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Du Grand Trianon au Hameau de la Reine
promenade bucolique dans les jardins de
Versailles

© LEXNEWS |
Si les jardins majestueux dessinés par Le Nôtre prolongeant et ornant le
Château de Versailles sont connus dans le monde entier pour leur splendeur
et leur faste, il est des lieux cependant plus secrets en ce même domaine
qui ne demandent qu’à livrer leur intimité, au détour d’une haie de
charmilles ou d’un bosquet… En ces temps de pandémie, une promenade dans
les jardins du Grand Trianon jusqu’au Hameau de la Reine offre la garantie
d’un calme royal, les seuls touristes présents s’éparpillant suffisamment
dans ces vastes espaces plus méconnus.

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Au préalable, on ne résistera pas cependant au plaisir de revoir les
salles d’apparat du Grand Trianon où le style Empire contraste avec ce que
le Grand Siècle nous avait habitué au Château, mais à peine sorti, ce sont
d’autres charmes qui attendent encore le promeneur du château de
Versailles, lui laissant alors découvrir une succession de jardins et
bosquets, ponctués de fontaines esseulées et livrant aux rares promeneurs
le chant de leur jet d’eau.

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La nature a repris ses droits et nombreux sont, en ces temps particuliers,
les oiseaux colorés qui arpentent l’endroit. Cette même nature se fait
plus sauvage – tout au moins en apparence – au fur et à mesure que l’on
s’éloigne et se perd du Grand Trianon… Champs, allées cavalières
ombragées, l’impression d’être à mille lieues de la capitale, sans un
bruit.

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Puis, c’est la surprise ! Des vaches, des moutons, des poules et
phacochères, ânes et poneys, tous ces aimables animaux protégés et soignés
grâce à la Fondation Assistance aux Animaux dont la mission est de
sensibiliser les jeunes générations à la cause animale. En ces lieux
féeriques, point de cages ni de grilles, mais des herbages bien
entretenus, des litières paillées d’une propreté…royale.

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Ces hôtes d’un domaine bien particulier appartiennent au délicieux Hameau
de la Reine et perpétuent, encore de nos jours, la tradition initiée par
Marie-Antoinette qui avait toujours rêvé d’assouplir le faste de la Cour
et avait créé en ces lieux une bonbonnière en la forme d’une ferme
miniature.

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L’endroit mérite également d’être visité pour ces étonnantes fabriques que
l’on croirait tout droit sorties d’un dessin animé de Walt Disney. Tout
autour du Grand Lac du jardin champêtre, l’architecte Richard Mique érigea
quelques années avant la Révolution sur des dessins d’Hubert Robert,
Colombier, Moulin, Maison de la Reine, Maison du Garde, laiterie… Jardins
potagers et vignobles complètent ce paysage féerique et envoûtant, alors
que nous sommes sortis à peine de la torpeur des deux mois et demi de
confinement.

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Partout, ce ne sont que des arbres vénérables dont les plus nobles
essences sont rappelées aux visiteurs émerveillés par ce lieu si singulier
du Château. C’est en longeant les jardins de style anglais du Petit
Trianon que l’on peut terminer cette belle promenade, des instants rares
et précieux accessibles en toute tranquillité. |
La Flottille - Jardin du Château de Versailles

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En cette journée estivale, le restaurant brasserie La Flottille au cœur
des Jardins du Château de Versailles n’a jamais autant mérité sa
dénomination. De frêles embarcations sont, en effet, déjà toutes
éparpillées à la surface du Grand Canal, chacune d’entre elles
concurrençant sur les ondes les reflets des quelques rares nuages
franciliens d’un blanc laiteux. C’est en ce cadre idyllique, déserté cette
année du tourisme de masse international, que Versailles retrouve un
charme qu’il n’avait guère connu depuis longtemps. Une quiétude que le
promeneur versaillais apprécie et l’amenant agréablement à aborder l’une
des institutions incontournables du vaste domaine du Château de
Versailles, le restaurant La Flottille qui porte fidèlement enseigne,
année après année, en un des lieux idylliques à la croisée du château et
du domaine de Trianon.

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Si les salles style 1900 sont désertées en cette belle journée d’été, les
terrasses généreusement ombragées connaissent un vif succès. Première à
avoir affronté l’ouverture de la saison après le déconfinement, l’équipe
de la Flottille sous l’impulsion de son sympathique directeur Frédéric ne
ménage pas ses efforts pour accueillir avec professionnalisme et souci des
mesures de sécurité sanitaires les nombreux visiteurs venus en ce midi
profiter d’un agréable déjeuner avec pour vue le Grand Canal du château.
Une coupe de champagne sous les marronniers et tilleuls, parasols et
tables en fer, offrent l’impression d’un air de vacances, l’on se croirait
à des milliers de kilomètres de Paris, et pourtant nous ne sommes qu’à
moins d’une demi-heure de la capitale.

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Ce sont de généreuses entrées qui viennent ouvrir ce déjeuner, toutes
déclinées sous le signe de la fraîcheur avec notamment ce ceviche de
crabes aux agrumes ou encore cette assiette gourmande de dégustation de
saumon fumé, crème fraîche, toasts et salade variée pour des entrées
pleines de soleil et de couleurs.
Quel calme règne en ces lieux d’habitude si fréquentés, seules les
conversations enjouées des convives confèrent à ce repas un air de fête à
l’image du début du siècle précédent. Jean-Guillaume, l’un des piliers de
cette équipe qui ne ménage pas ses forces, sourire aux yeux avec son
masque, suggère pour poursuivre une belle pêche du jour avec un Bar
présenté sur un lit de haricots verts, crème citronnée et pommes
anglaises. |

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Saveurs gourmandes également pour cette saucisse de Morteau, tout
droit venue de Franche-Comté, un plat brasserie généreux avec sa garniture
de légumes de saison qui laisse une impression de déjeuner champêtre sous
un soleil d’été cherchant par tous moyens à percer de ses rayons la
terrasse de la Flottille.

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Les conversations vont bon train, des tablées réunissant souvent trois
générations évoquent leur promenade au Hameau de la Reine tout proche,
véritable saut non seulement dans l’Histoire, mais également dans le style
du château, sans oublier les promenades en bateau sur le canal ou à vélo…
Il fait bon s’attarder à la terrasse de la Flottille, surtout que la carte
réserve aussi des fameux desserts gourmands telle cette traditionnelle et
réputée tarte Tatin, spécialité du lieu avec sa crème Chantilly et glace
vanille, fondante à souhait. Seuls les attraits du parc et du château
viendront interrompre ces instants idylliques passés à la terrasse de la
Flottille.

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Une expérience où la chaleur humaine conjuguée à un art personnalisé de la
restauration traditionnelle française ne peut que justifier que ces lieux
réputés puissent continuer à réunir autant d’heureux convives en ces temps
perturbés.
Jean-Guillaume a proposé avec ce repas une coupe de Champagne, un
Chablis Vieilles Vignes Dampt Frères 2018, un Sancerre Domaine Franck
Millet et un Mouton Cadet 2015. |
Parc du Château de Versailles, 78000
Versailles, France
Tel : + 33 (0)1 39 51 41 58
https://laflottille.fr
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Restaurant Le Pavillon Les Ibis
Le Vésinet - Île de France

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Au début du XXe siècle, à une époque où l’écrivain Robert de Montesquiou
rêvait d’acquérir le Palais Rose situé au Vésinet à quelques kilomètres de
Paris, une réplique en miniature du Trianon et un rêve devenu réalité, un
couple d’ibis fut introduit dans la petite île bordée d’un lac, toute
proche du fameux Palais Rose. Ces longs échassiers réputés dans l’Égypte
antique pour être les symboles du dieu Thot allaient léguer définitivement
leur nom au lieu, les Ibis, un espace unique dans l’Ouest parisien réputé
pour son cadre végétal et résidentiel.

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C’est au cœur de ce paysage
idyllique, à une demi-heure de Paris, qu’une adresse réputée de belle
gastronomie perpétue aujourd’hui encore l’art de vivre vésigondin en
proposant un restaurant où la cuisine est célébrée de manière aussi
élégante qu’accessible. En ce lieu prisé, partout règne à si peu de
distance de la capitale un couvert végétal impressionnant. De vénérables
arbres témoignent, en effet, encore de l’époque où l’endroit n’était
qu’une forêt royale pour les chasses des monarques. L’art de la
villégiature développé à la fin du XIXe siècle après la Révolution
industrielle allait transformer ces espaces dorénavant domestiqués par la
main de l’homme : rivières et lacs artificiels, pelouses dessinées selon
la mode des jardins anglais chers au peintre Hubert Robert, et même un
champ de courses de lévriers, un cercle de patineurs, un club nautique, un
parc zoologique, puis d’un restaurant en 1906… Cette effervescence allait
bientôt attirer le Tout-Paris, Guillaume Apollinaire, la marquise Louisa
de Casati, le philosophe Alain, Joséphine Baker, Jean-Louis Barrault, Jean
Marais et bien d’autres célébrités y éliront domicile.

Fort de cette riche histoire encore si présente de nos jours, l’hôte du
Pavillon des Ibis ne pourra aujourd’hui franchir le seuil de cette belle
demeure qu’enchanté et déjà réjoui de tant de promesses. Il découvre alors
une vaste terrasse protégée des regards et des ardeurs du soleil par de
grands parasols et la majesté des hortensias blancs omniprésents. Valérie
Darnis, la sympathique directrice des lieux, vous accueillera avec cette
générosité du cœur qui caractérise cet endroit réputé de l’Ouest parisien.

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Le personnel protégé d’un masque à visière vous accompagnera rapidement à
votre table dressée face au lac et aux pelouses bordées des plus
somptueuses demeures. Aucun bruit de voiture, seul le clapotis de l’eau et
des nombreux oiseaux qui ont ici élu résidence semblent s’inviter. Un Apérol Spritz vous permettra de découvrir la carte des lieux, une carte de
saison donnant la priorité à des plats inspirés directement de la
gastronomie française, ouvrant parcimonieusement à quelques touches
exotiques.

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Ainsi commencerons-nous ce fort agréable dîner par la fraîcheur d’un
ceviche de dorade à l’huile de combawa dont les accords légèrement
acidulés viennent souligner la chair du poisson cuit à froid. Perfection
également des cuissons pour cette crème de petit pois à la menthe et œuf
parfait, une recette onctueuse et douce très appréciée en cette soirée
estivale. Fort de ces premières impressions, le gastronome constatera que
la table du Pavillon des Ibis a opté pour une cuisine d’excellence, à la
fois accessible aux sens tout en ouvrant des voies vers de subtiles
suggestions, ce que viendra confirmer cette remarquable pêche du jour, une
lotte au fumet de homard et haricots coco, une recette fine et succulente
réjouissant sans réserve le palais. Les viandes seront également à
l’honneur lors de ce dîner avec un goûteux magret de canard mariné au
poivre de gorille, citrons verts et navets caramélisés, une recette
ouverte aux évasions culinaires offrant de fines et élégantes saveurs.

L’ambiance estivale, agréablement légère en cette soirée où la terrasse
sera comble, tout en respectant les distances barrières, ajoute au charme
de l’endroit. En ces lieux prisés et réputés, aucun relâchement n’est de
mise pour le personnel. Aussi, le service ne ménage-t-il pas ses forces
dans ces conditions particulières et sous une visière contraignante, pour
offrir aux convives du Pavillon des Ibis un permanent sourire et une
attention de tous les instants.
La pénombre a maintenant gagné la
terrasse, et c’est encore une autre magie qui s’est installée dans les
espaces boisés savamment éclairés de l’île des Ibis. Féerie que ces cygnes
ondoyant à la surface de l’eau alors que les étoiles ponctuent la voûte
céleste en ces instants précieux. Mais la soirée n’est pas terminée pour
autant et un serveur vous apportera devant vos yeux gourmands un plateau
de desserts plus tentateurs les uns que les autres ! L’envie folle de
garder le tout et de dévorer ce délicieux macaron de framboises, de
croquer dans cette généreuse tarte au citron meringuée, et quel sort
réservé à ces douceurs chocolatées ?

L’art de la belle et accessible gastronomie française a, en ce lieu
féerique qu’est le restaurant Le Pavillon des Ibis, décidément et
heureusement encore de beaux jours ; Il faudra encore profiter de cette
soirée estivale pour prolonger cette douceur francilienne avec une tasse
de café, voire un digestif, à l’image de nos illustres aïeux, un siècle
plus tôt, en ces mêmes lieux !

Alexandre a suggéré les vins suivants pour accompagner ce dîner : Coteaux
du Giennois ; Ventoux blanc, Bugey rouge. |
Île des Ibis, 78110 Le Vésinet
+33 1 85 39 10 14 contact@lepavillondesibis.com
http://restaurant.lepavillondesibis.com
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La marquise Luisa Casati au Palais Rose -
Vésinet

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Née à la fin du XIXe siècle, il y a 134 ans, Luisa Amann, épouse du
marquis Casati Stampa di Soncino (1881-1957), ne cessa sa vie durant, et même au-delà,
de surprendre, d'étonner, voire de choquer. La marquise Casati fut l'amie
de Robert de Montesquiou, la
muse de Gabriele d'Annunzio, et l'égérie d'un grand nombre d'artistes.
Bien connue pour ses excentricités - réelles ou nées de l'imagination de
certains - elle sut dépasser très rapidement le statut de femme du monde
blasée par le luxe et les mondanités pour créer une image d'elle entre art
et littérature, une œuvre d'art vivante selon ses souhaits. Lexnews a interviewé à Londres Scot D. Ryersson et Michael
Orlando Yaccarino, les meilleurs spécialistes de La Casati à qui ils ont
consacré deux ouvrages majeurs ainsi qu'un site Internet exhaustif...
 
Scot D. Ryersson et Michael Orlando
Yaccarino
Comment a débuté cette passion pour la marquise
Casati?
Scot D. Ryersson et Michael
Orlando Yaccarino : "Lors de nos
recherches sur l’art et la culture de l’Europe au temps de la Belle
Époque, nous avons régulièrement rencontré des références concernant la
marquise Casati, références à son incroyable style de vie, ses fêtes
inoubliables ainsi que ses nombreuses contributions à l’art en tant que
muse et mécène. Or, nous avons été étonnés de remarquer qu’il n’y avait,
cependant, jamais eu de biographies dignes de ce nom consacrées à cette
vie étonnante. Au fil du temps, nous avons donc réuni de nombreux
documents venant de sources du monde entier. Parmi ces informations
figuraient des documents rares, mais aussi, et surtout, des témoignages de
première main des derniers survivants qui avaient connu la marquise, ces
derniers étant cependant pour la plupart morts depuis. Ainsi est née
l’idée d’écrire la première biographie complète exclusivement consacrée à
cette femme incroyable. Par chance, nous avons également gagné la
confiance et l’aide des membres de sa famille encore en vie en Italie, en
Angleterre et aux États-Unis. Naturellement, notre passion n’a fait que
croître et a conduit à la rédaction de deux ouvrages distincts, ainsi qu’à
la création des Archives Casati consacrées, aujourd’hui, à préserver
l’héritage artistique et culturel de la marquise."
Cette jeune femme est née dans une famille aristocratique italienne.
Comment expliquez-vous cette transformation de Luisa Adele Rosa Maria
Amman en l’icône légendaire de la marquise Casati ?
S.D.R. & M.O.Y.
: "Luisa Casati possédait l’âme d’une véritable artiste - et d’une vraie
rebelle – remettant toujours en question les perspectives et les
perceptions s’imposant dans la vie quotidienne comme dans les arts. Sa vie
a toujours été très agitée et seul un engagement artistique poussé à
l’extrême pouvait la satisfaire."

Luisa Casati photographiée par Man Ray en
1924
« Je veux être une œuvre d’art vivante » a dit un jour Luisa Casati.
A-t-elle rejoint ainsi l’art de vie des dandys de son temps ?
S.D.R. & M.O.Y.
: "La Casati a, en effet, été surnommée à juste titre la première femme
dandy, mais en même temps elle a remis en cause cette dénomination, car
elle n’a jamais souhaité suivre une tendance. Ainsi, créait-elle toujours
des tendances pour mieux par la suite s’en distinguer, voire même les
démolir."
 
Gabriele d'Annunzio et Robert de
Montesquiou, deux personnalités proches de Casati.
La marquise Casati n’était pas qu’une femme riche et raffolant de
présentations excentriques. Elle a aussi été la muse et mécène de nombreux
artistes du début du XXe siècle.
S.D.R. & M.O.Y.
: "La marquise a très certainement été fascinée par sa propre image.
Pourtant, il nous semble plus juste d’appréhender cette fascination
incessante pour sa personne non par le seul filtre d’un exhibitionnisme
narcissique, mais bien plus comme une méthode d’exploration artistique.
Casati a eu cette capacité rare de pouvoir se regarder de manière
décentrée, à la troisième personne pourrait-on dire. De cette manière,
elle sut céder son ego aux mains des artistes, ce qui a permis à son image
chargée de sens de devenir un objet puissant à des fins révolutionnaires."
Près de 60 ans après sa mort (le 1er juin 1957), la marquise Casati est
toujours une source d’inspiration pour la mode et les arts.
S.D.R. & M.O.Y.
: "Absolument ! Et il est particulièrement encourageant de constater
combien de nombreux artistes et de créateurs de mode de toute sorte ont
trouvé et trouvent encore une source d’inspiration vivifiante en la
personne de Casati."
Scot D. Ryersson, auteur d’essais
et critiques sur le cinéma et la littérature, est également un artiste
graphique et un illustrateur récompensé par de nombreux prix. Ayant vécu à
Londres, Toronto, Sydney et New York, son travail pour la réalisation
d’affiches de films prestigieux a été salué par la critique
internationale. Il est également l’auteur de romans Poisoned Ivy, The
Arsenic Flower and Mad, Bad, and Dangerous to Know. Ryerson est aussi
créateur d’objets d’art originaux à découvrir sur le site :
http://arcanifacts.blogspot.fr
Michael Orlando Yaccarino est critique de cinéma, notamment de
films de genre et interviewe régulièrement leurs auteurs. Il rédige
également des chroniques sur la mode, la musique et des personnages
historiques sortant des conventions. |

Photographie prise par Meyer, 1912
How started this passion for the
Marchesa Casati ?
Scot D. Ryersson et
Michael Orlando Yaccarino : "Throughout
our research into the art and culture of the European Belle Époque and
into the early 20th century, we continually encountered references to the
Marchesa Casati—her extraordinary lifestyle, unforgettable parties and
important artistic contributions as muse and patron. Yet, no substantial
and well-documented biographical work existed on her amazing life. Over
time, we began to gather materials on Casati from worldwide sources. This
included rare documents and, perhaps more importantly, many firsthand
accounts and interviews from those few remaining individuals who had known
the Marchesa—many of whom have since died. Thus was born the idea of
writing the first full-length biography of this incredible woman. Happily,
we gained the trust and assistance of her surviving family in Italy,
England and the United States. Naturally, our passion for the subject has
only grown which has led to two separate biographies and our establishing
The Casati Archives devoted to preserving the Marchesa’s significant
artistic and cultural legacy."

Luisa Casati dans une création de Paul
Poiret, années 1910
This young lady was born in an Italian aristocratic family. How do you
explain the transformation of Luisa Adele Rosa Maria Amman into the
legendary icon Marchesa Casati ?
S.D.R. & M.O.Y.
: "Luisa Casati possessed the
soul of a true artist and a genuine rebel—always questioning perspectives
and perceptions whether on canvas or in everyday life. She seems to have
been filled with a restlessness only satisfied through extreme artistic
endeavor."
"I want to be a living work of art" told one time Luisa
Casati. Can you tell us in which way, and did she rejoin in a certain way,
the dandy way of life of her time?
S.D.R. & M.O.Y.
: "While La Casati has
rightfully been dubbed the first female dandy, she defied categorization
as she never followed a trend. Indeed, she would establish and then break
them herself."

La marquise Casati en habit d'Arlequin
blanc
dessiné par Guiglio de Blaas, 1913.
She was not only a rich woman, caring of herself and fond of eccentric
exhibitions, she was also a muse and patroness for artists of the
beginning of the XX th century.
S.D.R. & M.O.Y.
: "Most certainly, the
Marchesa was fascinated by her own image. Yet perhaps it would be more
accurate to understand this lifelong concern less through a lens of
narcissistic exhibitionism and more as a method of artistic exploration.
Uniquely, Casati had the rare capacity to view herself in the third person.
In this way, she could surrender her ego into the hands of artists,
allowing her meaning-loaded image to become a potent object for
revolutionary purposes."
Nearly 60 years after her death (1 June 1957), the Marchesa is still a
source of inspiration for fashion and other arts.
S.D.R. & M.O.Y.
: "Absolutely! What is
especially encouraging to see is how new artists and fashion designers of
all kinds have found fresh inspiration in Casati".
Propos
recueillis par Philippe-Emmanuel Krautter
© Interview exclusive Lexnews
Tous droits réservés
reproduction interdite sans autorisation

Le Palais Rose, propriété du Vésinet vendue
par Robert de Montesquiou à Luisa Casati
|
Pour plus d’informations sur la marquise Casati
le site officiel :
www.marchesacasati.com |
Escapade impressionniste
à Giverny - France

© LEXNEWS |
Fondation Claude Monet – Les jardins de
Giverny
Le peintre Claude Monet eut un jour l’idée de déverser toutes les couleurs
de sa palette en son jardin de Giverny, situé dans l’Eure à quelques
dizaines de kilomètres seulement de Paris. C’est alors qu’il métamorphosa
ce qui n’était qu’un terrain sans attrait en véritable tableau
impressionniste vivant. Monet força, en effet, la nature en acquérant le
terrain au fond du Clos Normand, de l’autre côté du chemin de fer. Là, il
n’hésita pas à détourner un bras de l’Epte, le Ru, pour y conduire ses
eaux dans le fameux « jardin d’eau » que le monde entier admire depuis
plus d’un siècle avec ses si célèbres nymphéas…
En cet endroit idyllique, où les arbres se confondent avec les ondes, le
maître de l’Impressionnisme composa une partition végétale unique en son
genre qui allait non seulement ravir son regard d’artiste, mais surtout «
impressionner » ses toiles jusqu’à ses derniers jours. La magie Giverny
était née et n’allait plus cesser depuis !

© LEXNEWS
Quiconque a admiré une des peintures mondialement connues des Nymphéas de
Giverny n’aura qu’une seule préoccupation : découvrir ces lieux grandeur
nature situés à moins d’une heure de Paris, aisément accessibles par le
train ou la voiture et pourtant ô combien uniques…
Par une belle journée ensoleillée, c’est un festival de couleurs et de
sensations qui attendent, en effet, le visiteur, surtout en ces périodes
exceptionnelles où le tourisme de masse a déserté la France et rend cet
endroit idéal à redécouvrir…
Aujourd’hui, c’est justement par le fond de ce jardin d’eau que l’on entre
et découvre ces étonnantes forêts de bambous qui bordent les ondes, ces
arbres majestueux à l’allure familière pour ces saules pleureurs chers à
l’artiste, comme ceux plus singuliers des ginkgos biloba. Puis c’est la
surprise, toujours renouvelée, même lorsqu’on s’était déjà rendu en cet
endroit féerique, un vaste étang constellé de points colorés, tour à tour
timides ou généreux, les fameux nymphéas !

© LEXNEWS Le visiteur des jardins de Giverny réalise alors combien ce spectacle
étonnant ne pouvait que combler en retour son créateur en de multiples
variations de couleurs et de lumière. Variations que Monet captura sur sa
toile jusqu’à une étonnante abstraction, demeurant, aujourd’hui, parmi les
vedettes des plus grands musées internationaux. La vision du peintre se
détériorant, un âge avancé allant vers plus d’épure, et enfin
l’exploration depuis de nombreuses années des effets conjugués de l’air,
de l’eau et du végétal en un même lieu ont, en effet, conduit l’artiste en
d’ultimes développements annonçant une modernité à venir, ainsi que le
firent en leur domaine des musiciens comme Franz Liszt avec l’atonalité de
ses dernières œuvres.

© LEXNEWS |

© LEXNEWS
Ces effusions de couleurs du peintre qui s’éteindra en 1926 trouvent, ici,
dans ce jardin enchanteur leur pleine manifestation dans cette véritable
plongée dans la complexité de la matière comme dans celle de la création
artistique. Produit d’un nombre incalculable d’heures d’observation devant
le sujet à représenter, une allée, un massif, voire un végétal isolé,
chaque peinture du Maître de l’Impressionnisme trouve ici sa source
d’inspiration et livre non seulement une interprétation du réel, mais
ouvre également à des plans superposés que certains diront mystiques, ce
que le peintre ne revendiquait pas en tant que tel, mais plus sûrement en
une extase au sens étymologique du terme, être hors de soi-même. Car là
réside un des génies de Claude Monet, cette attitude de témoin intime de
la chose représentée, non seulement dans ses dimensions physiques, mais
également immatérielles, mariage des éléments en un renversement des
valeurs, eau devenant ciel, couleurs diffractées, formes métamorphosées en
d’autres devenirs. C’est cette expérience qui est à tout instant
accessible dans les jardins de Giverny admirablement entretenus de la
Fondation Claude Monet, le maître de maison ne souffrait pas en effet
qu’une seule feuille morte ne vienne gâcher son spectacle…

© LEXNEWS
Après un passage sur le ravissant et si célèbre pont japonais bordé de
glycines, un regard ému aux barques reposant sagement sur l’onde aux
arabesques dignes de celles évoquées par Claude Debussy, le visiteur
quitte à regret cet univers onirique, les yeux noyés de couleurs…
Mais, les quittera-t-il vraiment ? Car, c’est une autre découverte qui
attend alors le visiteur de Giverny, celle de découvrir et visiter la
maison de Monet.

© LEXNEWS
Une maison aux couleurs également enchantées, offrant aux visiteurs une
succession de pièces dans lesquelles dansent encore de nos jours les
estampes japonaises et les toiles de ses maîtres ou amis qu’affectionnait
le peintre, présence intime de Monet… Une salle à manger jaune, une
cuisine bleue… Des pièces à vivre conçues elles-mêmes comme des variations
de lumière et de couleurs. La magie Monet opère toujours, au point que le
visiteur ne serait point étonné d’y rencontrer encore le maître des lieux,
le maître de l’Impressionnisme, au détour d’un escalier !

© LEXNEWS |
84 rue Claude Monet 27620 Giverny
Tel : +33 (0) 2 32 51 28 21
https://fondation-monet.com
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Le Musée des impressionnismes
Giverny
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Une visite au Musée des impressionnismes de Giverny s’impose lors de votre
venue au pays du Maître de l’impressionnisme, Claude Monet, et dans la
capitale de ce courant majeur de l’histoire de l’art. Après s’être
littéralement immergé dans l’univers unique composé de couleurs et de
lumières du grand peintre, c’est en effet une belle halte complémentaire
qui attend le visiteur. Au musée des impressionnistes, celui-ci découvrira
non seulement une collection justifiant le pluriel de la dénomination «
impressionnistes », mais également un cadre enchanteur qu’abrite une
architecture contemporaine des plus réussies.

Vastes espaces aux baies de lumière,
jardins inspirés évitant toute comparaison avec ceux si célèbres de Monet
situés à quelques centaines de mètres. En ce lieu, tout a été conçu pour
offrir une découverte et des confrontations fertiles du mouvement
impressionniste et de ses nombreux représentants, d’hier jusqu’aux plus
contemporains. Ce sont toujours de belles découvertes qu’offre, en effet,
le Musée des impressionnistes à Giverny.

Ainsi, après la fermeture due à l’épidémie mondiale, le musée dirigé par
son dynamique directeur Cyrille Sciama propose un nouvel accrochage à
partir des œuvres conservées de sa collection. Des accrochages qui
attirent et suscitent la curiosité du visiteur avec cette association du «
Parterre de Marguerites » de Gustave Caillebotte (1848-1894) et des «
Flower pictures » de Hans-Peter Feldmann, artiste conceptuel contemporain
né en 1941.

© LEXNEWS |
Le musée sait aussi habilement passer d’une acquisition récente d’un
artiste incontournable en Normandie, Eugène Boudin, avec cette œuvre «
Deauville, le bassin » qui témoigne de son art abouti des marines, à un
peintre plus méconnu, Édouard Dantan, dont on peut découvrir la « Plate à
Villerville » offrant ces effets de lumières chers aux impressionnistes.

Monet Nymphéas avec rameaux de saule
© Musée des impressionnistes
La tonalité, enchanteresse et sereine, est
donnée ! Le parcours présente, bien entendu, également des toiles
incontournables comme ces « Nymphéas avec rameaux de saule » peints par
Monet à quelques mètres seulement de là dans les années 1916-1919. Féerie
de ces feuilles diaphanes se mirant sur les ondes… Mais, le musée des
impressionnistes, c’est aussi le regard contemporain sur ce vaste
mouvement initié par le grand maître il y a plus d’un siècle avec Joan
Mitchell (1925-1992), grand classique de l’art abstrait américain, mais
aussi de fabuleuses découvertes tel ce remarquable artiste japonais
Hiramatsu Reiji.

© Musée des impressionnistes
Un artiste contemporain ayant réussi à
capter la magie Giverny par le regard intérieur de l’art japonais
rappelant les paravents traditionnels, ces laques précieuses aux motifs où
nature et culture entretiennent des liens intimes que l’artiste sublime, à
l’image de son illustre aîné.
Que de découvertes dans ce parcours profitant de vastes espaces, sans
foules et respectant les distances de sécurité. Une expérience fertile à
associer impérativement à la visite des jardins de Giverny ! |
99 rue Claude Monet 27620 Giverny
+33 (0)2 32 51 94 65
www.mdig.fr
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Restaurant Baudy - Giverny

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Le restaurant Baudy est indissociable de l’histoire de Giverny, ce célèbre
village emblématique de Monet et de l’impressionnisme non loin de Vernon.
Situé dans un ancien hôtel, le restaurant Baudy témoigne encore avec
fierté de ce passé avec sa façade, son jardin et terrasses bucoliques
ombragées d’arbres vénérables. Les lieux n’ont guère changé depuis
l’époque où ils étaient fréquentés par les amis du peintre Claude Monet
avec sa terrasse. Cézanne, Renoir, Sisley, Rodin, Mary Cassatt, et bien
d’autres peintres américains encore, ont arpenté ces lieux incontournables
alors qu’ils venaient rendre visite à leur ami peintre.

Aujourd’hui, à quelques pas seulement des jardins de la Fondation Claude
Monet et du musée des impressionnismes, le restaurant Baudy a fort
heureusement su préserver cette identité et ce legs unique du passé avec
notamment une décoration ancienne qui confère à ses salles intérieures un
charme indéniable de maison d’antan, sans oublier son admirable parc et
cet atelier construit en 1887 et contemporain de Claude Monet. Mais le
restaurant Baudy n’en est pas pour autant un musée ! Si cette fameuse
adresse réputée de Giverny perpétue cette tradition, il n’en demeure pas
moins et surtout, de nos jours, un lieu où l’art gastronomique cohabite
idéalement avec les autres arts.

Par une belle journée estivale, il faut en effet venir découvrir sa
terrasse ombragée, tout droit sortie de l’œuvre de Marcel Proust avec ses
tables en fer forgé espacées offrant cette vue imprenable sur la campagne
à moins d’une heure de Paris… L’hôte de ces lieux enchanteurs sera
accueilli par une équipe jeune et prévenante, assurant en ces temps
difficiles leur service avec toutes les précautions nécessaires de masques
et de gel, le sourire aux yeux en plus !

Si de généreuses salades sont proposées et fort prisées, d’autres entrées
gourmandes retiendront également l’attention notamment cette savoureuse
terrine maison de foie de volaille à l’Armagnac que n’aurait probablement
pas renié lui-même le grand gourmet qu’était Claude Monet. |

A retenir également, ce rafraîchissant et esthétique velouté de betteraves
avec sa Mousse de fromage de chèvre, une entrée de saison bien venue.
La terrasse idyllique réputée du restaurant Baudy sera, en cette journée
estivale pourtant bien calme en cette période post confinement, rapidement
comble tout en respectant les distances de sécurité afin de permettre à
ses hôtes de profiter pleinement de ces instants déjeuners hors temps.
 
Nous sera servie ensuite une belle noix d’entrecôte Maître d’Hôtel
présentée dans les règles de l’art de la cuisine traditionnelle avec ses
pommes frites-salades. Le restaurant Baudy a fait le juste choix de
préparations simples mais traditionnelles et goûteuses tel encore ce pavé
de saumon sauce citronnée avec son riz sauvage et ses légumes primeurs.
Les hôtes du restaurant Baudy goûtent avec détente et un plaisir certain
cet art de vivre à la française, un art subtilement composé d’une
gastronomie rassurante, d’un service prévenant et souriant d’un cadre des
plus enchanteurs.

Quelques beaux desserts viendront, enfin, compléter cette belle expérience
avec une coupe Baudy de fraises avec son sirop basilic-citron et glace
vanille, ou son fromage blanc au coulis de fruits rouges, sans oublier des
cafés gourmands visiblement forts prisés avec leurs vrais mini gâteaux.
Décidément, le restaurant Baudy a plus d’un atout dans ses cartes et vaut
à lui seul un dépaysement assuré à quelques lieux seulement pourtant de la
capitale…
Avec ce repas a été servi un Fleurie Joseph Drouhin domaine des
Hospices de Belleville –, 2015, un vin conjuguant fraîcheur et belle
complexité. |
Restaurant BAUDY 81 rue Claude Monet
27620 Giverny
Tél : +33 2 32 21 10 03
www.restaurantbaudy.com
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Giverny en livres |
« L'impressionnisme » de Joséphine Le Foll ; 330 illustrations couleur,
relié en toile sous coffret illustré, 27,5 x 32,5 cm, 400 p. ; Éditions
Citadelles & Mazenod, 2020.

La désormais fameuse boutade d’un critique d’art peu
éclairé qui a laissé son nom à l’un des mouvements picturaux les plus en
vogue de la fin du XIXe et début XXe siècle, devenu un courant majeur de
l’histoire de l’art, regroupe cependant en son sein de nombreux peintres
très différents les uns des autres, mais tous mus par une volonté
d’affranchir leur art de l’académisme. Joséphine Le Foll a réussi ce pari
délicat de réunir en une belle et riche synthèse de 400 pages ce mouvement
convergeant vers la désormais classique appellation « Impressionnisme »,
qu’il s’agisse de ses « fondateurs », mais aussi de leurs successeurs.
Le témoignage de Pierre-Auguste Renoir en ouverture de ce somptueux
ouvrage s’avère éloquent : « Nous voulions, en 1874, dans nos tableaux,
des accords gais, de la vie sans littérature. Un matin, l’un de nous
manquant de noir, utilisa du bleu. L’impressionnisme était né »… Derrière
l’anecdote se cache une volonté farouche d’échapper aux conventions, non
point en un acte de révolte stérile mais avec cet état d’esprit nouveau de
tendre vers « la vie » par la couleur et la liberté de leur art. Ce sera
Manet, leur aîné, qui ouvrira la porte de cette audacieuse initiative en
représentant d’une manière scandaleuse sa fameuse Olympia si opposée aux
nus classiques qui s’imposaient jusqu’alors.
S’échappant des ateliers, la peinture impressionniste s’invite aussi en
plein air où la palette des maîtres retrouve les coloris naturels, fugaces
et changeants, de la nature. Nos peintres se transforment dès lors en
chasseurs de papillons, chacun poursuivant tel rayon de lumière, tel autre
une couleur d’une fraction de seconde sur une meule de foin… Ainsi que le
souligne l’historienne de l’art Joséphine Le Foll en ouverture, du tableau
typique de l’Impressionnisme « Coquelicots, environs d’Argenteuil » de
Claude Monet émane, en effet, à la fois une sensation très nette et
précise de la nature représentée, et pourtant, la toile dans le détail ne
présente que des touches floues et imprécises. Ce contraste saisissant
manifeste un élan vers des scènes de la vie quotidienne, saisies sur le
vif et éphémères. Paradoxalement, derrière cette « nouvelle peinture » se
cachent des traits néanmoins bien anciens du non finito, présent dès
l’Antiquité et lors de la Renaissance, une pratique de l’inachèvement plus
vivant et proche de la réalité parfois que la perfection académique.
Objets de railleries et d’interminables moqueries, les premières œuvres
des Impressionnistes essaimeront, cependant, à une vitesse incroyable et
feront de multiples émules, non seulement en France, mais aussi rapidement
à l’étranger (Angleterre, États-Unis, Espagne, Scandinavie…) ainsi que le
rappelle plus largement l’ouvrage. Plus étonnant encore, cette peinture
influencera bientôt d’autres arts comme la musique, la photographie, la
littérature avant de faire elle-même l’objet de mutations et de donner
naissance au postimpressionnisme et d’anticiper l’abstraction au XXe
siècle.
C’est cette belle histoire, celle de l’ « Impressionnisme » que retrace
avec science et clarté Joséphine Le Foll dans cette édition d’exception
offrant une iconographie vaste et soignée, rendant ainsi le plus bel
hommage qu’il soit à ce fabuleux mouvement artistique majeur. Un courant,
qui plus est, n’a toujours pas fini avec ses artistes contemporains de
faire parler de lui !
|
« HIRAMATSU, Le bassin aux Nymphéas, Hommage à
Monet » de Brigitte Koyama, Musée des impressionnismes Giverny ; 62
Illustrations, 24 x 29 cm, 152 p. ; Snoeck Editions.

