
quelque soit votre niveau avec différentes programmes de musculation adaptés
à votre emploi du temps. En fait, il s’agit de la même approche que celle
dispensée dans le fameux séminaire Zane Experience Program qui se déroule
régulièrement à San Diego en Californie. Ce sont les secrets d’années
d’entraînements qui se trouvent synthétisés et proposés de manière claire et
inspirante dans ce DVD exceptionnel. La musculation est une discipline
exigeante et sur le long terme pour laquelle il est indispensable d’intégrer
les bonnes bases et les bons gestes dés le début : c’est tout l’objectif de
cette vidéo. Illustrés par le champion en personne, les exercices sont
proposés au choix dans leur variante pour haltères ou pour machine. Il est
ainsi directement possible de prendre modèle sur ces séances d’entraînement
pour les reproduire chez soi ou au gymnase. Ce DVD réjouira les fans d’une
musculation raisonnée et intelligente, proposée par un grand maître du
genre !
The Zane Body,
Training Manual by Frank Zane (Nouveau) En anglais
Voici
le tout dernier manuel de Frank Zane, un véritable condensé du grand
spécialiste du bodybuilding, 3 fois Mr Olympia (la plus haute récompense
dans la discipline) et grand pédagogue sur la forme et la santé. The Zane
Body est un manuel d’entraînement destiné tant aux hommes qu’aux femmes (Il
ne faut pas oublier que Christine, sa femme, a également participé à de
nombreuses compétitions de fitness). Tout ce qui intéresse la musculation y
est détaillé avec de nombreuses illustrations inédites de Frank en personne
tout au long de sa carrière. La nutrition, le repos mais aussi les étapes
préparatoires à des compétitions, font l’objet d’amples développements dans
un style accessible et parfaitement pédagogique (l’auteur est également
expert en la matière !). Dans un format facile à transporter dans sa salle,
ce tout dernier manuel devrait séduire un public nombreux, la barrière de la
langue ne devrait pas poser problème, l’ouvrage étant qui plus est
parfaitement illustré.