C’est un véritable hommage croisé que ce remarquable
catalogue d’exposition des éditions Snoeck rend à Monet par le regard d’un
grand artiste japonais, Hiramatsu Reiji (né à Tokyo en 1941), maître
réputé du nihonga, peinture traditionnelle japonaise.
En ces magnifiques pages, ce sont deux visions d’artistes impressionnistes
qui se donnent à voir pour une nature commune, celle notamment des
nymphéas, dont les entrelacs à la surface des ondes ne pouvaient
qu’émouvoir la sensibilité japonaise de Hiramatsu, de la même manière
qu’elles avaient bouleversé celle du Maître de l’impressionnisme, Claude
Monet. C’est cette même énergie, ayant insufflé un élan nouveau à Claude
Monet, qui vient, en effet, irradier à son tour le travail du peintre
japonais. Ce dernier livre dans cet ouvrage un témoignage émouvant sur
cette relecture des nymphéas vue de l’extrême orient . Les panneaux
traditionnels s’ouvrent à cette énergie des éléments, la religion
shintoïste traditionnelle au Japon reconnaissant la présence de nombreuses
divinités kami cachées partout dans les éléments.
C’est ainsi un heureux retour des choses, Monet ayant été tant bouleversé
par l’art japonais au point de recouvrir tous les murs de sa maison à
Giverny des plus belles estampes qu’il chérissait, sans oublier le fameux
pont japonais, témoignant de son attirance pour l’art du pays au Soleil
levant.
Les peintures, dessins et estampes sans oublier les
5 paravents inoubliables de Hiramatsu Reiji réunis en ces pages, livrent
ainsi une confrontation fructueuse et harmonieuse de deux regards de
maîtres à un siècle de décalage sur cette même nature. À ce témoignage
unique et raffiné s’ajoute la reproduction d’une trentaine des plus belles
estampes de Claude Monet, ainsi qu’un passionnant entretien de Hiramatsu
Reiji avec le cinéaste Oguri Kohei (« L’homme qui dort » - 1996).
Désormais présent dans les collections permanentes du Musée des
impressionnistes de Giverny, Hiramatsu Reiji peut légitimement compter
parmi cette magie de l’impressionnisme, celle des nymphéas, dont le maître
japonais a su célébrer et perpétuer la mémoire de la plus belle manière,
ainsi qu’en témoigne ce beau et passionnant catalogue.

© LEXNEWS |
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Paris - Rome...via Milan... by Train
étape 1

@ LEXNEWS |
PARIS - MILANO BY TRAIN

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avec

Un véritable engouement pour le train se fait indéniablement – et à juste
titre - ressentir ces derniers temps. Le sentiment de contribuer à une
action écoresponsable, le souhait de redécouvrir des transports sans
contrainte et le plaisir avant tout de retrouver ce sens du voyage
contribuent assurément à ce nouvel intérêt. Pour rejoindre l’Italie, et
notamment la ville de Milan, les calculs sont rapides : au lieu de perdre
des heures aux nombreux contrôles de sécurité et longues files d’attente
interminables aux aéroports, Thello propose un train de nuit pour un
transport en toute tranquillité. La réservation se fait aisément en
quelques clics sur le site de la compagnie ferroviaire :
www.thello.com et le jour J, c’est seulement quelques minutes avant le
départ que vous serez accueillis par le personnel de bord, prévenant et
souriant.
On vous indiquera votre cabine-lits, spécialement réservée pour vous (de 1
à 3 personnes). Avec un espace toilette privatif et une petite table
pliante, c’est effectivement une tout autre approche du voyage qui est
proposée par Thello. |
Le personnel vous indiquera également le trajet et les formalités
douanières, vous aura préparé votre lit avec un kit drap, oreiller,
couette, et vous remettra enfin une trousse de toilette avec tout le
nécessaire ainsi qu’une bouteille d’eau et un rafraîchissement. À peine le
sifflet retenti, c’est un plaisir partagé que de voir défiler les paysages
de France avant que la nuit ne tombe complètement et invite à profiter du
wagon-restaurant, un wagon de restauration assise fort prisée pour
laquelle il est dorénavant possible de réserver, avant son départ, sa
place pour le dîner. Le matin avant l’arrivée vous aurez également la
possibilité de prendre un petit-déjeuner offert. Les couloirs permettent
aux insomniaques de se dégourdir les jambes alors que le bercement des
wagons encourage le sommeil jusqu’à l’arrivée en gare de Milan au tout
début de la journée.
C’est cela l’expérience Thello et du train, de Milan by Train. Grâce à une
équipe dynamique de bord, c’est avec de nouveau tout le plaisir des
voyages retrouvé que vous arriverez frais et reposé aux portes de l’Italie
et de ses merveilles.
À noter que ce voyage Paris-Milan s’inscrit dans la ligne reliant la
France à l’Italie du Nord et notamment le Paris-Venise, Thello étant la
seule compagnie à offrir cette liaison directe. Thello est une filiale de
la compagnie italienne Trenitalia et, ainsi que le souligne son PDG
Roberto Rinaudo, cet acteur dynamique a à cœur de proposer une autre
expérience du voyage à ses clients en reliant deux des plus attractifs
pays d’Europe. Thello, c’est deux liaisons quotidiennes (Paris – Venise
depuis 2011) et Marseille - Nice – Milan depuis décembre 2014). |
www.thello.com |
Milan -
Milano

@ LEXNEWS |
Allegroitalia San Pietro all’Orto 6 -
Milano
 |
Au cœur même de
la ville de Milan, à deux pas seulement du fameux Duomo, Allegroitalia
propose des suites de luxe vous offrant cette rare impression de séjourner
dans votre pied-à-terre, mais les services en plus !

Grâce à une
réception toujours présente, jour et nuit, la sécurité est de mise dans
ces lieux protégés par code d’entrée non seulement dans la réception, mais
aussi pour l’ascenseur. On vous mènera avec courtoisie à votre suite, en
découvrant alors un bel espace aménagé par Armani Casa, style urbain
minimaliste aux doux camaïeux beige.

Une première
pièce salon/cuisine bénéficie de toutes les installations modernes :
cuisinière, lave-vaisselle, machine à café, couverts, alors qu’une
table-bar permet de prendre ses repas ou collations en tout confort. |

Canapés et TV
inviteraient bien au farniente si les richesses de Milan n’étaient pas si
tentatrices… La chambre aménagée en une sobriété extrême-orientale offre
le repos et le calme pour récupérer des moments passés dans les musées,
galeries, églises et boutiques si nombreuses de la ville. À tout moment,
vous pouvez contacter la réception pour des conseils de visite, demander
les services optionnels d’un petit-déjeuner, le choix de ses oreillers
voire même le prêt d’un kit pour aller faire son running le matin !

Allegroitalia
San Pietro all’Orto 6 est le choix idéal pour un séjour professionnel ou
en famille en tout confort, une adresse idéale pour un shopping milanais
ou arpenter les rues et richesses de la ville…
 |
www.allegroitalia.it |
Restaurant Il Luogo di Aimo e Nadia ** -
Milano
 |
C'est une métamorphose dans la continuité que vient de réaliser le
restaurant deux étoiles au Michelin Il Luogo di Aimo e Nadia lors de sa
récente rénovation menée sous la direction inspirée de Stefania Moroni .
Si en effet les lieux ont gardé ce même esprit qui anima ses créateurs à
l'origine, une nouvelle décoration a renouvelé ce souffle, en instillant
une note d'élégance supplémentaire et d'harmonie en accord avec
l'architecture intérieure contemporaine.

Sobre et raffinée, cette dernière donne aujourd’hui la priorité aux
espaces et volumes, avec des puits de lumière et végétations, tel ce
nouvel espace pouvant être privatisé avec sa double table massive en bois
d'un même e arbre séculaire, cuisine rutilante ouverte... Bref, Aimo e
Nadia a repensé les lieux tout en en préservant l'esprit et l’excellence
de cette adresse milanaise si prisée. L'esprit tout d'abord de l'accueil
avec une équipe jeune et toute dédiée à cette idée d'une haute gastronomie
accessible aux sens et rattachée aux traditions léguées par Aimo e Nadia.

Une équipe de salle menée de haut vol par le maître d'hôtel Nicola
Dell'Agnolo, dans l'élégance et la rigueur, transmettant au diapason
l'expérience gastronomique exceptionnelle des deux chefs Alessandro
Negrini et Fabio Pisani. Julia, la souriante et efficace chef de rang,
vous proposera une succession de mises en bouches composant un tableau
graphique digne de la dimension artistique toujours prisée par le
restaurant, couleurs et saveurs harmonieuses qui parfois, de manière
fortuite et avec le concours de l'hôte métamorphose une assiette finie en
tableau digne de l'artiste Cy Twombly !

Crème de persil relevée d'une pointe d'anchois, champignons en chapelures
et textures variées, moules fourrées iodées et crémeuses, toutes ces
créations miniatures composent un prélude savoureux et créatif, équilibre
mené jusqu'à son point ultime, sans excès. Sentiment immédiat d'une
quiétude dans l'excellence, d'une épuration dans l'opulence, propre d'un
art abouti et maîtrisé. |

Le restaurant affiche complet en cette soirée, ce qui ne surprendra pas
pour cette table réputée être la meilleure de Milan et bien au-delà.
Impression confirmée par ces crevettes rouges de Sanremo justes marinées
aux herbes et jus d'orange, crème d'amande et gaufrettes de pois chiches,
ses totanacette des Pouilles, cuits sur la plancha, topinambours , sauce
cresson, et huile extra-vierge d'olive. Préparations parfaites, produits
sublimés par des touches originales subtiles, nuances délicates et sans
heurt.
Quelques pauses traditionnelles également - comme cette soupe mémorable
étrusque - viennent rappeler que pour les deux chefs, la haute gastronomie
ne doit pas renier ses racines : légumes cuits séparément à la perfection,
bouillon goûteux et légèrement crémeux avec l’épeautre de Garfagnana, un
plat signature toujours demandée depuis des années par une fidèle
clientèle.

Les hôtes sont manifestement sous le charme de cette adresse milanaise
avec cet agréable sentiment d'être en un lieu familier sans familiarités,
dans une excellence toujours accessible, et pourtant optimale. Saveurs une
fois encore sublimées pour ces filets de rougets aux graines de sésame,
scarole braisée et fromage scarmoza fumé retenu pour de délicates notes de
corail et de roche...

L’expérience de cet exquis dîner se prolongera encore avec un nuage lacté
et crème glacée aux saveurs de juniperus et crumble, un dessert léger et
délicat venant rappeler ces touches heureuses et harmonieuses distillées
tout au long de cet inoubliable repas par le restaurant Aimo e Nadia. |
Via Privata Raimondo Montecuccoli, 6,
20147 Milano, Italie
+39 02 416886
https://aimoenadia.com/
|

@ LEXNEWS |
Restaurants & Caffè Milanais |
N10 Ristorante - Milano
 |
Au numéro 10 de la viale Monte Grappa à Rome, un nouveau restaurant vient
tout juste d'ouvrir ses portes ; Un restaurant nommé simplement « 10 »,
car il appartient au grand champion italien de football Alessandro Del
Piero qui portait ce numéro lui ayant porté chance et l’ayant rendu
célèbre. Mais en ces murs tout récemment re-décorés, c'est la gastronomie
qui est à l'honneur grâce au talent du chef Corrado Michelazzo, d'origine
piémontaise, et revenu récemment de Shanghaï et de Pékin, contrées
lointaines où il a officié de nombreuses années.

Fort de cette expérience, notamment quant à la finesse des
assaisonnements, c'est une cuisine italienne revisitée qu'il propose avec
à ses côtés une jeune brigade dynamique et en syntonie. Vous serez
accueilli par le sympathique Francesco Tafuro, Marco Michelazzo et
Roberta, l'épouse du chef et sommelière avant de prendre place à l'une des
jolies tables dressées face à cette toute nouvelle cuisine ouverte.

Pour débuter ce déjeuner se seront de belles mises en bouches de crème de
choux-fleurs et caviar de Brescia qui nous seront servies, suivies de
délicieuses gambas rouges de Sicile, billes de bisque du même crustacé et
petites éponges à base de riz vietnamien pour un effet visuel réussi et
une croustillante expérience. Légèreté et saveurs, associations de
textures, variété harmonieuse des compositions....
Mais, le chef n’oublie pas pour autant son origine piémontaise et excelle
également dans l'art de la polenta avec cet accord de parmesan et truffes
d'été élégant et raffiné.
 |

Décidément, le convive du 10 sera rapidement conquis par cette cuisine
italienne revisitée et qui se dessine au gré des mets proposés. Suivra,
enfin, l'art de la pasta dans sa version la plus épurée avec de
savoureuses spaghetonni en un accord alliant sauce tomate optimale des
Abruzzes, l'huile vierge et basilic. Puis, Lombardie oblige, nous sera
servi un risotto réinterprété par le Chef Corrado Michelazzo ; Un met qui
enchante immédiatement avec cette réinterprétation de recette
traditionnelle complétée de billes d'aubergines et de buratta avant que ne
soit versé devant vous le risotto lui-même ; Un risotto crémeux pour un
résultat des plus enchanteurs dans ces variations de saveurs.

@ LEXNEWS
Préparation également originale que ce thon rouge mi cuit en chapelure de
noisette, clin d'œil au fruit emblématique du Piémont et douceurs de ces
accords. Décidément, le restaurant N10 n'est pas seulement un lieu à Milan
où il fait bon être vu, la salle ne désemplissant pas depuis son
ouverture, mais s’avère être surtout dédié à une gastronomie promise à un
bel avenir. Enfin, ce sera un généreux Tiramisu n’ayant retenu que les
saveurs du cacao, café et crème pour une légèreté remarquable qui viendra
conclure cette agréable et plaisante expérience où sérénité rime avec
générosité.

Ont accompagné ce déjeuner, un Sauvignon du Haut Adige Gennen 2017 Nals
Margred et un Valtellina Le Tense Sassella 2016 Nino Negri.
|
Viale Monte Grappa, 10, 20124 Milano
+39 342 870 1638
www.n10milano.it
|
Voyage dans l’histoire de Milan à la
Pasticerria Cova - Milano

@ LEXNEWS |
Nous sommes au cœur de la ville Milan et la Scala est à portée de bras et
pourtant… nous oserons lui tourner le dos et entrer dans l’une des
adresses les plus anciennes et les plus chéries de la ville, la
Pasticerria Cova, bien connue des hédonistes Milanais, située dans ce
quartier prestigieux de la mode, via Montenapoleone précisément. Ici,
depuis 1817, depuis deux siècles, tout est beauté, qu’il s’agisse de cette
atmosphère d’antan unique, de ces salles intérieures, sa cour extérieure
intime et cachée, sans oublier la splendeur des décorations des vitrines.

Ces vitrines offrent aux regards des gourmands tous ces savoureux trésors
brillants de leurs feux: célèbres Panettone de la maison vendus dans le
monde entier, friandises, petits fours, chocolats, bonbons… Les reflets de
tous ces papiers sous les lustres donnent l’impression d’être dans une
belle et douce bonbonnière géante digne d’Alice aux pays des merveilles…
Il est vrai que les lieux ont enchanté bien des artistes ou écrivains dont
Ernest Hemingway qui l’évoque dans les célèbres pages de L’ Adieu aux
armes. Et, combien nous le comprenons quelques décennies plus tard…

Nous prendrons place dans l’une des petites salles, véritable nid douillet
et intime. Partout l’argenterie, le cristal et la porcelaine jouent de
leurs multiples reflets. Les conversations sont feutrées, et c’est une
douce sérénité qui enveloppe les nombreux milanais et touristes venus
prendre un petit-déjeuner. Chocolat chaud, café, délicieuses viennoiseries
et savoureux petits fours apparaissent alors comme par magie sur les
tables impeccablement dressées. |
Mais, bien des surprises attendent encore les heureux convives de la
célèbre pasticerria Cova. Les délices sucrées plus gourmandes les unes que
les autres sont, en effet, dignes des contes pour enfants les plus
inspirés !

Les petits fours frais régalent autant les yeux que les papilles, gâteaux
chocolat miniature, tartelettes aux fraises des bois, tiramisu miniature,
choux à la crème… Ces autres petits-fours secs à fondre de plaisir à base
de pâte d’amandes et de fruits secs. Il est impossible de rêver plus belle
manifestation d’un savoir-faire et d’un art pâtissier.
De belles coupes de fruits des bois sont également réalisées avec une
savoureuse crème pâtissière, une bien agréable manière de déguster les
fruits de saison. Dernier conseil avant de quitter à regret cet endroit
idyllique, prendre encore ce temps gourmand précieux de savourer le
délicieux café qui y est servi – avec quelques friandises – et emporter
avec vous une boîte de chocolats fondants, un large choix aux mille
saveurs et douceurs, sans oublier, bien sûr, l’incontournable Panetonne
Cova qui fera bien des heureux ! Et si ce temps vous manque, rappelons que
la Pasticceria Cova expédie ses produits et friandises dans le monde
entier…

@ LEXNEWS |
Pasticceria - Confetteria - Via
Montenapoleone 8, Milano
Locale Storico info@pasticceriacova.it +39
02 76005599
www.pasticceriacova.it
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Un petit déjeuner à la pâtisserie Cucchi
-Milano
 |
Par un doux dimanche matin romain, alors que la ville éternelle semble à
peine sortie de sa torpeur nocturne, la Pasticcerria Cucchi vit déjà au
tempo de ses fidèles habitués qui ont fait de cette pâtisserie milanaise
réputée depuis 1936, soit depuis déjà plus de 80 ans, un lieu à la fois
distingué et familier.

En cet endroit privilégié ou l’horloge du temps a suspendu son cours,
chacun y vient avec ses désirs et habitudes, pour un café expresso, un
cappuccino ou un thé accompagné de l'une des nombreuses et gourmandes
pâtisseries proposées dans ces vitrines d'antan perpétuant si joliment la
tradition des cafés historiques d'Italie. Un monsieur d'un âge certain
accompagné de son fidèle chien déguste sa tasse en lisant son journal,
deux amies devisent ensemble sous des lustres antiques et des chaises du
siècle passé.

Nulle télévision, point de radios assourdissantes, la pâtisserie Cucchi
cultive brillamment cet héritage du passé, notamment ses panettones si
emblématiques de Milan puisque l'histoire raconte que cette recette fut
inventée par le cuisinier de Ludovic le Maure surnommé Toni à partir d'un
dessert manqué, d'où son nom pane di Toni.... faits maison dans la plus
pure tradition milanaise avec leurs fruits confits et raisins, les
Panettones Cucchi sont un régal inégalé ! |

Qu'il s'agisse de la terrasse extérieure ou de la belle salle intérieure,
Cucchi cultive avec bonheur l'art de la tradition non seulement à l'heure
des repas, mais également pour des instants gourmands. Un art de la
gourmandise et de la pâtisserie, en ces lieux, cultivé et chaque jour
honoré. La pâtisserie Cucchi propose des pâtisseries et confiseries à la
fois traditionnelles et ouvertes aux évolutions gastronomiques. L’hôte des
lieux ne peut qu’être immédiatement séduit par ces gâteaux aussi
appétissants les uns que les autres ; Que choisir, tout est si tentant ?
Ces délicieux Linz aux myrtilles ou ces non moins savoureux Sachers à la
confiture d’abricot et chocolat ? A moins que vous ne préfériez ce gâteau
remarquable aux poires et chocolat… Un choix des plus cornélien !

Entrer dans l’antre de la pâtisserie Cucchi,
c’est avoir cet agréable sentiment d'être transporté hors du temps alors
que Milan commence à s'activer, une expérience gourmande à vivre à
contretemps de la modernité. |
Corso Genova 01 20123 Milano Tel:
02.89409793
E-mail: info@pasticceriacucchi.it
www.pasticceriacucchi.it
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Caffè Panzera - Milano
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Le Caffè Panzera compte parmi les adresses
milanaises ayant bravé les temps, et ce depuis 1931, date de son
ouverture. Jouxtant la gare centrale de Milan, inaugurée la même année, et
appartenant toujours à la même famille, le Caffè Panzera est devenu une
véritable institution milanaise. Ayant fait l’heureux choix de refuser de
céder aux sirènes de la modernité, le Caffè Panzera est ainsi aujourd’hui
classé parmi les cafés historiques de la célèbre ville.

En découvrant ses terrasses extérieures,
permettant de profiter de la douceur italienne, ou en entrant dans la
vaste salle aux vitrines scintillantes de confiseries, pâtisseries et
autres liqueurs, c’est toujours un plaisir des yeux renouvelés, un
sentiment d’instants préservés du temps qui domine et enveloppe les hôtes
des lieux. L’accueil est au diapason des lieux, généreux et bienveillant,
sous la direction du sympathique propriétaire Alberto Kammer qui a su
préserver cette tradition du café italien, où tant de célébrités sont
descendues à peine débarquées de la gare Milano Centrale.

À pied d’œuvre des 7h du matin avec
l’arrivée des premiers trains, jusqu’à tard le soir pour les trains de
nuit, le Caffè Panzera s’avère être incontestablement la pause idéale pour
prendre un petit-déjeuner ou un déjeuner lors de son arrivée avant de
découvrir la ville, ou encore un agréable bien que dernier dîner avant de
la quitter. Le petit-déjeuner y est toujours préparé dès les premières
heures avec attention, nappe blanche, vaisselle soignée et viennoiseries
de toutes sortes. |
Au déjeuner ou en soirée, c’est la tradition de la cuisine milanaise qui
est proposée aux hôtes du Caffè Panzera, des hôtes venant de tous les
horizons, Chinois, Japonais, Indiens, Américains, Européens, tous ravis
par cette expérience – pour certains - insolite en découvrant des mets
exotiques tels ces crémeux risottos, pâtes aux fruits de mer, pizzas
croustillantes, sans oublier la fameuse escalope, le risotto, et autres
plats cuisinés en ces lieux dans la pure tradition italienne sous l’œil
attentif de son chef cuisinier.

Mais, au Caffè Panzera, ce sont aussi de
fraîches et délicieuses pâtisseries, toutes alléchantes, et surtout ces
gourmands et savoureux Panettone faits maison dans la tradition… On ne
saurait repartir de ces lieux sans un Panettone !
Générosité et prévenance du personnel, dont Massimo, ce Romain devenu
Milanais toujours aux aguets et réactif au moindre de vos désir,
enchantement que ces photos d’époque en noir et blanc évoquant le XXe
siècle révolu, ces plongeons dans le Seveso ou les Navigli avant que ces
derniers ne soient pour la plupart comblés, magie d’observer ces soldats
bersagliers camper devant la gare…

Les instants passés au Caffè Panzera
défilent à la vitesse de ces évocations, et si l’heure du train ne se
faisait pas attendre, nous prolongerions encore allégrement ce plaisir à
deviser en ces lieux attachants qu’offre le Caffè Panzera. Une adresse
milanaise chaleureuse, rassérénante et rassurante où il fait toujours bon
de marquer une pause lors de son séjour, et à souligner dans son carnet
d’adresses !
 |
Piazza Duca d'Aosta, 10, 20124 Milano
MI, Italie
T.: +39 02 669 2647
www.caffepanzera.it
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Un apéritif à la Pasticceria Gattullo -
Milano

@ LEXNEWS |
La Pasticceria Gattullo perpétue maintenant depuis plus d'un demi-siècle
la tradition milanaise de la belle pâtisserie ; Un lieu dédié au bon goût
au cœur même de Milan. Installée, en effet, depuis 1961, cette belle
pâtisserie demeure, depuis des décennies, un endroit prisé des Milanais à
l'heure du petit déjeuner ou de l'apéritif, sans oublier, tous ces
instants de la journée honorant l'art de la pâtisserie, un art ayant rendu
plus que fameuse cette adresse milanaise.

@ LEXNEWS
En ces lieux gourmands, la pâtisserie demeure encore une affaire
familiale, et vous y serez accueillis avec prévenance et gentillesse par
Giuseppe Gattullo qui avec son équipe feront tout pour rendre ces instants
des plus plaisants.

@ LEXNEWS |

@ LEXNEWS
Un Aperol Spritz ou un Americano maison
accompagnés de petites tapas, focaccias, olives et tramezzino vous seront
servis sur ces petites tables disposées tout le long de ces vitrines aussi
belles qu’alléchantes. Milanaises et Milanais se sont visiblement donné
rendez-vous en ces murs aux lustres impressionnants, devantures rutilantes
présentant une multitude de petits fours, chocolats et autres mignardises
plus appétissantes les unes que les autres.

L'ambiance est à la fois élégante et
amicale, toutes générations confondues, l'art de l'otium y est perpétué
avec naturel et prévenance, et où il fait si bon rester séjourner en bonne
compagnie…
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Piazzale di Porta Lodovica 2 20136
Milano
Tel. (+39) 02 58310497
www.gattullo.it
|
TERRAZZA 12 Lounge Club - Milano
 |

C’est à une expérience à nulle autre pareille à laquelle invite la
Terrazza 12 du sommet de la tour Brian & Barry à deux pas seulement du
Duomo de Milan. Empruntant un ascenseur tout spécialement destiné aux
hôtes, les étages défilent pour laisser la ville apparaît sous un angle
inhabituel…

Accueilli par une équipe jeune et dynamique, sur un fond sonore alerte et
dynamique, tout en autorisant les conversations intimes ou animées, de
généreux fauteuils et canapés attendent les hôtes de la Terrazza 12, tous
subjugués par le spectacle qui s’offre au regard. Du haut de cette tour,
c’est en effet tout Milan vu du ciel qui surgit sans limites.
 |
Un à un, les lieux connus présentent un aspect insolite sous cet angle,
véritable puzzle allant du fameux Duomo illuminé dans la nuit jusqu’aux
non moins réputés gratte-ciels inventés par la créativité la plus débridée
des architectes internationaux…

Pour savourer pleinement Milan vu de haut by night, la carte de la
Terrazza 12 propose de très généreux cocktails telle cette version
revisitée du traditionnel Americano, « Uno stran oAmericano » aux notes de
romarin et bergamote des plus appréciées ou encore ce « Be like Mango »
aux douces saveurs exotiques... Accompagnés de tapas de sandwichs-club
végétariens ou non ou autres gourmandises, ces recettes préparées dans les
règles de l’art viennent ajouter à la magie des lieux…

L’ambiance élégante, accueillante et plus que sympathique encourage à
prolonger ces instants passés au sommet de la ville… jusqu’à bien tard
dans la splendeur de la nuit milanaise ! |
TERRAZZA 12 c/o THE BRIAN&BARRY
BUILDING VIA DURINI 28 MILAN / ITALY
PH. 02 92853651
info@terrazza12.it
www.terrazza12.it |

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Milan - Rome By Train
Étape 2

@ LEXNEWS |
L’expérience
ferroviaire italienne optimale
avec Trenitalia

@ LEXNEWS |

2019 vient célébrer deux anniversaires
importants pour la compagnie Trenitalia avec 180 années d’expérience
depuis 1839 et dix ans de trains à grande vitesse depuis 2009. Présentée
à juste titre comme l’Ambassadrice du réseau ferroviaire italien,
Trenitalia poursuit sa mission d’excellence sur l’ensemble de la
péninsule en optimisant les liaisons de ville en ville et en
privilégiant un accès central à ses dernières. Tout en réduisant les
durées des trajets, Trenitalia offre un confort remarquable à ses
passagers, une première impression confirmée lors d’un trajet.
L’expérience d’un trajet Milan / Rome dans un train à grande vitesse
Frecciarossa renoue en effet avec les plaisirs des voyages d’antan, la
vitesse en plus ! Trains d’une propreté remarquable avec un personnel
dédié à cet effet pendant toute la durée du trajet, décoration sobre et
élégante des espaces, sièges confortables sans oublier le service de
journaux, boissons et snack gracieusement offerts. Quatre classes différentes sont ainsi proposées allant du Standard à l’Executive,
en passant par les classes Business et Premium. |
Le wagon class Prenium
est d’une esthétique et d’une qualité de confort remarquables avec ses
10 sièges larges et sa salle de conférence équipée pour recevoir son
équipe dans les meilleures conditions ; Discrétion, espaces et confort
de qualité caractérisent les différentes classes proposées par Frecciarossa.
L’embarquement se fait sans contrainte
grâce aux larges emplacements pour les bagages volumineux, les tablettes
et prises permettent avec le Wi-Fi proposé de prolonger son travail
pendant le trajet, alors que ce dernier est indiqué en temps réel sur
une carte projetée sur écran. Des journaux et des films sont même
librement consultables dans quatre langues différentes, sans oublier le
Frecciabistro qui propose des collations et menus pendant le voyage.
Vous partirez ainsi en plein cœur de Milan de la fameuse gare de Milan-Central proche du quartier de la mode pour arriver également dans
la non moins célèbre gare Termini de Rome, en à peine 3 heures, et aux
portes de toutes les beautés de la Cité Éternelle, en toute tranquillité
!
Trenitalia vient de proposer un tout nouveau pass, le Trenitalia Pass
permettant de voyager en Italie avec un billet unique en poche, une
initiative idéale pour les touristes étrangers ayant retenu l’option By
Train pour découvrir les beautés de ce pays avec la Frecciarossa,
Frecciargento; Frecciabianca, FrecciaLink, Intercity, Intercity Night et
EuroCity Italie-Suisse (sur les liaisons intérieures italiennes
uniquement). |
www.trenitalia.com
|

@ LEXNEWS |
Rome Cavalieri - Roma
Waldorf Astoria Resort *****

|
C’est par une route sinueuse qui s’élève
progressivement sur les hauteurs de Rome et du Monte Mario que l’on
parvient au Rome Cavalieri, une institution hôtelière parmi les plus
réputées de la Ville Éternelle depuis 1963. Alors que la limousine fait
halte devant le parvis d’entrée, c’est à un véritable ballet auquel nous
assistons, les langues du monde entier se faisant entendre, touristes de
contrées lointaines, conventions de sociétés multinationales, belles
toilettes et costumes de travail cohabitant, en ces hauts lieux,
ensemble en un réjouissant brouhaha.

Mais la réception personnalisée de
l’Hôtel Rome Cavalieri viendra immédiatement apporter toute la
tranquillité qui sied à un tel lieu. Grâce au service VIP Imperial Club,
vos formalités d’enregistrement seront, qui plus est, simplifiées et
réalisées dans un petit bureau, en toute discrétion avec
rafraichissements cordialement proposés. Quelques minutes après, c’est
avec l’art auquel vous aurez rendez-vous : l’extraordinaire Cycle de
Tiepolo trône au centre du vaste Lobby, trois œuvres évoquant l’épisode
d’Achille caché parmi les filles de Lycomède et démasqué par Ulysse,
mais aussi des œuvres de Giuseppe Zais, le grand peintre vénitien du
XVIIIe s. dont quatre tableaux décorent la conciergerie et la réception,
sans oublier Frans Snyders, Alessandro Magnasco et même Andy Warhol…

Fait étonnant, l’hôtel ne se « limite »
pas à ces seuls chefs-d’œuvre et possède même l’une des plus grandes
collections d’art privé au monde, près d’un millier, allant d’œuvres
précieuses du XVIe s. jusqu’à l’art contemporain ! Mais ces lieux ne
sont pas un musée, même si ces pièces pourraient à elles seules le
justifier et quelques secondes plus tard, vous serez par magie
transporté aux étages supérieurs, dans l’une des nombreuses suites que
compte ce luxueux hôtel avec terrasse privative donnant sur l’ensemble
de la ville de Rome à vos pieds…

C’est un spectacle inoubliable, de jour
comme de nuit, lorsque chacun des plus grands monuments se profile à
l’horizon, dans un calme absolu de chants d’oiseaux. Meubles de style,
moquettes épaisses, confort et élégance ont été convoqués pour offrir
aux hôtes du Rome Cavalieri de longues heures de repos et de détente
entre deux visites à la ville distante de seulement quelques kilomètres
et accessible par la navette gracieusement proposée tout au long de la
journée. Mais cherche-t-on encore à s’éloigner d’un tel jardin d’Éden ?

Deux vastes piscines extérieures bordées de transat, deux plus petites
pour les plus jeunes, et un SPA raffiné avec un bain turc décoré de
mosaïque dans le style romain, des saunas, une salle de relaxation, des
salles de chromothérapie, une salle de sport, des terrains de tennis, de
nombreux cafés, bars et restaurants dont le plus mémorable possède 3
étoiles au Michelin sont autant de bonnes raisons de demeurer au Rome
Cavalieri. D’autant plus que même si les lieux sont immenses, le service
sait toujours être à l’écoute de ses hôtes. Luxe parmi le luxe, le
service VIP Imperial Club élève encore le standard atteint par cet hôtel
avec la possibilité de prendre son petit-déjeuner au 7e étage en une
salle privative où la tranquillité prédomine avec son buffet copieux et
garni, un personnel avenant vous apportant tout ce dont vous pouvez
avoir besoin alors que vous avez pris place, en ce matin béni des dieux
romains, sur l’une des terrasses extérieures surplombant la ville. En ce
lieu privilégié, une collation à l’heure du déjeuner peut également être
prise, de même qu’un thé en milieu d’après-midi ou un apéritif avant le
dîner, une journée est si vite remplie au Rome Cavalieri !

La nuit
tombée, après avoir eu cet autre grand privilège de découvrir un autre
trésor, celui de la cuisine du grand Chef Heinz Beck, c’est cette
surprise et étonnement plus intimes qui seront offerts aux hôtes du Rome
Cavalieri : de sa terrasse, assis confortablement dans son fauteuil,
c’est toute la ville de Rome qui s’illumine en autant de petites
lucioles tremblant dans la nuit… Un spectacle féerique et inoubliable
dans cet hôtel - Rome Cavalieri – Waldorf Astoria Resort, non moins
inoubliable ! |
Interview Alessandro Cabella, General
Manager, Rome Cavalieri, A Waldorf Astoria Resort

Votre hôtel occupe une position privilégiée sur cette colline et
offre une vue sur toute la ville de Rome. Quelle est l'origine du Rome
Cavalieri ?
Alessandro Cabella :"L'ouverture
de l'hôtel en 1963 a coïncidé avec une période de développement
économique sans précédent en Italie et avec l'apogée de la « Dolce Vita».
À cette époque, Rome était également considérée comme le théâtre de
«Hollywood sur le Tibre» en raison de son attrait pour les studios du
cinéma américain, les stars et les jet-setters du monde entier. Dans une
atmosphère d'optimisme et de croissance aussi dynamique, le «Cavalieri»,
tel qu’il était alors surnommé et qui fait aujourd'hui partie de la
prestigieuse marque Waldorf Astoria Hotels & Resorts, a été un point de
contact essentiel pour cette Rome de la « Dolce Vita » en plein essor,
comme en témoigne encore aujourd’hui la vue panoramique de l'hôtel sur
la ville éternelle.
Pier Luigi Nervi, l’un des ingénieurs-architectes les plus inspirés
d’Italie de cette période, a contribué à la conception originale du
bâtiment. La structure est un exemple admirable d'architecture modulaire
et un exercice de style, résultant d’un look à la fois épuré et
fonctionnel servant de toile de fond à l'impressionnante collection
d'art privée de l’hôtel Cavalieri, avec des chefs-d'œuvre d'artistes
allant de Giambattista Tiepolo à Andy Warhol. Le Rome Cavalieri continue
aujourd'hui à perpétuer cet héritage en misant sur l’innovation dans le
secteur de l'hôtellerie de luxe, notamment par son offre d'expériences
uniques et au service True Waldorf".
Rome Cavalieri est une ville de la ville. Comment considérez-vous la
philosophie de votre hôtel qui n'est pas loin du centre de Rome ?
Alessandro Cabella :"Le
Rome Cavalieri est le seul resort de luxe de la Ville éternelle, une
véritable oasis urbaine unique, bénéficiant d'une position enviable au
sommet de la colline de Monte Mario avec cette vue imprenable sur Rome
et le Vatican. L'hôtel est situé à seulement 15 minutes du centre-ville
historique en utilisant le service de navette gratuit de l'hôtel. Nous
sommes fiers de pouvoir offrir à nos clients un havre de paix loin du
rythme effréné de la ville, un havre où ils peuvent profiter d'un moment
de calme et de détente au bord de la piscine, au spa ou au cœur d'un
parc méditerranéen privé luxuriant, et ce tout étant à quelques minutes
du cœur de Rome".

La restauration est un argument très fort avec le célèbre Michelin La
Pergola 3 étoiles du chef mondial Heinz Beck ?
Alessandro Cabella :"Depuis
son ouverture, il y a plus de 50 ans, le Rome Cavalieri a placé ses
restaurants au cœur de l'expérience de ses clients. Bien entendu, le
joyau de la couronne est La Pergola, le premier et le seul Michelin 3
étoiles de Rome pour une 15e année consécutive, sous la houlette du chef
de renommée mondiale Heinz Beck. À l’image des vues à couper le souffle
de nos meilleures suites, La Pergola propose sous la houlette du chef
Heinz Beck une cuisine méditerranéenne et un accès à une cave à vin
raffinée de plus de 70 000 bouteilles prestigieuses, un menu d’eaux
minérales avec 29 choix, des huiles d'olive et des vinaigres balsamiques
vintages des meilleurs producteurs d'Italie, ainsi que 8 types de sel du
monde entier…
Pour une restauration plus décontractée tout en restant raffinée, nos
clients peuvent profiter du restaurant Uliveto ouvert toute la journée
avec une belle terrasse bien exposée donnant sur la piscine et le parc.
Dirigé par le chef exécutif Fabio Boschero, l'Uliveto sert un copieux
petit-déjeuner buffet et propose une cuisine italienne régionale à base
de produits de saison. Le célèbre brunch du dimanche, qui comprend les
créations de desserts alléchantes du chef pâtissier exécutif Dario Nuti,
est une véritable institution romaine où des générations d'habitants se
retrouvent avec leur famille pour passer du temps ensemble".
Quels sont les autres pôles principaux de votre hôtel offrant une
gamme complète de services? Et quelles sont vos principales priorités en
termes de services ?
Alessandro Cabella :"Avec
plus d'un demi-siècle d'expérience de relations clients au plus haut
niveau, le Rome Cavalieri a à cœur de placer la barre haute pour ce qui
est du confort des clients et l’exigence d’un service impeccable. Pour
cette raison, au fil des ans, nous sommes devenus le choix numéro un des
stars de cinéma, chefs d’État, dignitaires étrangers, voyageurs
d’affaires et jet set internationale. Nous nous efforçons de fournir des
expériences uniques, en particulier par le biais de notre équipe de
conciergerie et une personnalisation selon les souhaits de nos clients :
éviter les longues files à l’entrée des Musées du Vatican, réserver une
excursion d'une journée en hélicoptère et bateau privé sur l'île de
Ponza juste au sud de Rome... Pour ceux qui sont déjà venus à Rome et
ont quelques jours de plus, nous suggérons des excursions quotidiennes
fascinantes dans des régions aussi éloignées que Florence, au nord, et
Naples, au sud, une chasse aux truffes ou encore d'apprendre l'art de
faire de la mozzarella à la main. Grâce au True Waldorf Service, un
séjour au Rome Cavalieri est réellement incomparable".
Quels sont vos projets pour les prochains mois?
Nous nous préparons pour l’année 2020 et allons proposer à nos clients
encore de nouveaux équipements, services, et surtout des expériences
toujours plus passionnantes. Notre équipe continue de travailler avec
passion pour enchanter nos invités et veiller à ce qu'ils emportent un
souvenir inoubliable de leur séjour passé parmi nous dans l’Hôtel Rome
Cavalieri …" |
Restaurant La Pergola - Heinz Beck***
Hôtel Rome Cavalieri -Rome

©Antonio Saba/
Courtesy of Rome Cavalieri |
Dîner au restaurant La Pergola de l’hôtel
Rome Cavalieri
Vivre l'expérience d'un dîner au restaurant La Pergola du chef Heinz
Beck, seul restaurant trois étoiles de la ville de Rome, est une
expérience unique tant par sa position haut perchée sur les collines de
Rome que pour l'excellence gastronomique qui y règne. Véritable
forteresse dressée, en effet, sur les hauteurs de la ville, il est fort
improbable de trouver ailleurs un tel point de vue sur l’ensemble de la
ville. À peine entré dans le hall de l’hôtel international, un ascenseur
vous emporte vers ses sommets étoilés où le célèbre restaurant La
Pergola a établi ses quartiers.

Il fait nuit déjà depuis longtemps et ce
sera une réelle splendide surprise vous attendra dès les portes
franchies ; Installés délicieusement à votre table, c’est toute la ville
de Rome qui se trouve maintenant à vos pieds ! Le regard ne sait où
aller, de monument en monument, c’est une véritable carte en relief de
la ville éternelle qui est dressée à vos pieds… Vous serez accueilli par
le talentueux directeur Simone Pinoli qui supervise une brigade jeune et
dynamique depuis plus de 20 ans auprès du chef. À peine aurez-vous
quitté du regard ce spectacle étonnant, celui-ci se portera alors de
suite sur ces couverts et ces assiettes en vermeil donnant cette
ambiance à nulle autre pareille aux mille reflets dorés. Les porcelaines
fines, les candélabres en bronze et les tapisseries d’Aubusson
complètent ce tableau idyllique. Les sens sont à leur comble et les
papilles sont intriguées, dans l’attente de leurs premières émotions…

©Janez Puksic
C'est une véritable partition de mises en bouche en clé de sol de
saveurs et de sels du monde qui se développera alors pour l’hôte de la
Pergola. Ces fines mises en appétit seront de près suivies par un foie
parsemé de poudre de foie gras, sublimé par une purée de châtaignes et
gelée de pommes vertes, finesse encours pour ce mets qu'un Gascon ne
renierait pas. Un autre met tout de finesse également avec cette
langoustine marinée, concombre pomme et gelée d’anis, un plat qui
témoigne avec assurance de cet équilibre des saveurs et des couleurs qui
caractérisent la cuisine du grand Chef Heinz Beck.
Le service déploie tout son savoir-faire, qu’il s’agisse du sommelier au
goût sûr anticipant désirs en un accord met-vin dès plus parfait, de la
corbeille de pains variés et succulents, ou de cette impressionnante
liste d’eaux minérales suggérées…

Se sera maintenant une liche marinée accompagnée qui nous sera servie
accompagnée de céleri-rave et truffe noire, de rares instants de saveurs
subtiles, déclinées à partir de produits nobles et une incontestable
virtuosité comme pour ce cœur de laitue poché à haute pression aux
pointes de crème d'oignon et champignons, véritable composition herbacée
dressée à la perfection.
Toutes les tables sont réservées en cette soirée de semaine où les
langues du monde entier se font entendre alors que Rome s'est enveloppée
dans son manteau de nuit. Puis, délices encore avec l'expérience
inoubliable des pâtes avec ces Maccheroncini al ferretto, délicieuses
pâtes aux crustacés et coulis d'aubergines alors que les amateurs de
plat signature ne manqueront pas les fameux Fagottelli La Pergola, aux
réminiscences fumées des préparations Carbonara, véritable ode à la
quintessence des pâtes ; finesse et douceur riment alors avec
excellence, une expérience inoubliable dans un cadre de rêve…
Bonheur toujours que de déguster du caviar surtout lorsqu'il est préparé
de manière si originale par un chef triplement étoilé, disposé sur une
fine tranche de choux-fleurs grillés et feuilles de câpres, un mets
délicat qui signe une nouvelle fois, s’il en était besoin, le
raffinement de la cuisine du chef. Une perfection retrouvée également
dans ces cuissons et préparations de filets de rouget accompagnés d’une
réduction d'épinard, citron et raisins secs, alors que le gigot d'agneau
vient ravir avec le même bonheur le palais par la finesse de sa
réduction de sauce et fromage de brebis en un équilibre dès plus
parfaits de saveurs.

©Janez Puksic
Après une telle manifestation de virtuosité, le gastronome comblé
peut-il être encore surpris en ces lieux ? La réponse est bien sûr
affirmative et sans réserve ! La sélection de fromages pour les plus
audacieux – nous compterons parmi eux – est un véritable voyage dans
toute l’Italie… Le serveur, qui connaît parfaitement toutes ses
ouailles, saura vous suggérer une belle promenade en fonction de vos
goûts, des fromages les plus doux aux plus robustes avec pains spéciaux,
marmelade ou miel à votre goût.
Pour terminer ce raffiné repas d’excellence, vous attendent encore de
belles découvertes et délices avec ces desserts élégants, d'une légèreté
fidèle aux préoccupations de santé du chef avec notamment cette
variation de noix de coco, banane et citron vert ou encore cette
succulente réinterprétation d'un dessert du sud de l'Italie avec cette
crème de ricotta au massepain moelleux à la pistache et sorbet à
l'orange confite... mais la soirée ne se terminera pas avec un si beau
parcours dans les constellations les plus élevées de la gastronomie avec
ces multiples mises en pre-desserts, véritables desserts miniatures si
tentateurs.... Mais avec cette apothéose, une expérience de la tisane
poussée au plus haut point du raffinement, nous en tairons
volontairement les effets afin de ménager la surprise, surprise qui ne
manque jamais dans ce temple culinaire de la gastronomie internationale
qu’est La Pergola.
Au terme de cette soirée mémorable, on ne peut que féliciter la
performance du Chef Heinz Beck, ce chef de haute volée si sympathique
qui n’hésite pas, malgré sa notoriété, à venir saluer tard dans la
soirée les nombreux convives ayant toujours pour chacun une attention
particulière, signe de son extrême générosité. Heinz Beck offre ainsi
tous les jours, dans son restaurant d’excellence La Pergola, une cuisine
à la fois aérienne aux efflorescences brillantes, des étoiles qui
demeurent cependant rattachées à la terre et à l’homme. Une performance
précieuse.
Les vins suivants ont accompagné ce diner : Cà del Bosco Chardonnay
2005 ; Trabucchi d’Illasi Amarone della Valpolicella 2009 ; Antinori
Muffato della Sala 2013 |
Interview Chef Heinz Beck - La Pergola

©Adriano Truscello
Quelle a été votre première impression en arrivant à l’hôtel Rome
Cavalieri en 1994 ?
Heinz Beck : "Initialement, je ne pensais pas m’installer
définitivement à Rome, et encore moins ouvrir un restaurant ici même !
Mais lorsque j’ai découvert pour la première fois les lieux, je me suis
dit « waouh ! » ; Quelle beauté ! Et je me suis alors décidé pour
deux ans. Vous savez, je pense toujours que vous n’avez pas une deuxième
chance pour vous faire une première impression… cela fait 25 ans déjà.
Il y avait tout à faire ici, le restaurant n’étant pas encore construit.
Nous nous trouvons dans un véritable îlot de tranquillité à seulement 10
minutes du centre de la ville de Rome. Que vous préfériez aller à la
piscine, au spa où vous reposez sur votre terrasse, notre hôtel est un
endroit magnifique si proche de Rome. C’est un véritable oasis !"
Vous êtes arrivé dans cette partie méridionale de l’Europe avec vos
propres racines bavaroises. Quels étaient vos souhaits alors ?
Heinz Beck : "Ma priorité à l’époque était de m’imprégner de la
culture italienne à commencer par sa langue dont je ne connaissais pas
un seul mot ! J’ai ainsi pris des cours d’italien et découvert la riche
culture de ce pays. Je me suis ainsi enrichi par ces découvertes et ma
cuisine par la même occasion. J’ai ainsi dû reconsidérer totalement ma
manière de cuisiner qui reposait essentiellement sur des techniques et
des produits largement inspirés de la cuisine française. Toute cette
nouvelle réflexion a porté bien entendu sur les produits, les traditions
culinaires, mais également sur les pratiques sociales et culturelles
italiennes. Cela formait un tout".
Vous avez alors rapidement élargi votre conception de la gastronomie.
Heinz Beck : "Oui, j’ai vraiment aimé ce défi, ce qui m’a conduit
à écrire mon premier livre, puis à participer dans les années 2000 à un
programme de recherche sur le cerveau. Cela été une étape essentielle
dans ma carrière, car cela m’a permis d’aller plus loin que le seul art
gastronomique et de faire en sorte qu’il puisse correspondre aux besoins
physiques de chacun, et à la santé. C’étaient les prémices d’une
réflexion sur la prévention des maladies par la cuisine et
l’alimentation. J’étais le premier à faire cette démarche en tant que
chef. Il ne faut pas oublier qu’à cette époque, il n’était pas facile
pour un chef de haute gastronomie de tenir de tels propos ! En 2006,
j’ai étendu cette recherche à des programmes sur les courbes de
l’insuline en fonction d’un repas. Je me souviens qu’à cette époque,
j’ai souhaité transmettre les résultats de ces recherches à la presse
spécialisée en gastronomie, mais cela n’a intéressé personne ! Cela ne
m’a pas empêché pour autant de poursuivre cette recherche. J’ai tenu à
démontrer que vous pouviez dans le cadre d’un restaurant trois étoiles
au Michelin tenir compte de ces dimensions diététiques et
physiologiques. J’ai, par la suite, reçu un doctorat en naturopathie
pour tous les travaux scientifiques que j’avais accomplis jusqu’alors.
C’est quelque chose dont je suis très fier. Il ne faut pas oublier qu’il
y a encore quelques années en arrière lorsque vous alliez dans un
restaurant gastronomique de ce niveau, vous mangiez pendant trois heures
et sortiez de table comme nos ancêtres au XIXe siècle ! Mais avec ma
conception de la cuisine, vous pouvez déguster en un seul repas dix mets
servis de taille respectable sans effet de saturation. Tout est question
de recherche, technique et qualité".

©Janez Puksic
C’est un propos qui est très à la mode de nos jours…
Heinz Beck : "Oui, je vous l’accorde, mais le problème est que
ceux qui en parlent manquent le plus souvent de connaissances… Cette
approche ne s’improvise pas, elle est le fruit d’études prolongées.
C’est en démontrant à chaque fois les faits et données que ma conception
de la cuisine a pu valider ces recherches et me donner cette
reconnaissance. Pour moi, c’est un parcours sans fin, car il n’y a
jamais de ligne d’arrivée. Chaque jour de nouvelles recherches se
présentent à nous. Si je me retourne vers mon passé, j’ai vraiment ce
sentiment : « j’ai eu un rêve… », et ce rêve a été que toutes les bases
préexistantes de la cuisine pouvaient être reconsidérées ; C’est encore
aujourd’hui un beau rêve, mais je continue à le penser réalisable, s’il
y a une prise en compte généralisée de ces nécessités. Je vais vous
faire une confidence : je n’ai pas été malade depuis 10 ans et vous ne
trouverez aucun médicament chez moi, pas même une aspirine ! Tout cela
vient du fait que la meilleure prévention est de manger correctement et
sainement. C’est cette conception qui m’anime tous les jours ici à La
Pergola. Et pour moi comme pour toute son équipe, ce n’est pas le chef
qui est la personne la plus importante, mais bien la personne qui est à
table et que nous nous devons de nourrir le mieux possible. J’ai
toujours été persuadé que d’avoir le sentiment de manger sainement était
communicatif et suscitait le plaisir de communiquer".
Pensez-vous que votre approche de la cuisine peut être transmise à
l’intérieur de chaque foyer ?
Heinz Beck : "Absolument, un particulier ne pourra bien
évidemment pas avoir toutes les machines dont nous disposons ni toutes
les techniques avancées de la haute gastronomie. Mais le plus important
est un changement des mentalités et une question d’organisation. Pour
vous donner un exemple, je recommande d’aller faire son marché tous les
matins ou au moment du déjeuner. Il suffit de se lever un peu plus tôt
pour cela. Cela vous procurera deux avantages : vous aurez un
réfrigérateur vide, ce qui vous évitera de stocker des aliments qui se
dénaturent, et pire encore des plats que vous réchaufferez à répétition.
Il ne faut pas oublier que nous avons hérité cette propension à stocker
énormément de la nourriture des périodes de disette vécues par les
générations précédentes. Un réfrigérateur plein revient à écarter toute
idée de manque et de faim, surtout de nos jours où la cellule familiale
a évolué avec des parents souvent absents, tard dans la journée. Il
suffit de prendre au marché quelques carottes, deux ou trois fruits
frais, uniquement ce dont vous avez besoin pour la journée. Autre
avantage, vous pourrez faire vos courses à pied en raison de leur volume
limité, ce qui vous fera bénéficier d’un exercice physique ! Cette
attitude évite également les gâchis, tous ces aliments jetés parce que
périmés".
Cela semble si facile à vous entendre !
Heinz Beck : "Ce n’est pas si difficile que cela, vous savez !
Qui plus est, cela permet de redécouvrir nos marchés plutôt que les
grandes surfaces. Avec cette approche, on retrouve le goût des saisons
et des produits associés. Nous avons réellement perdu ce contact avec
les saisons, préférant à tort des cerises en plein hiver… Je peux vous
assurer qu’en respectant ces règles simples, vous retrouverez cette
mémoire associée à l’expérience de beaux produits découverts aux saisons
précédentes. Contrairement à ce que l’on pense, il suffit de dix minutes
- le temps des publicités - entre le journal et le film du soir pour
préparer des plats frais. Vous mangerez chaque jour quelque chose de
différent et de frais, et cela changera votre vie !". |
Rome Cavalieri, A Waldorf Astoria
Hotel
Via Alberto Cadlolo 101, Rome, 00136, Italy Tel: +39-06-35091
https://waldorfastoria3.hilton.com/en/hotels/italy/rome-cavalieri-a-waldorf-astoria-hotel-ROMHIWA
|
Palazzo Naiadi - Roma
The Anthology Dedica*****
 |
C'est à un spectacle éblouissant auquel sont
conviés les hôtes parvenant au Palazzo Naiadi. Alors que la vaste Piazza
della Repubblica offre au regard ses majestueux thermes datant de
l'empereur Dioclétien, et que la non moins imposante Église Santa Maria
degli Angeli e dei Martiri laisse deviner la richesse de ses volumes,
c'est également à un somptueux spectacle que la façade du Palazzo Naiadi
offre, un nom inspiré des naïades voisines de la belle fontaine au cœur
de la place. De jour comme de nuit, ce demi-cercle architectural force,
en effet, l'admiration avec ses colonnades sur plusieurs niveaux, ses
arcades et ses pilastres, joyaux de pierres illuminés la nuit comme un
conte de fées...

C'est dans ce cadre enchanteur que vous serez
accueillis comme il se doit avec élégance et prévenance dès l'extérieur,
une équipe jeune et dynamique se chargeant de vos bagages pendant que
vous franchissez le seuil de l'hôtel et entrez dans l'impressionnant
lobby. Décorations élégantes en un subtil équilibre entre classicisme et
modernité rehaussées par des éclairages soignés, des expositions
temporaires de haute couture ou d’œuvres d’art ajoutent encore au charme
enchanteur de l'ensemble ; le Palazzo Naiadi a assurément une âme
raffinée qui ne demande qu'à être découverte et vécue.

Après avoir
accompli les formalités d'enregistrement, vous quitterez ce décor de
rêve de ce vaste lobby pour emprunter l'un des nombreux ascenseurs et
larges couloirs qui vous mèneront dans votre suite. Une tout aussi vaste
suite avec balcon donnant sur la place, hauteur de plafonds, meubles de
style, rideaux et passementeries raffinés… L’apothéose se poursuit en
contrastes saisissants entre le calme et la volupté offerts par ces
espaces et la frénésie urbaine qui se déroule à ses pieds, du balcon de
la fenêtre qui domine toute la place et les thermes voisins.

Mais la
curiosité poussera vite l’hôte du Palazzo Naiadi à découvrir ses autres
trésors. En descendant au sous-sol, il aura l’extrême surprise d’y
découvrir les vestiges archéologiques des thermes antiques qui se
prolongent sous l’hôtel et qui ont fait l’objet d’une conservation
exemplaire avec ces vitres de verre à partir desquelles on peut à loisir
les admirer. Aux étages supérieurs, c’est une autre réjouissante
surprise qui attend l’hôte avec les toits du Palazzo offrant une
succession impressionnante de terrasses de réception et réunion et à
l’angle une piscine et un bar des plus prisés dominant Rome… Les
qualificatifs manquent pour décrire ce sentiment d’étonnement et de
beauté qui empoignent celles et ceux qui ont le privilège de jouir de
ces espaces. Le Palazzo Naiadi est aussi raffiné en ses espaces
intérieurs que sa façade extérieure, et au hasard de vos pérégrinations,
ne soyez pas étonné de découvrir une charpente multiséculaire en bois
datant de la Renaissance ou encore des expositions d’art prisées.

Au
petit-déjeuner, c’est une longue enfilade de plats, gâteaux et
viennoiseries qui attendront également les convives en une salle
surplombant les arcades de la Piazza della Repubblica, une manière de
commencer en ravissement une nouvelle journée romaine sous les meilleurs
auspices. Une belle journée que l’hôte pourra poursuivre plaisamment à
la salle de gym, perfectionnée et à la vue imprenable, ou encore et
surtout au SPA du Palazzo Naiadi offrant des soins de très grande
qualité sous les mains expertes de professionnels ; le massage
ayurvédique vous offrira une belle énergie pour arpenter Rome, un
plaisir infini à ne surtout pas bouder !

À votre retour dans votre
suite, ce sera encore une douce et charmante surprise qui vous attendra
; votre bain prêt baigné de sel de bain et de bougies parfumées… Une
détente unique, que demander de plus ?! « Calme, luxe et volupté »,
c’est cela qu’offre à ces hôtes le Palazzo Naiadi de Rome. |
Interview Piero Magrino, General Manager Palazzo Naiadi The Anthology
Dedica

Le Palazzo Naiadi bénéficie d'un emplacement unique à Rome, face aux
célèbres thermes de Dioclétien, à quelques pas de la gare Termini et à
proximité du centre de Rome…
Piero Magrino : "Le Palazzo Naiadi est, en effet, un palais
unique et sophistiqué situé au centre même de Rome offrant une approche
chaleureuse et personnalisée de l’hôtellerie de luxe, propre à la
collection d'hôtels The Dedica Anthology. Nos clients peuvent,
effectivement, facilement rejoindre les principales attractions de Rome
en voiture privée ou même, pour ceux qui préfèrent, à pied. Notre
position unique permet à nos clients de séjourner dans un lieu chargé
d'histoire, depuis les thermes de Dioclétien ouverts en 305 après J.-C.
et dont notre sous-sol garde encore le témoignage avec quelques ruines
conservées et visibles, jusqu'au magasin de grenier construit au début
du XVIIIe siècle".

La décoration du hall impressionne immédiatement vos invités depuis
la majestueuse colonnade extérieure, un prélude à tout ce qui les attend
au Palazzo Naiadi, en quelque sorte ?
Piero Magrino : "La majesté du Palazzo Naiadi résulte du travail
accompli par l’architecte Gaetano Koch au XIXe siècle, lorsque la
municipalité l’a chargé de concevoir un projet unique pour réaliser
cette entrée importante de la ville de Rome.
Avec aujourd’hui ses 238 chambres et suites au cœur de Rome, l’hôtel
abrite un grand nombre de restaurants et de bars qui distillent les
saveurs de Rome. L’intimité du restaurant Tazio est un élément clé de
notre offre gastronomique proposée à nos clients, grâce au chef Niko
Sinisgalli, qui s’occupe également des apéritifs et de la terrasse Posh
au sommet de l’hôtel pendant la saison estivale.
Le Palazzo Naiadi offre également un SPA proposant des soins inspirés
d'anciens rituels romains et asiatiques, ainsi qu'un studio de remise en
forme. La salle de conférence avec ses 8 salles de réunion fait partie
de celles suspendues au-dessus des ruines des thermes de Dioclétien.
Beaucoup de services attendent, effectivement nos hôtes !"

L'art et la mode sont régulièrement invités à votre hôtel.
Piero Magrino : "Le Palazzo Naiadi continue, en effet, d'investir
dans les arts ; Ainsi, par exemple, en octobre 2019, nous avons présenté
une exposition consacrée aux costumes de scène «De l'atelier à la scène
: les costumes de Don Giovanni de Zeffirelli au Palazzo Naiadi The
Dedica Anthology». Nous sommes fiers de notre coopération avec le Teatro
of Opera de Rome dans le cadre de la marque The Dedica Anthology, qui
promeut le projet Dedica for the Arts. Cela confirme notre intention de
participer de manière proactive à la vie culturelle de Rome. En mai
dernier, nous avons également organisé une lecture avec le poète et
écrivain Gabriele Tinti et le célèbre acteur du Seigneur des Anneaux,
Marton Csokas. Nous coopérons également avec les conservateurs d'art Le
Dame Art Gallery qui organisent des expositions permanentes d'artistes
contemporains talentueux dans le hall".
Quels sont vos projets pour les prochains mois?
Piero Magrino : "Avec l’arrivée sur le marché romain de
l’hôtellerie de luxe d’un nombre croissant de nouveaux hôtels le plus
grand défi, mais aussi pour nous une opportunité, est de permettre aux
clients de vivre des moments uniques avec nous. Nous tenons à ce que nos
hôtes aient à cœur de revenir dans la Ville Éternelle et séjournent à
nouveau au Palazzo Naiadi The Dedica Anthology, ainsi que le font nombre
de nos invités VIP qui aiment réellement notre hôtel, le Palazzo Naiadi.
Nous allons continuer à développer des projets proprement romains, en
coopération avec différents acteurs ; Aujourd'hui, nous travaillons
ainsi, de plus en plus, sur une coopération avec le monde du cinéma,
comme le David di Donatello Award.
Parallèlement à ces projets tournés vers l’extérieur, nous menons
également un plan de rénovation afin de permettre à cette belle et
unique propriété de briller et de rivaliser au tout premier plan de
l’hôtellerie de luxe à Rome. De beaux projets qui pour certains seront
discutés, mais qui révèlent notre dynamisme, comme vous pouvez le
constater !"
 |
Restaurant Tazio
Hôtel Palazza Naiadi -Roma
 |

C’est par le vaste et luxueux lobby de
l’hôtel Palazza Naiadi de Rome que l’on accède au beau et discret
restaurant Tazio. Lumière tamisée, panneau de palissandre, lustres en
riviera, photos du fameux paparazzo Tazio ayant attrapé dans son
appareil les plus grandes stars du cinéma… C’est en ces murs d’un
délicat raffinement en rouge et noir que le Chef Niko Sinisgalli
officie, une personnalité aussi attachante que généreuse, créant une
cuisine pétillante à l’écoute de ses hôtes.

Gianmarco, le directeur de salle, vous
accueillera avec cette même chaleur romaine, doublée d’une francophonie
plus qu’appréciable lorsqu’il s’agit d’évoquer les plats proposés par
cette table réputée de la ville éternelle. Des raviolis à la ricotta,
truffe et carottes jaunes ouvrent cette dégustation dans un cadre
intimiste et inspirant avec ces réminiscences de la fameuse Dolce Vita…
Douceurs de ces gressins et pains maison aux oignons de Tropéa, de cette
huile extra de Toscane idéale pour accompagner ce savoureux tartare de
sériole avec émulsion de mandarine, une fraicheur qui n’égale que le
plaisir des yeux quant au dressage de l’assiette. La tonalité est donnée
par le chef et toute son équipe : délicatesse, attentions de tous les
instants, raffinement et élégance, alors qu’Igor, le sommelier d’origine
moldave, n’aura de cesse de mettre en avant les plus beaux vins italiens
tout au long de cette dégustation.

Suivront de remarquables noix de
Saint-Jacques accompagnées de topinambour et caviar, un met tout en
délicatesse présenté sous cloche transparente pour un effet fumé aussi
spectaculaire que savoureux ! |
De nombreux convives goûtent maintenant
avec un réel plaisir et bien-être cet art de la gastronomie italienne
revisitée par le talent du chef, tels pour ces strascinati, des pâtes
ressemblant aux orecchiette, typiques des Pouilles et de la Basilicate,
un plat signature aux tomates et pecorino en hommage au père du chef ;
un met doux et chaleureux, « comme à la maison » se plait à dire le chef
; Oui ! mais quelle maison...

@ LEXNEWS
Le risotto à la truffe blanche est
également un moment d’anthologie au restaurant Tazio par ses subtiles
saveurs boisées et équilibrées. La cuisine du chef atteint alors des
sommets notamment avec ce turbot, champignons et poivre, une cuisine
tout en délicatesse audacieuse. Une hauteur que viendront confirmer ces
exquises cailles aux épinards et pommes de terre roesti.

@ LEXNEWS
Une table qui mérite assurément toutes
les attentions et réserve à ses hôtes encore bien des surprises le temps
venu des desserts...
Nous entrons alors dans l’univers d’Alice
au pays des merveilles, le chef lui-même dressant à même une nappe
immaculée un dessert-peinture digne des plus créatives installations
artistiques contemporaines ! Tiramisu, crème de café, millefeuilles
pistaches, mousses, macarons miniatures, barbe à papa et autres
mignardises se retrouvent dansant en un merveilleux tableau, une
expérience unique à partager sous des regards agréablement médusés…
C’est du grand art atteint par le
restaurant Tazio, une table dont on reparlera, tant pour ses qualités
gastronomiques qu’humaines, à l’image de l’hôtel qui l’abrite le Palazzo
Naiadi de Rome. |
Piazza della Repubblica 47, Rome 00185
Italy +39 06 489381
www.marriott.com/hotels/travel/romex-palazzo-naiadi-the-dedica-anthology-autograph-collection/
|
Hotel Splendide Royal - Roma*****
 |
Après avoir longé les inoubliables
jardins de la villa Borghèse, traversé un court instant la célèbre Via
Veneto, c’est en face d’autres jardins mémorables, ceux de la villa
Médicis que nous avons rendez-vous. En ces lieux résidentiels et
discrets, loin des mouvements des foules touristiques, se tient
fièrement une institution que les Romains connaissent bien : l’Hotel
Splendide Royal.

@ LEXNEWS
Désormais membre de la prestigieuse
Collection Roberto Naldi, l’histoire de l’Hotel Splendide Royal
remontant en effet aux années 40. L’esthète Roberto Naldi a justement
retenu cette enseigne pour cet héritage historique et de luxe d’un grand
charme. Il est vrai que tant l’élégance des lieux que l’hospitalité qui
y règne correspondent parfaitement à l’identité de la Collection Roberto
Naldi sous l’impulsion de son dynamique et sympathique directeur Bruno
Papaleo.

Au moins trois points forts caractérisent
l’Hotel Splendide Royal ; Tout d’abord, une vue imprenable sur les
jardins de la villa Médicis dont bénéficient quasiment toutes les
chambres, ainsi qu’une terrasse où ce tient le prisé restaurant
Mirabelle avec ce panorama d’une splendeur inoubliable sur Rome… À cette
vue, s’ajoute le fait que les célèbres marches de la Piazza Spagna ne
sont également qu’à quelques pas sans oublier la célèbre Via Veneto.
Enfin, un atout non moins négligeable, une équipe centrée sur la
prévenance et la personnalisation de l’accueil, un service et une
cuisine remarquables au sommet de l’immeuble.

A peine arrivés, après avoir admiré la
réception au style baroque où ors, lustre de Murano et miroirs se
disputent la primauté, nous sommes accompagnés pour découvrir l’une des
belles suites de l’hôtel, réminiscence de ces heures chaleureuses de la
Dolce Vita qui se déroulait à quelques mètres de là et que ces murs ont
bien connue… Meubles antiques, patine de bois précieux, moquettes
épaisses, glaces imposantes, tout a été pensé pour entretenir l’esprit
de ces grands témoins de l’hôtellerie, loin de toute standardisation
contemporaine. La salle de bain ne fait place qu’aux marbres précieux
et, concession à la modernité, un Jacuzzi inondé de lumière tamisée
venant de la rue adjacente. « Calme, luxe et volupté » sont assurément
au programme de l’hôtel Splendide Royale.

Un Hôtel qui a su avec sa nouvelle
direction, celle de Bruno Papaleo, reprendre ses lettres de noblesse et
asseoir une renommée digne de son nom. Qu’il s’agisse du petit-déjeuner
avec pour voisins les fameux cyprès de la villa Médicis, du dîner à
l’inoubliable restaurant Mirabelle, ou de ces moments à flâner dans ces
salons toujours décorés avec goût et aux bouquets de fleurs raffinés, un
livre sur Giotto ou sur Courbet toujours à portée de main – le directeur
est un esthète – c’est le raffinement discret et élégant qui domine dans
ces lieux enchanteurs. Qui plus est, une magnifique transformation des
plus audacieuses s’achève pour offrir à celles et ceux qui
souhaiteraient de vastes suites luxueuses plus axées sur la modernité,
ils seront bientôt satisfaits avec cet immense projet incluant un Spa,
en cours de réalisation et qui s’avère plein de promesses au vu de ses
derniers avancements, mais nous en reparlerons !
 |
Interview Bruno Papaleo, General Manager Hôtel Splendide Royal.

Quelles ont été vos premières
impressions en découvrant l’hôtel Splendide Royal ?
Bruno Papaleo :"Lorsque je me trouvais dans mon dernier poste en
tant que directeur de l’hôtel Palazzo Manfredi face au Colisée, mes
interlocuteurs ne cessaient de me demander si je ne me trouvais pas
éloigné de la place d’Espagne ! C’est chose donc réalisée maintenant
avec mes nouvelles fonctions en tant que directeur de l’hôtel Splendide
Royal Roma ! La piazza Spagna n’est qu’à quelques mètres, tout en
jouissant d’une tranquillité largement supérieure néanmoins, puisque
nous sommes positionnés sur les hauteurs, face la villa Médicis
bénéficiant de la verdure de son parc, rien que du vert, donc, et ce,
sans aucune nuisance… il est vrai que notre position est
particulièrement idéale et privilégiée avec le parc de la villa Borghese
à quelques minutes à pied ou la célèbre via Veneto distante également
seulement de quelques mètres de notre hôtel. Notre position est non
seulement stratégique, mais jouit en plus d’une vue imprenable dont
pratiquement toutes nos chambres profitent, sans parler bien sûr de
notre restaurant avec terrasse à l’étage supérieur. Et, au risque de me
répéter, surtout le fait non négligeable à Rome, le silence qui règne la
nuit, et qui est un des points forts de l’Hôtel Splendide Royal plus
qu’appréciable. Qui plus est, l’insonorisation intérieure
particulièrement travaillée avec de lourdes portes en chêne massif,
d’épaisses cloisons et moquette, ajoute à cette tranquillité. Enfin, il
ne faut pas oublier dans cette longue liste d’atouts que ce palace
appartient à l’histoire de Rome. Pour toutes ces raisons, je souhaite
imprimer à cet exceptionnel l’Hôtel Splendide Royal une nouvelle vie…"

Vous reprenez donc cet héritage en le
repensant aux critères d’aujourd’hui ?
Bruno Papaleo :"Absolument ! C’est d’ailleurs le défi que je me
suis fixé en souhaitant garder l’esprit de ce palace tout en lui
adjoignant des services qui correspondent aux standards de l’hôtellerie
de luxe contemporaine. Les services et l’hospitalité demeurent au cœur
de mes priorités pour l’hôtel Splendide Royal. Je crois beaucoup plus à
la force du mot « hospitalité » qu’à celui du luxe. Le luxe veut à la
fois tout et rien dire, alors que le vrai luxe, selon moi, c’est
l’hospitalité. Rendre l’expérience d’un séjour inoubliable n’a pas de
prix. Ce n’est nullement, pour moi, du business et j’ai à cœur que nos
hôtes gardent un souvenir heureux de leur passage dans nos murs. Notre
clientèle se partage entre le tourisme et les affaires, et notre
restaurant est également très prisé des Italiens qui raffolent de cette
terrasse dominant la capitale. Pour cette raison, nous ne nous fixons
aucune limite quant aux services que nous proposons. Pour nos hôtes
découvrant la ville pour la première fois, nous leur facilitons bien sûr
la découverte des monuments incontournables en leur réservant des
billets, leur évitant ainsi les interminables files d’attente. Nous
fournissons également les meilleurs conseils quant aux sites à voir,
mais nous avons également à cœur de faire partager une Rome insolite,
plus méconnue. Pour cela, je souhaite afin que ces services soient les
plus performants que soient en amont connus préalablement les profils et
attentes de nos hôtes, et ce dès leur réservation, parfois même un an
auparavant. Cette connaissance permettra de leur réserver des surprises
personnalisées dès leur arrivée dans notre hôtel. Enfin, nous avons à
cœur de proposer une magie et une gastronomie romaine qui s’inscrivent
dans cette idée d’hospitalité dont nous parlions
précédemment".

Votre hôtel réserve une belle surprise prochainement avec l’ouverture
de nouvelles suites !
Bruno Papaleo :"Oui, c’est un chantier très important et qui me
tient à cœur depuis mon arrivée. Il s’agit de 16 nouvelles et vastes
suites, entièrement nouvellement créées et installées dans un bâtiment
attenant à l’hôtel afin de satisfaire la demande d’une clientèle
souhaitant un cadre plus moderne et contemporain. D’ici quelques
semaines, dès 2020, nous allons proposer ainsi ces suites spacieuses
avec une décoration urbaine et contemporaine, sans pour autant renier
cet héritage classique, identité première de notre hôtel. A cela, un SPA
tout nouveau ouvrira également, venant ainsi compléter une offre de
Suites et services, qui devrait conférer à notre hôtel un nouveau
visage". |
Restaurant Mirabelle -
Hotel Splendide Royal Roma
 |
C'est au plus près des étoiles que nous
avons rendez-vous ce soir, sur l'une des plus belles terrasses romaines
qui soient de la ville éternelle. Au 7e étage, le restaurant Mirabelle
de l'Hotel Splendide Royal est en effet une valeur montante sous l'impulsion de son talentueux chef
Stefano Marzetti. Les yeux sont comme hypnotisés par la vue
époustouflante sur la ville, la villa Médicis toute proche et Saint
Pierre surgissant de la pénombre comme par enchantement. Un éclairage
diffus et tamisé, des baies vitrées sur toute la longueur et une
décoration raffinée composent le cadre inoubliable de cette soirée en
terrasse.

Vous serez accueilli par le sympathique
directeur du restaurant Luca Constanzi, le maître de salle Sandro
Alessandrini, et Fabrizio Colmanni, le talentueux sommelier. Cette
excellence du service est à la hauteur de ces lieux de l'hôtel Splendide
Royal. En cette belle soirée, tant la terrasse que la salle sont
combles, et nombreux sont les touristes et Romains ayant déjà pris place
aux tables illuminées de petits lampions.

Nous débuterons par une terrine de foie
gras métamorphosée en sphère de mandarine éclatante offrant de nouvelles
saveurs d'un mets traditionnel qu'un crumble de châtaignes et pain
brioché de caroube accompagnent.
 |

Des notes automnales s'invitent également
avec raffinement pour ces sphères de courge panées, avec amandes et
fromage de Castelmagno, servies avec une croquante chicorée et moût de
raisin. Les associations sont originales, mais sans heurt, des goûts
suggérés avec délicatesse. Sentiment de générosité aussi pour ces
gnocchis de châtaigne sauce ragoût de pigeon, morilles, noisettes
grillées et foie gras, un plat onctueux qui honore la tradition du
gnocchi Romain, habituellement servi le jeudi dans la capitale. Le loup
de mer se métamorphose, pour sa part, en spectaculaire effet moléculaire
avec cette préparation complétée en salle sur un lit de spiruline avec
son bouquet de petits légumes croquants. Plaisirs des yeux et des
papilles pour ce beau produit préparé avec art en cuisine et en salle.

Alors que ce service en salle distille
sans compter cette magie nocturne, le chef pâtissier prolongera encore
ce rêve avec de savoureux desserts tel ce feuilleté aérien aux figues
grillées thym et glace vanille, ou ce succulent clafoutis à la pêche et
macaron sorbet cassis. Le restaurant Mirabelle laissera encore de
merveilleux souvenirs longtemps après ce dîner, une table pleine de
promesses dans le ciel étoilé de la ville éternelle…
Le sommelier Fabrizio a conseillé les vins suivants avec ce dîner :
Muffato Della Sala Marchesi Antinori ; Sauvignon ’17 « Gmajne » Primosic
; Tellenae ’18 Manfredi Stramacci ; Chardonnay ’13 « Convento »
Bellavista ; Malvasia delle Lipari Hauner ; Mirto Zeddapiras |
Via di Porta Pinciana, 14 - 00187 Rome,
Italy
T 06 421689 - reservations@splendideroyal.com
www.splendideroyal.com
|
Aleph Rome Hotel - Roma
Curio Collection Hilton*****
 |

L’aleph est la première lettre de
l’alphabet hébreu et araméen, appelé alif en arabe, son origine
remonte aux Phéniciens et à la nuit des temps, et l’alpha et oméga en
grec, origine de tout qui réunit tant la culture orientale et
occidentale en une lettre commune. Une lettre qui inspira plus près de
nous également Jorge Luis Borges et Roger Caillois, c’est donc un signe
ou symbole fort qui dénomme et caractérise aujourd’hui un palace cinq
étoiles prisé situé en plein cœur de la ville éternelle, un palais des
mille et une nuits entièrement rénové en une succession de marbres
précieux et polychromes qui enchantent le regard à peine franchi le
seuil toujours gardé de jour comme de nuit par un élégant chasseur…

Les lustres scintillent de tous leurs feux et les colonnes de marbre
antiques - fort heureusement dégagées lors des dernières rénovations de
ce qui n’était naguère qu’une banque puissante jouxtant les ministères
de l’économie italienne - saluent les hôtes de l’Aleph Rome Hotel de
leur beauté et hauteur. La réception est également à la hauteur des
lieux avec une prévenance et une efficacité qui se jouent de toutes les
difficultés avec sourire. Emporté aux étages pour découvrir votre
chambre, vous appréciez la décoration sobre et raffinée aux camaïeux de
beige éclairée par l’omniprésence des marbres. Tout invite au repos et
au calme dans ce lieu pourtant voisin de la célèbre Via Veneto et de
l’ambassade des États-Unis.

Mais, à peine rafraîchi, l'hôte aura hâte
de se rendre au dernier étage où une inattendue piscine et une belle
terrasse trônent en plein cœur de la ville ! Profitant des généreux
rayons de soleil romains, un apéritif à la main et allongé sur un sofa,
on pourra alors à loisir faire quelques brasses tout en admirant les
toits de la capitale… Un personnel d’une rare gentillesse y préviendra
tous vos désirs et à l’heure du déjeuner, vous pourrez à loisir choisir
au Sky Blu de cette terrasse ensoleillée prisée et enviée une agréable
collation légère ou un gourmand repas plus sophistiqué. Une terrasse
romaine inoubliable qui fait de l’hôtel Aleph un lieu incontournable
pour apprécier différemment les beautés de Rome.

En redescendant au rez-de-chaussée,
d’autres expériences attendent encore l’hôte de l’Aleph Rome Hotel, un
petit-déjeuner soigné dans une salle resplendissante de marbres clairs,
un fumoir rare et précieux où déguster dans des fauteuils club en cuir
un havane de son choix, et un luxueux Spa et soins dont le hammam
raffiné a été réalisé dans les règles de l’art oriental et dont la
piscine intérieure offre d’agréables moments de détente ; Un Spa situé
dans un lieu autrefois hautement gardé puisqu'il abritait les
coffres-forts d'une ancienne banque, et dont l'Aleph a eu l'heureuse
idée de préserver a lourde porte... Sans oublier, enfin, l’Onyx Bar où
les meilleurs cocktails sont également, comme en terrasse, proposés tout
au long de la journée et en soirée… C’est toute l’élégance romaine qui
sied à l’Hôtel Aleph, une adresse au cœur de Rome offrant des instants
de volupté dans la discrétion la plus absolue. |
Interview Massimiliano Perversi
General Manager Hotel Aleph Roma

Pourquoi votre hôtel se nomme-t-il «Aleph»?
Massimiliano Perversi :"Aleph est la première lettre de
l'alphabet arabe et hébreu ; Les sens profonds du mot renvoient à aux
idées de «lumière» et de «renaissance». Ils soulignent parfaitement
cette nouvelle atmosphère et la vie de l'hôtel après sa rénovation
complète qui a eu lieu en 2017. Ce nom nous rappelle ainsi que notre
objectif est de représenter, ici même, de l’Hotêl Aleph toute
l'excellence de la ville".
Quel cabinet d'architecture a dirigé la décoration réussie de votre
hôtel avec cette profusion de marbres polychromes?
Massimiliano Perversi :"C’est l'architecte indépendant Roberto
Romano qui a dirigé avec talent la rénovation de l’Hôtel Aleph. Ce
dernier a su redonner vie à l’architecture et aux détails d'origine du
bâtiment. Suivant la volonté des propriétaires de l'hôtel, il a établi
une rénovation exemplaire des marbres de toute première qualité,
importés de différents pays du monde, conférant ainsi au lieu une
atmosphère chaleureuse qui contribue à ce que nos hôtes se sentent chez
eux".

La dimension humaine semble être au
centre de vos priorités pour les services que vous fournissez à vos
invités.
Massimiliano Perversi :"Chacun des membres de l'équipe Aleph a
pour objectif principal d’être centré sur nos hôtes et l’entière
satisfaction de leurs besoins. L'attention portée à chaque détail et la
personnalisation de l'expérience que nous proposons sont les
caractéristiques distinctives de notre service. Dans le monde de
l'hôtellerie de luxe à Rome, plusieurs structures jouent un rôle de haut
niveau, nous sommes heureux de faire partie de ce groupe, mais rares
sont ceux qui parviennent à transmettre le véritable sens de
l'hospitalité au client : c'est ce que nous nous efforçons de faire et
d’obtenir tous les jours grâce aux nombreuses expériences différentes de
notre hôtel allant de la magnifique terrasse avec piscine située au
dernier étage jusqu’au luxueux SPA et Hammam réalisé dans les règles de
l’art, sans oublier cet unique salon à cigares et le bar l'Onyx…"

Quels sont vos projets pour les prochains mois?
Massimiliano Perversi :"Nous allons concentrer notre attention
future à la consolidation et à l’amélioration de l’ensemble de notre
offre d’hébergement. Entre-temps, l’un des points essentiels sur
lesquels nous souhaitons continuer à porter nos efforts concerne tous
les projets liés à notre offre culinaire. Tout d’abord la révision de
notre principal spot : le restaurant Sky Blu, qui va faire l’objet d’une
nouvelle image de marque en l’orientant vers une cuisine plus
territoriale. Ce nouveau concept répondra à l’attente de nos clients
pour une cuisine authentique, romaine et contemporaine. Notre restaurant
aura à cœur de marier harmonieusement tradition et innovation dans une
atmosphère décontractée et élégante. Ce nouveau concept affectera
également toutes les autres offres propositions de restaurations allant
du nouveau menu sophistiqué du bar Onyx à notre terrasse sur le toit de
l’hôtel, qui est en constante évolution".
 |
Sky Blu Rooftop Terrace - Hotel
Aleph Roma
 |
L'art de l'aperitivo à la terrasse du Sky
Blu Rooftop...

Alors que règne encore en cette belle
soirée la frénésie urbaine au cœur de Rome, il est un lieu discret et
raffiné sur les hauteurs de l'hôtel Aleph qui perpétue l'art de la Dolce
Vita, à quelques pas seulement de l'emblématique Via Veneto. En grimpant
au dernier étage, c'est en effet un lieu charmant qui s'offre aux hôtes
du Sky Blu Rooftop Terrace. Une belle terrasse décorée de meubles
confortables bordant une piscine aux couleurs azurées la nuit tombée
offre en effet un lieu privilégié idéal pour prendre un verre ou mieux
l'une des extraordinaires compositions de cocktails réalisées par
Massimiliano, le talentueux bartender qui officie en cet endroit.

Alors que de réjouissants cocktails
conçus dans les règles de l'art sont préparés sous vos yeux, c’est une
carte de plats savoureux et d'une fraîcheur remarquable préparée par le
chef Alessio Stasi qui vous sera proposée. Votre choix se portera peut-être sur ce
fondant thon cuit à l'eau de tomates accompagné d'une crème d'haricots borlotti, oignon de printemps. À moins que vous ne préfériez opter pour
ces délicats cappellaccio à l'encre de seiche, stracciatella, réglisse
et crevette rouge de Mazara crue ou encore ce tout aussi délicieux
poulpe, crème de pommes de terre vitelotte et gingembre avec son crumble
d’amandes et café. |
Des mets travaillés et soignés laissant
une délicieuse impression d'excellence accessible, une cuisine raffinée
qui offre par touches discrètes une rigueur incontestable dans la
préparation et le dressage des assiettes.

Entre chaque plat, Massimiliano sera un
véritable magicien, devinant votre humeur et votre forme, adaptant ses
recettes en fonction de vos désirs les plus secrets, pour vous élever
dans les plus hautes sphères d'une expérience délicieuse. Vesper Lynd,
French Fashioned, Boulevardier, ce seront autant de clins d'œil
distillés avec art aux grands classiques revisités par le bartender.

L'ambiance est au rêve et à la gaîté pour
les hôtes de cette magnifique terrasse toute romaine de l’Hotel Aleph,
les étoiles semblant toutes proches en ce lieu idyllique. Alors que
Maité De Vlierghere veille au bon ordonnancement de toute cette féerie,
les hôtes de la Terrace goûtent comblés cet enchantement. Pour continuer
et finir cette si plaisante soirée, les cuisines auront encore préparé
des délices sucrées avec cet aérien millefeuille aux framboises,
chantilly et citron, un doux songe qui se prolongera tard dans la nuit
par la magie féerique de cette équipe généreuse et inspirée. |
Via di San Basilio, 15, Rome,
00187, Italy Phone : +39-06-4229001
www.alephrome.com
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Portrait Roma Lungarno Collection - Roma
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Portrait Roma Lungarno Collection, tout le luxe d'un pied-à-terre romain…

Portrait Roma est l'une adresse de séjours à Rome les plus prisées, mais
aussi l'une des plus secrètes. Une enseigne plus que discrète et une
sonnerie par laquelle l’on se fait annoncer pour plus de sécurité. Une
discrétion et confidentialité, donc, qui préludent à une expérience
unique, celle de l’univers Ferragamo transposé à l’univers feutré de
l’hôtellerie de luxe.

Il y avait en effet jusqu’alors Salvatore Ferragamo, le fameux «
chausseur des étoiles », il faudra maintenant également connaître
Leonardo, son fils, administrant le célèbre groupe familial de l’univers
du luxe italien. Les Portrait Roma sont nées de cette expérience et de
cette passion du luxe, une habitude plus qu’ancienne dans la famille…
L’idée de départ était d’offrir en plein cœur de la ville éternelle, et
dans sa partie la plus luxueuse, un véritable havre de paix et d’accueil
chaleureux, le tout dans une atmosphère d’intimité préservée et
sécurisée. Autant dire que l’objectif est atteint, sans aucune réserve.

Les Portrait Roma ont en effet réussi cette gageure de réunir de très
belles Suites haut de gamme en plein cœur du quartier du luxe de Rome
tout en bénéficiant d’un calme, d’une ambiance avenante et de service
tout aussi haut de gamme et personnalisé décliné sous toutes les formes
!
Certes, votre chauffeur aura peut-être un peu de mal à se faufiler à
travers les ruelles pour parvenir à la Via Bocca di Leone mais lorsque
vous apercevrez le magasin Salvatore Ferragamo juste en face de
l’enseigne Hermès, vous saurez devant cette porte discrète du calme et
du confort de luxe que vous êtes arrivés à bon port...

Vos bagages disparaitront rapidement, grâce à une équipe jeune et
dynamique, parfaitement polyglotte (le français est à l’honneur en ces
murs…). Tout a été, ici, conçu pour vous donner l’impression d’être chez
vous. Un manager spécialement attaché à votre Suite vous offrira dès
votre arrivée dans un petit salon privatif où le cuir règne en maître,
bien entendu, un accueil individualisé et agréable avec un verre ou un
café, ou mieux encore votre jus de fruits préféré déjà préparé comme par
enchantement ! |
Le concept Ferragamo retenu est de
vous donner pendant quelques jours, le temps de votre séjour,
l’impression que vous arrivez dans votre pied-à-terre romain, le service
des Suites de luxe en plus. Afin d’éviter les pertes de temps pour un
court séjour, des visites de la ville et de ses trésors peuvent être
organisées avec billets déjà réservés et chauffeur à votre disposition.
Une liste impressionnante vous attend dans votre Suite, vous n’avez qu’à
faire votre choix…

Puis, l’ascenseur, tout de cuir revêtu vous transportera comme dans une
belle malle d’époque dans votre Suite ; Une Suite spacieuse de palace
avec finitions en cuir, marbres précieux dans la salle de bain, draps en
lin ou autre matière et type d’oreillers selon votre choix (exprimé lors
de votre réservation), avec pour une indépendance totale un coin-cuisine
pour les hôtes souhaitant profiter plus longtemps de l’intimité de leur
intérieur.

À tout instant, l’ascenseur vous transportera en quelques secondes au
septième étage où une terrasse panoramique remarquable vous donne une
vue sur les sept collines de la ville éternelle. La villa Médicis semble
à portée de main et l’église Sainte-Trinité-des-Monts pourrait bien
entendre vos murmures… Le matin, cette même terrasse se métamorphose en
somptueux buffet où tout a été prévu, dans le raffinement, pour offrir
un petit-déjeuner de qualité . Variété de pains, gâteaux, salades de
fruits frais, jus de fruits frais, céréales, plats salés....

Difficile de ne pas trouver son bonheur
dans ce cadre intimiste sur les toits de Rome. Des espaces resteront
ouverts à toute heure de la journée exclusivement pour les hôtes des
Suites Roma, une exclusivité fort
appréciable pour sa discrétion, sans que cette intimité préservée et
omniprésente n’exclût cependant un personnel et un service personnalisé
des plus remarquables.
Un signe ou un appel et tous vos désirs sont
exaucés, voire devancés. Vous souhaitez l’édition américaine du magazine
Vogue ? Elle se trouve quelques instants après sur votre table de
chevet. L’envie vous prend de faire du shopping via Condotti ? Une
voiture vous accompagne et un membre du personnel de l’hôtel portera vos
emplettes… C’est cela l’art de l’excellence Ferragamo, l’amour des
belles choses, sans ostentation et avec délectation !
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Via Bocca di Leone, 23 00187 Rome -
Italy
+39 06 693 80 742
www.lungarnocollection.com/portrait-roma
|

@ LEXNEWS |
Restaurants -
Rome -Roma |
Restaurant Pipero* - Roma
 |
« Pipero », comme le nomment
affectueusement les Romains, compte parmi les adresses réputées de la
gastronomie romaine récompensée d'une étoile au Michelin. Dans le cadre
inspirant de cette belle table située sur le fameux Corso Vittorio
Emanuele, c’est le sympathique propriétaire Alessandro Pipero, sommelier
réputé, qui dirige la valse des opérations.
 
C'est également entre ces murs à
l'esthétique raffinée et sobre en un style urbain revisité qu'officie le
talentueux chef Ciro Scamardella, d'origine napolitaine qui propose un
menu carte blanche ; Une belle carte développant cet art, bien propre à
lui, d'un voyage élégant parmi des influences multiples, toutes mues par
des racines italiennes immuables qui leur confèrent leur cohérence.

C'est ainsi que nous commencerons ce
dîner par un consommé mousseux de champignons Shiitake et noisettes
perpétuant la tradition de la soupe romaine avec des accents
extrême-orientaux, dans une douceur tout automnale. Étonnement savoureux
également pour ces moules rafraîchies et iodées qu'un voile translucide
d'eau de mer recouvre d’une bien jolie manière. Ensuite, Luciano, le
serveur, vous expliquera avec prévenance comment déguster cet autre plat
original et créatif qui nous sera servi. Une mozzarella de toute
première qualité posée sur une passoire en terre cuite, qui une fois
consommée masque un autre plat traditionnel revisité sous la forme de la
célèbre salade florentine Panzanella arrosée par la crème de la
mozzarelle, du grand art !

|

La salle est maintenant plus que comble
en cette soirée pourtant de milieu de semaine, tout Rome semble s'y être
donné rendez-vous. Suivront de petits anchois marinés présentés sur un
lit de jus de tomates jaunes et raisins secs, ainsi que d'inoubliables
spaghettoni au cabillaud façon Carbonara ; Des mets qui démontrent, s’il
en était encore besoin, le degré d'excellence acquis par le chef
napolitain. Le service s'active à tous les étages alors qu'un autre mets
des plus savoureux, un mets destiné à devenir emblématique de l’art du
chef, sort tout juste des cuisines : des raviolis à la Genovese préparés
en une habile et savoureuse réinterprétation, le poulpe et les oignons
venant se substituer à la traditionnelle viande pour un effet fondant et
crémeux inoubliable.

La progression crescendo de ce beau menu
réservera encore de belles surprises avec ce délicieux turbot sauce
champagne et courgettes, perfection des cuissons, accords harmonieux des
saveurs.
Un délice ! Un nuage lacté de litchis et
amandes viendra, enfin, conclure en légèreté et saveurs subtiles ce très
beau repas, un temple du bon goût dans tous les sens du terme !

Les vins suivants ont accompagné ce dîner : Riesling Trocken Clemens
Busch ; Caparbio IGT Lazio 2018 Bredi dei Papi, Poggio Mandorlo Toscana
Il Guardiano 2015 ; Picolit Collio 2013 |
Corso Vittorio Emanuele,
246/248/250 - 00186 Roma | info@piperoroma.it - 06 68139022
www.piperoroma.it
|
Per Me Ristorante* -Roma
 |
Le restaurant Per Me du chef Giulio
Terrinoni offre une rare et belle expérience d'une cuisine complexe
ouvrant sur des mondes inconnus, tout de subtilités en des richesses et
trésors de créativité. Décoré élégamment de matériaux nobles et épurés,
ce jeune mais déjà fort prisé restaurant, une étoile au Michelin, repose
sur une réelle dimension humaine chaleureuse et bienveillante dès son
seuil franchi.

Per Me - comme son nom l'indique - est
aussi et surtout le fruit d'une conception bien ancrée de la haute
gastronomie, entre réminiscences, traditions et songes d'enfance
italienne. Nous débuterons avec ces instants d'inspirations marines, une
huître rafraîchie d'une mousse d’amandes, tomates pour des
entrecroisements inspirés entre iode et terre. Les tagliatelles de
seiche, grenade et figues qui suivront joueront également savoureusement
avec les sens ; un mets retenant toutes les parties du produit pour une
cuisine écoresponsable.
Nul étonnement dès lors à ce que cette
table soit si plébiscitée par les Romains et touristes de passage dans
la capitale. Suivra un plaisant sentiment d'aisance tranquille avec ces
rougets en tempura croquants, légers et savoureux.

Même sentiment d'élégance et de saveurs
délicates pour ce carpaccio de langoustine, foie gras mariné et gelée
d'oignon rouge. Des mets remarquables qui révèlent pleinement cette
philosophie inspirée du chef en des carrefours ignorés…

|

L'équilibre atteint n'est jamais rompu
par ces incursions dans des contrées lointaines, audace maîtrisée qui
revient toujours aux racines vécues de la plus tendre enfance ; Tel ce
mémorable turbot inspiré des traditions dominicales italiennes
accompagné de son gratin de pommes de terre, des notes franches et
d'excellence des produits.
L'art de la pasta, enfin, atteint des
hauteurs vertigineuses avec ces petits raviolis Al Plin, façon
piémontaise, en une réduction de poivrons et pignons fondants...

Ravissement également pour ces pâtes
fusilli aux moules et sauce bouillabaisse, chaque ingrédient concourant
à faire de ces différentes saveurs un ensemble harmonieux et goûteux.
Les desserts seront au diapason de cette
créativité généreuse avec un financier aux pistaches et myrtilles ou
encore cette déclinaison piémontaise du chocolat, petit baba et glace
vanille ; Des desserts aussi savoureux qu'élégants.

C’est une expérience rare et précieuse qui attend les hôtes du
restaurant Per Me, cette jeune et belle table qui ne s'éloigne jamais du
cœur pour toucher l'âme du gastronome, et assurément au très bel
avenir...
Avec ce dîner, nous seront servis
Shiarà 2017, Castellucci Miano (Catarratto grape - Sicily) ; Podium
2016, Garofoli ( Verdicchio - Marche) ; Hinata Goriki, Hinata Honten (
Junmai Ginjo Saké - Tottori prefecture, Japan) ; Rossese Sup. Dolceacqua,
Tenute Anfosso ( Rossese - Liguria) ; Anarchia Costituzionale, Walter
Massa ( Moscato - Piemonte) |
Vicolo del Malpasso 9, Roma (Via
Giulia)
Tel. 06.6877365 perme@giulioterrinoni.it
www.giulioterrinoni.it
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Bistrot 64* - Roma
 |
Ayant opté pour un cadre résolument
minimaliste, le Bistrot 64, situé à quelques pas seulement du fameux
Musee Maxxi d'art contemporain, joue les contrastes entre une décoration
épurée et une volonté de rapprocher des traditions gastronomiques
internationales.

Placé sous l'égide du chef japonais Noda
Kotaro, ce restaurant une étoile au Michelin a, en effet, fait choix de
rapprocher la tradition de la cuisine japonaise et de la gastronomie
italienne, privilégiant l'alternance des saisons et une simplification
des saveurs reposant sur le choix des produits des différentes cultures.

Des mises en bouche alertes et créatives
confirment cette alliance des goûts et saveurs en différentes nuances.
Surprise que ces spaghettis de pommes de terre, crème d'anchois aux
différentes cuissons, croustillantes. Beurre et anchois venant
agréablement se substituer aux traditionnelles pâtes italiennes, un plat
signature du chef. |
Mais l'art de la pasta est également
honoré en ce quartier de Rome avec des papardelles aux oignons rouges et
de printemps, un fumet pour des pâtes plus traditionnelles. L'art
culinaire du chef se porte également sur la préparation du poisson comme
il se doit au pays du Soleil Levant avec ce thon rouge mi cuit, pomme et
concombre, un plat minimaliste privilégiant la douceur.

Les desserts se déclineront enfin selon
une carte de couleurs, rouge en l'espèce avec cette inspiration de
framboise et myrtille accompagnées de meringue. Une expérience
gastronomique singulière des tables étoilées habituelles.

Le sommelier a suggéré les vins suivants pour ce diner : Franciacorta
Nature 2012 Berlucchi, Roero Arneis 2013 Giovanni Rosso, Blasfemo 2018
San Donatisso, Corusco 2017 Vignanello |
Via G. Calderini 62/64 00196 Roma
www.bistrot64.it
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Madeiterraneo Ristorante - Roma
 |
Au sommet du grand magasin Romain
Rinascente, le chef étoilé bien connu Riccardo Di Giacinto officiant au
restaurant All'Oro, a, en ces lieux prisés des Italiens, conçu un autre
et tout nouveau concept reposant sur l'idée d'un voyage au cœur même des
traditions culinaires méditerranéennes.

Respectant le cycle des saisons et grâce
à un art culinaire formé aux plus hautes exigences, c'est à une
expérience plaisante et haute en couleur à laquelle sont conviés les
hôtes de cette terrasse sur les toits de Rome. Après avoir gravi les
étages présentant les plus grandes marques du luxe, c'est en effet au
sommet du bâtiment que le restaurant a élu résidence avec une vue
panoramique époustouflante qui suffirait à elle seule la visite.

Mais, Madeiterraneo, c'est aussi une
expérience gustative plaisante avec cette focaccia accompagnée d'aïoli
et variétés d'olives savoureuses, servie avec sourire par la sympathique
et francophone serveuse Khady. Il ne reste plus qu’une seule table de
libre en ce samedi midi ensoleillé, tout Rome s'étant apparemment donné
rendez-vous en ces lieux, ouverts récemment, mais déjà fort plébiscités.
 |

Les polpette di bollito, une spécialité
romaine, sont ici revisitée avec une sauce onctueuse de salade verte,
alors que les gnocchis maison à l'anis et au citron composent une
recette crémeuse et réconfortante. Direction plus au sud avec ce poulet
tendre préparé façon méchoui accompagné d’une purée d'aubergines, une
assiette généreuse pour des saveurs authentiques. Le poulpe grillé à la
manière valencienne, petit pois et chorizo confère un petit air ibérique
à ce repas décidément sans frontières. Le service et l'ambiance enjouée
font de ce déjeuner une pause bien agréable au cœur de cette trépidation
urbaine vue de ces toits de Rome.

Encore quelques douceurs sous la forme
d’un des plats signatures du chef avec ce crémeux Maritozz'Oro, praline
et chocolat, une brioche fourrée dont seul le maître a le secret, un met
emblématique de Riccardo Di Giacinto importé du restaurant All'Oro !
Sans oublier cette délicieuse tarte au citron, des desserts qui font de
cette adresse romaine plus que prisée, un lieu aussi plaisant que
réussi.

Khady a proposé les vins suivants : Poggio dei Gelsi Falesco 2018 ;
Duca Di Salaparuta Oniris Rosso 2018 |
VIA DEL TRITONE 61
6° e 7° PIANO PRESSO LA RINASCENTE
Tel: +39 06 87 91 66 50 info@madeiterraneo.com
www.madeiterraneo.com
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Checco Er Carettiere - Roma
 |
Le
restaurant incontournable du Trastevere !
Alors qu’une belle douceur automnale
invite à arpenter les ruelles du Trastevere, le calme des lieux surprend
celles et ceux habitués aux cohues estivales. Au détour d’une venelle,
un lieu attire les regards pour la magie de son nom et les évocations
qu’il suscite… Checco Er Carettiere !

Une enseigne incontournable, connue en
effet de tous les Romains depuis les années 40 ; Aujourd’hui, encore la
plupart de ses hôtes romains sont venus ici alors qu’ils étaient
enfants… rien d’étonnant dès lors à ce que ce lieu, cette
quasi-institution romaine !, soit si prisée également des touristes
avertis, amateurs d’authentiques adresses romaines.

Dans ces décors inchangés que de
témoignages accrochés aux murs avec ces multiples photographies
témoignant des générations qui ont devisé, ri et partagé des moments
heureux de repas entre ces murs lambrissés. L’anonymat n’est pas de
mise, ici, et nombreux sont les clients qui font l’accolade aux serveurs
qu’ils ont connus alors qu’ils étaient eux-mêmes des « bambini ». C’est
un bonheur partagé qu’offre en effet Checco Er Carettiere à ses hôtes.

Le secret de ce succès jamais démenti ?
Une cuisine italienne dans sa plus belle tradition ! Car, en ces lieux
préservés, c’est en effet la tradition qui demeure au cœur de cet antre
de la gastronomie romaine, une cuisine fondée sur des plats simples mais
savoureux, avec de mémorables antipastis préparés dans les règles de
l’art, tomates confites, courgettes, aubergines, haricots, poulpes
marinés, purée de carotte et tomate… |

... Sans oublier ces généreux et
inoubliables artichauts préparés à la Romaine, un régal présenté par le
sympathique Domenico qui a presque grandi entre ces murs ! Les pâtes
sont elles aussi réputées et fort prisées dans leur version classique
alla carbonora avec ses lardons croustillants et cette crème aux jaunes
d’œufs nappant des pâtes cuites al dente. Les spaghettis aux
langoustines fraîches rivalisent, elles aussi, de fraicheur avec cette
préparation impeccable des assaisonnements. Il faut avouer que toutes
les pâtes proposées par Checco Er Carettiere, quelle que soit leur
recette, sont un délice et que l’hôte des lieux aura bien du mal à
choisir…

L’atmosphère est familiale, et
aujourd’hui encore, ce sont les petits-enfants de Carrettiere qui
perpétuent la tradition. Une tradition préservée jusqu’aux déserts
faits-maison avec notamment ces petits fours frais, tartelettes, choux,
etc. que nul ne refuse !
Checco er Carettiere entretient lors du
repas dominical la tradition familiale, véritable expérience à vivre
week-end après week-end pour comprendre cet esprit romain ayant encore
survécu aux ravages du temps. Ce sont des heures précieuses à vivre,
ici, chez Checco, un endroit que l’on se promet toujours de revoir,
comme une famille à que l’on a plaisir de retrouver !

|
Checco Er Carettiere Via Benedetta 10,
00153 Roma - Italia Telefono +39 06.5817018
info@checcoercarettiere.it
www.checcoercarettiere.it
|
Un apéritif au Caffè Rosati - Piazza del
Popolo -Roma
 |
Nous sommes au cœur de la Piazza del
Populo, cette célèbre place romaine que l’écrivain Alexis Curvers
jugeait tout à la fois sévèrement et passionnément, comme de nombreuses
places de la ville éternelle « pleines de mauvais goût et néanmoins
parfaitement belles. Regardez bien, regardez longtemps la piazza del
Popolo, mais n’arrêtez votre regard sur rien, faites-le tournoyer avec
elle et bientôt vous serez en extase ».

@ LEXNEWS
Et c’est ce que nous avons fait avec
bonheur pour retenir le non moins célèbre Caffè Rosati. En ces lieux, le
Caffè Rosati trône, en effet, comme une institution incontournable qui
se prépare à souffler ses 100 bougies ; Un lieu fort apprécié des
Romains, comme des touristes, depuis des décennies, et quelle que soit
l’heure, du matin au soir, la large terrasse du Caffè Rosati ne semble
jamais désemplir…

@ LEXNEWS |

Il est vrai que sa position stratégique
et privilégiée sur la célèbre place, en fait un lieu à la fois ouvert
sur l’ensemble de l’architecture de la place, mais aussi légèrement
protégé, à l’abri comme un repère d’où tout observer, discrètement.
Pasolini, De Chirico, Bernardo Bertolucci, Flaiano, Gassman, Morante,
Monicelli, Trombadori, Talarico, Saragat et tant d’autres célébrités y
avaient également leurs habitudes, et comme on les comprend !

La Maison Rosati cultive en effet avec
élégance et sobriété la tradition de l’art du café italien. Nappes
blanches, serveurs stylés en livrée, un endroit idéal pour prendre en
terrasse, à toute heure de la journée, un apéritif maison accompagné de
petits toasts délicieux, une collation ou un repas. Tout est
parfaitement ordonné, le service discret invite à revenir en ces lieux
pour y découvrir sa restauration, notamment à l’intérieur du Caffè qui a
préservé toute la tradition des plus beaux cafés et délices italiens ! |
Piazza del Popolo 4-5-5A 00187 Roma
RM
www.barrosati.it
|
@ LEXNEWS |
Rome Pratique |
Blacklane
l’excellence du transport avec chauffeur
privé
|

La société Blacklane a su s’imposer sur
le Net dans le secteur des transports haut de gamme avec chauffeur
privé. Bénéficiant d'une incontestable notoriété, Blacklane est
aujourd’hui présent dans plus de 300 villes dans le monde.
D'une efficacité redoutable, l’ensemble
des services haut de gamme de Blacklane est entièrement concentré sur un
seul site web à partir duquel l’utilisateur peut à loisir, avant son
voyage, décider du lieu de son transfert, indiquer avec précision
l’endroit où il désire se rendre, ainsi que l’heure précise à laquelle
le véhicule se devra d’être présent ; Véhicule qui pourra, qui plus est,
également faire l’objet d’un choix lors de la réservation.
Avec un large choix d’options, sûr et
efficace, ce dispositif web est également disponible à partir d’une
application mobile, la saisie des informations étant même dans cette
version d’une extrême simplicité, gage – une nouvelle fois - d’une
efficacité sans faille.
Ainsi pour organiser ses déplacements en
toute sécurité lors de son séjour à Milan et à Rome, Blacklane sera
assurément l’interlocuteur incontournable, qu’il s’agisse de ses
transferts de ou vers la gare ou les aéroports – ponctualité oblige –
mais aussi pour ses déplacements dans ou hors la ville. |
Le jour de votre rendez-vous est anticipé
par pas moins de deux e-mails et deux SMS informant du départ du
véhicule et de l’arrivée du chauffeur sur le lieu convenu, une
confirmation toujours rassurante, notamment pour les transferts vers les
gares et aéroports. Votre chauffeur est là, ponctuel, à l’heure
indiquée.
Le parc automobile de Blacklane comprend
un large choix de voitures exclusivement haut de gamme (Mercedes-Benz
Classe S, BMW Série 7, Audi A8…) parfaitement entretenues avec prises
Wi-Fi, bouteille d’eau, etc.. Les chauffeurs sont tous polyglottes et
choisis pour satisfaire une clientèle internationale exigeante.
L’accueil se fait classiquement dès l’arrivée avec une pancarte
personnalisée, prise en charge des bagages et accompagnement jusqu’au
véhicule. Une conduite souple et professionnelle, une discrétion
appréciable et aimable, une attention et prévenance de tous les instants
font partie des caractéristiques des chauffeurs Blacklane.
Blacklane offre également la possibilité de visiter la ville retenue
avec un chauffeur formé à cet effet qui saura vous conseiller les
meilleures adresses de la ville, restaurants, bars, shopping, lieux
culturels…

Enfin, professionnelle et efficace, cette société réactive sait
parfaitement s’adapter immédiatement aux changements ou imprévus de
dernières minutes avec une possibilité de modifications envisageable
jusqu’à une heure avant la course grâce à son réseau étendu. Un point
non négligeable, à souligner. Efficacité, fiabilité et sécurité sont
assurément ce qui caractérise Blacklane, cette société de transports
haut de gamme devenue incontournable ! |
www.blacklane.com
|
Visiter les plus beaux musées de la ville
avec Roma Pass |
Rome en
livres |

Chaque touriste a déjà fait l’expérience à Rome de la pléthore des
musées, une ville aux propositions alléchantes sur le plan culturel,
mais qui risque de perdre celles et ceux qui ne seraient pas accompagnés
devant un tel choix, surtout si le séjour est bref. Le Roma Pass est née
d’une heureuse initiative de la Commune de Rome et du Ministère des
Biens et Activités Culturelles afin de regrouper les principaux lieux à
visiter à partir d’une seule carte centralisée.
Cette carte est valable pendant 2 ou 3 jours selon l’option retenue ; à
partir de son activation, cette dernière donne accès gratuitement aux
deux premiers musées ou sites archéologiques visités, les autres musées
pouvant être visités à l’aide de cette carte avec un tarif réduit.
Les avantages ne s’arrêtent pas là : la Roma Pass offre également la
gratuité sur tous les transports en commun Atac (bus, lignes A et B du
métro…).
La carte Roma Pass est vendue avec un kit complet incluant la Roma Map
et toutes informations utiles touristiques, transports, liste des musées
fonctionnant avec la carte, enfin un accès à des informations
culturelles et pratiques par Internet.
Cette carte peut être achetée sur le site :
www.romapass.it et dans tous les points d’Informations
touristiques de la ville. |

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@ LEXNEWS |
Escapade hivernale au Château de Versailles

© LEXNEWS |
Versailles retrouvé
Au Château de Versailles |
Versailles revival 1867-1937
jusqu’au 15 mars 2020, château de Versailles.

Au tournant du XIXe siècle, le château de Versailles qui avait vu sa
position officielle en tant que symbole rayonnant du pouvoir politique
s’écrouler, allait embrasser un nouveau rôle, celui d’ambassadeur culturel
de son glorieux passé. Nostalgie, esthétisme, élans patrimoniaux,
nombreuses sont les passions qui conduiront à souhaiter pour ce lieu
unique, une nouvelle mission, un nouveau rêve… À l’exception du Congrès et
des nombreuses réceptions officielles du pouvoir, le Château n’hébergera
guère plus les rois et les gouvernants, mais dorénavant des visiteurs,
curieux de découvrir ce rêve né des marais... C’est à cette métamorphose,
ce Versailles retrouvé, qu’est consacrée l’exposition qui se tient
actuellement au Château. 350 œuvres et témoignages ont, en effet, été
réunis pour cette exposition chargée de faire revivre cette transition
essentielle dont l’actuel Domaine est le légataire. Car le visiteur oublie
trop souvent qu’il fut un temps où Versailles fut laissé dans les sommeils
de sa glorieuse histoire ce dont témoigne le jugement sûr du grand
écrivain Marcel Proust : « Versailles, grand nom rouillé et doux, royal
cimetière de feuillages, de vastes eaux et de marbres, lieu véritablement
aristocratique et démoralisant, où ne nous trouble même pas le remords que
la vie de tant d’ouvriers n’y ait servi qu’à affiner et qu’à élargir moins
les joies d’un autre temps que les mélancolies du nôtre ». Mais, cette
patine des temps, trop accumulée en cette fin de siècle, n’allait pas
résister à la magie des lieux, force vitale incompressible qui allait, une
fois de plus, imposer sa puissance. Versailles ne sera plus l’emblème d’un
souverain, mais le symbole d’une nation, relais passé grâce à la
fascination des écrivains, artistes et musiciens, comme en témoignent ces
lettres enfiévrées de Robert de Montesquiou, Henri de Régnier, Maurice
Barrès et les délicates peintures de Boldini…

PAUL CÉSAR HELLEU Trois femmes dans le parc de Versailles Vers 1908
Huile sur toile 100 x 76 cm Paris, musée d’Orsay,
dépôt au musée des Beaux-Arts de Brest © Musée des Beaux-Arts, Brest
Les fastes de Versailles ne pouvaient ainsi s’assoupir sous la patine de
l’Histoire, Versailles se réveille grâce à des passionnés, à des jardins
restaurés, un Château rénové et des fêtes données à nouveau non plus à un
monarque, mais pour un tourisme populaire. Cette mutation et étrange
alchimie est au cœur de cette exposition originale conçue par Laurent
Salomé, directeur du musée national des châteaux de Versailles et de
Trianon et Claire Bonnotte, collaboratrice scientifique au musée national
des châteaux de Versailles et de Trianon. Photographies anciennes et
premiers films diffusent un Versailles souvent plus fantasmé que réel, les
esthètes cultivant le goût des allées de traverse, l’automne venu, plaisir
élitiste légué par le modèle de leurs royaux aînés. Le Château connaît de
nouveau le faste des réceptions pour les chefs d’État invités… ou imposés…

Fastes, fêtes, plaisirs fugaces qui prennent autant de nouveaux visages
que de participants ; Versailles n’est plus absolu, mais saura dorénavant
s’adapter au goût de tous. C’est cette métamorphose que donne à voir ce
parcours agréablement scénographié, une magie qui opère toujours, même si
différente de celle initiée par des rêves et désirs d’un Roi Soleil. |
« Versailles Revival, 1867-1937 », Sous la
direction de Laurent Salomé et Claire Bonnotte, Editions In Fine, 2019.

Versailles a su traverser les siècles, une longue
histoire sur laquelle revient ce splendide et fort bel ouvrage «
Versailles revival » paru aux éditions In Fine. Le catalogue revient plus
particulièrement sur cette étonnante période au tournant des siècles
derniers « 1867-1937 », une période des plus fécondes qui signera le
réveil d’un Versailles retrouvé, un passionnant focus à l’occasion de
l’exposition du même nom se tenant en cet hiver au Château de Versailles
même.
Sous la direction de Laurent Salomé, directeur du musée national des
châteaux de Versailles et de Trianon, et de Claire Bonnotte,
collaboratrice scientifique du musée national des châteaux de Versailles
et de Trianon, l’ouvrage par ses études approfondies appuyées d’une riche
iconographie choisie avec soin vient idéalement compléter l’exposition
qu’il accompagne. Mais, plus encore qu’un catalogue, ce bel ouvrage
s’imposera assurément au titre d’ouvrage de référence pour cette période
trop longtemps négligée de l’histoire de Versailles.

GEORGES LEPAPE « Les jardins de Versailles, costume de Paul Poiret dans le
goût de Louis XIV », Gazette du Bon Ton, n°4, pl. V Février 1913 Pochoir
Collection particulière © Collection particulière / Christophe Fouin ©
Adagp, Paris, 2019
Pourquoi plus particulièrement cette période ? Précisément parce qu’en
cette fin du XIXe siècle, cent ans après la Révolution française,
Versailles va connaître un extraordinaire engouement reposant à la fois
sur un vif sentiment de nostalgie pour un monde disparu, l’Ancien régime,
et un enthousiasme renouvelé pour ce qui fût le plus beau symbole de la
puissance de la France, de ses rois, et en premier lieu du roi Soleil.
C’est un Versailles royal qui s’éveille de nouveau augmenté des ajouts de
l’Empire. Et, si l’Impératrice Eugénie porta effectivement une vénération
marquée pour Marie-Antoinette, ce seront surtout sous l’impulsion des
milieux artistiques que Versailles retrouvera splendeur et vie. Versailles
a, en effet, en cette toute fin du XIXe siècle, inspiré les plus grands
écrivains pour devenir un noble sujet littéraire à part entière ; On
songe, bien sûr, à Marcel Proust et à « La Recherche », Robert de
Montesquieu, Henri de Régnier… Un renouveau porté également par les
artistes-peintres, tels Paul Helleu, Giovanni Boldini ou encore Eugène
Lami et Gaston La Touche qui lui prêteront leur palette et leurs couleurs
renouant avec une peinture historiciste. A côté de ces artistes, ne
peuvent être enfin oubliés les compositeurs et musiciens dont Reynaldo
Hahn, et bien sûr, Gabriel Fauré, qui en hommage à la grandeur des grands
compositeurs de l’Âge d’or de Versailles, ont su redonner de nouvelles
clefs de sol et de fa à Versailles.
Un fantastique engouement également servi par de grands programmes de
restauration des appartements et des jardins de Versailles. Celui-ci
retrouvera alors en pleine République ses fastes et ses fêtes d’antan ;
des fêtes de nuit pour lesquelles jets-d ’eau et feux d’artifice se feront
de nouveau entendre s’offrant au regard d’un public populaire de plus en
plus large… Parallèlement, seront menés d’extraordinaires recherches et
travaux de restauration, conservation de ce fabuleux patrimoine,
architecture, mobiliers, arts décoratifs, sous l’active et passionnée
impulsion de Pierre de Nohlac, conservateur du musée historique de
Versailles de 1892 à 1920. Versailles redevient un symbole de fastes et
grandeurs françaises, inspirant tout autant les progrès naissants, la
photographie ou le cinéma qui s’en emparera au même titre que la mode,
sans oublier pour anecdote le paquebot France qui fut en 1912 surnommé «
Le Versailles de mers » !
En ce tournant de siècle, c’est toute la splendeur de Versailles qui
s’impose, une splendeur retrouvée que les pleines pages de l’ouvrage
donnent à voir magnifiquement. C’est également ces formidables
enthousiasme et passion pour Versailles qui ont dicté aux auteurs les
nombreux chapitres de l’ouvrage ; Des chapitres finement développés aux
titres évocateurs : « Nostalgie et réinvention », « Eugénie et
Marie-Antoinette : Une ombre dans le miroir. », « La République chez le
Roi. », « Jardins des poètes. »…
Une passion pour Versailles qui allait se confirmer au XXe siècle, et bien
que subissant les aléas douloureux de l’Histoire, ne devait plus jamais
être démentie jusqu'à nos jours… Versailles a, à toutes époques, exercé
cette fascination mêlée de curiosité et d’admiration révélant sa splendeur
et cette incroyable force aimantée, cet extraordinaire « influx magnétique
» pour reprendre les mots de Robert de Montesquieu. Un influx que devrait,
sans aucun doute, exercer également ce bel ouvrage. |
Brasserie La Flottille
Parc du Château de Versailles

© LEXNEWS |
Une
pause...à La Flottille

La Flottille porte haut et bien son nom. Naguère, en ces lieux royaux, de
nobles embarcations miniatures furent armées pour réjouir le goût du
monarque sur le grand canal des jardins du Château de Versailles. Les
reconstitutions de galions et autres vaisseaux du temps de Louis XIV
participaient à cet élan de majesté et de puissance du royaume de France
auprès de ses sujets mais aussi des nombreux ambassadeurs qui se
pressaient à Versailles. La Flottille se souvient depuis de ces
évènements, même si son inspiration puise plus directement au style 1900,
date à laquelle Versailles se réveilla et prit un nouvel élan...

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C’est cet élan et enthousiasme qui préludent encore aujourd’hui en ce lieu
prisé, tant des touristes que des Versaillais, niché dans les Jardins de
Versailles avec pour seule vue, celle du Grand Canal. L’hôte de cette
brasserie élégante découvrira ainsi le charmes des lieux après s’être
promené dans les inoubliables allées, qui même par ces temps d’hiver,
offrent au visiteur leur beauté dénudée de leur végétation.

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C’est ainsi emmitouflés par une belle journée ensoleillée, que nous
entrons à la Flottille comme en un refuge de montagne, chaleur dispensée
par d’antiques radiateurs en fonte heureusement préservés. Nous y serons,
comme toujours, agréablement accueillis par le sympathique directeur
Frédéric et toute son équipe, qui malgré le nombre important de couverts
des deux belles salles de la brasserie, ont su imprimer cette dimension
humaine si importante. Partout une lumière dorée du soleil se reflète avec
une gaîté d’hiver sur l’onde du grand canal saluant les hôtes de la
Flottille par les vastes baies vitrées conférant à ces lieux préservés un
charme délicieusement suranné. |
Carrelage ancien rétro, chaises cannelées, appliques de Murano, antique
chaise à porteurs héritée de l’Ancien Régime, c’est un heureux transport
dans le temps que dispense La Flottille à ses hôtes en un naturel
bienveillant. C’est un service toujours prévenant qui vous proposera avec
sourire la gourmande carte proposée par la cuisine. Une carte retenant des
plats et recettes traditionnels dans l’esprit bistro de bonne cuisine
française. La généreuse soupe à l’oignon gratinée à l’emmental servie dans
sa petite soupière semble emporter l’adhésion des convives en ce déjeuner
de mois de décembre. A moins que déjà plus réchauffé, vous ne préfériez ce
tourteau rafraîchi aux pamplemousses. Foie gras, saumon et ses toasts, les
entrées démontrent toutes la qualité de la cuisine proposée à La
Flottille, simplicité et goût réunis. Véritable tour de Babel, chaque
table laisse percevoir la diversité des langues du monde en ce déjeuner
hivernal.

Alors que le froid sévit à l’extérieur, ce sera un bienvenu et savoureux
pot-au-feu de poisson maison qui nous sera servi présenté dans sa cocotte
en fonte ; Un plat généreux qui enchante le palais par les saveurs de
saumon, de Saint-Jacques et cabillaud avec ses légumes cuits patiemment
sur le feu. La Flottille honore encore les mets traditionnels de la
brasserie française avec cette goûteuse saucisse d’Auvergne bio grillée
accompagnée de sa purée maison. C’est un spectacle enivrant que de
profiter des charmes des jardins de Versailles tout en étant assis bien au
chaud sous ce soleil resplendissant d’hiver, un bonheur qui invite à
prolonger ces instants précieux.

© LEXNEWS
Ce sont ces instants suspendus qu’offre la Flottille, aussi goûtés
aujourd’hui par les nombreux Versaillais et touristes que naguère par les
esthètes du château, Marcel Proust, bien sûr, mais aussi Robert de
Montesquiou, Henri de Régnier, Maurice Barrès et tant d’autres… Les
desserts proposés par la carte de la Flottille viendront alors à point
nommé avec ces généreuses tartes tatin, crêpes au sucre, cake maison,
gâteaux au chocolat, des douceurs en guise d’un au revoir, une expression
que chaque hôte de La Flottille prendra assurément au pied de la lettre !
 |
Parc du Château de Versailles, 78000
Versailles, France
Tel : + 33 (0)1 39 51 41 58
https://laflottille.fr
|
Versailles en livres |
« Versailles Savoir-faire et Matériaux », sous la direction d’Hugues
JACQUET, 22,5 x 28,5 / 450 pages, Coédition Château de Versailles et
Éditions Actes Sud, 2019.

En arpentant parcs et galeries du domaine de Versailles, le visiteur ne
peut imaginer les milliers d’heures de travaux, conceptions, matériaux et
savoir-faire qui lui ont été associés depuis sa création. C’est à cette
entreprise pharaonique qu’est consacrée cette somme inédite de 450 pages,
une véritable encyclopédie sur tout ce que les artisans, ingénieurs,
architectes et autres artistes ont pensé, conçu, réalisé sur la seule
volonté d’un monarque, conscient du rôle de ce pari impossible.
L’ouvrage débute par le lieu même, ce chantier sur un marécage tout juste
bon à servir aux chasses royales qui s’y déroulaient jusqu’alors.
Assainissements, comblements, avant que le goût français ne trouve son
apothéose grâce à toutes les personnes de talent qui seront convoquées par
le roi, des talents qui s’exprimeront sous son étroit contrôle. Ce livre
étonnant sous la direction d’Hugues Jacquet, sociologue et spécialiste des
savoir-faire, nous livre cette aventure singulière où le renouvellement
des styles jamais ne brisera cette unité presque sacralisée qui préside au
Château, et ce jusqu’aux temps modernes. L’organisation du travail
évoluera, en effet, surtout avec le Siècle des lumières qui succédera à la
disparition du roi Soleil, sans pour autant être encore cette révolution
des mentalités qui n’interviendra qu’au XIXe siècle, après la Révolution
française et l’avènement de la Révolution industrielle.
L’ouvrage remarquable par la qualité de ses études détaillées, tout en
étant demeurant accessibles au néophyte, retrace cette histoire des
matériaux et des savoir-faire, travail de la pierre, essentielle non
seulement pour les structures mais aussi pour leur valeur décorative, le
bois omniprésent à Versailles, des charpentes jusqu’aux parquets, sans
oublier le mobilier et la marqueterie. Le métal, souvent méconnu, trouve
aussi son apothéose à Versailles, dans des pièces d’envergure avec les
sublimes grilles et rampes, mais aussi de manière plus cachée, avec la
plomberie ou la serrurerie… La terre se métamorphose, quant à elle, en
briques, poteries notamment pour les agrumes, faïences, porcelaine et
autres biscuits qui abondent pour la décoration du Château. L’ouvrage
détaille également les usages du verre, on songe bien sûr immédiatement à
l’unique galerie des Glaces, mais aussi aux vitraux de la chapelle royale,
et à tous ces flacons, verres et bouteilles servant aux usages quotidiens
de la cour et de son monarque. La dernière section, et non des moindres,
consacrée à tous ces savoir-faire sublimés à Versailles retient, enfin,
les tissus, papiers, cuirs et cire ; Un univers soyeux et intime chargé de
servir d’écrin à la royauté, révélant toute la virtuosité de ses artisans
au sujet desquels on pourra dire en renfermant ce remarquable ouvrage : il
y a eu un avant et un après Versailles !
Un ouvrage remarquablement informé, documenté et écrit, servi par une
riche iconographie, qui ne pourra que trouver place de référence dans
toutes bonnes bibliothèques consacrées à Versailles. |
« Château de Versailles – Petit inventaire ludique et spectaculaire »
de Sandrine Rosenberg, préface Catherine Pégard, Chêne éditions, 2019.

Sandrine Rosenberg signe avec « Château de Versailles » un ouvrage
célébrant « La plus belle et la plus magnifique maison du monde », ainsi
que la qualifiait Adam Pérelle, graveur du Roi vers 1680. L’admiration de
Versailles et son domaine est ancienne et ne s’est quasiment jamais
jusqu’à nos jours démentie. Une passion presque concomitante à sa création
pour cette création partie de rien, pour ne pas dire de moins que rien
tant les handicaps de ses marécages étaient nombreux, et qui n’a cessé
d’étonner et fasciner les contemporains du Roi Soleil et les générations
jusqu’à nous.
C’est cette passion versaillaise qui est
ainsi mise à l’honneur dans ce beau et plaisant livre aux photographies
remarquables, et à la mise en page des plus réussies avec ces nombreux
dépliants panoramiques. Cent notices illustrées par 400 images plongent,
ainsi, le lecteur dans ce lieu unique, ces lieux faudrait-il dire si l’on
songe à cette diversité, de la majestueuse galerie des Glaces jusqu’à ces
petites allées perdues au fond du Trianon, où seuls de rares touristes se
perdent…
Sandrine Rosenberg apprécie la grande
Histoire, comme la plus petite, et ce livre fourmille d’anecdotes
étonnantes, même pour le lecteur qui pensait pourtant bien connaître
Versailles. Si l’existence naguère d’une ménagerie peuplée d’animaux
exotiques est, certes, restée gravée dans les mémoires des familiers de
Versailles, l’auteur nous apprend par contre que les vestiges d’une
terrasse se cachent sous la voûte de la galerie des Glaces ! La pendule
aux automates livre, elle aussi, ses secrets en exposant cette étonnante
effigie du roi qui sort de la pendule lorsque sonnent les heures…
Les jardins et fontaines racontent
dans leurs jets d’eaux et secrets bosquets leur histoire, parfois
mouvementée au gré des destructions et réaménagements selon les nécessités
et les rêves de souverain. Sandrine Rosenberg offre discrètement les clés
de ce vaste château aux si multiples couloirs, corridors et appartements
privés pour mieux comprendre cette abondante richesse de Versailles qui
déconcerte et fascine tant les visiteurs. Un témoignage efficace et des
plus plaisants qui invite le lecteur à mieux décrypter ces multiples et
riches labyrinthes de Versailles, au sens propre comme au figuré ! |

« Le Château de mon Père ; Versailles
ressuscité. », par Maïté Labat, Jean-Baptiste Véber, Stéphane Lemardelé et
Alexis Vitrebert, Editions La Boite à Bulles, 2019.
Avec un titre quelque peu provocateur -« Le Château de mon Père ;
Versailles ressuscité. », c’est sous forme de BD que les éditions La Boite
à Bulles ont décidé de revenir sur cet extraordinaire élan qui réveilla
Versailles au tournant des siècles derniers. Un flash-back sur ce «
Versailles ressuscité » vécu et perçu, ici, par le regard du jeune Henri
de Nolhac, fils de Pierre de Nolhac qui fût attaché à la conservation des
collections du Château en 1887, avant de devenir conservateur du musée
historique de Versailles de 1892 à 1920. Avec un scénario bien mené et de
plaisants dessins signés d’un quatuor à huit mains, c’est au réveil de
Versailles jusqu’alors endormi depuis la Révolution française, un «
Versailles retrouvé », auquel le lecteur assistera planche après planche… |
Un album tout de nuances, entre noir, gris
et blanc, mêlant la Grande Histoire, celle de ce « Versailles ressuscité »
et l’histoire du jeune Henri et de son père…
Cent ans après la révolution de 1789, Versailles va, en effet, connaître
un extraordinaire élan, élan fondé tout à la fois sur la nostalgie d’un
monde disparu, celui de l’Ancien régime, et sur une véritable passion pour
ce qui fût le symbole du roi Soleil. Ce formidable engouement sera
parallèlement suivi et conforté par de grands travaux de restauration et
conservation de ce fabuleux patrimoine : mobiliers, arts décoratifs,
architecture y retrouveront leurs fastes d’antan. C’est à cette incroyable
entreprise et aventure d’un « Versailles ressuscité » que l’actif et
passionné père du jeune Henri, Pierre de Nohlac, se démènera et
combattra... Sous son impulsion, Versailles revivra. Fêtes, bals et jets
d’eau y jetteront de nouveau leurs feux et lumières inspirant peintres,
musiciens, écrivains et attirant déjà un public international et de plus
en plus large. Nombre d’étrangers fortunés copieront même pour leur
résidence privée le Trianon…
Mais, bientôt l’ombre des années sombres de la Seconde Guerre va s’étendre
sur la France et l’Europe … Pierre de Nolhac s’éteindra le 31 janvier
1936. L’album se referme sur un dossier illustré de nombreuses
photographies tout spécialement sorties de l’album familial et dédié à
Pierre de Nolhac. Pierre de Nolhac qui écrivait déjà à 18 ans : « Le plus
beau château à Paris, c’est Versailles. » !
Un beau et instructif album au trousseau de clefs fourni, ouvrant bien des
portes, des grandes et des petites, plus secrètes aussi, et qui sera, sans
aucun doute, largement partagé !
|

© LEXNEWS |
Thoumieux,
Un univers dans les étoiles
au pied de la Tour Eiffel |
Le
Chef Sylvestre nous parle de l’Univers Thoumieux…

"J’ai souhaité dès le début dormir dans ces lieux que je connaissais par
ailleurs mais dont je n’avais pas encore perçu l’esprit et la philosophie.
J’aime beaucoup l’état d’esprit hérité des auberges familiales, et c’est
avec cela en tête que j’ai abordé cet univers Thoumieux bien particulier
puisque nous sommes en présence d’un boutique-hôtel.
Il m’est apparu très rapidement qu’il fallait donner une cohésion à
l’ensemble des trois entités qui caractérisent Thoumieux que sont la
brasserie au rez-de-chaussée, le restaurant gastronomique à l’étage
supérieur et enfin l’hôtel. J’ai souhaité tout d’abord que nos hôtes
entrent par la brasserie pour monter au restaurant gastronomique afin
qu’ils découvrent cet esprit brasserie auquel je suis très attaché et a
été préservé en ces murs.
Ce côté tourbillon jour et nuit de la brasserie parisienne me semblait
important à faire partager au plus grand nombre, cette vie parisienne
qu’il convient de préserver car c’est notre culture ! Je trouvais dommage
qu’il y ait une coupure entre ces trois entités ; d’ailleurs, nos
touristes étrangers raffolent de cet esprit. Les hôtes de l’hôtel
bénéficient, cependant, bien sûr, d’un escalier particulier et à l’écart,
permettant de préserver leur intimité. |
Mais, concernant le restaurant, j’ai souhaité et tenu néanmoins à une
pleine transparence des lieux, et c’est en passant par les cuisines
ouvertes à l’étage supérieur que j’accueille mes hôtes et les installe
personnellement. Selon moi, le comble du luxe, c’est la simplicité et le
temps partagé avec mes hôtes qui me font l’honneur de venir !
Mon but a toujours été de préserver l’héritage Thoumieux, et si mon prénom
gagne en notoriété avec le restaurant gastronomique, je souhaite cependant
préserver cette identité héritée du passé. C’est pour cette raison que
j’ai souhaité conserver cette identité architecturale et le design bien
particulier de l’architecte d’intérieur India Mahdavi. Je fais partie de
ces personnes qui ne changent pas pour changer ! Je préfère aborder l’idée
d’évolution à partir d’un acquis. Je crois que nous sommes arrivés un
stade d’équilibre où cet élément chaleureux qui m’est cher prédomine
donnant la priorité à l’âme humaine.
Le facteur essentiel, selon moi, pour nos contemporains réside dans cette
nécessité de retrouver cette dimension personnelle reposant sur le lien et
l’attention. Je rappelle toujours à mon équipe : faisons en sorte que nos
clients retrouvent le plaisir de la table, et non pas seulement, « j’ai
fait une table de plus d’un chef connu » ! Je n’ai jamais aussi bien
cuisiné que lorsque je me suis senti aimé, cela peut apparaître un peu
simple à dire, mais c’est essentiel pour moi, et je crois que c’est une
dimension également ressentie par nos hôtes.
C’est avec le même esprit que nous gérons l’hôtel, cet esprit d’accueil et
de dimension humaine. Il en est de même pour la brasserie Thoumieux que
j’ai souhaitée dans un esprit contemporain en intégrant cette dimension du
restaurant gastronomique : manger moins mais mieux, avec le moins de
transformation possible. À partir de produits de qualité, faits maison
bien évidemment. Mais vous savez la simplicité a toujours été compliquée
!"
 |
La Brasserie Thoumieux - Paris
 |
À quelques pas des Invalides, à peine plus loin du musée Branly et à même
distance du musée Rodin, la célèbre enseigne de la brasserie Thoumieux
brille fièrement rue Saint-Dominique laissant dans son prolongement la
Tour Eiffel se pencher pour vous saluer. L’accueil des hôtes de la
brasserie est celui d’une grande maison avec vestiaire et accueil
personnalisé. Rien d’étonnant à cela, car puisqu’en ces lieux parisiens
prisés, officie le grand Chef Sylvestre Wahid. Celui-ci dirige, en effet,
non seulement à l’étage supérieur le fameux restaurant gastronomique –
Sylvestre, de son prénom, deux étoiles, mais supervise également, avec le
même talent et enthousiasme, la brasserie Thoumieux.
Dans cet endroit où mode et affaires cohabitent avec bonheur avec les
touristes de passage et les habitués des belles tables parisiennes,
l’univers Thoumieux, sis rue Saint-Dominique, associe brasserie,
restaurant élitiste et hôtel de luxe…

Cet ancien bouillon Chartier, aujourd’hui devenu une brasserie élégante et
prisée, a conservé tout le charme d’antan des atmosphères chaleureuses et
privilégiées, même s’il a fait l’objet d’une totale rénovation grâce au
talent du styliste Gérard Cholot. Ce dernier a su conserver avec bonheur
l’esprit brasserie avec ces banquettes de velours rouges, parquet,
moulures Lalique, lampes vertes, chapelières avec barre de laiton et jeux
de miroirs... Les graphistes de l’agence M/M y ont également apporté cette
touche contemporaine que l’on retrouve également aux étages supérieurs.
L’univers Thoumieux conjugue ainsi l’amour d’une tradition parisienne
repensée de la brasserie et une curiosité insatiable des nouvelles
expériences avec pour résultat l’agréable surprise des convives pour cette
expérience culinaire sans cesse renouvelée.
Pour ce dîner, la tonalité sera donnée avec ce clin d’œil apéritif sous la
forme d’un généreux pâté en croûte maison au foie gras de canard des
Landes, un bel équilibre entre tradition et élégance des assaisonnements.
Adam et Katarina notamment contribueront, pour leur part, à cette belle
expérience en vous proposant notamment un savoureux cœur de saumon bio
avec sa crème d’aneth ou encore ces délicieux poireaux vinaigrette
revisités bistronomie ; Des mets fins préparés en cette soirée par le chef
Grégory Garimbay sous la supervision de Sylvestre, passant de haut en bas,
des étoiles à la brasserie, avec toujours l’enthousiasme et le sourire du
bonheur du partage. |

L’élégance sied assurément à la brasserie
Thoumieux, non seulement quant à son décor, mais également quant au
service, efficace et discret, et dans ces mets joliment dressés et si
savoureusement, à chaque choix, dégustés. Un succès qui ne se dément pas,
midi ou en soirée, c’est toujours une salle comble et d’humeur joyeuse qui
habite la brasserie Thoumieux. Le poulpe de Méditerranée servi sur un
risotto au parmesan vient, ensuite, enchanter le palais par ces touches
crémeuses, alors que la côte de veau à la crème et champignons honore,
quant à elle, les plats les plus fins de brasserie d’antan avec une viande
de qualité et une préparation décidément impeccable. Car tel est le secret
de la brasserie Thoumieux, une cuisine sans concessions sur la qualité des
produits, une préparation inspirée par la proximité à l’étage supérieur
d’une cuisine hautement gastronomique, et surtout cette générosité
distillée sans compter par le Chef Sylvestre, vecteur de l’univers
Thoumieux.
Même sentiment d’allégresse et d’instants
savoureux pour ces desserts inspirés de saison, et retenant des figues
fraîches et rôties accompagnées d’une glace au vin jaune, sans oublier
également le célèbre brownie cacahuètes, caramel et glace à la vanille…
Une expérience savoureuse de bonheur et de partage, à vivre rue
Saint-Dominique tous les jours sous les auspices de Dame Eiffel et, bien
sûr, de son sympathique et généreux chef Sylvestre!

Les vins suivants ont accompagné ce
repas "Les Messanges" 2017 (Chinon) - Domaine de Pallus ; "La Petite Côte"
2016 (Condrieu) - Domaine Cuilleron. |
Restaurant Sylvestre ** Paris
 |
interview chef Sylvestre Wahid, Paris.
Le chef Sylvestre Wahid transmet
instantanément une joie de vivre et un bonheur dans sa cuisine au
quotidien. Cette passion remonte loin dans son passé, un amour de la
transmission et de la générosité qui est renouvelé jour après jour dans
son merveilleux restaurant deux étoiles au Michelin. Il a bien voulu
répondre à nos questions :

Quel a été le parcours qui vous a amené à la haute gastronomie ?
Sylvestre Wahid : "Je suis né au Pakistan, pays dans lequel j'ai
vécu jusqu'à l’âge de neuf ans. C'est pour rejoindre notre père qui
servait dans la Légion étrangère en France que nous avons déménagé et
rejoint ce pays que nous ne connaissions absolument pas, et sans parler un
mot de français. J'ai toujours gardé une mémoire de ces années passées au
Pakistan et cela a forcément eu une place dans la cuisine que j'ai pu
mettre en œuvre jusqu'à aujourd'hui. Je crois que ce croisement des
cultures est profondément ancré chez moi et que je l'aurai toute ma vie.
Je suis parti du principe que c'était un plus et non un inconvénient. J'ai
toujours aimé voyager, rencontrer des gens, et j'ai eu la chance de
pouvoir exercer un métier qui est un perpétuel recommencement, et dans
lequel on en apprend tous les jours. J'ai subi une double pression, celle
de l'intégration, mais aussi celle de vouloir faire bien et toujours
continuer à évoluer. J'ai eu cette grande chance de rencontrer des
personnes de qualité comme Thierry Marx, Alain Ducasse, Patrick Pagès, et
bien d’autres encore qui m'ont accompagné et apporté beaucoup. Ce cap de
l'intégration est derrière moi, et j'ai à cœur aujourd'hui d'offrir et de
partager de nouveaux produits, de nouveaux modes de cuisson, de nouvelles
cultures…"

Une identité culinaire bien propre à vous…
Sylvestre Wahid : "Oui, je pense profondément que l'identité d'une
cuisine vient de l'identité de la personne qui la pratique ; la cuisine
retranscrit l'homme que l'on est, quelque chose que l'on apprend à
découvrir avec l'expérience et la maturité. Toutes ces contrées que j'ai
pu voir tout autour du monde ont enrichi ma cuisine. L'Asie, le
Moyen-Orient, la Russie, l'Afrique du Nord, et bien d'autres régions
encore ont des cuisines qui reflètent l'âme de ces pays. C'est quelque
chose qui me fascine toujours. J'ai à cœur d'être toujours cohérent avec
les produits car, selon moi, c'est la base même de la cuisine française.
Avec un mauvais produit, il est impossible de faire une bonne cuisine,
même avec des artifices. La qualité et la saisonnalité des produits
viennent en premier. Le jeu des modes de cuisson qui sont différents, les
nuances des assaisonnements… J'ai à cœur, par exemple, de réduire très
nettement le sel dans mes plats (NDLR : mais l’hôte du restaurant
Sylvestre trouvera une sélection de sels fins très joliment présentée sur
chaque table !). Tout ceci traduit ma personnalité en tant que chef, mais,
plus que tout, peut-être encore, j'adore transmettre ; Un souhait, un
désir de pédagogie qui me vient probablement de mon histoire ancienne".

Comment avez-vous abordé ces lieux qui composent l’univers Thoumieux ?
Sylvestre Wahid : "J'ai
pris possession des lieux que je connaissais auparavant en m’immergeant
littéralement sur place pendant deux mois. J'ai dormi à l'hôtel pendant
les mois de juillet et août précédant l’ouverture afin de pouvoir créer
quelque chose de différent de ce qu'avait fait jusqu'alors mon
prédécesseur. Mon premier souhait a été d'unifier les trois espaces qui
caractérisent l'univers Thoumieux, à savoir le restaurant doublement
étoilé, la brasserie et l'hôtel. Très souvent, les clients ignoraient l'un
ou l'autre de ces aspects du fait de ces trois identités différentes. J'ai
ainsi mis en place un parcours amenant les convives du restaurant
gastronomique par la brasserie et longeant les cuisines ouvertes où je les
accueille. Pour repartir, ils redescendent par un escalier commun à celui
de l'hôtel, ce qui leur permet de faire le tour de l'ensemble des lieux.
Et votre second souhait ?...
Mon second souhait a été d'écarter un menu unique
car c'est quelque chose avec lequel je ne me sens pas à l'aise et qui
empêche ma créativité étroitement associée à l'idée de plaisir et à mon
profond souhait de répondre aux attentes des convives. Ainsi, si j'ai
ainsi mis en place une carte, celle-ci offre des menus, des choix laissant
une liberté totale pour nos clients afin qu'ils puissent s'approprier
totalement ces lieux. Comme il s'agit d'un salon privé, j'ai souhaité
pousser les choses jusqu'au bout, et faire en sorte que cela soit
également un peu leur cuisine. Si un de mes clients souhaite se lever et
venir dans la cuisine ouverte pour me demander qu'une chose soit réalisée
de telle ou telle manière, c'est quelque chose qui me réjouit et que
j'encourage. Dans cet état d'esprit, j'ai mis en place un bar à fromages
avec une expérience qui diffère de ce qui est habituel dans un restaurant
gastronomique. Ma cuisine est essentiellement fondée sur le minéral, le
végétal afin de favoriser le bien-être de chacun de mes hôtes. Dans cet
esprit, j'ai également fait en sorte d'introduire ces éléments dans la
décoration de la salle.

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Restaurant Sylvestre ** Paris vous ouvre ses portes...
Alors que nous remontons la rue Saint-Dominique en cette fin de journée,
Dame Eiffel semble se pencher pour nous saluer à notre passage tandis que
les trottoirs s’animent, lampions, terrasses enchantées, étalages de
fruits... A quelques mètres de cette effervescence réside un lieu aussi
discret qu’élégant, que l’on ne découvre qu’une fois les portes de la
brasserie Thoumieux franchie. Là, en cette adresse toute parisienne prisée
des initiés, c’est en effet un accueil sympathique qui vous conduira au
saint des saints, le restaurant deux étoiles du talentueux chef Sylvestre,
situé à l’étage de la belle Brasserie Thoumieux qu’il dirige également.

Mais, le restaurant gastronomique ne saurait attendre, et c’est le chef
Sylvestre en personne qui vous accueillera avec ce sourire sincère et
plein d’empathie qui a toujours été le sien et qui n’a pas changé avec les
étoiles. Car, pour lui, la cuisine est avant tout un instant de partage et
d’émotions, un don qu’il souhaite le plus total pour ses hôtes ; alors
même qu’il pourrait se satisfaire d’une présence officielle sur le papier,
c’est aux fourneaux qu’il s’activera juste après s’être enquis de votre
humeur et de vos souhaits passant ensuite le relais à une belle brigade
jeune et dynamique issue des plus grandes tables internationales. Après
avoir longé les cuisines ouvertes qui n’ont rien à cacher, vous serez
également accueilli par Samuel Vouilloux, directeur et chef sommelier,
puis guidé par le Maître d'hôtel Florent Marianne pour prendre place dans
une salle aussi discrète et raffinée qu’une bonbonnière avec ses beaux
tissus, sa multitude de canapés et de coussin, ses fauteuils confortables
à souhait, un écrin séduisant rehaussé d’une décoration végétale et d’un
toit verrière diffusant une lumière tamisée. C’est aussi une décoration de
table savamment choisie, corail, nacre et coquillages accueillant
notamment trois saveurs de sel différentes, et une vaisselle des plus
recherchées qui accompagneront les mets délicats du chef tout au long du
dîner…

Le décor est jeté, le premier acte peut commencer. Des mises en bouche
d’un raffinement exceptionnel qui pourraient chacune donner naissance à
des plats à part entière ; Tels cette araignée de mer en tartelette
légèrement fumée et présentée de manière esthétique sur la carcasse du
crustacé ou encore ces vernis arrosés de granité d’eau de Corse pour une
saveur iodée subtilement distillée ; Chaque création du chef Sylvestre
étonne décidément tout autant le regard par leur raffinement esthétique
que le palais pour leurs associations délicates. Mini socca niçoise à la
farine de pois chiche et sardines, salade romaine déclinée en cinq états,
c’est un feu d’artifice tout en nuances révélant les multiples des
possibilités d’expression du chef ; Un art magnifié avec toujours en
leitmotiv cet amour du végétal sublimé par des assaisonnements dont il a
seul le secret. La discrétion est de mise dans cette salle intimiste où
peu de couverts ont été disposés afin de préserver cette dimension humaine
qui compte tant pour le chef, et qui n’hésitera pas à plusieurs reprises à
venir s’enquérir de votre satisfaction, râper une truffe ou un condiment
rare avec générosité, belle humilité…

Le Tourteau du port de Roscoff avec cet accord d’avocat brocoli et caviar
gold est à fondre de plaisir pour ses notes marines subtilement déclinées
par le caviar et l’avocat, une entrée signature du chef depuis longtemps
consacrée par les hôtes du restaurant. Le travail et la créativité quant à
la présentation des mets est à couper le souffle notamment pour ce
maquereau qui termine sa cuisson sous vos yeux sur ce mini brasero
accompagné de pousses marines, radis noir et une gelée de Daïkon afin de
ne retenir que la saveur du poisson. Nous atteignons des sommets avec ces
mets délicatement métamorphosés par l’art du chef, un art tout en nuances,
des touches légères se jouant des artifices et privilégiant les notes
enlevées par une inspiration débridée. Impression également confirmée par
cet admirable Turbot pois chiche frais et Bouillon de Bœuf séché, un
accord terre – mer qui manifeste une maîtrise absolue des cuissons et des
assaisonnements. Forte impression également pour ce mémorable Homard bleu
Courgettes violon et Pignons de pin dont chaque partie du noble crustacé a
été utilisée pour faire écho à ce plat tout en rondeur, fondant et alerte.

La brigade toujours en éveil saura aussi vous inviter à découvrir un
remarquable bar à fromages où vous pourrez être conviés à faire votre
choix de fromages affinés par Bernard Mure-Ravaud, à moins que vous ne
laissiez carte blanche pour établir une assiette généreuse de ces fromages
d’exception. Mais, l’hôte doit se souvenir que les desserts de ce temple
vibrent également au même diapason tel ce citron coque croquante
accompagné de laitue de mer et estragon, une association originale et
dynamique qui développe une amertume toujours contrôlée pour un délice
sucré venant prolonger la partition marine du chef Sylvestre. Les
mignardises poursuivent encore ces instants rares et précieux passés au
restaurant Sylvestre, autant de petits desserts que l’on découvre avec
gourmandise alors que la nuit est tombée depuis longtemps sur le
toit verrière du restaurant… Il ne restera plus qu’à saluer encore une
fois le talent et la générosité du chef Sylvestre et de son équipe en
cuisine sans oublier la brigade en salle qui a su faire de cette
expérience un moment inoubliable en plein cœur de Paris sous les feux
joyeux de la Tour Eiffel.

Le Sommelier Robin Gurgui a recommandé pour ce menu les vins suivants :
Touraine Sauvignon « S » 2017 - Guillaume Sorbes, Swartland terres brulées
2014 – Vincent Carême, Condrieu « la petite côte »2017 – Yves Cuilleron,
Sierra de gredos « La Bruja de Rozas » 2017 – Commando G, Riesling
Josephshofer 2010 spatlese – Von kesseltatt, Calvados 6 ans – Adrien Camut |
Hotel Thoumieux - Paris
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Alors que la Tour Eiffel semble présider à l’ensemble des lieux, tant sa
majesté capte tous les regards, le contraste est saisissant en entrant à
l’Hôtel Thoumieux. Car, c’est à un véritable nid douillet auquel est
convié l’hôte de ces lieux préservés, en plein cœur du 7ème arrondissement
de Paris, à quelques pas seulement des Invalides, du musée du Quai Branly
et du musée Rodin. L'esprit romantique règne en ces murs, renouvelé de
manière originale par la célèbre architecte et designer India Mahdavi, au
style reconnaissable immédiatement avec ces papiers Art Déco, ces rappels
de motifs de peaux et moquettes épaisses aux dessins géométriques, cuir,
bambous et bois laqué, éclairage travaillé ;

chaque chambre a fait l’objet d’une décoration propre, singulière loin des
designs standardisés. Le petit escalier qui mène aux étages laisse comme
un clin d’œil l’impression de présence de ces hôtels d’antan ayant
fréquenté cet immeuble tout parisien. Lit généreux, salle de bain aux
marbres blanc et gris veinés, robinetteries soignées, chaque détail a été
étudié pour faire d’une nuit passée à l’hôtel Thoumieux une expérience de
la vie parisienne dans une douce atmosphère en toute intimité. |
Car en ces murs, la discrétion est de mise. Vous aurez probablement le
plaisir d’échanger quelques mots avec le généreux chef Sylvestre, deux
étoiles au Michelin, aussi simple d’abord que délicat dans ses attentions,
nul lobby tentaculaire ici. Une réception aimable et souriante à tous
instants du jour et de la nuit mais surtout cette impression d’être chez
soi, de rejoindre son douillet pied à terre parisien.

Au matin, c’est au restaurant gastronomique que vous pourrez prendre votre
petit-déjeuner ! Croissants et viennoiseries, pain grillé, madeleines et
autres salades de fruits frais du jour accompagneront votre boisson
préférée dans cette belle et élégante salle intimiste du restaurant du
chef Sylvestre, une belle manière de commencer la journée.
Vous songerez alors encore à cette nuit lorsque, à quelques pas, les
Invalides vous ont offert une expérience quelque peu moins austères que le
jour, sans oublier, bien sûr, Dame Eiffel qui tout au long de votre séjour
veillera sur vous dans ses habits de soirée, scintillant de ses mille feux
la nuit tombée ! Une belle expérience toute parisienne cosy et intimiste.
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79 Rue Saint-Dominique, 75007 Paris
+33 1 47 05 79 00 CONTACT.THOUMIEUX@BEAUMARLY.COM
http://thoumieux.com/fr/
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Turin by Train

© LEXNEWS
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Torino...
Avec son élégance sobre
et austère, Turin, capitale du Piémont, mérite d’être arpentée et
découverte. Cette ville italienne longtemps associée à l’industrie
automobile avec le fameux Lingotto et la Fiat, offre aujourd’hui de beaux
trésors. Si elle est célèbre, de nos jours, pour le Suaire de Turin, elle
demeure surtout, avec ses interminables et belles arcades, si appréciables
l’été comme les jours de pluie, avec ses accueillants et réjouissants
cafés italiens et pâtisseries d’antan, enveloppée de cette atmosphère
littéraire bien particulière : Rousseau lui consacrera des pages aimantes
et radieuses dans Les Confessions, Sade la jugera sévère, Valéry y
laissera vagabonder ses songes et écriture ; Envoûtante Turin… James, De
Chirico, Giono ou encore Italo Calvino tomberont également sous son
énigmatique charme ; Une aura singulière que sut également capter
Nietzsche jusqu’à la folie sur cette belle et tristement célèbre Piazza
Carlo Alberto, et Cesare Pavese jusqu’au suicide… Turin reste une ville
qui apprivoise plus qu’elle ne se laisse apprivoisée. Il faut consentir à
se laisser séduire par cette ville italienne qui a tant à offrir : A sa
situation géographique et sa riche histoire viennent s’ajouter ses musées
aux nombreux trésors et collections, sa savoureuse gastronomie piémontaise
que perpétuent encore restaurants réputés, cafés et confiseries, à nuls
autres pareils, son architecture taillée au cordeau, ses nombreuses places
plus belles les unes que les autres et, bien sûr, ses si célèbres et
longues arcades infinies… |
Turin
avec Oui SNCF |

© LEXNEWS
Une tendance très nette pour le transport ferroviaire se fait ressentir
ces derniers temps… Et effectivement, ce mode de transport, à tort quelque
peu boudé ces derrières décennies, se révèle aujourd’hui être une bonne
idée pour rejoindre l’Italie, notamment Turin au Nord de l’Italie. Turin
est assurément la ville à favoriser au départ de Paris et de la Gare de
Lyon, en seulement 5h30 environ de trajet, de gare à gare et de
centre-ville à centre-ville, avec – il faut l’avouer, bien moins d’heures
perdues et de tracas !
Inutile, en effet, d’arriver deux heures avant le départ, pas (ou peu) de
contrôle de sécurité, c’est un plaisir renouvelé du voyage, un réel
plaisir du voyage qu’offre la SNCF TGV et la ligne France-Italie.
L’argument écologique n’est pas le dernier comptant dans ce choix,
l’impact sur l’environnement d’un voyage en train n’ayant, en effet,
aucune commune mesure avec l’avion.
Trois liaisons quotidiennes relient Paris, Lyon et Chambéry à Turin Porta
Susa, la nouvelle gare spéciale TGV, située comme l’ancienne au centre de
la ville même. Entre la partie rapide du trajet et celle plus slow du
voyage lorsque le train aborde les massifs montagneux, c’est une belle
variété de paysages et du territoire tant français qu’italien qui défile
sous ses yeux, confortablement assis dans les sièges spacieux de 1ère
classe.
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La compagnie met en avant à juste titre cette « Joie de Voyager »
retrouvée avec un embarquement zéro stress, des espaces de restauration
Caffè Centrale proposant une carte franco-française comme un avant-goût de
son séjour en Italie avec une variété de plats chauds et froids. Un
service sur place sans bouger a même été prévu pour les voyageurs de 1ère
préférant rester à leur place pour déjeuner. Personnels de bord prévenants
et souriants, n’hésitant pas à vous signaler les haltes de quelques
minutes pour se dégourdir les jambes, des divertissements ont même été
prévus à bord avec des jeux de société, des prêts de livres et de BD pour
les petits, comme pour les grands.

Crédit photo : © Letizia Le Fur
Le TGV France-Italie a également prévu large pour les bagages : deux
bagages par personne, quelle que soit leur typologie (obligatoirement
munis d’une étiquette portant noms et prénom) et même ses skis,
poussettes, vélos… sans oublier les petits animaux de compagnie jusqu’à 6
kg qui peuvent voyager gratuitement ! Beaucoup d’atouts, donc, pour ce
plaisant voyage ferroviaire Paris-Turin aller- retour.
Le service E-billet, enfin, vous évitera tout déplacement ; Il suffit de
présenter son portable ou pour plus de sécurité d’imprimer son billet au
moment souhaité après avoir réservé son voyage sur le site Oui.sncf, plus
besoin de le composter, le contrôleur le vérifiera à bord en cours de
trajet. Sécurité, simplicité et confort pour un voyage plaisir…
Réservez son voyage sur
www.oui.sncf
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Découverte de la ville
de Turin… |
Turin est une ville dont la richesse de ses musées et églises est
malheureusement souvent méconnue, et pourtant… Partons à sa découverte
avec une balade au cœur des trésors de Turin :
Les amoureux des Beaux-Arts auront plaisir à découvrir la fameuse Galleria
Sabauda qui fait partir des Musei Reali récemment réaménagés dans le
Palazzo Reale. La richesse de ses collections déjà vantée au XVIIIe s.
fait de ces lieux un endroit privilégié où apprécier un large éventail de
la peinture italienne depuis les peintres piémontais jusqu’aux plus grands
noms, Angelico, Pollaiolo, Lippi, Bronzino, Bellini, Savoldo et tant
d’autres…

A cet endroit, nous sommes sur le site même
de la Turin romaine, la porte Palatine nous saluant lorsque nous sortons
de la Galleria et longeant le Teatro Romano sur notre droite ; Profitons
de l’occasion pour découvrir l’admirable et trop peu connu Museo di
Antichita ; Un musée dynamique bénéficiant aujourd’hui d’installations
particulièrement modernes et d’une scénographie inventive et attractive
mettant en valeur les riches collections grecques, étrusques et romaines.

Impossible également de ne pas visiter la
Cattedrale et sa Cappella della Sindone mondialement connues pour abriter
le célèbre Suaire de Turin. Quel que soit ses convictions religieuses, ses
certitudes ou incertitudes quant à l’historicité du linge ayant recouvert
le corps de Jésus crucifié, la ferveur et le recueillement qui se dégagent
de ces lieux ne peuvent laisser indifférent…

Juste à la sortie de l’église, il faudra pousser tout droit ses pas
pendant quelques centaines de mètres afin de découvrir le musée du Saint
Suaire, lui aussi méconnu, et qui mérite la visite pour comprendre la
belle histoire du Turin, son point de départ jusqu’à son installation dans
la ville avec une multitude de documents, vidéos, témoignages, pièces
rares dont le précieux coffre ayant servi à son transport… Une visite
indispensable pour mieux comprendre le Suaire de Turin, d’autant plus que
le personnel, prévenant et disponible, composé de bénévoles n’hésitera pas
à vous renseigner très agréablement.

En revenant vers le centre de la ville, il faut également réserver du
temps pour visiter le Palazzo Madama, un château construit entre le XV° et
XVIII° s. et dont la façade baroque est l’œuvre de Filippo Juvarra.
À l’intérieur, entre autres richesses, sont
accrochées de belles œuvres de Primitifs piémontais, un Lapidaire
Médiéval, et le fameux Ritratto d’uomo (Portrait d’homme) d’Antonello da
Messina…

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Du Palazzo Madama seuls quelques mètres nous séparent de la très belle
église San Lorenzo qui paraît si discrète de l’extérieur et dont
l’intérieur et son extraordinaire coupole de Guarino Guarini (1666)
surprendront pourtant les visiteurs par ses rayons de lumière qui
inlassablement s’entrecroisent.

Il sera temps, enfin, d’arpenter l’impressionnant Musée Égyptien de Turin
avec ses 30 000 pièces exposées sur deux niveaux. Ce dernier a fait
l’objet d’une récente restauration abandonnant les usages anciens de la
muséographie classique pour une présentation moins romantique mais plus
attractive selon les critères modernes, et offrant cette autre surprise
pour les yeux - surprise que nous ne dévoilerons pas – mais qui ravit dès
les premiers mètres…

Après ces émotions antiques, place à la modernité du 7e art avec, bien
sûr, le célèbre Musée du cinéma installé dans la Mole ; Un musée
internationalement reconnu et incontournable pour la richesse de ses
collections et l’art avec lequel il a été conçu pour capter l’attention
des nombreux visiteurs qui s’y rendent quotidiennement. Tout ou presque
est réuni dans ce temple dédié au cinéma sur plusieurs étages (pour ceux
qui n’ont pas le vertige, ne pas manquer de prendre l’ascenseur et de
grimper tout en haut du Mole pour avoir l’impression d’être sur le toit de
la ville avec une vue imprenable à des kilomètres à la ronde…).

Tout au loin, on apercevra le Lingotto, le site fameux des anciennes
usines Fiat où surprend encore de nos jours cette tour à l’aspect
futuriste et cette incroyable tour de piste devenue silencieuse sous nos
pas, mais où résonne encore les vrombissements des fiers et célèbres
moteurs… On aura grand intérêt à découvrir l’impressionnant Musée de
l’automobile qui même pour les néophytes offre un incroyable voyage d’hier
à demain au cœur de cette invention qui a tant révolutionné le monde.

Turin, c’est aussi le musée Musée d'Art oriental de Turin (MAO), l’un des
tout derniers musées de la ville à avoir ouvert dans le splendide palais
Mazzonis. Ce dernier propose à ses visiteurs l’une des collections d’art
oriental les plus importantes d’Italie. L’art du Gandhara et de l’Inde, le
Sud-Est asiatique et la Chine, sans oublier aussi de belles sections
consacrées au Japon, à l’Himalaya et à l’Islam en une belle scénographie
dans un environnement d’un calme absolu.

De nombreuses adresses sont malheureusement oubliées dans ce rapide survol
des musées de la ville, un survol qui entend, cependant, témoigner de
l’attrait culturel que présente aujourd’hui Turin, une ville culturelle à
part entière et qui mérite d’être découverte pour ses nombreuses
richesses, qu’un seul séjour ne suffira pas à connaître ! |
Grand Hotel Sitea - Turin

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Derrière une sobre façade en une des artères principales de la vieille
ville de Turin, à deux pas du Palazzo Carignano et du célèbre musée
égyptien, le Grand Hotel Sitea est depuis bien des décennies le phare
hôtelier de la ville. Né quelques années après la Première Guerre
mondiale, en 1925 précisément par Emiliano Lera , ce noble et célèbre
hôtel piémontais compte parmi les lieux historiques classés d’Italie.
Appartenant toujours à la même tradition familiale, c’est un palais qui
s’est alors métamorphosé en palace luxueux sur la Via Carlo Alberto.

Sa
réputation, son style et la qualité de son service ont valu au Grand Hotel
Sitea sa renommée d’hôtel incontournable de Turin, ce dernier ayant
hébergé bien des hôtes illustres tel le grand musicien Louis Armstrong, de
nombreux prix Nobel, des écrivains… « Le Sitea » comme les Turinois aiment
à le nommer a toujours compté dans la ville, point de repère de ce qui
évoluait dans le respect de la tradition.

C’est cet esprit alliant les contraires qui
souffle encore dans ses murs, une fois le seuil franchi, élégance de lieux
décorés dans le goût classique avec des meubles de style, de vastes
espaces avec un lobby aménagé afin de toujours permettre l’intimité des
discussions, un patio extérieur à l’abri des regards où prendre un verre
profitant de la verdure de la terrasse, majestueuse salle de petit
déjeuner dans le goût classique de ces palaces d’antan… sans oublier le
bar et les restaurants abrités par cet hôtel aux multiples facettes.

Après avoir rapidement accompli les formalités d’accueil auprès
d’une réception souriante, vous montrez aux étages pour découvrir de longs
couloirs aménagés avec goût de meubles de style, commodes et guéridons aux
vases anciens, tableaux et gravures, moquettes et tapis, une intimité
feutrée et confortable. Les chambres décorées pour certaines en un style
Directoire épuré invitent à une décontraction élégante avec ces cadres
anciens et ces moulures… La salle de bain très lumineuse offre ces
instants de repos bien mérités après avoir parcouru la ville avant de
redescendre profiter du généreux petit-déjeuner servi par un personnel
souriant et prévenant. Les vitrines emplies de vaisselles, porcelaines,
verreries et argenteries anciennes vous murmurent qu’ici le temps est
suspendu…

Douce impression d’une nostalgie de ces temps révolus mais que
le Grand Hotel Sitea parvient à faire revivre avec élégance dans ce
service qui marque la grande tradition hôtelière. Un séjour dans les murs
du Grand Hotel Sitea est une heureuse parenthèse dans le temps, celui qui
passe et celui qui demeure gravé dans les souvenirs, une belle manière de
profiter pleinement de l’ambiance turinoise.
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Interview Grand Hotel Sitea Torino
Votre hôtel est inscrit comme Lieu historique d’Italie et possède une
longue histoire. Pouvez-vous nous rappeler les traits marquants qui le
caractérisent ?

"Réserve, cordialité et discrétion sont certainement les trois qualités
qui constituent la philosophie et la réputation du Grand Hotel Sitea situé
au cœur de la ville de Turin. Avec 90 années dédiées à l’hospitalité
piémontaise, au-delà des tous les faits et évènements majeurs qui ont
caractérisé la vie de la ville sur 75 années du XXe siècle. Car il ne faut
pas oublier que la capitale piémontaise a connu une vie intense à partir
de début des années 20 et 1930 avec la révolution industrielle et
l’importance de la FIAT. Cette dernière en construisant la nouvelle usine
du Lingotto préparait alors le lancement de la « 509 » et de la Balilla.
C’était des heures de grands changements et l’Italie s’approchait des
grands bouleversements qui allaient survenir avec le deuxième conflit
mondial. L’immeuble de la via Carlo Alberto au numéro 35 était déjà un
hôtel, et son propriétaire la Società Italiana Terme e Alberghi gérait
différents hôtels dans des villes thermales, ce sont ses initiales qui ont
donné son nom à l’hôtel SITEA.
C’est en 1925 que Cav. Emiliano Lera, déjà
propriétaire d’un hôtel à Montecatini, acheta cette adresse pour en faire
un hôtel moderne, équipé de tout le confort et des services qu’il avait pu
apprécier en tant que manager des meilleurs hôtels d’Italie et d’Europe.
Ce dernier a dévolu toute son énergie et son temps à ce nouveau projet
turinois qui, année après année, a évolué constamment en équipement et
confort. Ceci explique qu’un grand nombre de personnalités aient choisi le
Grand Hotel Sitea comme lieu de résidence à Turin notamment le fameux
Louis Armstrong. Après les périodes difficiles de la guerre, le fils d’Emiliano,
Giuseppe, reprit la direction de l’hôtel tout en perpétuant cet héritage
familial dans la tradition.
La troisième génération de la famille avec
Maria Clotilde et ses fils Federico et Niccolò Buratti ont repris
également le relais et perpétué ce sens de l’hospitalité et des
traditions, ce qui a permis de faire du Grand Hotel Sitea l’antichambre de
la vie mondaine, culturelle et sociale de la ville accueillant des
événements tels que Book Fair, Grinzane Premium, le festival du Cinéma et
autres évènements sportifs majeurs sans oublier d’avoir été l’hôtel
officiel de La Juventus de 1994 à 1998. La liste est longue de nos hôtes
illustres : Paola Borboni, Marcello Mastroianni, Catherine Deneuve, Monica
Vitti, Gabriele Lavia, Gigi Proietti, Ernesto Calindri, Luis Sepulveda,
Pelé, Diego Armando Maradona, Mohammed Alì et tant d’autres… "

Le Grand Hotel est au cœur de la ville, c’est un lieu à la fois luxueux
et discret.
"Notre hôtel situé effectivement au centre historique de la ville, et est
proche des monuments et musées les plus importants ainsi que de la célèbre
Via Roma, la célèbre rue du shopping ! Le Grand Hotel Sitea est en effet
considéré comme l’un des plus charmants hôtels de la ville. Il a fait
l’objet récemment d’une complète rénovation et a atteint une élégance qui
a su préserver tout le charme et la sobre atmosphère du passé. Cet atout
est complété par un soin tout spécial apporté aux services exclusifs qui
fait du Sitea un lieu de résidence idéal et confortable grâce à une équipe
attentionnée".

Quels sont les services principaux que vous proposez à vos hôtes ?
L’accès à l’Internet haut débit est offert à tous nos hôtes ; Pour les
amoureux de la forme, un vaste espace de 100m² leur est dédié dans notre
Fitness Centre avec un libre accès pour tous 24h sur 24. La restauration
est également au cœur de notre hôtel avec une proposition de haute
gastronomie avec notre restaurant étoilé dirigé par notre chef Fabrizio
Tesse et Marco Miglioli qui ne propose que cinq tables exclusives pour le
diner, sans oublier le Bistro « Carlo & Camillo » ouvert tous les jours
avec sa terrasse. Nous avons également le restaurant Carlo Alberto décoré
dans le style Empire, avec 70 couverts, idéal pour des évènements et
conventions, et bien sûr, notre American Bar pour déguster un cocktail.
Quels sont vos projets pour les prochains mois ?
Nous allons ouvrir les Royal Palace Luxury Suites, six suites qui pour
répondre à une demande croissante de notre clientèle : Elles seront
situées dans l’élégant et raffiné Rorà Palace à 75 mètres de l’hôtel. Il
s’agira de suites d’excellence avec de vastes espaces et une décoration
raffinée qui bénéficieront d’un majordome tout spécialement dédié et où il
sera possible d’avoir un room Service signé du restaurant étoilé Carignano.
Un SPA équipé d’un sauna, d’un Hammam, d’une douche émotionnelle
complètera cette offre prestigieuse en plus des restaurants, bar et salle
de sport du Grand Hotel Sitea qui leur seront accessibles.
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Bistrot del Carignano Carlo e Camillo
Grand Hotel Sitea

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Au pied du Grand Hotel Sitea de Turin, c’est en un lieu élégant et raffiné
avec lequel les hôtes de Carlo e Camillo ont rendez-vous. En traversant
plusieurs petits salons successifs, vous serez accueillis avec art et
professionnalisme par Giuseppe Andresini, le directeur de salle. Un petit
salon décoré avec goût donne une ambiance feutrée et cosy, mêlant
classicisme et quelques notes de modernité.

La carte de ce lieu intime
propose une bistronomie recherchée qui ravit le regard et les papilles
avec cette entrée généreuse de crème de fèves aux encornets légèrement
poêlés et soulignés par quelques subtiles touches de menthe et parmesan.
Une assiette aussi belle que savoureuse présentée avec raffinement par le
serveur Fiore.
Le bistrot propose également des assiettes mettant en avant
de beaux produits comme cette réinterprétation turinoise de la Niçoise où
le thon cru s’associe à la mâche, œufs, tomates, haricots et une profusion
d’olives taggiasca typique de la Ligurie voisine. Des gressins, focaccias
et autres pains maison accompagnent ces mets en d’agréables accords
méditerranéens. |

L’ambiance est posée : fraîcheur, recettes et préparations impeccables, le
tout servi avec prévenance, il n’en fallait pas plus pour faire du Bistrot
del Carignano, une adresse prisée à Turin. Délices encore que ces taglioni
alla carbonara aux asperges et boutargues, un plat savoureux et gourmand
avec son œuf battu présenté dans sa coquille pour ajouter à l’onctuosité
de la préparation… Le Bistrot sait également proposer de beaux poissons
telle cette ombrine cuite sur peau avec sa sauce originale au mout de
raisin et tomate sur un lit de pousses d’épinards.
Le service prolonge encore ces heures agréables passées dans ce lieu
charmant avec de généreux desserts, notamment ce tiramisu préparé dans les
règles de l’art sans oublier ces excellents sorbets maison qui rappellent
la qualité de la gastronomie pratiquée en ces lieux.
Giuseppe Andresini a suggéré avec ces mets un vin Nymphae Monferrato
Bianco. |
Via Carlo
Alberto 35 10123 Torino, Italy
Tel.: + 39 011 51 70 171 E-mail: info@grandhotelsitea.it
http://grandhotelsitea.it
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Residence Sacchi - ApartHotel - Turin

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La Residence Sacchi est installée sous les célèbres
arcades au cœur même de la ville de Turin, au numéro 34 précisément, à
quelques pas seulement de la belle gare centrale Porta Nuova datant de
1861. En un immeuble de style Liberty reconverti aux standards modernes,
réside un concept moderne et dynamique de suites et appartements luxueux,
à mi-chemin entre l’hôtellerie et la location d’appartements. À toute
heure du jour et de la nuit, une réception accueille les visiteurs en les
informant de tout ce que la Résidence propose comme services, répondant
aux multiples questions sur la ville et les lieux à découvrir, se
proposant même de livrer repas ou linge à nettoyer, cela dans toutes les
langues possibles.

La Residence Sacchi offre des
formules particulièrement attractives avec de véritables appartements et
suites équipés de tout le confort et installations modernes ; cuisine
équipée, four, cuisinière, machine à laver, machine expresso, salle de
bain avec lave-linge, table et fer à repasser… Rien ne manque, un confort
absolu !
La Residence Sacchi propose même une très belle
suite sur les toits de Turin pouvant accueillir jusqu’à 5 personnes et
offrant un Jacuzzi privé dans la chambre même et ouvrant sur une vaste
terrasse privative . Celle-ci peut être ouverte sur une autre Suite afin
d’accueillir pas moins de 9 personnes.

Autant dire que vivre l’expérience
Residence Sacchi, c’est avoir cette impression rare d’être pendant
quelques jours chez soi dans la ville ; La proximité d’appartements
privés, le privilège de pouvoir déguster un verre de prosecco et des
petits fours sur la terrasse à la tombée de la nuit face aux sommets
alpins enneigés est véritablement une expérience unique. Le calme, la
serviabilité du personnel, le fait que chaque matin votre appartement soit
entièrement nettoyé, draps et serviettes changés, tout en préservant son
intimité avec les clés en poche comme si vous aviez votre pied-à-terre à
Turin, sont assurément des atouts privilégiés et recherchés.

La Residence Sacchi dispose également
d’une cour intérieure abritant de gigantesques bambous au pied desquels
les hôtes de chaque appartement ou suite trouveront fauteuils et canapés
leur permettant de venir agréablement se reposer le soir, lorsque la
chaleur reste accablante l’été…
C’est cela l’expérience Residence
Sacchi, une grande diversité de formules et de taille de suites et
d’appartements, tous décorés avec un goût sûr moderne et urbain par
Alessandra Asselle, propriétaire et architecte d’intérieur. Nul doute que
chacun y trouvera réponse à ses besoins, qu’il soit professionnel ou
privé, et ce, toujours, avec l’excellence du service d’une équipe dédiée à
cette mission depuis maintenant de nombreuses années.
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Interview Résidence Sacchi
« Comment est née la Residence Sacchi ? D’où est parti ce concept
? »

Aldo Asselle : « Ce concept est né
de mon expérience alors que j'étais en Angleterre lorsque j'étais très
jeune. J'ai pu observer à cette époque qu'il y avait des appartements
loués à la demande pour des périodes plus ou moins courtes. Cela
n'existait pas à l'époque en Italie. Lorsque je suis revenu à Turin, mes
parents étaient décédés, et j'avais à ma disposition cet immeuble qui date
du milieu du XIXe siècle et qui était une propriété familiale. J'ai alors
eu l'idée d'appliquer, ici même en Italie, ce concept observé en
Angleterre. Il n'y avait aucun cadre législatif à l'époque et j'ai même
proposé qu'une réglementation puisse encadrer ce type de location pour les
distinguer des services proposés par un hôtel. Nous avons complètement
repensé l'architecture interne de l'immeuble en le divisant en suites. Ce
dont je vous parle date de plus de 40 ans ! Cette idée a rencontré un fort
succès à l'époque où la FIAT attirait de nombreux hommes d'affaires. Les
directeurs d'usine venaient souvent résider ici, pour de longues durées.
Le cinéma a également amené de nombreuses équipes en ces lieux, car nous
assistons beaucoup notre clientèle avec des services personnalisés à un
niveau rarement atteint. »
« Ces services semblent être en effet au cœur de votre activité. »
Alessandra Asselle : « Absolument ! Nous sommes une équipe très soudée
permettant de répondre à toutes les sollicitations de nos clients. Nous
réalisons bien entendu les tâches classiques dans le cadre d'une location
de suite, que ce soit pour affaires ou pour des personnes en visite à
Turin, mais nous nous distinguons surtout par une gamme de services à la
carte, réalisés dans des temps records pour nos hôtes. L'hospitalité est
ici entendue à la fois dans un sens familial mais aussi professionnelle.
Nos clients arrivent souvent tard le soir et peuvent nous demander pour le
lendemain de réparer une chaussure ou un vêtement… Le wi-fi est accessible
partout et gratuitement dans les appartements et dans les espaces communs,
la TV Satellite est de même installée dans toutes les suites. Nous
insistons beaucoup sur l’équipement et la conception des salles de bains,
un espace souvent important lorsque l’on est à l’extérieur de chez soi.
Nos cuisines sont totalement équipées et nous pouvons également faire
venir des plats cuisinés de restaurants proches avec lesquels nous sommes
en relation. Nous proposons également des petits déjeuners, déjeuners et
dîners dans le restaurant qui jouxte la Residence Sacchi avec lequel nous
travaillons en confiance. Nous avons l'expérience pour répondre
efficacement à ces demandes. Cette réactivité nous a fallu la fidélisation
de notre clientèle. Nous avons complètement refondu notre site Web de
manière à ce que nos clients puissent choisir en toute connaissance de
cause leur appartement. Cela était un challenge parce que tous nos
appartements sont différents. Parallèlement à notre clientèle
professionnelle, de plus en plus de touristes viennent chez nous, parfois
pour quelques jours seulement, et souhaitent une information la plus
complète possible. Nous nous attachons ainsi à leur fournir tous les
renseignements pour visiter la ville, réserver une exposition ou une
table… Le service est vraiment au cœur de notre métier à la fois à
l’intérieur de la Résidence mais aussi tourné vers la ville de Turin ; Une
ville belle et intéressante que les Jeux Olympiques de 2006 ont permis à
de nombreux touristes de découvrir.»
Aldo Asselle : « Je suis né à Turin et je reconnais que nous avons
eu un maire qui a su concevoir la ville autrement que dans sa seule
existence liée à l’industrie automobile. Il y a tant de belles choses à
découvrir et voir à Turin qu’il s’agisse de l’architecture, de la
littérature, de la peinture ou du cinéma… Nous avons à cœur d’aider nos
hôtes à découvrir toutes ces richesses, souvent méconnues et qui ne
demandent qu’à être découvertes. C’est ce à quoi aspire notre Résidence
aspire, en conciliant une approche à la fois professionnelle tout en
préservant cette dimension humaine à laquelle nous tenons beaucoup.»
"La Residence Sacchi parallèlement à son implication professionnelle
s’ouvre donc largement au monde touristique"
Alessandra Asselle : « Turin a beaucoup évolué ces dernières années
sur le plan touristique et notre résidence a suivi, bien sûr, cette
évolution avec des séjours de courte durée pour nos hôtes qui ont décidé
de découvrir notre ville sur deux ou trois journées. Les Français aiment
beaucoup Turin, certainement du fait de cette proximité historique et
architecturale avec la capitale française. Même s’il y a beaucoup à faire
dans notre ville que ce soit en musée, bâtiments, églises, etc. ces courts
séjours impliquent une réactivité sans faille. C’est notre priorité en
favorisant cet accueil orienté tourisme. Notre proximité avec la gare et
le centre historique fait de la Residence Sacchi un choix idéal pour
découvrir la ville à partir des célèbres arcades où nous nous trouvons.
Nous avons un large choix d’appartements et de suites en fonction du temps
de séjours et du nombre d’hôtes, cela va du petit studio à notre luxueuse
Suite Deluxe. Nous rénovons sans cesse nos appartements afin de répondre à
ces nouveaux besoins du tourisme qui ne sont pas les mêmes que ceux
professionnels. Contrairement aux offres B&B, notre résidence offre la
garantie d’une sécurité sur tous les plans avec une réception permanente
24h sur 24, des lieux surveillés par vidéosurveillance et sécurisés. Le
contact et les services demeurent ainsi au cœur de la Residence Sacchi qui
peut accueillir ses hôtes à tout moment du jour et de la nuit avec une
personne sur place en permanence. |
Via Sacchi, 34 - 10128 Torino
Tel 00 39 011 5563 811 info@residencesacchi.it
www.residencesacchi.it
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© LEXNEWS
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Restaurants turinois |
Cannavacciuolo Bistro * - Torino
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Après avoir traversé le Pô sur le pont Vittorio Emanuele 1, une vue
imprenable sur la Piazza Vittorio Veneto, le célèbre Mole et sur
l’ensemble de la ville ancienne de Turin, nous longeons la fameuse église
Gran Madre di Dio qui semble garder le quartier du Borgo Po. C’est en ces
lieux paisibles, une tout autre Turin qui se déploie, entre fleuve et
colline. C’est ici également que se tient l’une des adresses les plus
prestigieuses de la gastronomie turinoise, le Bistro Cannavacciulo, une
étoile au Michelin.

Sous l’égide du fameux chef d’origine napolitaine Antonino, et de son
épouse Cinzia, c’est l’esprit de l’excellence d’une cuisine puisée aux
racines même de la terre et de la mer, puissance vitale que ce colosse au
cœur tendre inspire au premier contact. Le Bistro de Turin laisse
immédiatement l’impression d’un lieu épuré et raffiné, tendu vers le
bien-être de ses hôtes dès le seuil franchi. Décoration élégante d’un
minimalisme urbain, intime et feutrée, à partir duquel se développe cette
fusion chère au chef entre le Nord et le Sud de l’Italie, un hommage à
cette région du Piémont qui lui a permis de rencontrer son épouse et de
fourbir ses armes en tant que cuisinier.

L’accueil professionnel et bienveillant est perceptible dès les premières
minutes grâce au sympathique maître Alfredo Diafono, non seulement
passionné par son métier, mais également ambassadeur de l’esprit de la
maison. En ces lieux privilégiés, c’est le talentueux chef Nicola Somma
qui dirige une brigade s’activant déjà au-delà des vitres de la cuisine
visibles de notre place. Nicola Somma nous propose d’ouvrir ces agapes par
une création originale inversée du fameux Tonno Vitellato où la viande se
voit substituer le thon cru avec une sauce glacée de veau et mayonnaise de
poutargue, une agréable surprise éveillant délicieusement les sens. Suit
une anguille cuite sur peau avec sa sauce céleri, un réel régal de
fraîcheur alors que l’écrevisse et la cerise nouent le plus heureux
mariage avec le cerfeuil pour cette autre entrée très joliment inspirée.

Excellence des produits, maîtrise délicates des textures, l’art de la
gastronomie est ici élevé aux plus hautes sphères ! Impression encore
renforcée par ces originales tagliatelles au café et langoustine, une
expérience revisitée de l’art de la pasta ; une harmonie aux belles
modulations qui restera gravée dans notre mémoire gustative. |

Moment précieux, encore, d’anthologie avec ce plat signature, un risotto
apparemment minimaliste à l’ail, poutargue et citron, mais dont la
préparation à l’huile d’olive sublime les nuances en une composition
parfaite, du grand art ! Nul étonnement alors à ce que de nombreux
convives aient choisi cette merveilleuse adresse perpétuant dans le
Piémont avec élégance l’esprit Cannavacciulo. Clin d’œil malicieux, enfin,
avec ce turbot présenté comme un poisson pané avec ciboule, pignons et
haricots verts, un espiègle sourire de la mer offrant un très bel
équilibre des préparations. C’est une symphonie inspirée assurément qui se
développe en ces murs et qui grâce à l’équipe de salle efficace composée
d’Alfredo et de Gaia s’élève progressivement vers des hauteurs
remarquables.

Ce sera également le cas avec les desserts inspirés du chef pâtissier
Raffaele d’Urso, notamment ce prédessert inoubliable sous la forme d’une
cerise recomposée à la crème de cerise posée sur un petit navarin glacé à
la coco, une recette qui à part entière mériterait un dessert à lui seul !
Inspiration également pour cette déclinaison autour de la noisette,
emblème du Piémont, se métamorphosant en sorbet, crème, éponge, gianduia ;
un dessert alliant gourmandise et raffinement. Humour aussi que cette «Mozarella
» en sphère de chocolat blanc, tomate et huile d’olive pour une
composition élégante et fraîche. C’est du grand art pratiqué entre ces
murs au bord du Po, une expérience inoubliable et plus qu’inspirée !

Alfredo a élaboré les accords mets/vins suivants pour ce déjeuner :
Cannavacciulo Spumante 2013 Extra Brut, Fiano Paestum Kratos IGT 2018
Maffini, Upupa Orange 2015 Weingut Abraham, Buondonno Rosato 2017, Picolit
Marco Sara 2009, Vinsanto il Palazzino 2004. |
CANNAVACCIUOLO BISTROT VIA UMBERTO COSMO, 6
10131 Torino T +39 011 8399893
www.cannavacciuolobistrot.it
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Restaurant Casa Vicina* – Torino

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Le restaurant Casa Vicina est une belle histoire familiale. Installé
aujourd’hui au Lingotto même, au sous-sol du grand magasin Eataly, cette
prestigieuse maison offre à ses hôtes un écrin élégant et un raffinement
gastronomique au cœur de la modernité, ainsi qu’aime à le rappeler son
chef Claudio Vicina.

Pour les Vicina, « La cuisine piémontaise, c’est
une affaire de famille ! », ajoutera-t-il aussi immédiatement. Et
effectivement, derrière ce chef sympathique et jovial se cachent aussi sa
femme, sa fille et même son gendre… Il est vrai que la famille Vicina
œuvre dans cet art depuis maintenant plus de 100 ans, 116
précisément, et la renommée de leur restaurant la Casa Vicina a depuis
longtemps franchi les frontières de la capitale piémontaise avec une
étoile au Michelin.
La salle qui accueille les hôtes de cette Casa Vicina offre de beaux
espaces aux tables espacées, dressées avec élégance, et dont les murs sont
décorés par les remarquables œuvres d’art de l’artiste Fiorella Pierobon.
Vous serez accueilli avec générosité par Stefano Vicina en personne.

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Les
agapes débuteront par une création originale du célèbre plat local Bagna Caoda piémontais revisité sous la forme d’un verre multicolore dont chaque
strate correspond aux ingrédients de ce plat, poivron, courgette,
carottes… un clin d’œil à la fois esthétique et savoureux à boire en
réminiscence des vermouths turinois, une heureuse et savoureuse entrée
toute de création.
La tonalité est donnée : la cuisine des Vicina trouve son inspiration au
cœur de la tradition gastronomique piémontaise en une subtile
réinterprétation contemporaine.

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Ce sont les souvenirs et cette mémoire
ancestrale et familiale qui se trouvent en ces lieux sublimés par le chef
Claudio Vicina. Un des plats iconiques du Chef se trouve d’ailleurs être
le Thon de lapin en sa jardinière aigre-doux, une osmose entre deux
recettes piémontaises traditionnelles pour une création donnant naissance
à de nouvelles sensations : fraîcheur, mémoire, accords intimes entre les
éléments. |

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Les agnolotti comptent, eux aussi, parmi les plats d’anthologie
de la Casa Vicina avec ce jus de rôti qui vient sublimer avec merveille
ces pâtes délicatement réalisées à la main. Même sentiment de délicatesse
pour ces fondants gnocchis aux tomates et basilic, un art également
ancestral et, ici, magnifié par cette dextérité remarquable de la cuisine
du chef.Le filet de bœuf piémontais en croute d’oignon et moutarde perpétue, lui
aussi, avec bonheur cette harmonie avec une saveur et tendresse de la
viande rehaussée d’une préparation piémontaise. Le regard se laisse aller
de la beauté des assiettes remarquablement dressées aux couleurs
éclatantes des œuvres d’art.
La cuisine de la Casa Vicina excelle également dans l’art de préparer les
légumes, tel ce flan de courgette au Grana Padano surmonté d’un œuf mollet
doré qui régale le palais avec cette déclinaison harmonieuse toute de
douceur et saveurs.

Dans cet antre de paix, nous sommes loin de l’effervescence du quotidien
pourtant voisine avec le Lingotto et le magasin Eataly, magie de l’univers
Casa Vicina, une magie prolongée par le chef pâtissier qui n’est autre
qu’Anna Mastroianni, l’épouse du chef ! C’est encore l’excellence qui
primera avec de mémorables desserts tel ce prédessert surnommé Cri Cris,
un caramel typique de Turin, une fois de plus réinterprété dans le plus
grand art de la pâtisserie inspirée. Clin d’œil plein d’humour, enfin,
pour cette généreuse assiette aux couleurs chocolatées de Turin dont le
célèbre Mole est dessiné au pochoir de cacao : glace gianduiotto fondante,
torrone au chocolat mi-chaud, nougat crémeux, toutes ces déclinaisons
autour de célèbres spécialités piémontaises ravivent de doux souvenirs
d’enfance. Il faudra encore déguster ces petits fours frais qui sont
autant de pâtisseries miniatures accompagnant le café, un morceau
d’anthologie et de générosité turinoises qui resteront gravées dans la
mémoire…

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Le sympathique sommelier Stefano D’Elia a proposé les vins suivants
avec ce repas : Erbaluce Spumante, Erbaluce di Caluso, La Rustir Orsolani,
Carena Cantina Produttori, Passito di Caluso Ferrando. |
Via Nizza 224, Torino presso EATALY,
Lingotto
Mail: casavicina@gmail.com Tel: +39 011 19506840
www.casavicina.com
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Ristorante il Circolo dei lettori - Turin

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Un dîner au Circolo équivaut à un merveilleux voyage dans le temps.
Installé dans le somptueux Palazzo Graneri della Roccia, ce restaurant est
pour initiés et, pour y parvenir, il faudra pousser une belle porte
majestueuse, traverser une vaste cour intérieure qui témoigne du prestige
des lieux, avant de prendre un bel escalier en pierre hérité des siècles
passés pour parvenir enfin au Saint des Saints, le Circolo dei lettori, un
restaurant atypique à plus d’un titre où le talentueux chef Stefano Fanti
atteint des sommets dans l’art de la gastronomie piémontaise revisitée.

En
ces lieux, se trouve également l’un des cercles les plus anciens de Turin
réunissant amoureux de la littérature et des livres, ceux d’hier et
d’aujourd’hui où des lectures et autres évènements ont régulièrement lieu
avec des personnalités internationales. En entrant dans la salle voûtée du
restaurant, nous retrouvons les plus illustres d’entre eux dont les
portraits ont été laissés à la postérité sur des tableaux qui ornent les
murs et qui seront vos convives. Nous prenons place à l’une des petites
tables dressées avec couverts en argent et vaisselle ancienne, verres en
cristal précieusement conservés dans des vitrines héritées d’un autre
temps.

Ce sont Chiara et Pascale, les sympathiques et souriants serveurs
qui s’occuperont de vous et expliqueront – en un français impeccable ! –
les spécialités conçues par le chef en une réinterprétation élégante et
raffinée de la cuisine piémontaise. Mises en bouche rafraîchissantes en
cette fin d’été turinois sous la forme de petits fromages aux herbes et
crèmes de légumes avant de déguster ces petites entrées typiques de la
région, le fameux Vitello avec ses petits légumes vinaigrés, de fondants
beignets de fleurs de courgettes noisette et crème pour la finesse de la
tradition sublimée.
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Toutes les tables sont retenues avant même que cette soirée de milieu de
semaine ne débute… Les langues du monde entier honorent et perpétuent la
tradition cosmopolite des lieux. Les cuisines s’activent afin de
satisfaire tous les convives attirés par la réputation de cet endroit
insolite. Ils ne seront pas déçus avec ce mémorable œuf cuit à basse
température, crème de fromages et cèpes, un plat annonciateur de
l’automne. Le temps semble pourtant suspendu au Circolo, une journée ou un
siècle sous le regard de ces personnages illustres, mi-goguenards,
mi-sceptiques, enjoués ou dubitatifs…

Expérience inoubliable que de
déguster ces agnolotti I « Plin » de la tradition fourrés au bœuf et porc
et présentés enveloppés dans une fine serviette de lin pour les tenir au
chaud ! Le palais est enchanté par de telles associations ou quelques
réminiscences de recettes ancestrales sont délicatement revisitées par
l’art du chef et de sa brigade. Le turbot préparé à la crème de basilic,
petit pois et haricots verts charme le palais pour sa préparation
impeccable alors que le bœuf braisé nell’ Arneis au vin blanc s’avère une
expérience carnée goûteuse et fondante.

Décidément, l’art gastronomique
pratiqué en ces lieux est digne d’éloges et les desserts présentés
prolongeront encore cette impression délicieuse. Il s’agira d’une
réinterprétation du fameux chocolat emblématique de Turin, la gianduia, en
un lingot fourré de crème de pistaches qui enchante, lui aussi, le palais
par ses réminiscences de desserts d’antan. La tarte au citron et baies
d’automne vous transportera également dans ces songes de desserts passés,
c’est tout l’art du Circolo dei lettori et de son chef Stefano Fanti que
de vous accompagner dans ce merveilleux voyage au temps délicieusement et
savoureusement suspendu…
La sommelière Yukari Sato, d’origine japonaise, saura vous faire
explorer les trésors des vins de la région piémontaise avec la sélection
suggérée pour ce repas : Colli Tortonesi Derthona 2016 Fiordaliso ; Ruche
di Castagnole Monferrato Tenuta dei Re ; Boca 2012 Montalbano ; Barbaresco
Pajorè 2009 Rizzi ; Passito di Moscato ; Grappa di Moscato Romano Levi. |
Via Giambattista Bogino, 9, 10123
Torino TO, Italie
T. +39 011 432 6828
www.circololettori.it
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La Badessa - Turin
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Piazza Carlo Emanuele II, le soleil décline jouant de ses effets de
lumière sur les élégantes façades bordant ce lieu charmant et discret. A
l’abri des foules, le restaurant nommé La Badessa est une adresse non
seulement réputée mais également raffinée tenant haut le pavé de la
gastronomie turinoise.

La Badessa perpétue, en effet, une
tradition unique, celle de la cuisine des monastères ; Nul ascétisme,
cependant, en cet endroit, car pendant des siècles les monastères ont été
les refuges des valeurs essentielles de l’homme, tant sur le plan
spirituel que matériel, ora et labora énonce la règle bénédictine…
Depuis 1996, la Badessa a patiemment recueilli cet héritage ancestral
unique, proposant des recettes héritées de ces temps bénis, tout en les
revisitant aux impératifs de notre époque sous l’impulsion du talentueux
chef Ardit Grembi. Le leitmotiv de toutes les recettes demeure toujours
l’héritage de ces siècles patiemment dévolus à la spiritualité et où
chaque religieuse a eu à cœur de servir leur foi à partir de cette cuisine
inscrite dans les traditions monastiques.

La tonalité est donnée par cette
gourmande sélection d’antipasti de tradition : Vitello au fromage
idéalement assaisonné, flan de légumes nappé de fromage… Enchantement
aussi que ces paccheri au ragout de turbot sur crème de petit pois ou
encore ces raviolis fourrés au fromage de Bra, miel et thym, des recettes
héritées des temps anciens pour lesquelles chaque ingrédient concourent à
un équilibre parfait, sans excès, une douceur des accords quotidiens.
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Étonnement, également, pour ces légumes
enchantés par des préparations originales et dont on redécouvre ainsi les
saveurs, tel cet oignon de Tropéa cuit en robe des champs et rehaussant
ses saveurs d’une crème de légumes délicatement parfumée. Poivrons farcis,
courgettes enchantées, c’est tout l’art de préparer de beaux légumes qui
est ici rappelé par la cuisine de la Badessa en hommage à ces moniales
inspirées dont on peut encore apercevoir ici ou là le portrait pour les
plus illustres d’entre elles sur les murs, entre de superbes pièces d’art
sacré piémontais savamment réunies.

Le service est au diapason de ces accords
parfaits avec David Mattica et Moodi qui feront tout pour transmettre
cette tradition de la générosité. Réminiscences de ces sœurs parfois
enrobées et toujours joyeuses qui savaient nourrir les âmes autant que les
corps. Longues seront les découvertes dans ces menus enchanteurs de La
Badessa, tel encore ce veau cuit au Barolo accompagné de sa purée de
pommes de terre au safran, des accords doux et fondants pour une viande
succulente.

La Badessa peut certes encourager le péché
de gourmandise mais ce dernier sera vite absous sous de tels auspices !
Blanc-manger à la soupe de pêche et Bavarois au melon accompagneront,
enfin, en dessert l’hôte de ce lieu unique à Turin, un lieu tout de
tradition offrant de longs instants de quiétude et de plaisirs.
Avec ce repas, David Mattica a suggéré les accords suivants : Royal
Arneis Clavesana, Dolcetta d’Alba La Clavesana 2017. |
Piazza Carlo Emanuele II, 17, 10123
Torino
320 762 79 17 - 011 83 59 40
labadessa@fastwebnet.it
www.labadessa.net
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Le Vitel Etonné - Turin
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Au cœur même de Turin, à quelques pas
seulement du centre historique et de ses célèbres arcades, le Vitel Etonné
est une adresse prisée. Amoureuse du vin et de la gastronomie piémontaise,
Luisa Pandolfi a souhaité pour cette adresse un jeu de mots francophone
sur l’un des plats emblématiques de la gastronomie locale. Mauro et Max,
les chefs, y proposent une carte inspirée des produits de saison. C’est en
ces lieux tout turinois que nous parvenons dans une cave voûtée typique du
XVIIIe siècle où tables et crus de la région et d’Italie se côtoient
gaiement.

Renato, le sympathique serveur, vous fera
découvrir une carte généreuse des spécialités du lieu et des plats qui
changent régulièrement selon le marché du jour. Le célèbre Vitello Tonnato
est bien entendu un plat phare de la carte du restaurant éponyme, préparé
avec art pour une viande goûteuse. Les petits anchois cantabriques et
crème aux herbes ou encore les crevettes sautées avec leur julienne de
légumes réjouissent également par leur recette franche et savoureuse.
Mais, l’art des pâtes est, bien sûr, aussi honoré en ces lieux et il faut
déguster ce plat spécialité du Vitel Etonné, le Tajarin à l’épeautre et
fleurs de courgette, oignon et ricotta de bufflonne, une recette appréciée
fondante et légère. |
Les viandes sont, elles aussi, bien entendu, au cœur de la carte de ce
restaurant piémontais et la côtelette de veau Carpione marinée au vinaigre
et pickles, œuf poché perpétue cette tradition de la cuisine locale. La
salle est comble en ce milieu de semaine et le service s’affaire sans
relâche pour satisfaire tous les hôtes du lieu, Turinois ou touristes
ayant à juste titre retenu cette adresse généreuse et inspirée.
 
Nous conclurons cet agréable dîner par de
beaux desserts notamment ce gâteau frangipane aux myrtilles, crème
anglaise ou encore cette crémeuse glace aux pistaches. Une carte et une
ambiance qui font du Vitel Etonné une adresse de qualité, déjà fort
prisée, à découvrir lors de son prochain passage à Turin !

Renato a suggéré pour ce repas un Malvira Roero Arneis, Renesio et pour
le dessert un Piculin Marziano Abbona ainsi qu’une Grappa Barbaresco
Rabaja. |
Via S. Francesco da Paola, 4, 10123
Torino TO, Italie
T. +39 011 812 4621
www.leviteletonne.com
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Caffè & Pasticceria - Turino |
Stratta 1836 – Torino

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Parvenu au centre de la fameuse Piazza San
Carlo, le regard se tourne immanquablement vers l’une de ses institutions
les plus célèbres de Turin, la confiserie Stratta créée en 1836 et
fournisseur de la Maison royale de Savoie. Ce prestigieux passé rayonne
encore de nos jours alors que l’on franchit les portes de ce temple du bon
goût turinois. Hauteur de plafonds, boiseries anciennes, miroirs et lustre
de Venise servent d’écrins à mille et une douceurs dont les recettes ont
été préservées de l’uniformisation de la modernité, et ce grâce à une
histoire familiale toujours aussi active sous la direction inspirée de
Monica Werling et de son époux Dario.

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Stratta, c’est tout d’abord un art de
recevoir, un accueil à la fois élégant, discret et généreux emblématique
de l’esprit turinois. La pâtisserie avec la légendaire beauté de ses
vitrines – un spectacle renouvelé, saison après saison, sont de véritables
tableaux en elles-mêmes, attirant, bien sûr, tous les regards… Et les
gourmands pourront passer des heures à hésiter entre caramels gianduja,
pralines, marrons glacés, pastilles, dragées et autres bonbons d’antan
pour accroître encore le plaisir des sens, goût et vue réunis.
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La famille royale de Savoie tout comme le comte de Cavour raffolaient de
ces confiseries encore aujourd’hui proposées avec le même souci de qualité
et d’élégance.

Stratta, c’est aussi un lieu historique classé qui du matin jusqu’au soir
accueille ses hôtes, Turinois et touristes, dans l’art de cette belle
tradition du caffè turinois. Que l’on souhaite au début de la journée
déguster l’une de ces merveilleuses viennoiseries, aériennes et
croustillantes avec un café parmi les meilleurs de la ville, que l’on
revienne au déjeuner pour lequel de beaux plats du jour sont également
proposés sur la terrasse ou à l’abri des arcades grâce à une équipe
souriante et efficace.

Stratta, c’est encore l’art de l’aperitivo,
cher aux Turinois, où les plus beaux vermouths tout spécialement élaborés
pour la maison enchantent le palais, accompagnés de ces savoureux petits
fours frais, tartelettes, choux crémeux, focaccia, petits fromages… Verres
et vaisselles étincelles, chaque détail a été soigné avec un art de
recevoir sublimé…

Alors que la pénombre gagne sur la Piazza
San Carlo, soudainement les lumières illuminent toutes les façades comme
par enchantement ! Une douce impression d’un merveilleux rêve, un rêve
éveillé et initié par l’inoubliable Confeterria Stratta ! |
Piazza S. Carlo, 191 | 10123 Torino |
+39 011 547920
infoshop@stratta1836.it
www.stratta1836.it
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Baratti & Milano 1858 - Turino
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Baratti & Milano, situé au cœur même de la vieille ville est assurément
une institution turinoise incontournable depuis maintenant 150 ans.
Protégée sous les célèbres arcades de la ville, cette pâtisserie fondée
précisément en 1858 par Edoardo Milano et Ferdinando Baratti eut dès le
départ à cœur de proposer les plus belles recettes de confiseries et
pâtisseries aux Turinois.

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Ne retenant que les plus beaux produits, ce ne
fut dès lors que créations plus savoureuses les unes que les autres,
gâteaux, chocolats, bonbons et autres douceurs… Baratti & Milano est ainsi
devenu sur les ailes du temps un célèbre café historique comme la ville
les chérit tant !

L’art du café, mais aussi du chocolat, cocktails
accompagnés de pâtisseries, mignardises, petits fours salés ou sucrés y
sont ainsi savoureusement honorés dans ce cadre merveilleux aux charmes
d’antan. Les plus beaux cafés du monde sont, ici, patiemment recueillis,
les fèves rares de cacao sélectionnées avec soin pour offrir des instants
uniques dans ce vaste salon aux milles délices où le tout Turin se réunit,
jour après jour. |
Aussi, prendre un apéritif au Baratti & Milano constitue une expérience
hors du temps ; Vous serez accueilli par Nicola, le responsable de salle,
supervisant une jeune équipe en livrée, élégance et prévenance étant de
mise dans cet établissement vénérable.

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Le barman vous préparera avec un
art consommé de beaux cocktails comme cette version-maison de l’Apérol
Spritz à la framboise accompagnés de petits fours frais aussi délicieux
que créatifs : tartelettes au confit d’oignon et œufs durs, toast d’œufs
de poisson ou au saumon, feuilletés aux épinards, bouchées de noisettes et
fromages…

L’heure est à l’enchantement au Caffè Baratti & Milano et
touristes comme Turinois ont le sentiment d’un rare privilège préservé et
partagé dans ce cadre unique, à l’écart des nuisances de la modernité, un
lieu magique où l’excellence des produits et du service sont de mise. Il
vous faudra enfin repartir de ce cadre enchanteur en prenant bien soin de
vous procurer l’un de ces merveilleux sachets, typiques de Turin, de
chocolat gianduia dans leur papier doré, une bien jolie et savoureuse
manière de prolonger encore cette expérience unique ! |
Piazza Castello 29 Torino, 12123
T. 011 4407138 caffè@barattiemilano.it
www.barattiemilano.it
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Caffè Al Bicerin 1763 - Turino
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Depuis 1763, soit plus de 250 ans !, le
Caffè Al Bicerin est un endroit préservé, des plus délicieux qu’il soit à
Turin. Depuis cette date, ce café-confiserie, typique des Caffè Turinois,
n’a jamais démenti sa réputation et notoriété, et il compte, encore
aujourd’hui, parmi les endroits chéris non seulement des Turinois, mais
également de tous les amoureux des legs inspirés. Trésors de délices, le
Caffè Al Bicerin est une véritable bonbonnière placée au cœur de la Piazza
della Consolata.

Fondé par un confiseur et limonadier
prénommé Dentis, ce sera une longue et belle aventure offrant encore
aujourd’hui à ses hôtes ce parfum d’antan privilégié... Sa devanture,
succession de petites boites de couleurs protégeant confiseries,
chocolats, gâteaux, mérite, à elle seule, le détour. La boutique intime,
une maison de poupées, ne compte, encore aujourd’hui, guère que quelques
tables en marbre parmi les antiques boiseries. |
Mais, ce lieu enchanté, naguère prisé d’Alexandre Dumas, Friedrich
Nietzsche, Puccini sans oublier le célèbre comte Cavour, est également
réputé pour une gourmande boisson chaude, une boisson inimitable ayant vu
le jour dans cette petite boutique même et nommé : Le Bicerin, un nom,
depuis, passé à la postérité et connu de tous les Turinois.

La recette de cette savoureuse boisson
demeure encore aujourd’hui gardée jalousement secrète, une savante
association de chocolat, café et crème. Il faudra la déguster
tranquillement installé avec un gâteau de chocolat et noisettes ou ces
petits fours secs plus savoureux les uns que les autres, ou encore ce non
moins savoureux sabayon maison gentiment apporté avec prévenance par
Viviana.

Ce n’est pas pour rien que le célèbre
écrivain italien Umberto Eco, disparu récemment, évoque dans son livre «
Le cimetière de Prague » avec tendresse ce célèbre Caffè Al Bicerin comme
l’un des lieux légendaires de Turin en ces termes : « la béatitude de
pouvoir sortir quelque temps du quotidien en ces murs » . Un délicieux
trésor turinois, nous vous l’avions dit ! Le Caffè Al Bicerin est en effet
une bien belle histoire qui se renouvelle jour après jour avec
délectation, un beau témoignage du bon goût turinois. |
Piazza
della Consolata, 5 10122 Torino – Italia
Tel +39 011 4369325 bicerin@bicerin.it
https://bicerin.it
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© LEXNEWS
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Turin Pratique |
Wetaxi - Turino
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Wetaxi, l’application pour commander un taxi
L’histoire de cette dynamique société – Wetaxi, a débuté à Turin même,
avec une volonté originale de créer une nouvelle approche quant aux
transports urbains. Qui n’a pas eu des problèmes pour trouver en temps et
lieu le bon taxi qui amène à bon port, et au juste prix ?
Wetaxi propose une application web, très souple et intuitive, qui
s’installe en quelques secondes sur votre smartphone et vous rend libre
sans aucun souci.

Vous entrez sur votre smartphone le lieu où vous êtes et l’endroit précis
où vous désirez être conduit, et quelques minutes après seulement votre
taxi est là, disponible et prêt. Derrière cette apparente facilité se
cache toute une infrastructure complexe de radiotaxis permettant grâce à
un réseau fiable et éprouvé de coordonner un nombre suffisant de taxis
dans la ville afin de répondre à toutes les demandes. |
L’utilisateur après avoir créé facilement son compte sur l’application n’a
que deux choses à faire : indiquer le lieu d’où il souhaite partir et
l’endroit où il se souhaite se rendre ; A partir de là, dès qu’il aura
cliqué sur la commande, la course, un prix maximum et le délai d’attente
s’affichent ainsi que le parcours en temps réel de l’approche de votre
taxi qui, quelques minutes après, est sur place, prêt à vous conduire à
l’endroit mentionné (une fonction réservation à l’avance sera très
prochainement activée).

Un crédit peut même être alloué à l’avance sur son application, une
manière de faire plaisir à l’un de ses proches ou de gérer son budget taxi
en toute confiance. Face à ce succès, Wetaxi, originellement disponible à
Turin, l’est maintenant également à Milan et à Rome, une manière simple,
rapide et efficace de se déplacer dans ces villes italiennes, en toute
tranquillité.
https://wetaxi.it |
Visiter Turin et le Piémont
avec la Torino+Piemonte Card |
Turin
en guides |

La Torino & Piemonte Card est le sésame à avoir sur soi lors de sa venue à
Turin et dans le Piémont. Disponible en version 1, 2, 3 ou 5 jours
consécutifs.
Ce pass offre l’entrée gratuite dans les
musées les plus importants de Turin, les expositions liées au 500e
anniversaire de la mort de Léonard de Vinci, les Résidences royales ou
encore les forteresses du Piémont.
Cette carte offre également de nombreuses
réductions pour visiter la ville à bord du bus City SightSeeing Torino
bus, sur les billets de plusieurs services touristiques de Turin tel que
le fameux ascenseur panoramique de la Mole Antonelliana, la crémaillère
Sassi-Superga, la navette " Venaria Express "… Petit clin d’œil
ecoresponsable, une fois la carte périmée, nul besoin de la jeter, un
petit aimant fourni avec la transforme en magnet souvenir !
www.turismotorino.org |

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© LEXNEWS |
Genève
Sur un air d'opéra !

© LEXNEWS
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Avec le Grand Théâtre de Genève...

© GTG Fabien
Bergerat |
Des habits neufs
et
une audacieuse programmation
pour le Grand Théâtre de Genève !

© GTG Fabien Bergerat
À l’occasion de la réouverture du Grand Théâtre de Genève, de la passation
de direction entre Tobias Richter, direction sortante, et Aviel Cahn, le
nouveau directeur, et de la nouvelle rentrée de ce Grand Théâtre pleine de
surprises, Lexnews a eu le plaisir de rencontrer Carole Trousseau-Ballif.
Secrétaire général du Grand Théâtre de Genève, mais également chanteuse
lyrique et physicienne, elle est aujourd’hui au cœur même du Grand Théâtre
de Genève au carrefour du management, des ressources humaines et la
dimension artistique de ce haut lieu ; Rencontre avec une femme riche de
ces différentes qualités ayant à cœur d’aborder un nouveau virage dans
l’histoire du Grand Théâtre de Genève et qui a bien voulu, pour Lexnews,
ouvrir les nouvelles portes de ce Grand Théâtre de Genève…

Pouvez-vous nous rappeler l’origine du bâtiment dans lequel nous nous
trouvons ?
Carole Trousseau-Ballif : "Il convient, en effet, de préciser que
notre bâtiment a été construit en 1879 dans un style Second Empire inspiré
de l’opéra Garnier grâce au fameux legs fait à la ville de Genève par le
duc de Brunswick. Cette édification était à l’époque très attendue, et on
peut même dire que depuis Voltaire déjà, de nombreux souhaits pour la
présence d’un opéra revenaient régulièrement. En notre XXIe siècle, c’est
une grande restauration qui était souhaitée… Ce grand projet de
restauration a été réalisé pendant trois ans ; il est aujourd’hui terminé,
et en ce début d’année 2019, le Théâtre de Genèvre a rouvert ses portes et
fêtera en septembre sa première grande rentrée !"
Quels étaient les objectifs poursuivis par ces importants travaux ?
Carole Trousseau-Ballif : "Le but de cette toute récente
restauration qui vient, donc, juste de se terminer visait essentiellement
les éléments historiques du bâtiment ainsi que l’agrandissement des
espaces de répétition avec de nombreuses ouvertures lumineuses et une
acoustique tout particulièrement travaillée. Le parti pris retenu pour la
rénovation des parties historiques a consisté avant tout à récupérer et
restaurer tout ce qui pouvait l’être des éléments anciens ; En revanche,
pour les nouveaux aménagements, nous n’avons pas cherché à faire de
l’ancien, mais plutôt à retenir des éléments décoratifs nouveaux qui
s’accordent sans heurts avec cet exceptionnel patrimoine. Ainsi, ces
portes en bois et laiton et non en dorures récentes ou encore ces deux
comptoirs qui se répondent de parts et d’autres du hall, celui de la
billetterie et du bar, qui sont entièrement en laiton brossé.

© GTG Fabien Bergerat
Il ne faut pas oublier de préciser que notre opéra a été ravagé par un
incendie en 1951, ce qui avait déjà nécessité plusieurs aménagements et de
nombreuses restaurations. Or, nous avons retrouvé sous des plâtres un
certain nombre d’éléments d’origine comme ces teintes chocolat pour cette
salle Carré d’or ou encore des restaurations exemplaires comme pour cette
tapisserie ancienne dont chaque détail a fait l’objet d’un travail
d’extrême minutie. Ces espaces servent non seulement pour les entractes,
mais peuvent également être privatisés lors d’événements. C’est un opéra
qui a une vie à part entière, même en dehors des représentations
musicales. Les habitants de Genève ont contribué à financer ces travaux et
sont particulièrement attachés à ce splendide bâtiment, et il n’était
absolument pas question de choquer par des restaurations audacieuses qui
auraient pu venir dénaturer ce patrimoine".

© GTG Fabien Bergerat
Quel bilan dressez-vous du Grand Théâtre avec cette réouverture ?
Carole Trousseau-Ballif : "Cela fait six mois - depuis le moment où
nous avons réintégré les murs du Grand théâtre - que je suis en place à
cette fonction et travaille avec la direction sortante de Tobias Richter,
tout en préparant également, bien sûr, la prochaine rentrée avec la
nouvelle direction sous Aviel Cahn. Il faut avant tout rendre hommage à la
qualité du travail réalisé depuis dix ans sous la direction de Tobias
Richter ayant fait appel aux plus grands artistes. Tobias Richter a, en
effet, réalisé un magnifique travail pendant cette décennie à la direction
de l’opéra de Genève en parvenant à attirer les artistes les plus
prestigieux. La dernière représentation de la programmation sous sa
direction a été un véritable succès avec le Ring de Richard Wagner dans
une production de Dieter Dorn et Jürgen Rose. Un succès d’autant plus à
saluer que cette programmation intervenait dans le contexte de la
réouverture du Grand théâtre de Genève après ces trois années de
restauration. C’est une version qui marquera certainement l’histoire de
l’opéra wagnérien". |

Le nouveau directeur du GTG Aviel Cahn
Quelle voie entend prendre le nouveau
directeur Aviel Cahn ?
Carole Trousseau-Ballif : "La nouvelle direction assurée par Aviel
Cahn souhaite une plus grande ouverture et accessibilité. Il s’agira de
rendre l’opéra plus populaire, plus jeune, avec ce soin de démocratiser ce
genre musical jugé souvent élitiste. Cela interroge bien sûr les valeurs,
notamment les liens que nous avons avec le patrimoine, les liens
affectifs, aussi, avec le répertoire lyrique, et ce, selon les
générations. Tout cela implique de nouveaux défis : comment présenter les
œuvres du passé en un contexte contemporain et comment impliquer de plus
jeunes générations à ses valeurs notamment ceux qui n’ont pu bénéficier
d’une culture musicale ? Un réel et beau défi !"

© GTG Fabien Bergerat
Comment vont se manifester ce nouveau virage et ouverture avec la
nouvelle saison ?
Carole Trousseau-Ballif : "La nouvelle direction a entrepris un
virage original en souhaitant commencer la nouvelle programmation avec le
musicien Philip Glass et son œuvre emblématique Einstein on the Beach,
dans une mise en scène de Daniele Finzi Pasca. Il s’agit d’inscrire
l’opéra dans son temps et d’apporter une vision nouvelle en travaillant
avec les nouvelles technologies, notamment des choix artistiques audacieux
comme pour cette première programmation qui, même si elle compte désormais
parmi les œuvres « classiques » de musique contemporaine, sera
certainement perçue comme une originalité dans nos murs. Viendront ensuite
de grandes œuvres comme Aïda, mais aussi Saint-François-d’Assise d’Olivier
Messiaen, Les Huguenots de Meyerbeer… Ce sont des œuvres qui s’inscriront
au cœur même de la ville avec ces liens souhaités par Aviel Cahn entre le
CERN et Einstein, les Huguenots et la ville de Genève, etc. Je crois que
notre nouveau directeur entend rendre un bel hommage à la ville qui
l’accueille notamment avec ce programme audacieux et d’une qualité
exceptionnelle".

© GTG Fabien Bergerat
Comment entendez-vous attirer un jeune public à l’opéra ?
Carole Trousseau-Ballif : "C’est un réel défi à relever qui
s’impose aujourd’hui à toutes les maisons d’opéra. Comment travailler avec
et pour les jeunes générations ? Nous savons bien pour être parents que
les jeunes ne travaillent pas selon le même rythme que les générations
précédentes et qu’ils se trouvent particulièrement sollicités par toutes
sortes de stimulations visuelles et auditives. Les œuvres que nous avons
prévues doivent ainsi intégrer une certaine action afin de pouvoir capter
l’attention des plus jeunes. Nous sommes à une époque curieuse où les
rythmes se sont accélérés même si les tempos de la musique restent
pourtant les mêmes. Mais il ne faut pas oublier que les jeunes -
contrairement à ce que l’on pense souvent hâtivement à tort - sont
cependant attachés à leur histoire et recherchent des racines, leurs
racines, face à la globalisation. Nous entendons donc servir cette
histoire, mais en la présentant en une forme différente, audacieuse,
accessible et attrayante pour un public transgénérationnel".

© GTG Fabien Bergerat
La dimension pédagogique semble également importante pour le Grand
Théâtre de Genève…
Carole Trousseau-Ballif : "Absolument, la pédagogie et la médiation
seront essentielles et également au cœur de l’action de la nouvelle
direction artistique avec une large palette d’activités au sein de La
Plage*, pour les plus jeunes mais aussi les moins jeunes, afin d’aborder
l’opéra par d’autres angles que ceux institutionnels. Cela prendra forme
également avec des brunchs familiaux, des apéropéras incluant des
présentations d’opéra, des Night Lights avec des concerts de musique
actuelle, sans oublier des efforts pédagogiques auprès des élèves et les
classes".

© GTG Fabien Bergerat
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Programmation 2019 - 2020
Les prochains concerts - rentrée 2019 |
EINSTEIN ON THE BEACH
Opéra de Philip Glass et Robert WilsonTextes écrits par Lucinda Childs,
Christopher Knowles et Samuel JohnsonCréé à New York en 1976 Création
scénique suisse
Direction musicale Titus Engel Mise en scène et lumières Daniele Finzi
Pasca Scénographie Hugo Cargiulo Costumes Giovanna Buzzi Lumières Alexis
Bowles Vidéo Roberto Vitalini Einstein-Ensemble Orchestre et chœur
composés des étudiants de la Haute école de musique de Genève (HEM) Violon
soliste Madoka SakitsuEn coproduction avec la Compagnia Finzi Pasca11 · 13
· 14 · 17 · 18 septembre 2019 — 19 h15 septembre 2019 — 15h
AIDA
Opéra de Giuseppe Verdi Livret d’Antonio Ghislanzoni Créé au Caire en 1871
Dernière fois au Grand Théâtre de Genève 1999-2000
Direction musicale Antonino Fogliani Mise en scène
Phelim McDermo Scénographie Tom Pye Costumes Kevin Pollard Lumières Simon
Tro et (d’après Bruno Pœt) Chorégraphie Basil Twist Direction des chœurs
Alan Woodbridge Radames Yonghoon Lee · Najmiddin Mavlyanov Aida Serena
Farnocchia · Elena Stikhina Amneris Marina Prudenskaya · Anna Smirnova
Amonasro Alexey Markov Ramfis Liang Li Il Re Donald Thomson Un messaggero
Denzil Delaere Sacerdotessa Claire de Sévigné Orchestre de la Suisse Roman
de Chœur du Grand Théâtre de Genève En coproduction avec l’English
National Opera Londres et le Houston Grand Opera11 · 12 · 15 · 16 · 17 ·
19 · 22 octobre 2019 — 19 h 3013 · 20 octobre 2019 — 15h |
ORFEO
Favola in musica de Claudio Monteverdi Livret de Alessandro Striggio Créé
à Mantoue en 1607 Première version, complétée par Iván Fischer, créée à
Budapest en 2019 Dernière fois au Grand Théâtre de Genève 2004-2005
Direction musicale et mise en scène Iván Fischer Costumes Anna Biagio i
Scénographie Andrea Tocchio Lumières Tamás Bányai Video Vince Varga
Chorégraphie Sigrid T’Hoo Direction des chœurs Soma DinyésEuridice / La
Musica Emőke Baráth Orfeo Valerio Contaldo Pastore / Speranza Michal
Czerniawski Pastore / Spirito Cyril Auvity Pastore / Spirito Francisco
Fernández-Rueda Ninfa / Proserpina / Baccante Núria Rial La Messagiera /
Baccante Luciana Mancini Caronte / Third Spirito Antonio AbeteBudapest
Festival Orchestra sur des instruments historiquesChœur et danseurs de la
Iván Fischer Opera CompanyProduction de la Iván Fischer Opera Company
coproduite par le Grand Théâtre de Genève, le Budapest Festival Orchestra,
le Müpa Budapest et le Vicenza Opera Festival28 · 29 octobre 2019 — 20 h
Minimal Maximal FEARFUL SYMMETRIES création
Chorégraphie Ioannis Mandafounis Lumières David Kretonic Musique John
Adams, Fearful Symmetries PARON création Chorégraphie Andonis Foniadakis
Scénographie Sakis BirbilisLumières Sakis Birbilis Costumes
Anastasios-Tassos Sofroniou Musique Philip Glass, Concerto pour violon no.
1FA LL créé à Gand, le 22 octobre 2015 pour le Ballet royal de Flandres
Chorégraphie Sidi Larbi Cherkaoui Scénographie et lumières Fabiana
Piccioli Costumes Kimie Nakano Musique Arvo Pärt, Fratres, Spiegel im
Spiegel et Orient & Occident Ballet du Grand Théâtre de Genève Direction
musicale Daniel Inbal Violon solo Alexandra Conunova Orchestre de la
Suisse Romande10 · 12 · 13 · 15 · 16 novembre 2019 — 20 h17 novembre 2019
— 15 hDe CHF 17.– à 139.– John Adams, Philip Glass, Arvo Pärt Ioannis
Mandafounis, Andonis Foniadakis, Sidi Larbi Cherkaoui Ballet du Grand
Théâtre de Genève |
https://gtg.ch
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© LEXNEWS
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Hôtel Métropole – Genève, Suisse
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Le célèbre et fier Hôtel Métropole compte assurément parmi les
institutions incontournables de la ville de Genève. Cet hôtel de luxe
installé au 34 Quai du Général-Guisan, sur la rive gauche du Léman, est
cher au cœur des Genevois puisque ce dernier appartient non seulement à la
ville, mais jouit, qui plus est, depuis 1854 d’une histoire incomparable.
Si l’on fait défiler une à une les pages de la mémoire de l’Hôtel
Métropole, c’est en effet plus d’un siècle et demi d’histoires et
d’Histoire de la ville genevoise qui sont alors convoqués.

Cette belle bâtisse portant fièrement ses
années est la seule dans sa catégorie érigée sur la rive gauche, face au
lac, et au pied même de la vieille ville. La cathédrale à quelques pas et
le Léman dans sa plus grande étendue, c’est une vue exceptionnelle
qu’offre cette altière Dame genevoise. Et en ces lieux, règne un accueil
digne de l’héritage de ces siècles qui ont vu et voient encore de nos
jours passer têtes couronnées et célébrités du monde entier tels Edouard
VII, la reine Isabelle d’Espagne, Richard Wagner, Franz Liszt et bien
d’autres encore jusqu’à aujourd’hui… Élégance, prévenance et naturel
président en cet hôtel tout récemment rénové.

Laissant le fameux Jardin Anglais avec sa
célèbre horloge fleurie surplombée des effets du non moins célèbre Jet
d’Eau, nous franchissons le perron alors que des chasseurs prévenants se
chargent sans attendre de nos bagages.
 |
Dans le vaste hall, colonnades, corniches, pierres de taille et
candélabres témoignent de la noblesse des temps, une noblesse allégée par
une décoration moderne qui en atténue la rigueur avec ces tonalités de
rouge sombre, avec notamment son élégant et prisé bar attenant où
touristes, hommes d’affaires et Genevois se donnent rendez-vous à toutes
heures de la journée.

Après quelques informations sur l’hôtel et
un mot de bienvenue, nous découvrons l’une des suites élégantes installées
à l’angle de l’hôtel au premier étage. Hauteur généreuse de plafond à
l’étage noble, jeu subtil d’une décoration moderne et d’une sobriété
classique, parquet en bois sombre, grands voilages aux teintes turquoises
chatoyantes, fauteuils confortables et canapés de cuir, literie
extra-large, salle de bains revêtue de marbre gris veiné donnant
directement sur la vue du lac accueillent agréablement les hôtes par leurs
douces promesses. Les technologies avancées, enfin, notamment pour le
contrôle centralisé des lumières, et autres connectiques modernes font
d’un séjour à l’hôtel Métropole un instant unique à nul autre pareil…

Au matin, c’est également à des instants
délicieux auxquels seront conviés les hôtes du Métropole avec la
possibilité de prendre son petit déjeuner sur la terrasse extérieure au
cœur même de la ville, entre magasins de luxe et lac s’éveillant. Un
service prévenant et rapide, des mets choisis de qualité offrent aux hôtes
d’affaires ou touristes un doux et agréable début de journée tout en
saveur qui se poursuivra en ces hauts lieux genevois, entre ses terrasses
de restaurants et ses bars jalousement prisés, jusqu’au soir… |
Café Perche - Parc des
Eaux-Vives - Genève, Suisse
 |
Le « Café Perche » est aujourd’hui le nouveau nom donné à cette célèbre et
prisée table genevoise installée dans le splendide Parc des Eaux-Vives, un
lieu incontournable de Genève sur les hauteurs de sa rive gauche et
donnant directement sur le lac… Il n’en fallait pas moins pour offrir
cette douce promesse de bonheur et faire revivre les heures glorieuses de
l’époque de Rousseau, Voltaire, Germaine de Staël et bien d’autres encore…

C’est en un lieu inspirant que nous
découvrons le tout nouveau concept du Café Perche élaboré par le chef
Julien Schillaci. Une nouvelle carte savamment élaborée à partir de
poissons pêchés au quotidien dans le lac et par la seule femme pêcheur du
Léman, Pascale Dennis. Autant dire qu’en ce lieu à la vue imprenable sur
le lac, tout est fraîcheur, les poissons pêchés la nuit y sont livrés le
matin même en seulement quelques mètres ! Confortablement installés sur
l’agréable terrasse dominant le parc aux arbres séculaires et le Léman,
nous débutons notre déjeuner justement par des rillettes de perche au
safran de Troinex accompagnées de pain aux algues, une recette franche et
savoureuse, fondante au palais. Un taboulé de quinoa de Genève et
coriandre fraîche fait, lui aussi, la démonstration des choix opérés ici
par le chef : des produits retenus pour leur qualité et une préparation
délicate pour en développer toutes les saveurs.

Le soleil s’impose maintenant sur
tout l’horizon Léman saluant la majesté des arbres ayant connus tant de
siècles et de confidences… Digne de cette belle mémoire, le Café Perche a
fait choix d’un service jeune et prévenant pour une atmosphère à la fois
décontractée sans jamais de relâchement. Nous sera ensuite servie la
spécialité attendue du lieu : la fameuse perche déclinée, en cette carte
d’été, en trois manières. Nous optons, en premier lieu, pour la classique
et non moins savoureuse préparation meunière accompagnée de sa sauce
tartare venant révéler toute la délicatesse de la chair de ce poisson tout
juste pêché du jour.

Nous retiendrons également en second choix,
cette perche aux écrevisses ; Autre préparation, autre saveur toute aussi
délicieuse et délicate avec cette recette sauce Nantua aux écrevisses pour
un résultat goûteux et généreux. Un régal certain ! La séduction opère
immédiatement, une carte volontairement réduite, l’excellence et la
fraîcheur des poissons retenus pour leur qualité, préparations
impeccables, il n’en fallait pas plus pour convaincre une clientèle
genevoise et internationale déjà largement conquise par ce concept
original magnifiant le terroir local.

Le Café Perche propose également de
délicieuses pâtisseries préparées par le chef Aurélien Houillon ; Des
desserts offrant ces délices des enfances retrouvés avec notamment cette
excellente tartelette aux fraises de Lully ou encore ce vacherin glacé et
framboise à la double crème de gruyère. Des recettes aussi généreuses
qu’élégantes qui parfont délicieusement ce tableau gastronomique aux
charmes idylliques.
Avec ce repas a été suggéré un Chardonnay « Les Balisiers » Christophe
Pillon, Peney Genève. |
Interview Chef Julien Schillaci - Parc des
Eaux Vives Genève

Comment est née l’idée du Café Perche ?
Cela fait 14 ans, après avoir fait mes études au Touquet, que je suis dans
cette maison, maison à laquelle je suis très attaché. L’hôtel Métropole et
notamment ce Parc des Eaux Vives m’ont toujours attiré avec le Léman à
leurs pieds, les poissons… C’est pourquoi j’ai tenu à proposer aux Eaux
Vives ce nouveau concept autour de la perche, un poisson typique du lac
Léman qui borde notre propriété et en est l’horizon. Après avoir travaillé
de nombreuses années avec Pascale Dennis, la seule femme pêcheur du lac
Léman, nous avons eu, en effet, l’idée de développer une carte
exclusivement à partir de ce seul poisson qui toujours trouvé sa place sur
nos cartes, même dans le passé, et qui a toujours connu un franc succès.

Vous proposez ainsi tout un concept à
partir d’un seul produit local ?
Oui, absolument, nous avons retenu ce
poisson pour son identité locale avec le Léman, mais aussi pour son
extrême fraîcheur et qualité grâce à notre fournisseur attitré, Pascale
Dennis, qui nous livre au quotidien sa pêche du jour. Nous avons souhaité
la décliner de trois façons : classique meunière, à la sauce Nantua aux
écrevisses, et une dernière version aux tomates des jardins de Trajet, des
produits bio venant d’une association de réinsertion avec laquelle nous
avons des liens privilégiés. Cette dimension humaine compte beaucoup,
depuis toujours, pour moi qu’il s’agisse de cette relation avec notre
fournisseur de poissons, mais aussi pour tous les autres différents
produits que nous utilisons.
Cette dimension humaine semble importante pour vous.
Je dirai même essentielle ! (rires) Oui, en effet, l’idée de partage est
au cœur de ma vision de la cuisine et je n’aime pas garder des secrets de
cuisine pour moi... Nous avons créé dans cet esprit ce Café Perche qui
vient juste d’ouvrir depuis le 3 juin – car au mois de mai est interdit à
la pêche de la perche pour le Léman, il est donc hors de question pour
nous d’en proposer. Depuis cette date, le Café a connu déjà et rapidement
un franc succès. Les Genevois ont tout de suite été séduits par cette idée
de renaissance des lieux en mettant en avant l’idée de terroir.

Ce choix d’un seul poisson doit certainement vous imposer des
contraintes strictes.
En effet, et ce à tous les stades. Aux périodes très chaudes comme en ce
moment, les filets sont posés la nuit vers trois heures du matin et
relevés vers sept heures, chaque poisson est écaillé et levé en filets
pour nous être livrés dans l’après-midi. Rien ne peut être fait à l’avance
et chaque poisson fait d’objet d’une cuisson très rapide pour ne pas
altérer sa saveur, c’est donc vraiment une cuisine à la minute pour
assurer une qualité optimale. Nous sommes précurseurs quant à ce concept,
et je pense que cette idée sera appelée à un bel avenir pour notre époque
s’interrogeant et se tournant aujourd’hui vers des valeurs écoresponsables
! Des valeurs plus que nécessaires, vitales, et que le Café Perche est
fier aujourd’hui de pouvoir offrir à ses convives. |
Restaurant le Gusto -
hôtel Métropole Genève, Suisse
 |
Le restaurant Gusto ne pouvait pas mieux choisir son nom pour cette table
du fier hôtel Métropole au cœur même de la ville de Genève. Un restaurant
élégant doublé d’une généreuse terrasse abritée de ses hautes haies avec
pour seule compagne la fontaine et en arrière-plan les plus célèbres
magasins de luxe. Un lieu d’ailleurs largement goûté des Genevois et des
touristes ou hommes d’affaires, nombreux en cette heure du déjeuner par ce
temps caniculaire. En ces lieux discrètement cachés et agréablement
intimistes, c’est tout l’art de la cuisine italienne qui y est déclinée
par le chef Romain Alessandro Cannata. Ce dernier a fait choix de ne
retenir que les plus beaux produits d’origine ou inspiration italienne. Ce
que confirmera notre agréable et chaleureux déjeuner.

Élégance, ainsi, de cette entrée présentée
de bien belle manière pour cet œuf parfait alla carbonara qu’une belle
volute de riz soufflé décor ; un plat crémeux offrant ces douces
réminiscences des préparations d’antan si rassurantes. Signature du chef à
retenir également sans hésitation avec ces délicieuses Taglioni aux gambas
rouges, jeux délicats des textures entre la bisque de crustacés et des
gambas crues ; Un met généreux et savoureux.

En cette heure, le service est assuré par
Steson, et ce dernier sait à merveille accompagner avec élégance,
prévenance naturelle et joyeuse humeur cette cuisine inspirée du chef
italien ; Un chef qui excelle également dans cette manière bien romaine de
la pasta avec ses raviolis au ragoût de bœuf « picchiapo », une recette à
la crème de parmesan de la cuisine romanesca bien connue des amateurs du
film d’Ettore Scola « Nous nous sommes tant aimés » ! |
Un met aux douces saveurs traditionnelles de l’Italie et du soleil qui se
laisse déguster. Dressage impeccable des assiettes, terrasse protégée du
soleil par de vastes parasols, sentiment d’être au cœur de la ville, tout
en bénéficiant d’un écrin de tranquillité, le Gusto cultive assurément les
sens dans ses moindres détails. Préparation impeccable, également, pour ce
cabillaud alla Romana alors que le Léman n’est qu’à deux pas… Tomates et
pommes de terre persillées, fonds de sauce travaillé et cuisson parfaite
offrent un bel équilibre.

Le Gusto décline aussi un choix de belles
pâtisseries du à l’art du chef pâtissier Aurélien Houillon. Nous
retiendrons une fondante tartelette à la ricotta et cerise rappelant, ici
encore, ces généreux desserts d’antan avec cette touche de créativité
signée Aurélien Houillon qui sait si bien les sublimer. Clin d’œil, enfin,
pour ce sorbet au citron accompagné de petits beignets au zeste de citron
et servi dans une haute flûte se laissant agréablement déguster avec sa
paille torsadée blanc et rouge en rappel des poteaux ou palines de la
lagune vénitienne…

Décidément, c’est bien tout le soleil, les
couleurs et saveurs de l’art de la cuisine italienne qui se trouvent
réunis en ce lieu privilégié qu’offre le Restaurant Le Gusto de l’hôtel Le
Métropole.
Avec ce repas une petite Petite Arvine
du Valais « Gérard Clavier », a été proposée. |
Un verre sur les toits de l’Hotel
Métropole à la Terrasse du MET
 |
L’incomparable
terrasse du bar le MET du célèbre hôtel Métropole connaît un succès
retentissant depuis son installation au sommet de l’hôtel, au septième
étage. Lieu emblématique de la ville, le MET est, en effet, aujourd’hui le
rendez-vous privilégié et le plus prisé tant des Genevois que des hôtes de
passage.

Il faut dire que ce dernier offre une
vue époustouflante ! Bénéficiant d’une vue imprenable à 360° sur
l’ensemble de la ville de Genève, c’est un spectacle saisissant auquel
nous sommes conviés en cette fin de journée caniculaire. D’un côté la
vieille ville, de l’autre le Léman dans toute sa profonde et longue
étendue. Accueil professionnel, réservation VIP, canapés et brumisateurs
lorsque la température grimpe, cela arrive aussi à Genève ! Tout a été
prévu pour déguster le plus agréablement possible un verre, un cocktail et
quelques tapas en ce lieu animé au rythme de la bossa-nova.
 |

Genevois, hommes d’affaires, amoureux et amis se sont d’ailleurs passés le
mot et la terrasse en cette heure torride en plein soleil affiche
rapidement complet. La carte du MET a retenu le rose pour mettre un peu de
couleur sur les toits de Genève. Classique Apérol Spritz ou cocktail
Lillet Vive avec un accord fraise, menthe, concombre et Schweppes, les
cocktails invitent aux longues discussions, le regard ne cessant
d’explorer cette vue unique sur Genève.

À tout instant, une équipe jeune et prévenante s’enquiert de vos moindres
désirs, allant même jusqu’à vous proposer un parapluie en guise d’ombrelle
tant le soleil règne encore en cette fin de journée. Une expérience
singulière incontournable à Genève à ne pas manquer lors de chaque passage
en Suisse ! |
34 Quai General Guisan, 1204 Geneva, Switzerland
+ 41 22 318 3200 hotel@metropole.ch
www.metropole.ch
|
Grand Hotel Kempinski Geneva - Genève,
Suisse
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Véritable vaisseau amiral surplombant fièrement le lac Léman en sa rive
droite, le Grand Hotel Kempinski est depuis longtemps réputé pour offrir
une croisière à part entière, au cœur même de la ville de Genève. Car, en
ces lieux, tout a été pensé pour offrir une expérience complète à ses
hôtes, qu’il s’agisse de chambres et suites luxueuses, des propositions de
restauration variée, son bar à la vue imprenable, sans oublier la piscine
couverte la plus grande de la ville, un SPA, un Patio vivant au rythme des
saisons, un Théâtre, une galerie marchande et même une discothèque…

Mais l’expérience la plus importante est sans conteste celle de l’accueil
et des services proposés par l’ensemble de l’hôtel, sourires du
petit-déjeuner jusqu’au cocktail en fin de journée, pour que la dimension
humaine reste au cœur de ces moments vécus au Grand Hotel Kempinski. En
arrivant par une rue transversale, c’est un accueil digne, en effet, des
meilleurs palaces avec chasseurs et ballets de limousines qui déposent ces
hôtes se dirigeant vers une vaste réception où les formalités d’accueil
seront vite accomplies. Alors que la canicule guette à l’extérieur, les
espaces décorés de marbres étincelants diffusent une lumière feutrée aux
couleurs crème que fauteuils et canapés en cuir égaient de leurs bras
tendus. Minimalisme raffiné, espaces généreux, cette oasis au cœur de
Genève attire une clientèle internationale bigarrée où toutes les langues
se font entendre.


En quelques minutes, nous nous trouvons transportés aux étages pour
découvrir des chambres confortables au décor urbain et moquettes épaisses,
avec vue directe sur le fameux Jet d’Eau de Genève qui éclairera tout le
séjour par sa puissance et sa majesté. Vaste fenêtre vitrée pour ne pas
gâcher ce spectacle alors que le célèbre Mont-Blanc se profile à l’horizon
en un blanc immaculé. La vieille ville sur la droite et sa majestueuse
cathédrale, l’ouverture vers le lointain du lac Léman sur la gauche, c’est
à toute la géographie genevoise à laquelle invite cette chambre de l’hôtel
Kempinski dont les marbres de la salle de bains séduisent, alors qu’une
literie d’un confort absolu permettra de prolonger cette observation de la
ville dans la plus grande intimité…

Envie de piquer une tête dans l’immense piscine de l’hôtel ? Parfaire son
bronzage à l’abri des regards dans le patio ? Un long drink au bar de
l’hôtel ou encore un soin au SPA ? Et que dire de ce petit-déjeuner en
terrasse où l’hôte trouvera ses mets préférés pour bien débuter sa
journée, croissants à la française, beurre maison et même miel en rayon…
Toutes ces expériences sont réunies en un même lieu, des expériences pour
lesquelles une équipe jeune et serviable se mobilise à toutes heures du
jour ou de la nuit pour offrir à ses hôtes un séjour genevois qui ne peut
que demeurer gravé dans les mémoires.
 |
Interview Thierry Lavalley, General Manager Hôtel Kempinski Genève.

« Vous avez débuté votre parcours à l’hôtel Kempinski qui portait un
autre nom à l’époque. Quelle a été votre première impression sur ce lieu
singulier ? »
J’ai effectivement après ma sortie de l’école hôtelière de Lausanne
commencé ma carrière ici, et il est fort probable que mes fonctions
actuelles à la direction de cet hôtel fassent la boucle et terminent mon
parcours professionnel ! Si la physionomie de l’hôtel a très peu changé,
j’espère avoir contribué sur ces 10 dernières années à modifier la
philosophie des lieux. Aujourd’hui, un hôtel est jugé beaucoup plus par
l’expérience qu’il autorise. Il faut admettre que la plupart des hôtels
cinq-étoiles offrent des services similaires en matière de chambre, de
SPA, etc. La seule façon aujourd’hui de se différencier réside sur les
valeurs qui caractérisent l’hôtel, et je pense que nous avons réussi à
déployer ces valeurs. Au-delà de nos 412 chambres et suites, nous avons un
grand théâtre, une discothèque, une galerie marchande, un vaste parking,
une énorme piscine, ce qui fait de notre hôtel une véritable destination
en soi. Ma mission première lorsque je suis arrivé à ce poste a été de
faire en sorte que tous ces pôles ne soient plus des entités autonomes,
mais forment un tout cohérent et uni.

« Quelle est la valeur d’entreprise essentielle à vos yeux pour cet
hôtel, vous avez d’ailleurs été récompensé à plusieurs reprises par des
prix prestigieux (Award du Directeur Général de l’année 2018) ? »
J’accorde énormément d’importance à une équipe, aux valeurs et au
potentiel humain. Pour vous donner un exemple, lorsque je recrute une
personne, je ne regarde même plus son CV avant l’entretien. C’est sa
personnalité, sa manière de se présenter, de parler, de dire les choses
qui m’importent, nous sommes à la recherche de talents. Tout ce qui est
technique peut-être acquis par la répétition et l’apprentissage. Par
contre, la dimension humaine est toujours plus délicate à faire évoluer.
Nous avons, dans notre hôtel, 7 valeurs qui ne sont absolument pas
négociables et qui représentent notre vitrine : la gentillesse, la chaleur
humaine, le sourire, la disponibilité, la patience, l’amour du travail
bien fait et l’honnêteté et la transparence dans le travail ; Cet ensemble
formant des valeurs éthiques. Si l’efficacité dans la manière de faire un
cocktail peut s’apprendre avec le temps, est-ce que la chaleur humaine est
aussi facile à atteindre ? C’est à nous de détecter ce potentiel de
valeurs au moment des entretiens. C’est ce qui prime avant même les
résultats financiers, une approche que notre propriétaire partage
pleinement.
« Votre riche expérience dans l’hôtellerie de luxe internationale et
suisse vous a conduit à proposer une gamme de services à votre clientèle.
Quels sont ceux qui ont votre priorité ? »
Aujourd’hui, tout ce qui touche à l’expérience est vraiment fondamental.
Nous essayons de nous adapter à ce changement permanent que nous
connaissons au quotidien. Nous devons avant tout mettre en œuvre ce que
nous appelons des concepts éphémères qui par définition ont une durée de
vie très courte. Les réseaux sociaux vont à une vitesse incroyable et nous
nous devons de nous renouveler le plus rapidement possible notamment dans
le domaine de la restauration. Ce secteur est probablement celui qui a le
plus changé, car si les concepts traditionnels existent toujours, ce
domaine est devenu un véritable lieu d’animation. Si vous prenez par
exemple notre Patio, il se métamorphose en Urban Beach Club en été avec sa
pelouse et un accès direct à la piscine, alors qu’en hiver, ce seront de
petits chalets et une ambiance alpine avec raclette qui sera proposée,
chaque saison a ses animations bien particulières. Tous les services que
nous proposons donc sont animés par cette idée d’expérience que je
soulignais.

« Votre hôtel est une ville dans la ville avec ses différents activités
et domaines, mais vous insistez également sur les rapports entre votre
hôtel et les évènements qui ont lieu tout au long de l’année à Genève »
J’ai la chance en plus de mes fonctions de directeur général de l’hôtel
Kempinski d’être le Président des hôteliers, un porte-parole pour mon
industrie. Nous sommes donc en interface entre nos hôtels et les autorités
de la ville. J’attache beaucoup d’importance à cette fonction, car elle
autorise un dialogue nourri avec la ville, qui concerne non seulement les
animations qui ont lieu à Genève, mais également d’autres questions de
fond qui touche le tourisme ici. Genève va atteindre dans très peu de
temps les 10 000 chambres, ce qui est le plus fort ratio au monde avant
Monte-Carlo et le Luxembourg.
« Quels sont vos projets pour les prochains mois ? »
Mon engagement et la passion qui m’anime font en sorte que je souhaite
rester concentré sur ce travail des valeurs que je vous confiais tout à
l’heure. J’ai pu constater tout au long de ma carrière que la plupart des
collaborateurs d’une entreprise étaient dépendants de celui qui la
dirigeait, un effet caméléon très perceptible. Ainsi, vos collaborateurs
sont la plupart du temps le reflet de ce que vous dégagez au quotidien.
Cela a été mon souhait, hier, aujourd’hui, et j’entends bien également
demain. Ces valeurs doivent continuer à irradier l’ensemble de notre
équipe, à tous les niveaux de l’hôtel, de cet hôtel Kempinski ! |
Un cocktail au FloorTwo Lounge
Grand Hotel Kempinski - Genève, Suisse
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Il est une expérience incontournable à Genève qu’il ne faut pour rien au
monde négliger, celle de s’installer à la terrasse extérieure du bar
FloorTwo Lounge du Grand Hotel Kempinski par un après-midi estival face au
majestueux Jet d’eau sur fond de Mont-Blanc rayonnant de toute sa
blancheur. En ces lieux raffinés, vous serez accueillis par une équipe
jeune et dynamique dirigée par le souriant directeur de salle Nathan qui
fera tout pour que ces moments soient inoubliables. En cette vaste
terrasse surplombant directement le Léman face à la vieille ville, ce ne
sont que voiles et cornes de bateaux en cet après-midi inondé de soleil.
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À l’abri de longs et bien venus parasols, nous découvrons une carte
attractive de cocktails savamment préparés par le bar tel ce long drink au
nom prédestiné, Good Vibes Only, une gourmandise d’Orient en une belle
association de mandarine Napoléon et de Makers Mark où tout le fruit se
fond à l’alcool en une douceur élégante ; Un cocktail qui se laisse
déguster avec un long plaisir certain. Le barman saura également répondre
à vos désirs en vous concoctant un classique mais savoureux Campari Spritz
ou toutes autres recettes de votre choix pour de longs moments de
farniente à voir défiler le temps dans la célèbre cité horlogère !

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Grand Hotel Kempinski Geneva, Quai du
Mont-Blanc 19, CH – 1201, Geneva Switzerland +41 22 908 9081
www.kempinski.com/en/geneva/grand-hotel-geneva
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© LEXNEWS
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Restaurant Il Lago *
Four Seasons - Geneve, Suisse
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C’est une soirée estivale au bord du lac en ce dimanche de fin juin, le
soleil s’est invité et tout Genève arpente les quais du Léman notamment
celui des Bergues où est installé le célèbre hôtel Four Seasons. En un
défilé de couleurs, belles toilettes et voitures de sport, c’est au
restaurant Il Lago une étoile au Michelin que convergent les hôtes de
cette soirée à la terrasse extérieure du restaurant. Une terrasse fort
appréciée et prisée des Genevois et des touristes internationaux.

À votre arrivée, c’est un accueil digne des
maisons les plus prestigieuses qui se met en place, alors que le directeur
Raffaele Caesenzo veille sur une brigade jeune et dynamique déjà à pied
d’œuvre en cette soirée idyllique. Un apéritif Bellini est suggéré par une
équipe principalement italienne sous la houlette du talentueux chef
Massimiliano Sena pour accompagner un festival de fines mises en bouche
déclinant d’élégantes réminiscences de la cuisine italienne. La curiosité
est éveillée et l’animation gagne sur cette belle terrasse où l’on se sent
spontanément bien face au célèbre Jet d’Eau alors que le Mont Blanc
commence dans son prolongement à se fondre dans la pénombre.

Puis, viennent ces langoustines rôties avec
leur réduction de bisque accompagnées d’une déclinaison de légumes
primeurs et salicornes, ce premier met donne immédiatement la tonalité de
la cuisine du chef : élégance, délicatesse et cet équilibre d’une cuisine
parfaite et maîtrisée. L’art de la pasta est, bien entendu, également
honoré au restaurant Il Lago avec ses inoubliables Mezzi Paccheri Gerardo
di Nola du nom du légendaire fournisseur de pâte napolitain. Cette recette
joue avec les mots comme avec les saveurs pour ces pâtes fourrées au
calamar et en ayant la forme, un ensemble onctueux et crémeux avec son
accord de courgette et provola fumé, fromage d’Italie du Sud.
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Chaque hôte du Il Lago affiche un contentement manifeste, toutes les
nationalités sont, en ce lieu privilégié, réunies autour de ces tables
joliment dressées et dont le service commence à allumer les bougies alors
que le Jet d’Eau lui aussi prend sa livrée nocturne…
Le chef atteint des sommets dignes de l’auguste montagne voisine avec cet
exquis risotto de homard, mayonnaise de bisque et billes de citron de la
côte amalfitaine, un plat noble et élégant aux cuissons impeccables ; un
mets délicieux qu’il convient absolument de déguster et dont la mémoire
gustative ne peut que longtemps se souvenir…

C’est un ballet réglé à la perfection avec
Giovanni, Simone et Alessandro qui contribue aussi à la réussite de ce
festival gastronomique, anticipant chaque désir, l’œil à tout, dans la
discrétion absolue des gestes et des regards. Le cabri laqué fait
également partie des plats légendaires du chef Massimiliano Sena avec une
cuisson de 36 heures. Une viande fine et délicate offrant un fondant
incomparable avec sa variation de céleri-rave, pomme verte, jus verveine
et citron. Parfait équilibre des saveurs également pour cette sole sauce
champagne et tomate, un accord doux et subtil avec cette variation
d’aubergines qui l’accompagne.

Décidément, la cuisine du restaurant Il
Lago sait atteindre cette excellence avec une évolution crescendo qui se
conclura avec des desserts à l’équilibre tout aussi subtil. Ce sera, en
une suggestion discrète du sucre et du fruit, une délicieuse déclinaison
d’agrumes et riz soufflé au chocolat blanc, un clin d’œil au célèbre
sommet qui en cette heure tardive de la soirée a dorénavant pris ses
habits de nuit. Une soirée inoubliable.

Le sommelier du restaurant Il Lago a développé tout au long de ce repas
une belle découverte de vins italiens, suisses et français : tels ce
Sauvignon Ferlat Friuli 2017, une Petite Arvine Gérard Clavier 2018, un
Meursault Domaine B. Millot 2015, un Eiswein « Zweigelt » Alois Allacher
2012 sans oublier quelques rares découvertes de digestifs secrètement
protégés telle cette inoubliable Chartreuse de Tarragone depuis longtemps
introuvable sur le marché ou encore cet étonnant Rhum de Trinidad Caroni
15 YO Proof Velier… |
33, Quai des Bergues, 1201 Geneva,
Switzerland
41 (22) 908 70 00
www.fourseasons.com/geneva |
Restaurant La Bottega * Genève, Suisse
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La célèbre enseigne La Bottega, porte-parole de la cuisine italienne,
raffinée et gratifiée d’une étoile, poursuit au cœur même de la ville de
Genève son évolution dans la continuité avec l’arrivée du nouveau chef
italien, Francesco Ibba. D’origine sarde, ce dernier a décidé de donner un
nouveau visage à la Bottega sans écarter pour autant l’inspiration
initiale de ce lieu déjà si prisé et déjà présenté dans ces colonnes avec
le talentueux chef Francesco Gasbarro.

Avec aujourd’hui, donc, une nouvelle
brigade dirigée par le sympathique directeur de salle Tomas Di Martino,
lui-même issu des plus grandes maisons, La Bottega entend proposer toutes
les déclinaisons d’une gastronomie élégante reposant sur des inspirations
italiennes revisitées par l’art du chef Francesco Ibba. Et c’est un réel
bonheur !
Par une chaude soirée estivale genevoise, c’est en terrasse cette fois-ci
que nous apprécierons les charmes de La Bottega, terrasse surplombant la
place de Neuve, tout proche du musée Rath et du Grand Théâtre de Genève,
accolée aux fameux remparts de la vieille ville qui ont tant marqué
l’histoire de Genève. Avec ce contraste discret entre les tables de bois
rustique et des serviettes de lin fin et d’un blanc immaculé, une
vaisselle aussi créative que séduisante, et avant tout l’élégance d’une
équipe à l’écoute de ses hôtes, c’est une équipe jeune chaleureuse et
dynamique qui nous accueillera laissant dans son sillage la promesse d’un
dîner au charme italien...

Une coupe de Champagne Dhondt Grelley Les
Terres fines permettra agréablement de découvrir des mises en bouche
enchanteresses manifestant cette excellence italienne revisitée par la
créativité du chef avec ces petits crackers aux anchois, cannelloni aux
pistaches ou encore ces fondants raviolis de pommes de terre et fromage ;
Des mises en appétit délicates et originales, assurément, présentées sur
de petits paniers recouverts des galets du lac pour un effet esthétique
également réussi. Suivra une généreuse focaccia avec un trait de coulis de
tomates fraichement réduites rappelant aux hôtes les racines de cette
cuisine venant de l’autre côté des Alpes.Bien qu’en terre genevoise, il ne
saurait être question cependant de renier un si riche patrimoine comme
pour cette savoureuse huile d’olive de Toscane à la saveur corsée.

Une première entrée viendra, ensuite,
développer toute la délicatesse du chef avec cette asperge verte de
Cavaillon soulignée d’amaretto en mayonnaise et en poudre, accompagnée de
sa mélisse en gelée ; un premier plat offrant cette finesse des produits
et ce raffinement des assaisonnements au cœur de la cuisine de La Bottega. |
Ce sera cette même finesse des associations que l’on retrouvera pour ce
poulpe métamorphosé en œuvre d’art avec ce dressage de l’assiette faisant
ressortir une arabesque rouge de poudre de poulpe égayée de billes
orangées de poivron et crème de PilPil sur fond noir ; un plat aussi beau
à voir qu’à déguster, véritable délice!

La nuit est maintenant tombée, les bougies
offrent leur douce intimité, alors que les convives goutent la température
estivale genevoise qu’une légère brise rend, en cette heure tardive, plus
encore agréable. Nous serons, ensuite, servis ces inoubliables raviolis «
décomposés » à la Genovese, mousse d’haricots vert et pistou pour un
résultat crémeux et onctueux, un classique revisité par l’excellence du
chef. Surprise également que ce risotto de rouget et poivre rose où chaque
touche est subtilement dosée afin de sublimer le produit et offrir
quelques belles réminiscences de ces soupes traditionnelles de poissons de
roche avec ce fond de sauce succulent.

L’art du chef Francesco Ibba se joue dans
ces contrastes toujours mesurés, sans artifices ; une douceur qui sert de
leitmotiv à une créativité audacieuse comme pour ce délicieux filet de St
Pierre, petits pois, sauce verveine et billes de kiwi. Un ensemble où
l’art des cuissons et touches exotiques subliment le palais, sans jamais
le heurter. Mais, La Bottega excelle également dans l’art des viandes
comme pour ce ris de veau légèrement pané accompagné dans sa polenta ; un
plat entier, fondant et de caractère qui séduit délicieusement
immédiatement par son originalité.

De réjouissants desserts viendront, enfin,
prolonger cette belle partition avec ce délicieux « temps des cerises » en
tartare où le crémeux d’une réduction de framboises et une neige de
cerises manifestent toute la douceur du fruit en un dessert subtil et
élégant.
Aucune hésitation, La Bottega avec ce nouveau visage confirme sa
réputation d’excellence, une cuisine qui manifeste déjà une belle maturité
pour une signature toute de subtile créativité !
L’art du vin est également cultivé
depuis son origine par la Bottega et le talentueux sommelier Dylan ne
tarira pas de conseils pour suggérer un beau voyage avec des découvertes
de vins rares et parfois méconnus tels : cet Amphora Bianco Francesco
Cirelli Abruzzo, Trebbiano 2016 Erta de Toscane, Renato Keber Rosso
Riserva 2010 Friuli Venezia Giulia, Domaine de la Pinte Arbois 2009 Jura,
et un délicieux vin de dessert Calabrina Montefalco Sagrantino Passito de
l’Ombrie. |
TOSCA 8 rue de la Mairie 1207 Genève
Suisse
+41 22 707 14 44 tosca@tosca-geneva.ch
https://tosca-geneva.ch
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Restaurant Tosca* - Genève
 |
Sur un air de Tosca… Il est un havre de paix et de bon goût à quelques pas
seulement du cœur battant de Genève et de son fameux Jet d’eau, un lieu
que l’on découvre dans la discrétion, comme un cheminement initiatique qui
aurait plu à Dante. Car le restaurant Tosca est plus qu’un restaurant,
c’est un projet de vie, une représentation des aspirations de l’homme à la
beauté, aux partages et aux valeurs communes des femmes et des hommes de
la Renaissance italienne. Annick Jacquier et Jean-Jacques Ghelfi, les heureux
propriétaires, ont nourri ce rêve, un rêve devenu accomplissement, et très
rapidement récompensé d’une belle et méritée étoile au Michelin avec le
talentueux chef Saverio Sbaragli.

Amour de la Toscane et de ses arts, fresque
réalisée au plafond comme les accomplissaient en leur temps les
contemporains de Michel-Ange, salle à nul autre pareil, recoins
intimistes, meubles choisis avec soin, évoquant une histoire, un chant
digne de l’auteur de la Divine Comédie, et du Paradis ! Tosca doit son nom
à une dentellière de cette région dont les trésors faits main, si rares de
nos jours, viennent décorer les dessous d’assiettes. Tout fait sens au
restaurant Tosca et après s’être installés à l’une des confortables
tables, nous laisserons carte blanche à l’inspiration du chef, un colosse
au cœur tendre, une personnalité formée à l’excellence de la gastronomie
française dans ce qu’elle a de plus classique, base à partir de laquelle
il a su décliner des variations inspirées où sa créativité toute italienne
apporte de belles et savoureuses touches ensoleillées.

Nous commencerons ce dîner par une
variation autour de la traditionnelle tomate mozzarelle en un nuage
d’émulsion et une mozzarelle métamorphosée en consommé avec son pain
craquant, un met offrant un étonnant et agréable jeu de textures. Nous
sera, ensuite, servi ce sublime tartare de tourteau, caviar, radis rouge,
qu’une délicate source au yaourt et raifort vient souligner d’un trait
inspiré. Immédiatement la magie du chef Saverio Sbaragli opère :
réminiscences d’identité gustatives ancestrales en une créativité
renouvelée, repères et découvertes sans opposition, des saveurs et
associations égayant l’appétit sans jamais le saturer. Cette séduction
opère d’autant plus que la magie de la salle elle-même à l’acoustique
étudiée transmet discrètement cette harmonie recherchée par les
propriétaires tout en respectant des îlots de tranquillité sous l’œil
attentif d’un service prévenant et souriant.
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Les Bottoni, ou petits boutons, de homard
pourraient assurément figurer parmi les plats d’anthologie du chef, et
qu’une huile d’estragon et son consommé au Vadouvan indien viennent
accompagner idéalement, subtilité des épices, saveurs du noble crustacé,
l’art de la pasta magnifié ! Que rajouter ? Cette gastronomie inspirée
manifeste cette force tranquille au cœur de laquelle couve une
incandescence permanente. Recherche de l’apothéose, sans pour autant
heurter le palais, valeurs sûres de ces fonds de sauces mémorables comme
pour ces spaghettoni Vicidomini à la seiche et petits pois en ragoût, un
plat encore une fois généreux qui honore les racines traditionnelles
italiennes rehaussées par cette maîtrise des sauces.

Le regard ne se rassasie pas de ce jeu
croisé entre œuvres d’art, décoration singulière et excellence des mets,
sans oublier la générosité du service notamment de la sommelière Céline
ayant à cœur de proposer une belle balade dans les vignobles italiens. La
sole sauce Cacciuco, qui nous sera également servie, vient revisiter cette
recette ancestrale de la soupe de poisson livournaise, plat des pauvres
naguère, met raffiné aujourd’hui, et offrant cet accompagnement goûteux
magnifiant un poisson cuit à la perfection avec ses légumes verts
primeurs.

Les papilles sont enchantées, le plaisir
toujours renouvelé, et ce jusqu’au dessert ; Un dessert conçu en une
déclinaison autour de la fraise dans tous ses états, une palette de
saveurs que n’auraient pas reniées ces peintres de la Renaissance et qui
viendra conclure cet admirable et plus que savoureux dîner passé à la
Tosca !
La sommelière Céline a élaboré un remarquable voyage viticole avec un
IGT Terre sicilienne « I versi Bianca » Fondo Antico 2017, un Pinot Grigio
– Italo Cescon 2018, Merlettaie Offida « Pecorino » 2018, Castelfeder «
Sauvignon » IGT Vigneti dele Dolomitti, 2018, Chardonnay Alto Adige «
Burgum novum » Castelfeder 2015. |
Rue de la Corraterie 21 1204 — Geneve (Suisse)
nfo@labottegatrattoria.com +41 (0) 22 736 10 00
www.labottegatrattoria.com
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Auer Chocolatier
L’excellence genevoise |

En Suisse, et plus particulièrement à Genève, le nom Auer est synonyme
d’excellence, une réputation fièrement acquise dans le domaine
chocolatier. Cette institution genevoise à la notoriété plus que saluée
est installée au cœur même de la ville depuis 1939. P
our s’en convaincre, il suffit de pousser la porte de cette boutique
gourmande et enchanteresse située au 4 rue de Rive pour être immédiatement
happé par cet univers dédié à la précieuse fève, véritable pays d’Alice au
pays des merveilles… Senteurs inoubliables, petits ballotins précieusement
emballés, personnel courtois et souriant, l’expérience d’une visite à la
boutique Auer, au pied de la cathédrale, témoigne assurément de la haute
qualité de cette entreprise artisanale appartenant toujours à la même
famille depuis sa création. Pas moins de cinq générations se sont, en
effet, succédé et se sont passé le relais en exerçant le métier exigeant
de chocolatier. Depuis, en ces lieux à nul autre pareil, aucun produit
industriel n’a pu franchir le seuil, seules y sont choisies des matières
nobles retenues pour leur qualité. À cette exigence s’ajoute ce
savoir-faire traditionnel, cet art singulier du maître chocolatier de
savoir les mettre en valeur. |
"L’artisanat est le gage de notre qualité, la modernité de notre
laboratoire, celui de la fraîcheur, notre magasin, celui d’une passion
intemporelle." témoigne Philippe Auer ; une passion qui touche chaque
étape de la production jusqu’à la boutique. Parmi les nombreuses
spécialités proposées par cette maison réputée internationalement, les
Amandes princesse comptent parmi les plus savoureuses et devront retenir
votre attention.

Les plus belles amandes grillées ont été retenues pour être caramélisées
avant d’être enrobées d'une fine couverture lait, puis passées dans de la
poudre de cacao. Chaque étape répond, ici, à des exigences de qualité et à
ce savoir-faire chocolatier acquis de longue date pour offrir aux amateurs
de chocolat et gourmands ce juste équilibre entre le sucre et l’amertume
du cacao, entre une caramélisation idéale et un chocolat délicat. C’est
cet art du parfait équilibre dans la générosité des produits qui
caractérise chaque friandise ou chocolat Auer, une expérience qui perpétue
la légende du chocolat suisse servie par ses meilleurs ambassadeurs !
Rue de Rive, 4 CH-1204 Genève Tél:
+41(0) 22 311 42 86
E-mail: contact@chocolat-auer.ch https://chocolat-auer.ch |

© LEXNEWS
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Genève Pratique |
Ambassador Limousine Genève
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Genève jouit d’une réputation de ville internationale et ses nombreuses
organisations, hôtels, banques et sociétés impliquaient assurément un
service de transport de très haut de gamme, prompt à répondre à de si
nombreuses sollicitations. Ambassador Limousine a acquis une solide
réputation depuis de nombreuses années dans ce secteur ultra-compétitif
qui ne s’improvise pas. Véritable ambassadeur de l’excellence en matière
de transport haut de gamme, ne cédant pas à la facilité de retenir des
conducteurs non formés à cette pratique, cette société dynamique se
caractérise par sa réputation jamais démentie d’efficacité et de
ponctualité, une excellence lui donnant une place privilégiée dans les
transports haut de gamme de personnes pour tous les trajets dans la ville
bordant le lac Léman.
Discrétion et rigueur dans les services sont au cœur du métier d’Ambassador
Limousine, qu’il s’agisse de ses prestations pour de hauts dignitaires des
relations internationales et des affaires ou pour le loisir avec une
approche humaine dans tous les détails des courses. Chaque course fait
l’objet d’une prise de rendez-vous précise et rapide, confirmée par email
et complétée d’un SMS avec le nom du chauffeur et son contact
téléphonique. |
Il
vous attendra à l’aéroport ou à la gare de Genève avec une pancarte à
votre nom pour prendre immédiatement en charge votre bagage avec le
sourire. Connaissant la ville mieux que quiconque, votre chauffeur saura
vous conseiller sur les adresses à visiter, les restaurants et toutes
informations utiles pour une visite réussie.
Polyglottes, conduite irréprochable, ponctualité et distinction
caractérisent chaque chauffeur de la société Ambassador Limousine avec des
véhicules de luxe impeccables de dernière génération. La flotte
régulièrement mise à jour comprend des Range Rover Vogue L, Mercedes S
350L 4-matic, Mercedes S 500L 4-matic Executive, Mercedes E-Class,
Mercedes V-Class XL 4-matic (7 passagers), Mercedes Sprinter VIP 15
passagers…
7/7 j, Ambassador Limousine garantit les transports aéroportuaires, les
trajets courts et longues distances, les transferts en montagne, les
visites touristiques ou professionnelles, vols privés, hélicoptères,
taxi-colis, animations et toute une gamme de prestations sur mesure.
Ambassador Limousine sera le partenaire transport confiance pour tous vos
trajets dans ou à partir de Genève.
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https://ambassador-limousine.ch
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Le Geneva Pass,
sésame indispensable à la découverte Genève |
Le Geneva Pass est la carte indispensable pour accéder sans contraintes
aux principaux musées de la ville, mais aussi à des visites, des
croisières et bien d’autres découvertes. Avec une formule au choix de 24,
48 ou 72 h, le Geneva Pass est plus que pratique et simple d’utilisation ;
Nominatif, il s’active dès sa première utilisation pour la durée choisie
et donne droit à plus de 50 activités, notamment les transports publics,
mais aussi des croisières sur le lac, ou encore les célèbres mouettes…
Une vaste sélection de tours et visites gratuites sont recensés dans le
guide fourni et de nombreuses réductions pour d’autres lieux ou formules
sont également présentées en détail. Les plus grands musées de la ville,
ses fondations et autres lieux culturels peuvent ainsi être visités en
toute simplicité grâce à ce Pass, véritable porte d’entrée pour les
trésors de la ville de Genève. |

www.geneve.com
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